[Index Cinéma] Pour parler de cinéma...
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Re: Cinéma : intérêt particulier
J'ai vu imitation game, et je trouve que c'est un film génial.
Aspie.
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Re: Cinéma : intérêt particulier
Ah ? La prestation de l'acteur principal ne tombe pas trop dangereusement dans l'autisme ?
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Re: Cinéma : intérêt particulier
Si effectivement.
Et tout le long du film, il se heurte à l'incompréhension des personnes normales.
D'ailleurs, ça ne m'étonnerait pas quelques unes de ses manies trouvent écho chez pas mal d'aspies. (je me suis bien reconnu dans le truc des petits pois carottes entre autre).
Et tout le long du film, il se heurte à l'incompréhension des personnes normales.
D'ailleurs, ça ne m'étonnerait pas quelques unes de ses manies trouvent écho chez pas mal d'aspies. (je me suis bien reconnu dans le truc des petits pois carottes entre autre).
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Re: Cinéma : intérêt particulier
EUROPA FILM TREASURES
Il y a 6 ans, l’équipe d’Europa Film Treasures, dirigée par Lobster Films, a entamé le tour d’Europe des cinémathèques pour faire partager les trésors cinématographiques qu’elles conservent depuis plus d’un siècle. Et désormais, chaque semaine, nous mettrons en ligne les plus beaux de ces films, les plus insolites, et espérons vous faire partager l’importance du travail de chacune d’entre elles. L’Europe est également la formidable mémoire du monde.
http://cinema.arte.tv/fr/magazine/europa-film-treasures
EUROPA FILM TREASURES repose sur un réseau de 30 cinémathèques européennes publiques ou privées implantées dans 19 pays d’Europe.
Me suis dit qu'il y'aurait peut-être de bons films
Il y a 6 ans, l’équipe d’Europa Film Treasures, dirigée par Lobster Films, a entamé le tour d’Europe des cinémathèques pour faire partager les trésors cinématographiques qu’elles conservent depuis plus d’un siècle. Et désormais, chaque semaine, nous mettrons en ligne les plus beaux de ces films, les plus insolites, et espérons vous faire partager l’importance du travail de chacune d’entre elles. L’Europe est également la formidable mémoire du monde.
http://cinema.arte.tv/fr/magazine/europa-film-treasures
EUROPA FILM TREASURES repose sur un réseau de 30 cinémathèques européennes publiques ou privées implantées dans 19 pays d’Europe.
Me suis dit qu'il y'aurait peut-être de bons films
TSA.
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Re: Cinéma : intérêt particulier
moi aussi j ai adoré imitation game
ca m a perturbée de me reconnaitre ainsi dans ses traits autistes ,j etais hiper mal après
mais le film est vraiment bien
dommage qu a la fin il n y ait pas une note ecrite sur l ecran
disant qu on sait maitenant qu il devait surement etre asperger.
pour que l ignorance generale sur le sujet tombe un peu...
ca m a perturbée de me reconnaitre ainsi dans ses traits autistes ,j etais hiper mal après
mais le film est vraiment bien
dommage qu a la fin il n y ait pas une note ecrite sur l ecran
disant qu on sait maitenant qu il devait surement etre asperger.
pour que l ignorance generale sur le sujet tombe un peu...
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: Cinéma : intérêt particulier
Et notamment, (si vous avez aimé "Le voyage dans la lune", de Georges Méliès https://www.youtube.com/watch?v=ddUnjpnF5jg), des films de Méliès justement :Lilette a écrit :EUROPA FILM TREASURES
http://cinema.arte.tv/fr/magazine/europa-film-treasures
Me suis dit qu'il y'aurait peut-être de bons films
http://cinema.arte.tv/fr/article/semain ... -du-cinema, dont "A la conquête du Pôle", un petit bijou
Bon, je vous concède qu'il faut aimer les vieux films en n&b, muets, etc etc, mais mo ij'adore, je suis comme une gosse devant ses cadeaux de noël quand je regarde ces films
(& si vous ne savez pas qui était Georges Méliès http://www.melies.eu/)
TSA.
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Re: Cinéma : intérêt particulier
Est-ce que quelqu'un est allé voir le film "Frank", de Lenny Abrahamson ? J'aurais bien du mal à décrire le film ou même à livrer mes ressentis, mais pour faire simple j'ai beaucoup aimé. Ceci dit ça m'a pas mal remué aussi, parce que sur certains points je comprends voir même me reconnait dans certains traits de caractères de Frank... qui est pour moi juste hyper attachant.
En attente d'un diagnostique avec le CRA de ma région ; décembre 2014 : premier rendez-vous avec un professionnel affilié au CRA, la piste SA se concrétise et je poursuis donc mon chemin avec un peu plus de confiance dans mes démarches.
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Re: Cinéma : intérêt particulier
J'ai dernièrement été motivé à voir le film Marquis, de Henri Xhonneux et Roland Topor sorti en 1989. J'ai beaucoup aimé mais clairement ça peut mettre mal à l'aise.
