questions sur le mensonge

[hapycius]

Je sais mentir même si je ne le supporte pas (culpabilité pendant des années pour le plus petit mensonge ) donc je ne mens quasiment jamais. Le 0,00000000000000000001% qui reste c'est quand la culpabilité que je peux ressentir est moindre que les conséquences qui pourraient avoir, c'est donc très très rare.

Néanmoins, certaines situations obligent souvent un mensonge, cf le mensonge par politesse . Comment réagissez vous par apport à cela? Utilisez vous des phrases d'esquive?

Une autre question, ressentez vous de la culpabilité à utiliser des phrases ambiguës? ça fonctionne seulement quand on me connais pas, mes amis savent toujours quand je noie le poisson

Un exemple , je n'ai pas fait un devoir,enfin je l'ai surtout à peine commencé (ahem), sans réel culpabilité je peux dire "j'ai laissé mon devoir chez moi, je peux vous le rendre lundi " pas vraiment un mensonge car je n'ai pas dit oublié la je ne pourrais pas, et je joue sur le mot chez moi qui correspond à la fois au studio étudiant et ma maison. Le fait de demander de le rendre lundi amènerait à penser que je l'ai laissé à la maison alors que je souhaite juste avoir le week end pour le faire.
Est ce pour vous le même sentiment qu'un mensonge ou non?

[freeshost]

Je ne ressens pas de culpabilité pour les mensonges que les personnes non autistes ont l'habitude d'utiliser elles-mêmes au quotidien.

[hapycius]

Freeshost vraiment rien?

[freeshost]

Non, pourquoi devrais-je ressentir de la culpabilité alors que les personnes non autistes n'en ressentent pas ?

Je parle bien de ces petits mensonges plus que quotidiens, machinaux.

Je ne parle pas de ces mensonges dans des situations particulières, occasionnelles, inhabituelles.

[evolution650HBn°2]

Pas vraiment de culpabilité non plus, surtout du stress, car ensuite il ne faut pas oublier ce mensonge et resté cohérent.

[freeshost]

Oui, mais si l'entretien d'une cohérence contenant un mensonge implique la création d'autres mensonges, la dissonance cognitive peut devenir difficile à gérer, cognitivement et socialement.

Conseil alors : ne se permettre des mensonges isolés, éviter de créer des mensonges qui en engendreront d'autres, éviter ces mensonges sur un sujet lié à plein d'autres sujets.

[evolution650HBn°2]

Yep.
C'est pour ça, et ça mon ami n'arrive pas à l'admettre, que ce n'est pas si facile que ça.
Admettons je ne veux pas aller à une soirée, et je ne veux pas dire que c est juste que je ne veux pas voir les participants, il faut alors chercher une excuse.
Disons que l'on ment "je ne peux pas, je fais du baby-sitting". Mensonge parait-il sans importance.
Sauf qu'il est possible que 6 mois après je fasse effectivement du baby-sitting. Il faut alors ce souvenir du premier mensonge pour ne pas dire quelque chose comme "ça m'angoisse un peu, je n'en ai jamais fait".
Il faut vraiment s'en souvenir sur du long terme.
Le mieux est donc d'éviter un maximum ces petits mensonges et de tenter de s'assumer sans avoir à trouver des justificatifs (plus facile à dire qu'à faire ceci dit).

[freeshost]

Il paraît que l'une des différences est que les personnes autistes arrivent moins à faire avec la dissonance cognitive que les personnes non autistes.

[rebecca]

moi je ne peux absolument pas mentir, je le voudrais:au moins moduler certaines choses mais je ne peux pas du tout
Hapicious: pour ton exemple , moi je le voit comme un mensonge(detourné, mais je le vois ainsi)
la seule chose de l ordre du mensonge que j arrive a faire ,
c est omettre de dire quelquechose,
pas le nier, mais ne pas parler de quelquechose...
c est aussi une sorte de mensonge pour moi mais c est le seul que j arrive a faire
donc souvent je repond: je ne veux pas repondre a cela...

[hapycius]

Oui omettre aussi j'y arrive qui porte gentiment le terme de mensonge par omissions. C'est étonnant que la culpabilité n'est pas la même alors que c'est un mensonge aussi

[evolution650HBn°2]

Ce n'est pas le même type de mensonge.
Dans un cas on tait la vérité, dans l'autre on l'altère. Il y a moins de scrupule à la taire, car on le fait quotidiennement et ça n'apporte aucun préjudice, alors que l'altérer change la réalité et peut avoir des conséquences insoupçonnées.

[hapycius]

Oui ce doit être ça, au moins ça nous permet de survivre un peu =)

[dpld]

J'ai essayé une ou deux fois mais il parait que ça se voit trop comme le nez au milieu de la figure. Donc, je ne le fais pas et m'en porte bien. J'ai élevé mes enfants dans ce sens et si moindrement, ils mentaient je le savais tout de suite. Ce fut lors de leur préadolescence quelquefois très drôle

[dpld]

Il est vrai que l'on peu inclure une certaine subtilité à la chose Même ça je ne sais pas faire

Ce n'est pas le même type de mensonge.
Dans un cas on tait la vérité, dans l'autre on l'altère. Il y a moins de scrupule à la taire, car on le fait quotidiennement et ça n'apporte aucun préjudice, alors que l'altérer change la réalité et peut avoir des conséquences insoupçonnées.

[Nymphaea]

Je suis comme toi hapycius (le cas supra rare où je pourrais mentir avec aplomb ce serait une situation spéciale ou ça me paraitrait plus éthique de mentir que de ne pas le faire... genre pour une question de vie ou de mort).

Le pire sinon c'est si on me pose une question frontale ou je suis sensée répondre par oui/ non, car alors il est très dur de trouver une esquive pour ne pas avoir ni à mentir, ni à dire la vérité...