Mon diagnostic exprime clairement le fait que les intérêts peuvent être spécifiques mais non restreints.had a écrit :c'est vrai c'est surtout pour éviter de choquer avec les termes "à l'ancienne", comme obsessions, intérêts envahissants, restreints, ou autre formule que les familles et les assos réprouvent pcq chargé négativement vis à vis du grand public.Lupine a écrit :On parle de plus en plus d’intérêt(s) spécifique(s), plutôt que restreint.
je preferai les termes durs d'il y a qqs années, ça faisait bien mieux comprendre qu'il ne s'agit pas de simples passions.
Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
ça veux dire quoi ?Astragale a écrit :Mon diagnostic exprime clairement le fait que les intérêts peuvent être spécifiques mais non restreints.had a écrit :c'est vrai c'est surtout pour éviter de choquer avec les termes "à l'ancienne", comme obsessions, intérêts envahissants, restreints, ou autre formule que les familles et les assos réprouvent pcq chargé négativement vis à vis du grand public.Lupine a écrit :On parle de plus en plus d’intérêt(s) spécifique(s), plutôt que restreint.
je preferai les termes durs d'il y a qqs années, ça faisait bien mieux comprendre qu'il ne s'agit pas de simples passions.
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
Intérêts "restreints" : intérêt pour un seul sujet envahissant et qui perdure dans le temps.
Intérêts "spécifiques" : aujourd'hui on admet que certains Asperger ont des intérêts également appelé "particuliers", qui sont momentanément envahissants mais qui peuvent changer au cours du temps. On peut également en avoir plusieurs simultanément.
Intérêts "spécifiques" : aujourd'hui on admet que certains Asperger ont des intérêts également appelé "particuliers", qui sont momentanément envahissants mais qui peuvent changer au cours du temps. On peut également en avoir plusieurs simultanément.
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
finalement, il semblerait que cela n'ait plus beaucoup d'importance dans le DSM V
de ce que je comprends, le TED non specifié(caractérisé par une apparition pontiellement plus tardive) et SA rentrent dans la categorie unique des TSA et n'existent donc plus individuellement (du moins en terminologie)
de ce que je comprends, le TED non specifié(caractérisé par une apparition pontiellement plus tardive) et SA rentrent dans la categorie unique des TSA et n'existent donc plus individuellement (du moins en terminologie)
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
dans la pratique, les TED NS sortent de l'autisme (c'est le cas aux usa, là, maintenant) vers d'autres diagnostics (TCS par xpl)blob a écrit :finalement, il semblerait que cela n'ait plus beaucoup d'importance dans le DSM V
de ce que je comprends, le TED non specifié(caractérisé par une apparition pontiellement plus tardive) et SA rentrent dans la categorie unique des TSA et n'existent donc plus individuellement (du moins en terminologie)
ceux sont les TED NS qui ont d'ailleurs fait le plus grossir les chiffres de prévalence de l'autisme aux USA
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
TCS kesako ?had a écrit :dans la pratique, les TED NS sortent de l'autisme (c'est le cas aux usa, là, maintenant) vers d'autres diagnostics (TCS par xpl)
Je ne connais pas la pratique et en definitive, le nom n'est pas si important, la question est plutot de savoir si ces differentes pathologies appartiennent au même continuum de fonctionnement congitif => TSA.
Il semble que ce soit l'objectif de la classification du DSM V.
Que cela se soit manifesté à la petite enfance ou plus tard, in fine c'est aussi problèmatique ?
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
TCS = Trouble de la Communication Sociale, l'une des nouveautés du DSM V.TCS kesako ?
L'âge d'apparition des troubles permet d'écarter les diagnostics différentiels, comme had l'a dit plus haut. Par exemple, s'il n'y a pas eu de problèmes dans l'enfance, le diag de schizophrénie peut être posé suivant les symptômes, alors que celui d'autisme quelqu'il soit sera écarté.Que cela se soit manifesté à la petite enfance ou plus tard, in fine c'est aussi problèmatique ?
Modifié en dernier par TiZ le mercredi 15 avril 2015 à 17:57, modifié 1 fois.
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
Essayant d'objectiver au maximum, c'est aussi une question que je me pose en ce moment.
Je suis la deuxième de la famille. Ma mère trouve que j'étais une enfant "normale" jusqu'à mes 5 ans. Rien d'étrange pour elle. Du coup, par exemple, le fait que, petite, j'étais focalisée sur les dinosaures, je ne pense pas qu'elle l'ait forcément perçu comme un intérêt "envahissant", ni même qu'elle l'ait perçu, mais comme un intérêt "normal" pour une enfant, alors que moi, intérieurement, je le vivais comme une obsession, comme tous les intérêts que j'ai aujourd'hui.
