Je souhaiterais avoir des avis sur cette question : quand vous vous retrouvez devant une personne qui a un avis nettement divergent par rapport au votre, comment réagissez-vous ? Quand ça m'arrive je suis mort de trouille (peur d'avoir complètement tort), par exemple quand un partisan de la "psychanalyse moderne", ouverte aux neurosciences s'exprime j'ai peur : ai-je tort ? Ça veut dire que les attaques contre Le Mur étaient justifiées ? Que ça fait 2 ans que je suis d'accord avec des gens qui se trompent ?
Je suis de plus d'une grande naïveté qui se transforme en paranoïa : remise en question de tout discours d'une personne inconnue, recherche de la preuve absolue d'une affirmation.
C'est le visionnage du doc sur Arte qui a réveillé ces angoisses.
Angoisse du débat
-
- Assidu
- Messages : 283
- Enregistré le : samedi 25 janvier 2014 à 13:08
- Localisation : Ille-et-Vilaine
Angoisse du débat
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Angoisse du débat
J'essaie de voir comment la discussion évolue. Si elle est du genre "chacun campe sur ses positions" (ce qui est souvent le cas ), je ne m'ostine pas. Je reste à l'écoute, certes, en essayant d'observer le raisonnement, d'observer ce que je sais et le distinguer de ce que je ne sais pas.
Est-ce que je discute pour apprendre de l'autre ou est-ce que je discute pour imposer une proposition (que je pense vraie ou que je veux faire passer pour vraie) ?
Est-ce que je discute pour apprendre de l'autre ou est-ce que je discute pour imposer une proposition (que je pense vraie ou que je veux faire passer pour vraie) ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Passionné
- Messages : 427
- Enregistré le : mardi 11 novembre 2014 à 17:49
Re: Angoisse du débat
Pour ma part les discussions auxquelles je participe sont souvent des thèmes que je connais, donc bon pas de stress de ce côté. Et si je ne connais pas beaucoup j'écoute et j'irai regarder plus tard pour forger mon propre avis. Donc je ne connais pas ce problème
en attente du premier rdv, un an environ
-
- Intarissable
- Messages : 8889
- Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
- Localisation : オルセー
Re: Angoisse du débat
Euh, on peut facilement être en difficulté avec des gens d'avis différent (et faux) même sur un sujet qu'on connaît.
Je pense même que c'est là qu'on est le plus à même d'être en difficulté, quand on sait que l'on a raison mais qu'on ne va pas pouvoir en convaincre nos interlocuteurs.
Exemple de sujet pour que tout le monde voit de quoi je parle: les méthodes comportementales pour les autistes sans déficience intellectuelle, discussion avec 90% de parents d'autistes dans une salle.
Je pense même que c'est là qu'on est le plus à même d'être en difficulté, quand on sait que l'on a raison mais qu'on ne va pas pouvoir en convaincre nos interlocuteurs.
Exemple de sujet pour que tout le monde voit de quoi je parle: les méthodes comportementales pour les autistes sans déficience intellectuelle, discussion avec 90% de parents d'autistes dans une salle.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
-
- Assidu
- Messages : 283
- Enregistré le : samedi 25 janvier 2014 à 13:08
- Localisation : Ille-et-Vilaine
Re: Angoisse du débat
Convaincre mon interlocuteur, je me demande si j'y arriverai un jour, voilà pourquoi aux échecs, je ne pratique plus l'analyse post-mortem avec l'adversaire juste après la partie, s'il n'est pas d'accord avec moi sur une position, je passe toujours pour l'imbécile de service.
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
-
- Prolifique
- Messages : 802
- Enregistré le : jeudi 31 juillet 2014 à 15:30
Re: Angoisse du débat
Le débat est une chose très difficile. Ce peut être intéressant et constructif, cependant dans la majorité des cas ceci (pour ma part) se solde par un échec. Il paraît que dans le bouddhisme, cette pratique fait partie de l'éducation des jeunes moines. Pour ma part, le débat me perturbe au plus haut point.
Juste partir
-
- Occasionnel
- Messages : 25
- Enregistré le : lundi 11 février 2013 à 21:55
Re: Angoisse du débat
La première chose que je dirais, c’est que le débat n’a pas vocation à convaincre !
