2 questions aux aspi:l attachement

Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
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ClaraO
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par ClaraO »

J'avoue que j'ai tiqué sur les termes de Rebecca quand elle parlait des Aspies qui seraient "tous des anges", mais je n'ai pas rebondi tout de suite parce que je me disais que j'étais peut-être un peu trop fermée sur mon cas. Je ne me suis jamais sentie "angélique", lol. Même quand je distribuais mes goûters et des bonbons à la récré, je savais que je le faisais pour compenser mon manque d'interaction sociale (pour tromper les profs, en gros, qui me voyant entourée avaient tendance à me laisser tranquille) et sans réel plaisir. Quand je rendais service, par exemple en prêtant mes devoirs, en dépannant systématiquement les camarades qui oubliant copies doubles et stylos, c'était pareil, une sorte de compromis muet entre moi et les autres ("je t'aide quand tu as besoin, donc tu m'oublies le reste du temps")... Après je me suis déjà vue filer deux euros à un pauvre gamin paumé qui n'avait rien pour prendre le bus, mais pour moi c'est quelque chose de naturel. Je peux tout aussi bien accompagner une personne âgée perdue jusqu'à son lieu de rendez-vous, et visiblement c'est quelque chose de "rare" mais je ne comprends pas pourquoi. A côté de ça, dans mes relations aux autres, j'ai tendance à être très "caméléon" et donc ce qui passe pour de bonnes intentions est juste un automatisme, un signe d'adaptabilité, sans réelles intentions derrière...
pré-diagnostiquée Aspie en 2012 à l'âge de 30 ans - pas trop envie de faire confirmer le diag par le CRA mais ça pourrait changer...
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FloretteRanou
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par FloretteRanou »

Je n'ai pas trop le temps de faire une réponse détaillée, je reviendrai peut-être la-dessus.

Mais je tenais à dire que j'ai tendance à m'attacher extrêmement aux gens et aussi très/trop vite. Même si ça ne se voit pas forcément, je ne fais pas de grandes démonstrations d'affection, c'est intériorisé.

Je peux fondre en larme (quand je suis seule) parce qu'une personne que j'apprécie beaucoup déménage.
Je suis aussi constamment dans l'angoisse de perdre les gens que j'aime et en particulier mes parents.
A chaque fois que j'entends un coup de téléphone, j'ai peur qu'on m'annonce un décès.

J'ai malgré tout tendance à m'attacher d'avantage aux gens avec qui je ressens une complicité et avec qui je partage des valeurs.
Avec ce genre de personne, je ressens comme une connexion, un lien fort. C'est un sentiment très spécial que j'ai du mal à expliquer.

Mais je m'attache aussi à des gens avec qui je ne m'entends pas parfaitement. Je vois leurs bons côtés, les bons moments que nous avons passé ensemble, ...
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Pupuce
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par Pupuce »

Comme Florette :mryellow:
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rebecca
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par rebecca »

Je n'ai pas trop le temps de faire une réponse détaillée, je reviendrai peut-être la-dessus.

Mais je tenais à dire que j'ai tendance à m'attacher extrêmement aux gens et aussi très/trop vite. Même si ça ne se voit pas forcément, je ne fais pas de grandes démonstrations d'affection, c'est intériorisé.

Je peux fondre en larme (quand je suis seule) parce qu'une personne que j'apprécie beaucoup déménage.
Je suis aussi constamment dans l'angoisse de perdre les gens que j'aime et en particulier mes parents.
A chaque fois que j'entends un coup de téléphone, j'ai peur qu'on m'annonce un décès.

J'ai malgré tout tendance à m'attacher d'avantage aux gens avec qui je ressens une complicité et avec qui je partage des valeurs.
Avec ce genre de personne, je ressens comme une connexion, un lien fort. C'est un sentiment très spécial que j'ai du mal à expliquer.

