Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

[evolution650HBn°2]

Bonjour,

Comme certain(e)s ici le savent, j'aime écrire de manière quasi-impulsive des paroles de chansons, des bouts de films etc.
Je me demandais donc s'il n'était pas possible d'en faire un fil. (J'ose espérer que je ne suis pas la seule à aimer faire ça).
Le seul truc qui me turlupine, c est la description du thème "tout et rien" qui dit : "Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière."
Or il ne serait pas là question de discussion.
Cela pose-t-il un souci quelconque, ou pas ?

Cordialement,

[Cryptobiose]

C'est une bonne idée, je trouve ! Je ne pense pas que ça soit un problème

Bien à toi

[evolution650HBn°2]

Moi aussi, mais encore une fois, je ne sais pas si ça répond à la politique du forum).
Attendons l'avis des modérateurs avant de se faire taper les doigts :p

Bien à toi

[KoaKao]

Tu n'est pas la seul, seulement personnellement j'ai du mal à mettre en concret les chanson et bout de films que je me fait dans la tête...
Mais l'idée du fil n'est pas une mauvaise idée.

[Baobab]

bien à toi
bien à moi
bien à vous
poil au cou
cordialement
évidemment
madame piment !!


avec mes salutations distinguées bien sûr

[G.O.B.]

Chère Evolution,

L'équipe de modération, après mûre délibération, a choisi d'accéder à votre requête (dans la section "De tout et de rien").

Salutations sincères.

[Pupuce]

Chère Evolution,

L'équipe de modération, après mûre délibération, a choisi d'accéder à votre requête (dans la section "De tout et de rien").

Salutations sincères.

[evolution650HBn°2]

Cool !
(comme quoi ma mère avait raison "tu verras, c est toujours utile d'avoir des contacts" [je plaisante])

[evolution650HBn°2]

Mais quand le matin (C.François).

Des arbres géants couverts de fleurs de sang
rentrent vers moi.
Je voudrais fuir mais je ne peux pas.
Je pousse un grand cri, je m'réveille dans mon lit,
mes mains tremblent.
Je n'y peux rien, j'ai peur de la nuit.

Mais quand le matin je vois le soleil, le matin,
aussitôt j'oublie les angoisses de la nuit.
Oui, quand le matin, je vois le ciel bleu le matin,
je respire enfin et la vie me revient.

Je vole dans le ciel, je suis bien, j'ai des ailes,
adieu la terre! mais un éclair - je tombe comme une pierre.
Je me lève d'un bond,
quelqu'un frappe au plafond.
J'ai dû crier, je n'y peux rien, j'ai peur de la nuit.

Mais quand le matin je vois le soleil, le matin,
aussitôt j'oublie les angoisses de la nuit.
Oui, quand le matin, je vois le ciel bleu le matin,
je respire enfin et la vie me revient.

Je me sens si seul, j'ai besoin de quelqu'un,
je l'appelle, où est la fille qui manque à mes nuits ?
Je lui tends les mains, je lui offre ma vie,
je suis trop seul,
je n'y peux rien, j'ai peur de la nuit.

Mais quand le matin [...]

[evolution650HBn°2]

Les gens sont venus juste pour nous voir,
ça les rend contents d'entendre notre fanfare.
On a des uniformes verts, des casquettes,
Moi pour faire mieux j'ai mis des épaulettes.

Mon tuba s'enroule en boa constrictor,
je l'ai tellement briqué qu'on dirait de l'or,
son pavillon qui brille c'est mon auréole,
on se voit dedans, ça déforme, ça gondole.

Je marche tout derrière avec les tambours,
les lèvres collées à mon embouchure
Tonnent les basses, résonnent les cymbales !
Tempêtent les trompettes... fête municipale !

J'aime bien parader habillé comme tout le monde,
d'habitude on me moque alors j'aime bien qu'on me confonde
avec le fils du notaire, le gérant de l'épicerie ;
moi je ramasse les feuilles pour la mairie..

Et les majorettes sautillent en cadence,
menées de main de maître par la reine de la danse ;
elle s'appelle Nadège, elle est drôlement belle,
d'ailleurs on est tous amoureux d'elle..
On dirait avec sa queue de cheval
une sirène avec des jambes normales,
sa mini-jupe rouge que j'aime vachement,
parce qu'on voit sa culotte tout l'temps.

Petit pont arrière, salto, fléchissement !
Un pas de côté, le tout en souriant !
[...]

T'es belle comme une fée, comme une miss Picardie,
une fille de la télé, une Ferrari,
C'est c'qu'y avait dans la lettre que j'lui ai envoyée,
elle sait pas qu'c'était moi, j'ai pas osé signer.
Parce qu'y a un problème, c est un militaire
qu'a un bel uniforme, un vrai, un d'l'armée d'l'air,
il fait son service à la caserne d'à côté,
à la fête foraine Nadège l'a embrassé..