Son objectif est de révéler la complexité d’une question en mettant en exergue ses aspects contradictoires. Un débat n’est pas fructueux lorsque l’un des participants abandonne ses idées au profit de celles d’un autre, mais quand les idées de chacun gagnent en nuances.
D’ailleurs, le débat ne se limite pas, et ne devrait jamais se limiter, à la confrontation de deux camps opposés. Cette image erronée du débat nous vient probablement des « débats télévisuels » qui mettent en scène la confrontation entre deux partis avec des idées dogmatiques inconciliables. Chapeau à ce documentaire pour ne pas avoir opté pour une telle position et d’avoir su garder une certaine forme de neutralité.
Le débat n’est donc malheureusement pas accessible à tous.
La seconde chose que je te dirais c’est que ce n’est pas grave d’avoir tort, ce qui l’est c’est de ne pas faire évoluer ses opinions par peur d’admettre que ses idées ne sont pas infaillibles. La remise en question de toutes les opinions (les siennes comme celle des autres) est la base de l’esprit critique. De plus, il est aberrant de croire qu’il n’existe qu’une seule vérité pour chaque question avec une seule bonne réponse, les autres étant toutes fausses. Tout dépend du référentiel dans lequel on se place (du point de vue si tu préfères). C’est pourquoi les débats sont importants, parce qu’ils sont l’occasion de découvrir comment une question peut être perçue et traitée dans un autre référentiel, afin d’enrichir sa propre perception d’une question.
Lorsqu’on cherche à se faire sa propre opinion sur une question, toute la subtilité est donc de différencier ce qui tient du discours dogmatique d’un argumentaire valide (et non vrai). En effet, il est assez intéressant de constater qu’il est très fréquent que les discours les plus dogmatiques soient justement cela même qui reproche le dogmatisme de leur détracteur !
De manière générale, je dirais que plus une opinion est dogmatique, plus elle est le fruit d’une généralisation et manque de nuance. De plus, le minimum pour être critique sur une question ou une discipline c’est de se donner les moyens de la juger, c’est-à-dire de la connaitre.
Loin de moi l’idée de trancher sur la pertinence de «la» Psychanalyse (je n’ai ni l’intérêt, ni les compétences pour répondre à cette question), mais le très peu que j’en sais me permet de voir tout ce qu’il y a de dogmatique dans le discours ambiant à «son» encontre.
En effet, tout le discours (parce qu’il est effroyablement homogène) à l’encontre de «la» Psychanalyse repose sur deux éléments récurrents: le déni de la nature plurielle des théories psychanalytiques et la méconnaissance du sens de leur vocabulaire.
Par exemple, sur la thématique Autisme-Psychose. Le discours des détracteurs de «la» Psychanalyse lui reproche d’avoir amalgamé l’Autisme et la Psychose (je mettrais de côté la violence de ces discours vis-à-vis des psychotiques parce que ce n’est pas le propos, mais je n’en pense pas moins). Sauf que cette question fait justement débat au sein de la communauté psychanalytique depuis les années 70 !
À contrario, alors que ces mêmes détracteurs opposent continuellement les arguments génétiques aux arguments psychanalytiques passent sous silence (par ignorance ou à dessein) que les dernières recherches génétiques sur l’autisme mettent en évidence une étiologie commune avec la schizophrénie, qui je le rappelle est une psychose…
À ce stade-là, qu’importe que cette critique soit devenu une doxa si répandue et que je puisse relire cet « argument » des centaines ou des milliers de fois, sa non-validité ne fait pour moi aucun doute, non pas parce que je suis pro-Psychanalyse, mais parce qu’il ne repose que sur de l’ignorance ou de la simplification… Malheureusement, ceux qui font le plus de bruit sont rarement ceux qui ont les avis les plus pertinents. Il semble que l’esprit humain aime la simplicité !
En tant qu’autiste, peut-être accordes-tu une importance toute particulière au sens des mots ? Alors, tu dois savoir que chaque discipline à son propre vocabulaire et qu’en fonction du champ disciplinaire dans lequel on se place, le sens d’un même mot peut énormément varier (je suis assez au fait de ces subtilités du langage parce que je travaille dans la recherche = doctorante).
