Être blessant sans le vouloir.

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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Rudy
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Être blessant sans le vouloir.

Message par Rudy »

J'ai lu que les aspies pouvaient blesser sans le vouloir, parce qu'ils sont sincères/francs/naïfs/innocents... bref. Est-ce que vous avez des situations en tête de choses que vous avez dites et qui a blessé quelqu'un sans le vouloir? Pourquoi à votre avis vous l'avez blessé? Comment est-ce que vous vous en êtes rendus compte? Comment vous rattrapez le coup lorsque c'est le cas?

Spoiler :  : 
Un soir, j'étais avec deux collègues, et l'une d'entre elle m'a dit que si son père la voyait avec un arabe, il la démonterait. Je lui ai demandé, simplement, sans chercher de confrontation: "Oh, donc ton père est raciste?" Je ne l'ai pas perçu au début, mais qu'à la fin, que ça l'avait vexé. Elle avait donc commencé à le défendre en disant: "Mais non, c'est pas ça, c'est qu'il a vécu des choses vis à vis de ça, et que maintenant il est méfiant envers les arabes, c'est tout". Trouvant dans sa phrase un non sens, j'en ai rajouté sans penser que ça pouvait la blesser, en définissant ce qu'était le racisme, que je ne comprenais pas parce qu'elle ne parlait que d'une situation vécue avec un arabe, et en affirmant à nouveau que son père était raciste. Elle s'est énervée, mais je ne m'en suis pas rendue compte, je ne savais pas trop, alors, j'ai pensé qu'elle faisait de l'humour, j'ai donc ris automatiquement. Sauf qu'elle a ajouté: "Je ne trouve pas ça drôle!". Pour le coup, j'étais vraiment mal, parce que je venais à peine de comprendre qu'elle était en colère, j'avais un peu honte. Alors, je lui ai expliqué simplement que je ne disais pas ça pour dire qu'il était mauvais, mais juste que je voulais parler d'un constat, d'une réalité, que ce n'est pas pour ça que je le jugeais, mais, que lorsqu'une personne a des préjugés sur une catégorie de personne et qu'il la rejette, c'est de la discrimination... Mais en fait, ça n'a fait qu'envenimer la situation. J'ai fini par me taire, sentant que je m'enfonçais de plus en plus, puis par m'excuser.

La chose, c'est que dans toute la conversation, je n'ai pas cherché à descendre son père, ni le juger... C'était dit en toute "innocence", je voulais juste parler de quelque chose de réel que je pouvais constater. C'est quelque chose qui m'arrive souvent... Et qui me fait passer pour quelqu'un de prétentieuse/pédante.
Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.
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rebecca
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par rebecca »

Je trouve que les nt blessent bien plus que les aspi.

ca serait bien de mettre en avant les points forts des aspi plutot que de leur trouver toujours des defauts,
ca serait bien de remettre en questions les actions des nt.ent.
pas seulement celles des aspi.
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Anatheia
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par Anatheia »

Ce serait bien de faire moins de généralités.

C'est pas un concours entre qui des aspies ou des non-autistes sont les plus méchants. :crazy:
.Androïde.
.Diagnostic SA.
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rebecca
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par rebecca »

Je sais bien
c est tout de même assez comun que les autistes aient une valeur d eux meme
nullissime, puisque rejetés, moqués et critiqués depuis l enfance,
c était juste pour remettre une pointe d équilibre dans l affaire...
vu que les nt sont plus nombreux que les autistes
, la normalité est vu de leur point de vue....
on remet donc toujours en questions les actions et particularités des gens différents,
dont les aspi,
Je ne suis pas sûre que ce soit juste....
comme le fameux :les aspi n ont pas d empathie, ou sont egocentriques ecc répandus
ma neuropsy ,bossant avec le cra, m a diagnostiquée hiper empathique et elle m a dit connaitre plein d autres aspi pareil, avec plein d empathie, bien au dessus de la moyenne des nt.
selon moi ils l expriment différemment mais sont plus ouverts a ce genre de chose que les nt.
comme tu dis, on ne pourra jamais faire de statistiques et le vainqueur ne m intéresse pas.
je voulais juste pointer sur le fait qu on cherche toujours les défauts des aspi et non les qualites, Ca nousaferait le plus grand bien de les entendre pourtant!
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Manichéenne
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par Manichéenne »