En revanche, mon père a toujours trouvé que j'étais une enfant "différente" des autres enfants, et même de mes sœurs à cet âge là. Il pensait à l'époque que j'étais surdouée (il le croit toujours même après le bilan). Il m'a dit aussi, plus grande, que je n'ai jamais réagi, pensé, comme mes sœurs. Hors, étrangement, c'est avec lui que j'ai le moins de lien affectif. Mon grand père aussi me trouvait différente. Et pareillement, mon entourage en dehors de ma famille m'ont toujours trouvé "bizarre".
Je me suis alors demandée pourquoi ma mère n'avait jamais trouvé que j'étais une enfant différente à certains niveaux, alors que mon père et les autres, si. Alors j'ai émis deux hypothèses: Ou bien je ne suis effectivement pas asperger, ou bien ma mère est elle aussi différente et du coup, elle n'a pas trouvé que j'étais atypique.
Et en même temps, comment séparer son propre ressenti de ceux des autres? Comment par exemple être objective sur le fait que je ressentais mes intérêts effectivement comme quelque chose d'obsessionnel, alors que ma mère peut le percevoir comme un intérêt comme les autres enfants ? Ou comme elle n'a jamais perçue que j'avais du mal avec les autres enfants, alors que je n'avais aucun ami et que moi, je ressentais une vraie difficulté ?
Mais, c'est bien, ça me fait avancer dans ma réflexion pour pouvoir m'exposer franchement à la neuropsychologue!
Je suis la deuxième de la famille. Ma mère trouve que j'étais une enfant "normale" jusqu'à mes 5 ans. Rien d'étrange pour elle. Du coup, par exemple, le fait que, petite, j'étais focalisée sur les dinosaures, je ne pense pas qu'elle l'ait forcément perçu comme un intérêt "envahissant", ni même qu'elle l'ait perçu, mais comme un intérêt "normal" pour une enfant, alors que moi, intérieurement, je le vivais comme une obsession, comme tous les intérêts que j'ai aujourd'hui.
En revanche, mon père a toujours trouvé que j'étais une enfant "différente" des autres enfants, et même de mes sœurs à cet âge là. Il pensait à l'époque que j'étais surdouée (il le croit toujours même après le bilan). Il m'a dit aussi, plus grande, que je n'ai jamais réagi, pensé, comme mes sœurs. Hors, étrangement, c'est avec lui que j'ai le moins de lien affectif. Mon grand père aussi me trouvait différente. Et pareillement, mon entourage en dehors de ma famille m'ont toujours trouvé "bizarre".
Je me suis alors demandée pourquoi ma mère n'avait jamais trouvé que j'étais une enfant différente à certains niveaux, alors que mon père et les autres, si. Alors j'ai émis deux hypothèses: Ou bien je ne suis effectivement pas asperger, ou bien ma mère est elle aussi différente et du coup, elle n'a pas trouvé que j'étais atypique.
Et en même temps, comment séparer son propre ressenti de ceux des autres? Comment par exemple être objective sur le fait que je ressentais mes intérêts effectivement comme quelque chose d'obsessionnel, alors que ma mère peut le percevoir comme un intérêt comme les autres enfants ? Ou comme elle n'a jamais perçue que j'avais du mal avec les autres enfants, alors que je n'avais aucun ami et que moi, je ressentais une vraie difficulté ?
C'est aussi quelque chose qui rajoute des questions ce que tu dis là. J'ai une vision très exacte de mes 5 ans, et je me rappelle très bien avoir porté un masque... Même si les choses n'étaient pas parfaites, je savais pertinemment à cet âge là qu'il y avait: d'un côté celle que j'étais avec les autres (et je sentais intérieurement que je me forçais, même avec ma famille), et celle que j'étais quand j'étais seule. Et la perception de ce "masque" a perduré jusqu'à maintenant.Eflenn a écrit :Ca paraît douteux. C'est en grandissant que les stratégies d'adaptation masquent en partie le problème. Mécanismes qui existent peu ou sans doute pas du tout dans la petite enfance.
Mais, c'est bien, ça me fait avancer dans ma réflexion pour pouvoir m'exposer franchement à la neuropsychologue!