Résumé :
1789. Dans une cellule de la Bastille, le Marquis écrit clandestinement et débat avec son sexe qui exige d'être satisfait. Une jeune femme enceinte d'un enfant bâtard du roi est emprisonnée non loin de lui. Afin d'éviter le scandale que cette naissance causerait, un prêtre corrompu décide de faire croire que le Marquis est le père du bébé.
Et désolé je n'arrive pas à trouver autre chose qu'une bande annonce en allemand pour vous donner une idée de l'ambiance :
Résumé :
1789. Dans une cellule de la Bastille, le Marquis écrit clandestinement et débat avec son sexe qui exige d'être satisfait. Une jeune femme enceinte d'un enfant bâtard du roi est emprisonnée non loin de lui. Afin d'éviter le scandale que cette naissance causerait, un prêtre corrompu décide de faire croire que le Marquis est le père du bébé.
Et désolé je n'arrive pas à trouver autre chose qu'une bande annonce en allemand pour vous donner une idée de l'ambiance :
« How small a thought it takes to fill a whole life »
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
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Re: Cinéma : intérêt particulier
Message supprimé
Modifié en dernier par Cryptobiose le jeudi 25 février 2016 à 14:32, modifié 1 fois.
TSA TDA
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Re: Cinéma : intérêt particulier
J'ai un peu trop écrit, peut-être, et je n'ai presque rien écrit en fait. Ah oui une chose que j'ai oublié, pour ceux qui aiment Georges Méliès, il y a le film Hugo. Mais mes références sont peut-être un peu trop commerciales. Je vais arrêter ici, parce que c'est déjà très long.
Edit: il a joué dans les publicités, il ne les a pas réalisé, il était trop jeune pour cela. Je crois qu'elles sont toujours sur YouTube, mais je n'ai pas cherché.
La dernière fois où je suis allé au cinéma c'était il y a dix ans. Je n'y vais plus et je ne veux plus y aller. Il y avait trop de bruit, le son était trop fort, ça sentait mauvais, et je n'avais pas de lunettes à l'époque alors c'était flou comparé à la télévision! Et ça coûtait cher. À la place du métro et des billets, attendre un peu pour le DVD c'était mieux, et ça l'est toujours, même si maintenant c'est des Blu-ray, et qu'ils font de moins en moins de combos.
J'ai beaucoup regardé de films, et j'en regarde beaucoup moins qu'avant. Je ne loue plus de films depuis quelques années, maintenant je ne fais que les acheter. Je regarde rarement un film qui joue à la télévision.
Hier j'ai regardé deux films, un film drôle, et un film triste. En fait ce sont deux cauchemars. Le film drôle, Office Space, est peut-être mieux en version originale que doublé. Je ne peux pas dire si c'est le doublage de France ou celui du Québec. Tout de suite après, on a regardé Falling Down, doublé au Québec. Un autre film de Joel Schumacher que j'aime assez pour peut-être le revoir un jour lui aussi, est Phone Booth, mais c'est pas du tout certain. J'avais essayé de le regarder il y a quelque temps, mais j'avais abandonné au début. Je n'ai pas Flatliners, peut-être un jour.
J'avais aimé Jésus de Montréal à l'époque quand ça avait joué à la télévision. J'avais aussi aimé L'assassin Jouait du Trombone. Je n'ai jamais vu Matusalem, mais j'avais vu Simon les Nuages à la bibliothèque. Je crois n'avoir qu'un film où joue Marc Labrèche, et c'est aussi le seul film que j'ai de Denys Arcand. À l'époque j'avais commencé L'Âge des Ténèbres, mais je ne l'ai jamais finis.
Xavier Dolan, parce que. Je n'ai jamais vu de ses films, mais j'ai vu ses publicités des pharmacies Jean-Coutu à l'époque, et ce n'était pas des publicités que j'appréciais. Je n'ai qu'un film de lui, J'ai Tué Ma Mère, que j'avais essayé de regarder, mais il ne fonctionnait pas sur mon lecteur DVD. Il fonctionnait par contre sur mon ordinateur, mais je ne l'ai pas regardé, c'était plus pour tester le disque (ce n'était pas une copie). Les seuls films de Xavier Dolan qui m'intéressent assez pour que j'envisage de peut-être les regarder un jour, sont Laurence Anyways, et Tom à la Ferme, pour l'instant (il y a aussi des films où Xavier Dolan joue, mais ne réalise pas).
L'été dernier à l'émission de Pénélope McQuade, il y a eu une entrevue avec Xavier Dolan, Suzanne Clément, et Anne Dorval. Je ne regardais pas l'entrevue, mais à un moment donné Suzanne Clément parlait de la manière de diriger de Xavier Dolan, comment il disait aux acteurs quoi faire, qu'il pouvait jouer tous les rôles. Et Xavier Dolan a répondu 'un autiste', ou 'comme un autiste'. Je ne me souviens pas bien, je ne regardais pas l'entrevue (pas vraiment).