Moi aussi j'aurais pu avoir l'même uniforme..
Pourquoi c'est toujours les mêmes qu'on réforme ?
Parce que dans ma tête y a un truc qui va pas,
la patrie et Nadège ils veulent pas d'moi..
Des fois j'fais des rêves, j'ai mon uniforme vert,
mais dans mon rêve c est celui d'l'armée d'l'air ;
je défile en tête sur les champs-élysées,
et Nadège elle est fière, dans mon rêve on est mariés.

Mais quand grand-mère me réveille,
je redeviens celui qui ramasse les feuilles ;
le bon à rien qu'a pas toute sa tête,
et les enfants me moquent et me traitent..
Les enfants j'm'en fous !
D'ailleurs, j'm'en fous d'tout !
Des jupes des majorettes, et de c'qu'il y a en d'sous !
Jvoudrais tous qu'ils crèvent avec leur fanfare,
leurs vrais uniformes et leurs beaux militaires..
J'vais faire des fausses notes,
saccager la madelon,
pour que Nadège rate une fois son bâton !
Leur gâcher la parade, leur casser les oreilles,
j'suis bon à rien, la preuve, j'ramasse des feuilles mortes.

[evolution650HBn°2]

Vélo (Bénabar).

Dans le parc des Buttes-Chaumont, un cycliste de 5 ans,
s'apprête à vivre un grand évènement ;
encouragé par son père et par sa maman,
il va faire du vélo comme les grands..
Il empoigne son guidon, c est parti pour l'grand frisson.

Sans les petites roues qui stabilisent,
va falloir qu'il improvise,
notre équilibriste s'élance sur la piste.
Il tombe.
Aïe.. Il retombe.

Les paumes incrustées d'gravier, ça fait mal et pis ça pique,
c est surtout vexant de tomber en public..
Il va pas remettre les ptites roues, ça serait pire que tout.
Attention, il enfourche son bolide
et c est reparti pour la chevauchée intrépide,
au premier coup d'pédale,
il bascule et puis s'affale..

Il fait rien qu'à l'énerver ce vélo qui fait que d'tomber,
c est quand même très énervant ces vélos qui tombent tout l'temps !
Un coup d'pied dans l'porte-bagages,
ça change rien, mais ça soulage.

Sermon des parents, "c'est vilain d'faire des colères,
il faut être patient et avoir un bon caractère".
Mais s'énerver c est légitime,
faut s'faire respecter des machines.

Avec mon scooter, je connais les mêmes déboires,
quand il démarre pas, j'lui donne des coups d'casque dans les phares,
[...]

Il s'élance dans la descente, maintient le cap avec adresse,
il dévale la pente, tangue et se redresse,
et prend d'la vitesse.
Les jambes à l'horizontal, le guidon tremble, il vibre,
il sautille sur la selle mais garde l'équilibre.
Il veut faire coucou d'la main,
et se vautre un peu plus loin...

Il arrache le garde-boue et les poignées en caoutchouc,
la dynamo d'un coup d'talon, puis piétine les rayons.
Et il crève les pneus, il commence à s'sentir mieux.

Il fait rien qu'à l'énerver ce vélo qui fait que d'tomber,
c est quand même très énervant ces vélos qui tombent tout l'temps !
un coup d'pied dans l'porte bagage,
la sonnette, ben elle dégage.

Mais faut pas faire de colère, alors écoute moi bien,
plutôt que d'essayer d'arracher les câbles des freins,
fais levier avec un bâton pour pas t'baiser les mains.

[evolution650HBn°2]

Les voisins (les Wriggles).

Y a la ptite vieille du rez-de-chaussée et son ptit chien méchant,
y a la danseuse et son ptit cul qui rentre tard la nuit.
Y a l'père de famille divorcé qui m'parle de ses enfants,
et y a les voisins du dessus qui font du bruit...

J'vais pas donner des coups d'balai sur mon plafond,
je vais pas me mettre à gueuler comme un pauvre con,
j'en parlerai pas au syndic' et j'appelerai jamais les flics
j'continue d'croire qu'il me suffit d'rester poli..
.. pour être compris.

Y a l'étudiant fan de Tryo qui commande des pizzas,
y a marie-claude qu'est au chômdu, bientôt au RMA,
y a deux autres gars dans un studio, parait qu'ils s'entendent pas,
et y a les gros con du d'sus qui s'prennent pour métallica..

J'vais pas donner des coups d'balai sur mon plafond,
[...] comme un pauvre con,
j'en parlerai pas au syndic' et [...]
j'continue d'croire qu'il me suffit d'rester gentil..
.. pour être compris.

Y a la ptite vieille trop maquillée qu'aime pas comment j'm'habille,
y a la danseuse en ptite tenue qui vient m'taxer du sel,
y a l'père de famille qui m'lit l'courrier qu'il reçoit de ses filles,
et y a les gros connards du d'sus qui se prennent pour jacques brel.