Or, dans les argumentaires anti-Psychanalyse les plus virulents, je remarque une interprétation littérale des termes. Il me semble que le minimum lorsqu’on se permet d’émettre un avis critique sur une discipline, c’est de se donner les moyens de comprendre de quoi l’on parle… mais peut-être ai-je trop d’exigences !
Et pour dire un mot sur le comportementalisme, c’est également une discipline plurielle qui évolue. Une partie de sa communauté critique énormément les méthodes ABA actuelles et tentent d’intégrer l’individualité du sujet (enfin !) dans le processus de « rééducation », en s’appuyant sur les intérêts restreints des autistes (comme le recommandent les théories psychanalytiques d’ailleurs).
Bref, le monde est loin d’être aussi sectaire que certains veulent bien le croire et heureusement !
En ce qui concerne tes craintes vis-à-vis des débats, tu devrais être fier d’être de ceux qui sont encore capables d’entendre les avis des autres sans se sentir agressé parce que la seule vraie bonne réponse c’est de repousser toujours plus loin la limite du non-savoir pour faire grandir la sphère du savoir !
Et quant à ceux qui ont choisis de rester statique, laisse-les donc dans leur monde étriqué puisqu’ils s’y sentent bien.
Son objectif est de révéler la complexité d’une question en mettant en exergue ses aspects contradictoires. Un débat n’est pas fructueux lorsque l’un des participants abandonne ses idées au profit de celles d’un autre, mais quand les idées de chacun gagnent en nuances.
D’ailleurs, le débat ne se limite pas, et ne devrait jamais se limiter, à la confrontation de deux camps opposés. Cette image erronée du débat nous vient probablement des « débats télévisuels » qui mettent en scène la confrontation entre deux partis avec des idées dogmatiques inconciliables. Chapeau à ce documentaire pour ne pas avoir opté pour une telle position et d’avoir su garder une certaine forme de neutralité.
Le débat n’est donc malheureusement pas accessible à tous.
La seconde chose que je te dirais c’est que ce n’est pas grave d’avoir tort, ce qui l’est c’est de ne pas faire évoluer ses opinions par peur d’admettre que ses idées ne sont pas infaillibles. La remise en question de toutes les opinions (les siennes comme celle des autres) est la base de l’esprit critique. De plus, il est aberrant de croire qu’il n’existe qu’une seule vérité pour chaque question avec une seule bonne réponse, les autres étant toutes fausses. Tout dépend du référentiel dans lequel on se place (du point de vue si tu préfères). C’est pourquoi les débats sont importants, parce qu’ils sont l’occasion de découvrir comment une question peut être perçue et traitée dans un autre référentiel, afin d’enrichir sa propre perception d’une question.
Lorsqu’on cherche à se faire sa propre opinion sur une question, toute la subtilité est donc de différencier ce qui tient du discours dogmatique d’un argumentaire valide (et non vrai). En effet, il est assez intéressant de constater qu’il est très fréquent que les discours les plus dogmatiques soient justement cela même qui reproche le dogmatisme de leur détracteur !
De manière générale, je dirais que plus une opinion est dogmatique, plus elle est le fruit d’une généralisation et manque de nuance. De plus, le minimum pour être critique sur une question ou une discipline c’est de se donner les moyens de la juger, c’est-à-dire de la connaitre.
Loin de moi l’idée de trancher sur la pertinence de «la» Psychanalyse (je n’ai ni l’intérêt, ni les compétences pour répondre à cette question), mais le très peu que j’en sais me permet de voir tout ce qu’il y a de dogmatique dans le discours ambiant à «son» encontre.
En effet, tout le discours (parce qu’il est effroyablement homogène) à l’encontre de «la» Psychanalyse repose sur deux éléments récurrents: le déni de la nature plurielle des théories psychanalytiques et la méconnaissance du sens de leur vocabulaire.