Mais je m'attache aussi à des gens avec qui je ne m'entends pas parfaitement. Je vois leurs bons côtés, les bons moments que nous avons passé ensemble, ...
_________________
exactement pareil que florette et pupuce (sauf pour les parents)
c est vraiment un problème car il suffit que je vois une personne une fois pour que je m attache de manière insensée
je ne vois personne donc m attache a tous ceux que je croise (si je les supporte)
et vais pleurer tres tres souvent par peur de l eloignenement ,ou de sa mort...
meme juste de penser a la voir va me perturber ou me faire pleurer car le sentiment d affection est fort et
m est tres dur a gerer
c est pour ca que j ai l impression que les aspi ont une plus grande faculté a aimer ouvertement,
sans rien attendre au retour, a la difference des nt
c est pour ca que je suis plus tranquille seule,
je m attache extremement vite
c est extremement handicapant car ca met dans un etat de mal etre et d anxiété enorme
par contre je n exprime jamais cet attachement, ces sentiments.
donc personne ne sait rien.
je ne dirait jamais que je pleure pour l autre ecc car c est deja trop fort ce que je ressent
je peux paraitre tres froide, m eloigner de 2 metres de la personne, vouoir m isoler..
alors que c est toujours parceque les sensations d attachements sont trop fortes dans ces cas là
dans les cas de rapport amoureux , j en arrive a devenir muette et a me paraliser!
j ai toujours besoin de m isoler alors que je voudrais etre avec la personne aimée
c est un attachement qui m emmène a chaque fois souffrance et conflits internes enormes

sinon je crois par contre avoir une capacité differente des aspi aussi sur la capacité a refouler ,
a ne pas conscientiser lorqu il y a separation ou deuil:
ca veut dire que je vais pleurer meme 20 ans apres pour toutes les personnes avec qui je me suis attachée ,
(puisque je m attache bien plus fortement que quiconque et suis d une fidelité infaillible en amitié comme en amour)
mais je ne saurai pas pourquoi, j aurai coupé la souffrance intellectualisée du lien qui emmenène a ma tristesse
c est assez horrible a vivre car il y a toujours tristesse , peur ecc ecc et ca reste a vie

(escusez moi je me suis tres mal exprimée sur ce sujet,
je ne suis pas habituée a en parler,
c est donc surement totalement incomprehensible

Avez vous aussi des difficultés a exprimer de manière classique vos sentiments ou attachement
( avec des je t aime et autres bla bla...)
Est ce que l attachement en fait aussi souffrir d autres?
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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ClaraO
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par ClaraO »

Perso je pense que j'ai toujours pris de la distance avec les gens, notamment parce qu'ils me lassent vite, et aussi parce que j'ai énormément déménagé gamine (12 déménagements en 20 ans, 13 en comptant mon installation dans mon apartment a moi)... En fait je me sentais mal quand je restais trop longtemps avec les mêmes personnes. J'étais ravie de quitter le lycée, d'arrêter de voir les mêmes têtes, je me suis même sauvée au milieu de la fête de fin de scolarité parce que dun coup je ne supportais plus personne. J'ai été déconfite quand j'ai retrouvé trois camarades de classe dans le train pour la fac, du coup a chaque fois je me planquais en première classe (sans billet dédié mais le contrôleur ne disait rien vu que je ne gênais personne) pour ne pas les voir... :crazy:
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Lita
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par Lita »

Je pense que, comme quelqu'un le disait plus haut, je n'ai jamais eu "de vécu commun et durable et intense avec personne".

Les moments de mon enfance où j'avais obligation de quitter "mon monde", je les ai passé à observer de plus ou moins loin les gens de ma famille et les gens à l'école.

Ca leur a posé question lorsque j'avais 18-20 ans, ils ont découvert que "je n'étais pas famille" car j'avais déménagé et je n'allais pas les voir.
Je m'étais étonnée qu'ils ne l'aient jamais remarqué car en fait, ce n'est pas que je ne suis pas famille, c'est surtout que je ne suis pas "interactions sociales" et ce d'ailleurs par manque de compétences car j'ai essayé mais je suis tellement nouille, décalée, inadéquate... Qu'ils m'ont mise au placard. Je ne veux pas leur lancer la pierre mais s'ils avaient appris à la petite aspie ce qu'on n'a pas besoin d'apprendre aux petits non-aspies, les choses auraient peut être été au moins un petit peu différentes.

J'apprécie des gens, mais je n'ai pas besoin de les côtoyer.
J'aime bien mon père mais je peux ne pas le voir pendant 2 ans (un moment, je ne l'ai pas vu pendant 8 ans), ça ne m'embête pas du tout, ni même lui téléphoner pendant 6 mois (une fois on ne s'est pas téléphoné pendant 2 ans au moins).
D'ailleurs ce n'est jamais moi qui initie une intrusion dans la maison de l'autre, en général c'est eux qui me téléphonent.