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
Ce n'est pas franchement ce que je comprends:TiZ a écrit :L'âge d'apparition des troubles permet d'écarter les diagnostics différentiels, comme had l'a dit plus haut. Par exemple, s'il n'y a pas eu de problèmes dans l'enfance, le diag de schizophrénie peut être posé suivant les symptômes, alors que celui d'autisme quelqu'il soit sera écarté.
dans DSM IV:
même symptômes que SA, mais appiration tardive => TED NS (PDD NOS)
"The child is similar to a person with autism, but symptoms began at a late age."
dans DSM V :
TED NS fusionne avec SA et rentrent dans les TSA (ASD)
on est d'accord ?
quant aux critères du TCS:
"D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre condition médicale ou neurologique ou à de faibles capacités dans les domaines de la structure des mots et de la grammaire, et ne sont pas mieux expliqués par un trouble du spectre de l'autisme, une déficience intellectuelle (un trouble du développement intellectuel), un retard du développement global, ou un autre trouble mental."
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
Tardif pour les TED/l'autisme, c'est après 5 ans. Mais ça reste dans l'enfance.
A 17 ans, ce n'est plus l'enfance, et c'est classique pour la schizophrénie.
A 17 ans, ce n'est plus l'enfance, et c'est classique pour la schizophrénie.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
C'est également un questionnement d'actualité pour moi, petite j'étais considérée comme "en avance", beaucoup de bizarreries ont donc été considérées comme "normales" (notamment mon obsession pour la lecture, les escargots, les chevaux et les lavoirs)
En décortiquant tout ça il en ressort également deux choses:
- plusieurs personnes dans ma familles sont à mon sens atypiques: on ne compte plus les séjours en HP de ma grand-mère, j'ai une cousine éloignées restée averbale jusqu'à 4-5 ans et qui trainait partout un énorme oreiller derrière elle, mon oncle est un compulsif de la propreté et du rangement (j'adore l'intérieur de ses placards! ), et la liste pourrait continuer.
Bref, quelqu'un d'un peu ou beaucoup bizarre, ça n'émeut pas tellement les gens de mon entourage.
- ma marraine, moins impliquée affectivement et me voyant au max 1x/an, me ressasse toujours les même anecdotes bizarres me concernant, et apparemment elle en a une bonne liste (elle se souvient très bien des lavoirs, par exemple, et non elle ne trouvait pas ça mignon, juste chiant. )
Pas facile de savoir, mais je pense que parfois l'avis de personnes un peu extérieures au cercle familial proche peut apporter des éléments intéressants.
En décortiquant tout ça il en ressort également deux choses:
- plusieurs personnes dans ma familles sont à mon sens atypiques: on ne compte plus les séjours en HP de ma grand-mère, j'ai une cousine éloignées restée averbale jusqu'à 4-5 ans et qui trainait partout un énorme oreiller derrière elle, mon oncle est un compulsif de la propreté et du rangement (j'adore l'intérieur de ses placards! ), et la liste pourrait continuer.
Bref, quelqu'un d'un peu ou beaucoup bizarre, ça n'émeut pas tellement les gens de mon entourage.
- ma marraine, moins impliquée affectivement et me voyant au max 1x/an, me ressasse toujours les même anecdotes bizarres me concernant, et apparemment elle en a une bonne liste (elle se souvient très bien des lavoirs, par exemple, et non elle ne trouvait pas ça mignon, juste chiant. )
Pas facile de savoir, mais je pense que parfois l'avis de personnes un peu extérieures au cercle familial proche peut apporter des éléments intéressants.
"Neuro-atypique en attente de définition"
Dyspraxique - QI très hétérogène - Diag SA en libéral (à approfondir / confirmer)
Ma présentation ici
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
le TED NS (pddnos, autisme atypique), c'etait le diag utilisé qd il y avait un trouble du developpement (par rapport aux autres enfants), mais sans répondre à tout les critères de l'autisme (par expl, apparition tardive, pas d'interets restreints, pas de stéréotypies etc).blob a écrit :Ce n'est pas franchement ce que je comprends:TiZ a écrit :L'âge d'apparition des troubles permet d'écarter les diagnostics différentiels, comme had l'a dit plus haut. Par exemple, s'il n'y a pas eu de problèmes dans l'enfance, le diag de schizophrénie peut être posé suivant les symptômes, alors que celui d'autisme quelqu'il soit sera écarté.
dans DSM IV:
même symptômes que SA, mais appiration tardive => TED NS (PDD NOS)
"The child is similar to a person with autism, but symptoms began at a late age."
dans DSM V :
TED NS fusionne avec SA et rentrent dans les TSA (ASD)
on est d'accord ?
quant aux critères du TCS:
"D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre condition médicale ou neurologique ou à de faibles capacités dans les domaines de la structure des mots et de la grammaire, et ne sont pas mieux expliqués par un trouble du spectre de l'autisme, une déficience intellectuelle (un trouble du développement intellectuel), un retard du développement global, ou un autre trouble mental."
je ne trouve plus l'analyse, mais au USA, lors des diagnostics, si tout les critères ne sont pas réunis, ils diag plus d'autisme.