Rudy a écrit :J'ai lu que les aspies pouvaient blesser sans le vouloir, parce qu'ils sont sincères/francs/naïfs/innocents... bref. Est-ce que vous avez des situations en tête de choses que vous avez dites et qui a blessé quelqu'un sans le vouloir? Pourquoi à votre avis vous l'avez blessé? Comment est-ce que vous vous en êtes rendus compte? Comment vous rattrapez le coup lorsque c'est le cas?
Je m'en rend compte principalement quand on me le dit. Malheureusement, c'est parfois après coup, et trop tard pour rattraper.
Généralement aussi, ce n'est pas parce qu'on m'informe que j'ai dit quelque chose de blessant que je sais ce que c'était ou en quoi c'était blessant. Donc je ne rattrape pas la situation.
Je ne vois pas trop l'intérêt de préciser par des exemples. En tout cas j'aimerai mieux les oublier. :?
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Rudy
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par Rudy »

rebecca a écrit :Je trouve que les nt blessent bien plus que les aspi.

ca serait bien de mettre en avant les points forts des aspi plutot que de leur trouver toujours des defauts,
ca serait bien de remettre en questions les actions des nt.ent.
pas seulement celles des aspi.
rebecca a écrit :Je sais bien
c est tout de même assez comun que les autistes aient une valeur d eux meme
nullissime, puisque rejetés, moqués et critiqués depuis l enfance,
c était juste pour remettre une pointe d équilibre dans l affaire...
vu que les nt sont plus nombreux que les autistes
, la normalité est vu de leur point de vue....
on remet donc toujours en questions les actions et particularités des gens différents,
dont les aspi,
Je ne suis pas sûre que ce soit juste....
comme le fameux :les aspi n ont pas d empathie, ou sont egocentriques ecc répandus
ma neuropsy ,bossant avec le cra, m a diagnostiquée hiper empathique et elle m a dit connaitre plein d autres aspi pareil, avec plein d empathie, bien au dessus de la moyenne des nt.
selon moi ils l expriment différemment mais sont plus ouverts a ce genre de chose que les nt.
comme tu dis, on ne pourra jamais faire de statistiques et le vainqueur ne m intéresse pas.
je voulais juste pointer sur le fait qu on cherche toujours les défauts des aspi et non les qualites, Ca nousaferait le plus grand bien de les entendre pourtant!
Oh, excusez moi si j'ai donné l'impression de vouloir dire que les aspis sont des plaies, de vouloir les caser dans des petites cases... ce n'était pas ça du tout.

Il faut comprendre que je suis dans une démarche de questionnement. Et en plus, dans une démarche de questionnement où je rentre dans les questions, et non pas en me distançant en tant que neurotypique pleinement assumée/diagnostiquée. Je suis entre deux eaux, vous voyez?

Je n'ai pas encore eu la "chance" de tomber sur quelqu'un qui a pu me dire qui j'étais dans cette foule de possibilités. Donc, n'étant à ce moment pas aspie, je n'ai pas, comme vous, fait la démarche de savoir les qualités que je pourrai bien avoir vis à vis de mon fonctionnement (quel qu’il soit), je n'ai pas entrepris une quelconque démarche d'acceptation non plus. Et même si j'ai bien lu les qualités qui pouvaient y être reliée, je ne me sens pas concernée, peut-être par mésestime, peut-être parce que je ne me sens pas la légitimité de dire que mes qualités viennent d'un fonctionnement particulier, et de ce fait, je ne me pose pas plus de questions que ça dessus, à ce moment. Je dirai que, lorsqu'on est dans une démarche de questionnement vis à vis de cette problématique, c'est parce qu'on a d'abord vu nos difficultés. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de personnes en démarche de diagnostic qui y sont allés parce qu'il a vu en lui des qualités et des talents et beaucoup moins les difficultés... si?