Là mon frère m'a envoyé un sms pour m'inviter à son mariage, enfin quand je dis là ça veut dire que ça fait au moins 1 mois et je n'arrive pas à lui répondre.
Ce n'est pas que je m'en fous, c'est que loin d'eux (ils habitent très loin), le temps est comme suspendu, et oui le temps passe pour moi, il passe donc pour eux aussi... Donc ils attendent peut être une réponse ^^ et moi je réponds pas. Bon c'est pas grave, je vais bien réussir à répondre avant que le mariage ne soit passé ^^. Et après je me demande pourquoi on m'en veut dans ma famille ^^. Enfin, ceci n'explique pas pourquoi on m'en veut à ce point dans ma famille... enfin peut être que tout ça les met très en colère car socialement ça ne se fait pas... mais moi, socialement, je n'y entends pas grand chose.
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
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ClaraO
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par ClaraO »

Lita a écrit :
Ca leur a posé question lorsque j'avais 18-20 ans, ils ont découvert que "je n'étais pas famille" car j'avais déménagé et je n'allais pas les voir.
Je m'étais étonnée qu'ils ne l'aient jamais remarqué car en fait, ce n'est pas que je ne suis pas famille, c'est surtout que je ne suis pas "interactions sociales" et ce d'ailleurs par manque de compétences car j'ai essayé mais je suis tellement nouille, décalée, inadéquate... Qu'ils m'ont mise au placard. Je ne veux pas leur lancer la pierre mais s'ils avaient appris à la petite aspie ce qu'on n'a pas besoin d'apprendre aux petits non-aspies, les choses auraient peut être été au moins un petit peu différentes.
C'est tout moi... Pour être honnête, je m'oblige à passer régulièrement le weekend avec mes parents, pas par envie de ma part (ça ne me déplait pas, ça ne me plait pas non plus...) mais parce que ça compense mon manque d'intérêt pour eux (dit comme ça c'est ignoble j'imagine !)... Et encore, quand je dis que je passe le weekend avec eux... je suis généralement fourrée à l'étage, avec mon ordi, dans le grenier aménagé que j'ai colonisé depuis belle lurette, et je ne partage que le repas avec eux. Je m'oblige à participer, à cuisiner un gâteau, à passer un peu de temps avec eux pour l'apéro, mais ce n'est pas spontané. Toute petite, je n'ai jamais cherché à les coller, vers 7/8 ans je restais seule à la maison quand ils sortaient car je ne voulais pas les suivre. Le dernier resto en famille remonte à...pfff...10 ans, facile. Et sur l'ensemble de ma vie, on a dû en faire...cinq ou six, pas plus. Je suis capable d'oublier de téléphoner à mes parents pendant une semaine, ou à grogner quand ils m'appellent (et ça doit s'entendre à ma voix que je ne suis pas ravie-ravie...).

Par contre ils ont essayé de m'apprendre à être sociable, à m'intéresser aux interactions avec autrui, mais...à croire que j'y suis vraiment allergique, ça n'a jamais fonctionné.
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par Lita »

Par contre ils ont essayé de m'apprendre à être sociable, à m'intéresser aux interactions avec autrui, mais...à croire que j'y suis vraiment allergique, ça n'a jamais fonctionné.
Ils ne l'ont peut être pas fait de la bonne manière ?

Mes parents n'ont pas essayé je pense parce qu'ils voyaient bien que j'étais très décalée quand je parlais. Ils avaient honte alors moins je parlais mieux c'était pour eux, et pire plus je restais à la maison, moins ils avaient honte. Mais moi j'aimais bien rester à la maison. C'est cette notion de honte que j'ai mal vécu à l'adolescence, leurs reproches intempestifs sur ce que j'étais, ce que je faisais mal, ce que je ne faisais pas.
En fait, je ne savais pas que j'étais réellement différente, je croyais qu'ils ne m'aimaient pas car il n'y avait qu'à moi qu'on reprochait des choses étranges.

C'est pour ça que j'ai bien aimé avoir entendu ma mère au CRA face au médecin, j'ai compris qu'elle était juste désarmée au cours de mon enfance, elle ne comprenait pas et donc ne savait pas quoi faire.