In Psychiatric News, Sue Swedo from the DSM-5 Neurodevelopmental Work Group says this:
“We believe social communication disorder will capture those children who have in the past been diagnosed with PDD-NOS as a way of drawing attention to the patient’s social communication impairments despite the absence of restrictive interests and repetitive behaviors.”
par ailleurs, le dsm5 apporte le niveau de sévérité de l'autisme, selon le besoin de soutien (niv 1, 2, 3 ; avec dès le niv 1, le besoin d'aide indispensable sinon l'individu ne peut pas "fonctionner" en sté)Social Communication Disorder is a new diagnostic category. It is meant to apply to individuals who have deficits in the social use of language, but do not have the restricted interests or repetitive behavior you see in autism spectrum disorders. Some children who previously would have received a diagnosis of PDD-NOS may now receive a diagnosis of Social Communication Disorder. This should only apply to newly diagnosed individuals. Individuals who receive this diagnosis would likely benefit from services typically provided to individuals with autism.
Ce qui fait qu'un TSA niv zero n'existe plus non plus. càd des personnes tres haut dans le spectre autistique, soit qui sorte de l'autisme, soit qui savent si bien compensé au point de ne pas avoir besoin de soutien, qui se retrouve en général dans un TCS (c'est le cas de certain membre ici)
http://www.autisme.qc.ca/assets/files/0 ... NDSM-5.pdfNiveau 1, Nécessite un soutien :
Sans soutien, les déficits causent des incapacités manifestes. Manque d’intérêt, difficultés à initier etréponses atypiques aux avances sociales.
Rituels et comportements restreints et répétitifs nuisent de manière significative au fonctionnement dans un ou plusieurs contextes
Résistance aux tentatives de mettre fin au interets restreints/stereotypies
TSA
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
Intéressant, ce document. Voir aussi ici ...
Mon impression est que les psys ne savent
actuellement pas trop quoi faire de ce TCS ...
Mon impression est que les psys ne savent
actuellement pas trop quoi faire de ce TCS ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
Mettre en place une sévérité non plus basée sur la symptomatologie mais sur le niveau de handicap ?
Mais du coup, les psy ne seront plus en première ligne et perdront leurs monopole sur le "patient".
Je vais prendre mon exemple, qui est proche de celui d'Had (on serait frangin tout les deux j'pense que y'aurai du soucis a se faire dans la famille) :
J'ai d'énormes blocages, seul, j'ai du mal a assumer la vie quotidienne. Faire la paperasserie, être en règle ne serait-ce qu'avec mes impôts est un calvaire. Non pas que je doive beaucoup, ça me fait juste "chier". Ca viens de mon mode de pensée : l'état Français sais que je perçois peu de revenus d'activité, j'ai donc des impôts a 0, les organismes sociaux sont au courant, mais il faut quand même que je me justifie, souvent auprès de personnes mal-aimable qui posent des questions qui n'ont aucuns rapport avec la choucroute, mais paraîtrait-il que c'est la procédure qui l'exige (quand c'est pas auprès d'un robot ou d'un système automatisé et là, ça me fait perdre mes moyens, l'audiotel, j'aime pas, je lui chie a la gueule ! )
J'arrive a ranger, faire mon ménage, mais ça requiert des outils et surtout couper toute source de distraction ou lié a mes intérêts restreints pour me focaliser la dessus.
Je supporte pas certaines choses qui me font rester dans mon lit (trop de bruit au réveil ? Je reste couché. Une odeur qui m'insupporte ? Je reste couché.)
Et j'en passe.
Même si mon niveau fonctionnel est suffisant pour moi vivre seul dans mon appartement, je ne suis pas autonome. Il me faut une aide extérieur, pas pour me motiver (c'est pas une question de motivation et je DETESTE le coaching incitatif, ou l'entrainement, je trouve ça con, tu fait un truc pour toi avant tout, tu le sais, t'as pas besoin d'un colle au train quoi ...) mais pour m'aider a m'organiser. Faire des listes j'y arrive, mais elles sont absurdes dans le sens ou elles sont souvent suivant mon mode de réflexion et donc peu efficaces quant aux impératifs sociaux (au moins une chose qui fonctionne, les listes et leurs suivis).