Cependant, même si à ce moment je ne me reconnais (du nom reconnaissance) pas aspie (puisque non diagnostiquée ni l'un ni l'autre), les problématiques abordées me permettent quand même de mieux me comprendre et d'avancer un peu, alors que je stagne depuis des années. Par exemple, je ne suis pas surdouée, pourtant, avoir pu en rencontrer dans ma vie a été une vraie chance pour moi. L'un d'entre eux m'a beaucoup aidé à compenser et mieux comprendre comment je fonctionnais, quand même bien je ne suis pas réellement comme lui. Il m'a vraiment aidé à avancer. Et bon, je ne renie absolument pas que les neurotypiques peuvent mal s'y prendre, ce n'était pas tant à but comparatif, mais plus pour mieux comprendre le fonctionnement des aspis. Après, pour les généralités... je pense que même si c'est naze d'enfermer les gens dans des cases, les cases nous permettent de mieux nous comprendre les uns des autres, non? Je reconnais que l'Autre est un être humain parce qu'il a aussi un nez, une bouche, des pensées, des émotions, pour autant, il sera toujours très différent de moi. Il n'empêche que si je ne le considérais pas en tant qu'humain, j'aurai beaucoup de mal à le comprendre...

"J'ai lu que les aspies pouvaient blesser sans le vouloir, parce qu'ils sont sincères/francs/naïfs/innocents... bref. Est-ce que vous avez des situations en tête de choses que vous avez dites et qui a blessé quelqu'un sans le vouloir?"

En fait, ce questionnement a peut-être été mal posé. Je l'ai lu, et je voulais comprendre comment ça se traduisait dans la réalité dans des actes concrets. Peut-être aurais-je dû le tourner de cette façon:

"Comment les difficultés dans la communication et les relations sociales peuvent amener à une asymétrie dans la communication entre aspis et neurotypique?" (bon je dois encore revoir ma synthétisation moi... :mrgreen: )

Si tel n'est pas le cas, j'aurai tout aussi bien accepté un "merde, meuf, tu te plantes complet, je fonctionne pas du tout comme ça, mais il y a ça ça ça et ça". Je sais bien qu'il y a des subtilités à saisir, mais, de ma position, je ne peux pas vraiment l'exprimer (ou encore l'exprimer).



Tiens, rebecca, pourrais-tu nous parler de ton hyperempathie?
Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.
noodles
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par noodles »

Je ne suis pas encore diagnostiqué( réponse le semaine prochaine) mais ce genre de situation m'arrive souvent ce qui m'oblige à soit rien dire soit bien réfléchir à ce que je dis.
rebecca a écrit : comme le fameux :les aspi n ont pas d empathie, ou sont egocentriques ecc répandus
ma neuropsy ,bossant avec le cra, m a diagnostiquée hiper empathique et elle m a dit connaitre plein d autres aspi pareil, avec plein d empathie, bien au dessus de la moyenne des nt.
selon moi ils l expriment différemment mais sont plus ouverts a ce genre de chose que les nt.
comme tu dis, on ne pourra jamais faire de statistiques et le vainqueur ne m intéresse pas.
je voulais juste pointer sur le fait qu on cherche toujours les défauts des aspi et non les qualites, Ca nousaferait le plus grand bien de les entendre pourtant!
Il faut savoir de quelle manque d'empathie nous parlons
Le manque d'empathie d'un aspie, qui généralement apperçois mal les signes d'émotion chez autrui, mais lorsqu'il s'en rend compte ou qu'on lui explique peut partager l'émotion ou celle d'un psychopathe, qui détecte très bien les signes d'émotion mais ne les partage pas.
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rebecca
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par rebecca »

Je ne me vois ni ne ressent aucune qualité chez moi
je me sent juste etre de la merdeàa 100 pour cent, incapable de faire ou de vivre aucun de mes souhaits
c est pour ca que je n ai pas besoin qu on appui sur les défauts,
je le fait deja toute seule, comme toute personne qui se mésestime.
mon empathie est aussi un defaut puisque elle me fait souffrir énormément,
puisque je resent toutes les souffrance de tout le monde.
ca m a servi dans mon boulot, j ai donc fait ma part de ba au monde
mais cela ne m apporte aucune satisfaction, c est juste mon devoir en tant qu etre humain que de travailler et aider un minimum.
ce que j aimerai c et partager ma vie, ou au moins des moments avec quelqu un qui m aime.
mais personne nenveut d une handicapée de mon style
les nt ne veulent que manger et dormir avec leur petite amie, et qu elle rigole a leur blague
or je ne fait rien de cela

j ai dis que j aimerai qu on parle des qualites des autistes,
pas qu ils en ont conscience ni qu ils aient accepté le fait d etre aspi.
j ai desxtas d exemples ou les nt blessent les aspi
mais c est pareil, je ne les dirait pas pour pas en rajoutter au negatif quotidien
je prefere me taire plutot que de parler de negatif
(Desolé d etre ennuyeuse sur ton fil)
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Rudy
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par Rudy »