Par exemple, sur la thématique Autisme-Psychose. Le discours des détracteurs de «la» Psychanalyse lui reproche d’avoir amalgamé l’Autisme et la Psychose (je mettrais de côté la violence de ces discours vis-à-vis des psychotiques parce que ce n’est pas le propos, mais je n’en pense pas moins). Sauf que cette question fait justement débat au sein de la communauté psychanalytique depuis les années 70 !
À contrario, alors que ces mêmes détracteurs opposent continuellement les arguments génétiques aux arguments psychanalytiques passent sous silence (par ignorance ou à dessein) que les dernières recherches génétiques sur l’autisme mettent en évidence une étiologie commune avec la schizophrénie, qui je le rappelle est une psychose…
À ce stade-là, qu’importe que cette critique soit devenu une doxa si répandue et que je puisse relire cet « argument » des centaines ou des milliers de fois, sa non-validité ne fait pour moi aucun doute, non pas parce que je suis pro-Psychanalyse, mais parce qu’il ne repose que sur de l’ignorance ou de la simplification… Malheureusement, ceux qui font le plus de bruit sont rarement ceux qui ont les avis les plus pertinents. Il semble que l’esprit humain aime la simplicité !
En tant qu’autiste, peut-être accordes-tu une importance toute particulière au sens des mots ? Alors, tu dois savoir que chaque discipline à son propre vocabulaire et qu’en fonction du champ disciplinaire dans lequel on se place, le sens d’un même mot peut énormément varier (je suis assez au fait de ces subtilités du langage parce que je travaille dans la recherche = doctorante).
Or, dans les argumentaires anti-Psychanalyse les plus virulents, je remarque une interprétation littérale des termes. Il me semble que le minimum lorsqu’on se permet d’émettre un avis critique sur une discipline, c’est de se donner les moyens de comprendre de quoi l’on parle… mais peut-être ai-je trop d’exigences !
Et pour dire un mot sur le comportementalisme, c’est également une discipline plurielle qui évolue. Une partie de sa communauté critique énormément les méthodes ABA actuelles et tentent d’intégrer l’individualité du sujet (enfin !) dans le processus de « rééducation », en s’appuyant sur les intérêts restreints des autistes (comme le recommandent les théories psychanalytiques d’ailleurs).
Bref, le monde est loin d’être aussi sectaire que certains veulent bien le croire et heureusement !
En ce qui concerne tes craintes vis-à-vis des débats, tu devrais être fier d’être de ceux qui sont encore capables d’entendre les avis des autres sans se sentir agressé parce que la seule vraie bonne réponse c’est de repousser toujours plus loin la limite du non-savoir pour faire grandir la sphère du savoir !
Et quant à ceux qui ont choisis de rester statique, laisse-les donc dans leur monde étriqué puisqu’ils s’y sentent bien.
-
- Prolifique
- Messages : 1695
- Enregistré le : samedi 29 novembre 2014 à 20:17
- Localisation : Rennes
Re: Angoisse du débat
j'évite car ça me perturbe. Quand une personne ne partage pas mon avis, si je suis sûre d'avoir raison: je me sens presque coupable tellement je manque de confiance en moi, si c'est une question ouverte: je me déstabilise et je deviens confuse.
Aspie diagnostiquée au CRA de Toulouse
-
- Assidu
- Messages : 283
- Enregistré le : samedi 25 janvier 2014 à 13:08
- Localisation : Ille-et-Vilaine
Re: Angoisse du débat
Faisceau concentré tu m'as transpercé de part en part ! J'aurais des réponses argumentées à formuler mais je ne peux pas car j'ai trop peur de toi car tu ne penses pas comme moi (il en serait de même pour tout autre sujet : politique, jeu d'échecs, et que sais-je encore...), je te le dis sans détours !
Quoi qu'il faille faire pour aider les autistes français, il est certain que je ne le ferai jamais.
On parlait de peurs dues à des situations appartenant au passé, et voilà que je me trouve justement dans une situation fort déplaisante !
Quoi qu'il faille faire pour aider les autistes français, il est certain que je ne le ferai jamais.
On parlait de peurs dues à des situations appartenant au passé, et voilà que je me trouve justement dans une situation fort déplaisante !