Y a l'étudiant fan de java qui s'remonte des kebabs,
marie-claude qui sait pas qu'j'l'ai vu fouiller dans les poubelles,
dans leur studio y a les deux gars qui s'engueulent en arabe,
et y a trous du cul d'intermittents qui foutent le bordel.

Deux nuits que j'donne des coups d'balai sur mon plafond..
deux fois que j'me retrouve à gueuler comme un pauvre con..
mais cette fois j'vais m'mettre en colère !
jvois pas pourquoi jme laisserai faire,
quand faut y aller ben faut y aller, y a plus d'pitié,
merde! là ça va chier!

[evolution650HBn°2]

Edit [doublon]

[evolution650HBn°2]

Petit bonhomme (les Wriggles).

Toi que j'ai connu à l'école,
chevalier, cow-boy, justicier,
bonhomme qui joue et qui rigole
dans son bien-être journalier.

Qu'est-ce que j'ai fait pendant ce chemin parcouru ?
Et qu'est ce qui t'a fait devenir ce que tu es devenu ?

Y a eu ce coup d'vent sur ton crâne
qu'a emporté tous tes cheveux,
ce nouveau copain en terminale,
puis ces deux flingues au fond d'tes yeux.
Deux ou trois échecs en amour,
une sacrée bonne dose d'ennui,
plus d'ignorance de jour en jour,
et puis ces livres interdits.

Qu'est-ce que j'ai fait [...]
Et qu'est ce qui t'a fait [...]

Ce sont des petits morceaux de peur, un peu partout, disséminés,
des petits fragments de frayeur qui finissent par s'assembler.
Rien que des petits morceaux de peur que l'on t'a gentiment donné,
des limailles, des copeaux de terreur qui paralysent la pensée.

Et puis tu as suivi la horde,
les chiens, les grenades, les canifs,
ont attisé ta notion de l'ordre
et ton goût pour le punitif.
Le désir d'éliminer tout ce qui ne te ressemblent pas,
mais ignorant ce que tu es, tu as buté n'importe quoi.

Qu'est-ce que j'ai fait pendant ce chemin parcouru ?
Et qu'est ce qui t'a fait devenir ce que tu es devenu ?

Ce sont des petits morceaux d'peur, un peu partout, éparpillés,
des débris, des tessons de terreur qui t'incitent à ne pas changer.
Rien que des petits morceaux d'peur qui paralysent la pensée,
des éclats, des débris de frayeur qui effacent une identité.

A vivre ta vie à pile ou faf, ta pièce t'a rendue sa monnaie,
c est l'heure d'écrire ton épitaphe sous une croix qui n'est pas gammée.
Y a personne d'autres que moi sur terre le jour de ton enterrement,
à franchir la grille du cimetière, vois,
tous tes copains sont absents.

Et maintenant, qu est ce qui fait qu'au jour où nous sommes,
je n'suis qu'une maman qui pleure son petit bonhomme ?

Ce sont des petits morceaux d'peur qu'à droite à gauche j'ai glané,
des éclats, des débris de terreur,
tiens, je t'en ai fait un bouquet.
Rien que des petits morceaux d'peur qui paralysent la pensée,
des éclats, des débris de terreur qui t'obligent à ne plus bouger.

[evolution650HBn°2]

C'est pas grand c'qu'on vit (Volo)

Bon écoute moi deux s'condes s'te plait,
j'en ai plein l'cul de tes conneries.
Tu vois l'état dans l'quel ça t'met,
y a pas que toi que ça pourrit.
Y a trop d'coups d'gueule pour que dalle,
y a plus d'sourire, ça m'fait chier,
si tu cries pas c est qu'tu râles,
c est qu'tu soupires, qu'tu traînes des pieds.

C'est pas grand c'qu'on vit,
c est pas grand où on vit,
on a grandit, on a qu'une vie.

J'sais plus depuis combien d'temps je tiens,
mais là bientôt, jserai plus capable,
j'ai bien aimé jouer l'ange gardien,
essayer d'soigner c'qui t'accâble,
mais j'connais pas toutes les réponses,
ceci dit tu m'demandes plus rien..
Tu bouffes, tu chies, tu fumes, tu pionces,
je sais plus depuis combien d'temps j'tiens.

Je sais plus depuis combien d'temps j'tiens
à me sentir aussi loin d'toi.
Le soir quand je reviens,
j'ai plus l'impression d'être chez moi.
On en a déjà eu des crises,
et je suis sûr qu'tu t'en souviens.
Mais j'ai jamais fait mes valises,
je sais plus c'qui m'retient...

C'est pas grand c'qu'on vit,
[...]

Mon copain, mon poto, camarade, mon colloc...
Mon frangin, mon frérot cafarde et débloque.
Mon copain, mon poto, mon ami de toujours,
Mon frangin mon frérot, cafarde et débloque...