noodles a écrit :Il faut savoir de quelle manque d'empathie nous parlons
Le manque d'empathie d'un aspie, qui généralement apperçois mal les signes d'émotion chez autrui, mais lorsqu'il s'en rend compte ou qu'on lui explique peut partager l'émotion ou celle d'un psychopathe, qui détecte très bien les signes d'émotion mais ne les partage pas.
J'aime bien ce parallèle. Je me souviens que la toute première fois où j'avais lu ce qu'était asperger, je m'étais arrêtée à "empathie". Lorsqu'on le lit sur des sites "vulgarisés", on fait vite le lien avec la sociopathie : Manque d'empathie -> manque de sensibilité à l'autre -> manque d'émotion. Du coup, les gens qui méconnaissent le trouble peuvent vite penser que les autistes n'ont en fait pas d'émotions. Pour avoir travailler avec un enfant autiste, et avoir assisté à une conférence sur l'autisme, j'étais même surprise de ses réactions au vu de ce "manque d'empathie" décrit, quand j'ai vu qu'il était venu s'excuser auprès de moi parce qu'il a compris que j'étais "fâchée", et qu'il se sentait réellement mal vis à vis de ça. Il sonne peut-être comme une évidence pour les spécialistes, mais pas forcément pour ceux qui découvrent le trouble. Ce doit être difficile pour un public "lambda" de comprendre la nuance entre "manque d'empathie" (la capacité à se mettre à la place de l'autre), et "difficulté de reconnaissance des signes d'émotion".

Et à force de lire les témoignages d'aspis ou les guides qui parlent d'asperger, allant jusqu'à une hypersensibilité émotionnelle ou un envahissement de l'émotion de l'Autre, je me suis rendue compte qu'en fait ce n'était pas tant "l'empathie" tel qu'on l'entend dans le sens courant, mais plus effectivement une difficulté à percevoir les signes d'émotion.
Modifié en dernier par Rudy le dimanche 19 avril 2015 à 10:53, modifié 1 fois.
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Rudy
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par Rudy »

rebecca a écrit :Je ne me vois ni ne ressent aucune qualité chez moi
je me sent juste etre de la merdeàa 100 pour cent, incapable de faire ou de vivre aucun de mes souhaits
c est pour ca que je n ai pas besoin qu on appui sur les défauts,
je le fait deja toute seule, comme toute personne qui se mésestime.
mon empathie est aussi un defaut puisque elle me fait souffrir énormément,
puisque je resent toutes les souffrance de tout le monde.
ca m a servi dans mon boulot, j ai donc fait ma part de ba au monde
mais cela ne m apporte aucune satisfaction, c est juste mon devoir en tant qu etre humain que de travailler et aider un minimum.
ce que j aimerai c et partager ma vie, ou au moins des moments avec quelqu un qui m aime.
mais personne nenveut d une handicapée de mon style
les nt ne veulent que manger et dormir avec leur petite amie, et qu elle rigole a leur blague
or je ne fait rien de cela

j ai dis que j aimerai qu on parle des qualites des autistes,
pas qu ils en ont conscience ni qu ils aient accepté le fait d etre aspi.
j ai desxtas d exemples ou les nt blessent les aspi
mais c est pareil, je ne les dirait pas pour pas en rajoutter au negatif quotidien
je prefere me taire plutot que de parler de negatif
(Desolé d etre ennuyeuse sur ton fil)
Je n'aurai pas eu la prétention de dire que ta vie s'est améliorée depuis que tu as le diagnostic... Je disais plus que, de ma position, je ne pouvais pas parler des qualités ni les percevoir. Ce qui ne veut pas dire que je les nies chez les aspis...

En plus, "blesser sans le vouloir", je ne le vois pas comme un défaut, ou quelque chose d'horrible, d'inhumain ou monstrueux. C'est une maladresse, peut-être, mais ça ne fait certainement pas de la personne quelqu'un de mauvais. Les neurotypiques peuvent blesser aussi, seulement, ce n'est pas pour les mêmes raisons (et pour certains, on pourrait même parler d'un manque d'empathie :mrgreen: ). Je saisis bien que les relations entre neurotypiques et aspis peuvent être difficile, et qu'en aucun cas, les aspis ou les neurotypiques sont responsables de ça... D'où je pense, les incompréhensions, et surtout, les sensibilisations fait à ce sujet. Peut-être que finalement, ce serait intéressant d'ouvrir un topic pour que les aspis qui "le vivent bien" puissent prendre la parole aussi (peut-être qu'ils existent déjà?). Ça redonnerait certainement espoir pour les autres.