Pour en avoir un à la maison, un petit aspie, je peux comprendre maintenant à quel point c'est compliqué d'élever un enfant comme ça, et je suis aspie moi. Alors pour un parent non aspie, ce doit être pire.
Ma mère souffrirait avec un enfant comme le mien, il est tellement cash et omni-présent en plus donc on profite tout le temps de son aspi-attitude.
Je peine à imaginer donner une éducation comme j'ai reçu à un petit aspie, au mien en tout cas... Car en fait, on le considèrerait méchant d'être cash et on le briserait pour ça... Alors qu'il n'y a aucune malveillance dans cet enfant. Il n'est pas du tout méchant, il n'est pas gentil non plus, ces notions ne s'appliquent pas en fait. Il est et veut juste vivre comme il est.
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Pupuce
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par Pupuce »

Lita a écrit :Je peine à imaginer donner une éducation comme j'ai reçu à un petit aspie, au mien en tout cas... Car en fait, on le considèrerait méchant d'être cash et on le briserait pour ça... Alors qu'il n'y a aucune malveillance dans cet enfant. Il n'est pas du tout méchant, il n'est pas gentil non plus, ces notions ne s'appliquent pas en fait. Il est et veut juste vivre comme il est.
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement

Message par Tonpla »

Sois je ne m'attache pas vraiment, sois je m'attache trop.
Malheureusement quand je m'attache trop à une personne tous les éléments de sa vie on à impact direct sur mon moral. Et j'ai tendance à m'attacher aux gens qui sont vraiment désespérer dans leurs vie.

J'ai l'impression de servir à quelque chose quand je suis une béquille affective et ça me rend heureux . Jusqu'au moment ou la personne dégringole et que ça impact direct sur mon état émotionnel. Pas plus tard qu'en début de semaine j'ai du arrêter tout contact avec une personne que je considérais comme ma petite sœur car elle faisait pleins de bêtises .
La dernière qu'elle m'a raconté ma privée de mes forces et j'ai du m'assoir car j'arrivais plus à gérer mes émotions.
Elle à vu qu'elle me faisait souffrir et ça la faisait souffrir.
Du coup on à stopper une relation de deux ans et mon quotidien est hanté par son absence (un peu comme une rupture amoureuse).
En parallèle j'ai toujours eu le retour d'être une personne bizarre, un peu comme une peluche que l'on pose sur une étagère et que l'on vient voir quand on en à besoins. J'ai toujours vu à travers ses réactions qu'elle surmontait une espèce de gêne quand je lui parlait de ma logique et qu'elle m'offrait des sourires en essayant de me faire croire qu'elle appréciait ce que je le lui disait.
Et puis même quand je la voyais IRL je savais que mes expressions corporel, ma rigidité dans mes gestes me trahissait.
Du coup j'ai toujours souffert de cette barrière.

Après au collège/lycée je fuyais les groupes et j'avais toujours deux/trois amis. j'arrivais à gérer mes émotions, mes phobies, mes peurs et ça allait pas trop mal. J'ai toujours eu besoin d'avoir des amis et j'ai développer toute une stratégie de contacts/réponses dès mon plus jeune age qui me permette d'être social.

Concernant mes parents je les aimes bien mais je ne supporte pas de les voire plus de deux/trois jours. Ils me téléphone une fois par semaine je répond pour leurs faire plaisir mais je n'en ressent pas le besoin et c'est plus un poids de m'adapter à leurs angoisses à chaque coup de téléphone qu'autre chose. Et quand je suis chez eux je ne peux pas y échapper en raccrochant le téléphone.

En gros je suis le "psy" des gens, je les aides dans leurs vie, je fais quelques blagues (qu'ils ne comprennent pas toujours) et je reste toujours en retrait dans les grands événements. Mais ils savent que je suis quelqu'un de confiance malgré mes bizarrerie du coup ils m'acceptent. Mais c'est toujours un rôle ingrat sans parler que ça fait fuir les perspectives de relations amoureuses.

Je ne suis pas aller à l'enterrement de mon grand père car je n'avais pas envie d'affronter une foule de gens que je ne connaissait pas et rester devant une personne morte. Je lui avais fait mes adieux dans ses derniers jours et le deuil est trop intime pour être transformer en cérémonie. Après ça fait tâche auprès de la famille mais je m'en fout, ça colle à mes besoins.