Diagnostic tardif est souvent amené par des stratégies d'adaptations non efficientes, et un décalage qui devient de plus en plus grand compte tenu des difficultés de généralisation, l'inertie du changement propre a l'autisme.
Du coup, je me laisserai facilement couler si je n'avais pas mes parents ou des proches. Pas par fainéantise juste par un trop de "pfffff, encore un truc nouveau a aborder" ou "pffff, encore devoir changer un truc qui marchait bien avant" ...
Et tout ça, c'est pas un psychiatre qui doit le gérer, mais bel et bien un SAVS, un TCC (ou autre). Réapprendre "la vie dans la société" a chaque instants si tu préfère. Une béquille médicamenteuse n'aide pas, et ça, ça les fait chier les psy, alors un TCS ? Imagine même pas le choc de leurs dire "vous posez le diag, mais vous jouez pas avec ces personnes, leurs "soins" sont pas de votre ressort" (j'hésite entre l'ironie et le très sérieux là ... Dédramatisation de la situation.)
Mais je suis totalement hors sujet par rapport a la question d"origine !
Mais du coup, les psy ne seront plus en première ligne et perdront leurs monopole sur le "patient".
Je vais prendre mon exemple, qui est proche de celui d'Had (on serait frangin tout les deux j'pense que y'aurai du soucis a se faire dans la famille) :
J'ai d'énormes blocages, seul, j'ai du mal a assumer la vie quotidienne. Faire la paperasserie, être en règle ne serait-ce qu'avec mes impôts est un calvaire. Non pas que je doive beaucoup, ça me fait juste "chier". Ca viens de mon mode de pensée : l'état Français sais que je perçois peu de revenus d'activité, j'ai donc des impôts a 0, les organismes sociaux sont au courant, mais il faut quand même que je me justifie, souvent auprès de personnes mal-aimable qui posent des questions qui n'ont aucuns rapport avec la choucroute, mais paraîtrait-il que c'est la procédure qui l'exige (quand c'est pas auprès d'un robot ou d'un système automatisé et là, ça me fait perdre mes moyens, l'audiotel, j'aime pas, je lui chie a la gueule ! )
J'arrive a ranger, faire mon ménage, mais ça requiert des outils et surtout couper toute source de distraction ou lié a mes intérêts restreints pour me focaliser la dessus.
Je supporte pas certaines choses qui me font rester dans mon lit (trop de bruit au réveil ? Je reste couché. Une odeur qui m'insupporte ? Je reste couché.)
Et j'en passe.
Même si mon niveau fonctionnel est suffisant pour moi vivre seul dans mon appartement, je ne suis pas autonome. Il me faut une aide extérieur, pas pour me motiver (c'est pas une question de motivation et je DETESTE le coaching incitatif, ou l'entrainement, je trouve ça con, tu fait un truc pour toi avant tout, tu le sais, t'as pas besoin d'un colle au train quoi ...) mais pour m'aider a m'organiser. Faire des listes j'y arrive, mais elles sont absurdes dans le sens ou elles sont souvent suivant mon mode de réflexion et donc peu efficaces quant aux impératifs sociaux (au moins une chose qui fonctionne, les listes et leurs suivis).
Diagnostic tardif est souvent amené par des stratégies d'adaptations non efficientes, et un décalage qui devient de plus en plus grand compte tenu des difficultés de généralisation, l'inertie du changement propre a l'autisme.
Du coup, je me laisserai facilement couler si je n'avais pas mes parents ou des proches. Pas par fainéantise juste par un trop de "pfffff, encore un truc nouveau a aborder" ou "pffff, encore devoir changer un truc qui marchait bien avant" ...
Et tout ça, c'est pas un psychiatre qui doit le gérer, mais bel et bien un SAVS, un TCC (ou autre). Réapprendre "la vie dans la société" a chaque instants si tu préfère. Une béquille médicamenteuse n'aide pas, et ça, ça les fait chier les psy, alors un TCS ? Imagine même pas le choc de leurs dire "vous posez le diag, mais vous jouez pas avec ces personnes, leurs "soins" sont pas de votre ressort" (j'hésite entre l'ironie et le très sérieux là ... Dédramatisation de la situation.)
Mais je suis totalement hors sujet par rapport a la question d"origine !
Aspie "cru 2014".
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Re: Pas/peu de symptômes visibles durant l'enfance?
Je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis FC, merci d'arriver à l'expliquer
Diagnostiquée en février 2015 (psychiatre libéral) puis confirmation au CRA en novembre 2016
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