Il y a un topic sur "ce que vous pensez des neurotypiques". J'ai cru comprendre que c'était un exutoire, et aussi qu'on pouvait dire les difficultés que vous avez pu rencontré avec les neurotypiques...

Tu n'es pas ennuyeuse! Je trouve ça au contraire bien que tu ais soulevé cette question, c'était important. Au contraire, merci pour ton intervention.
Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.
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WinstonWolfe
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par WinstonWolfe »

Le terme "empathie" utilisé dans la littérature est en fait la traduction la moins mauvaise d'un mot allemand, aux connotations plus riches. La moins mauvaise, mais insuffisante. Le terme "manque" est également impropre, il faut mieux parler de "fonctionnement spécifique" (ou atypique).

La description qui afflige les autistes d'un manque d'empathie se réfère donc plus à une atypicité dans la collecte et l'analyse d'informations sur l'état émotionnel d'autres personnes. Mais c'est plus long à écrire.

Je crains que certains professionnels s'en arrêtent malgré tout à la formulation simpliste et en font une vérité.
hapycius
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par hapycius »

Je ne pense pas que c'est une si mauvaise idée de mettre des exemples quand on a blessé involontairement quelqu'un car ceux qui n'ont pas encore fait la gaffe peuvent l'éviter en le connaissant par quelqu'un.
J'avoue je suis un habitué des blessures involontaire :lol:
j'ai un mal fou à me taire quand il le faut et malheureusement je le remarque seulement longtemps après coup (1 à trois jours après )
en attente du premier rdv, un an environ
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géromine
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par géromine »

WinstonWolfe a écrit :Le terme "empathie" utilisé dans la littérature est en fait la traduction la moins mauvaise d'un mot allemand, aux connotations plus riches. La moins mauvaise, mais insuffisante. Le terme "manque" est également impropre, il faut mieux parler de "fonctionnement spécifique" (ou atypique).

La description qui afflige les autistes d'un manque d'empathie se réfère donc plus à une atypicité dans la collecte et l'analyse d'informations sur l'état émotionnel d'autres personnes. Mais c'est plus long à écrire.

Je crains que certains professionnels s'en arrêtent malgré tout à la formulation simpliste et en font une vérité.
+1
Ni diag., ni en cours , ni auto-diag. Juste un peu zarbi, les fesses entre minimum deux chaises, un peu bancale.
Bienheureux inconfort qui permet une multitude de rencontres.
Ne se sentir nulle part à sa place permet d'en expérimenter de nombreuses.
philippe1100
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par philippe1100 »

il faut apprendre avec le temps .

une collègue arrive avec une nouvelle coupe de cheveux . personnellement je trouvais que cela lui donnais un look plus ma tante que celle précédente . tout le monde autour d'elle la complimentais sur ça nouvelle coiffure .

du coup , moi je me suis tu sur mon commentaire pour ne pas la blessé . elle semblais tellement heureuse et fier d'elle-même .

les commentaires positif sont les bienvenues , mais ceux qui ramène a la réalité se doivent d'être plus prudent . genre de truc que t'apprend avec l'âge avec certaines réparties .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
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Flower
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Re: Être blessant sans le vouloir.

Message par Flower »

Je suis dans le même genre de questionnements, entre autres parce qu'on me reproche réguliérement ce genre de maladresses... Je dois souvent dire que ce n'était pas ça que je voulais dire, parce qu'une remarque innocente de ma part à été perçue comme blessante ou potentiellement blessante.
Example: Je disais à une collègue qu'elle avait eu de la chance qu'ils aient pris la liste complémentaire cette année-là. (Sinon elle n'aurait pas été recrutée.) J'apprécie beaucoup cette collègue et n'avais aucune intention négative dans cette phrase. Elle m'a expliqué un peu plus tard que je devais faire attention, que ça aurait pu être perçu comme méchant par quelqu'un d'autre et que ce genre de choses m'arrivait souvent. (Je précise que la collègue ne l'avait pas mal pris parce qu'elle me connaissait.)
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.