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
-
- Occasionnel
- Messages : 25
- Enregistré le : lundi 11 février 2013 à 21:55
Re: Angoisse du débat
Z999 mon message n’avait absolument pas vocation à te mettre dans une telle situation… me voilà bien embarrassée de savoir que j’ai pu aggraver ton malaise au lieu de t’aider !
Mais puis-je me permettre de t’interroger?
Qu’est-ce qui t’effraie exactement ? Ce que je voulais essayer de te dire, c’est justement qu’il y a une grande richesse dans la divergence d’opinion, à partir du moment où les interlocuteurs ne se placent pas dans des positions statiques et ne font pas preuve d’agressivité.
Ressens-tu dans mes propos une agressivité latente ? Ou bien as-tu peur que si tu m’opposes tes arguments ils le deviennent ?
En tout cas, ce ne serait pas le cas. À vrai dire j’ai choisi ce « débat » uniquement parce que tu l’as évoqué et je ne me sens que très peu, voire absolument pas, concerné par celui-ci.
Si répondre à ces questions est trop complexe pour toi, ne te force surtout pas.
Et je t’assure que je n’avais aucunement pour objectif de te faire te sentir mal.
Je voulais uniquement souligner par mes exemples que les questions complexes appellent des réponses complexes et qu’il est donc normal de ressentir des doutes face à ses propres idées (quelle qu’elles soient) et que plutôt que d’en être angoissé tu pouvais utiliser ces doutes pour forger ton esprit critique.
Mais puis-je me permettre de t’interroger?
Qu’est-ce qui t’effraie exactement ? Ce que je voulais essayer de te dire, c’est justement qu’il y a une grande richesse dans la divergence d’opinion, à partir du moment où les interlocuteurs ne se placent pas dans des positions statiques et ne font pas preuve d’agressivité.
Ressens-tu dans mes propos une agressivité latente ? Ou bien as-tu peur que si tu m’opposes tes arguments ils le deviennent ?
En tout cas, ce ne serait pas le cas. À vrai dire j’ai choisi ce « débat » uniquement parce que tu l’as évoqué et je ne me sens que très peu, voire absolument pas, concerné par celui-ci.
Si répondre à ces questions est trop complexe pour toi, ne te force surtout pas.
Et je t’assure que je n’avais aucunement pour objectif de te faire te sentir mal.
Je voulais uniquement souligner par mes exemples que les questions complexes appellent des réponses complexes et qu’il est donc normal de ressentir des doutes face à ses propres idées (quelle qu’elles soient) et que plutôt que d’en être angoissé tu pouvais utiliser ces doutes pour forger ton esprit critique.
-
- Assidu
- Messages : 283
- Enregistré le : samedi 25 janvier 2014 à 13:08
- Localisation : Ille-et-Vilaine
Re: Angoisse du débat
Ce qui s'est passé c'est que tu as provoqué une situation qui m'avait amené à créer ce sujet : certains aspies ont peur des autres, et sont très bornés, car l'incertitude provoque chez eux la peur. C'est ce qui peut m'arriver, la contradiction provoque chez moi l'angoisse, et j'ai peur de la confrontation. J'ai des pensées automatiques irréalistes, ici sur une supposée agressivité de ta part, qui n'est qu'un mirage.
Ressentir des doutes peut m'amener à devenir paranoïaque, et avoir tort provoque chez moi la honte, et m'amène à douter de tout. Tu ne pouvais pas savoir cela, en plus tu touches à un débat absolument explosif, avec des enjeux moraux et financiers, mais il vaut mieux que je m'arrête là à ce sujet.
Il est bien entendu que remettre en question des assertions considérées comme vraies a fait, fait et fera progresser le débat ou encore la recherche.
Ressentir des doutes peut m'amener à devenir paranoïaque, et avoir tort provoque chez moi la honte, et m'amène à douter de tout. Tu ne pouvais pas savoir cela, en plus tu touches à un débat absolument explosif, avec des enjeux moraux et financiers, mais il vaut mieux que je m'arrête là à ce sujet.
Il est bien entendu que remettre en question des assertions considérées comme vraies a fait, fait et fera progresser le débat ou encore la recherche.
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.