Ce n'est pas une surprise pour moi si George Lucas est autiste/Asperger. Je n'ai jamais regardé American Graffiti au complet, ni THX 1138 au complet je crois (je l'ai peut-être vu dans les années quatre-vingt et ne m'en souviens plus).
Je crois avoir vu pour la première fois les deux films qu'a réalisé Douglas Trumbull dans les années quatre-vingt. The Black Hole de Disney est aussi intéressant, ça fait presque vingt ans la dernière fois où je l'ai vu.
Plus récemment, j'ai aimé Man of Steel. À la fin, c'est comme si le film venait juste de commencer. Certains l'ont comparé à la trilogie The Dark Knight Trilogy, mais je n'ai pas trouvé que ça pastichait (trop) le style de Christopher Nolan. C'est peut-être que pour aimer le film, il faut déjà connaître Superman. Ce n'est peut-être pas le film idéal pour le découvrir.
Lars von Trier. J'avais vu Antichrist, ce n'était pas divertissant (ah!). Je ne sais pas trop quoi écrire à propos de ce film, mais c'était un cauchemar, c'est certain.
Edit: il a joué dans les publicités, il ne les a pas réalisé, il était trop jeune pour cela. Je crois qu'elles sont toujours sur YouTube, mais je n'ai pas cherché.
La dernière fois où je suis allé au cinéma c'était il y a dix ans. Je n'y vais plus et je ne veux plus y aller. Il y avait trop de bruit, le son était trop fort, ça sentait mauvais, et je n'avais pas de lunettes à l'époque alors c'était flou comparé à la télévision! Et ça coûtait cher. À la place du métro et des billets, attendre un peu pour le DVD c'était mieux, et ça l'est toujours, même si maintenant c'est des Blu-ray, et qu'ils font de moins en moins de combos.
J'ai beaucoup regardé de films, et j'en regarde beaucoup moins qu'avant. Je ne loue plus de films depuis quelques années, maintenant je ne fais que les acheter. Je regarde rarement un film qui joue à la télévision.
Hier j'ai regardé deux films, un film drôle, et un film triste. En fait ce sont deux cauchemars. Le film drôle, Office Space, est peut-être mieux en version originale que doublé. Je ne peux pas dire si c'est le doublage de France ou celui du Québec. Tout de suite après, on a regardé Falling Down, doublé au Québec. Un autre film de Joel Schumacher que j'aime assez pour peut-être le revoir un jour lui aussi, est Phone Booth, mais c'est pas du tout certain. J'avais essayé de le regarder il y a quelque temps, mais j'avais abandonné au début. Je n'ai pas Flatliners, peut-être un jour.
J'avais aimé Jésus de Montréal à l'époque quand ça avait joué à la télévision. J'avais aussi aimé L'assassin Jouait du Trombone. Je n'ai jamais vu Matusalem, mais j'avais vu Simon les Nuages à la bibliothèque. Je crois n'avoir qu'un film où joue Marc Labrèche, et c'est aussi le seul film que j'ai de Denys Arcand. À l'époque j'avais commencé L'Âge des Ténèbres, mais je ne l'ai jamais finis.
Xavier Dolan, parce que. Je n'ai jamais vu de ses films, mais j'ai vu ses publicités des pharmacies Jean-Coutu à l'époque, et ce n'était pas des publicités que j'appréciais. Je n'ai qu'un film de lui, J'ai Tué Ma Mère, que j'avais essayé de regarder, mais il ne fonctionnait pas sur mon lecteur DVD. Il fonctionnait par contre sur mon ordinateur, mais je ne l'ai pas regardé, c'était plus pour tester le disque (ce n'était pas une copie). Les seuls films de Xavier Dolan qui m'intéressent assez pour que j'envisage de peut-être les regarder un jour, sont Laurence Anyways, et Tom à la Ferme, pour l'instant (il y a aussi des films où Xavier Dolan joue, mais ne réalise pas).
L'été dernier à l'émission de Pénélope McQuade, il y a eu une entrevue avec Xavier Dolan, Suzanne Clément, et Anne Dorval. Je ne regardais pas l'entrevue, mais à un moment donné Suzanne Clément parlait de la manière de diriger de Xavier Dolan, comment il disait aux acteurs quoi faire, qu'il pouvait jouer tous les rôles. Et Xavier Dolan a répondu 'un autiste', ou 'comme un autiste'. Je ne me souviens pas bien, je ne regardais pas l'entrevue (pas vraiment).
Ce n'est pas une surprise pour moi si George Lucas est autiste/Asperger. Je n'ai jamais regardé American Graffiti au complet, ni THX 1138 au complet je crois (je l'ai peut-être vu dans les années quatre-vingt et ne m'en souviens plus).
Je crois avoir vu pour la première fois les deux films qu'a réalisé Douglas Trumbull dans les années quatre-vingt. The Black Hole de Disney est aussi intéressant, ça fait presque vingt ans la dernière fois où je l'ai vu.
Plus récemment, j'ai aimé Man of Steel. À la fin, c'est comme si le film venait juste de commencer. Certains l'ont comparé à la trilogie The Dark Knight Trilogy, mais je n'ai pas trouvé que ça pastichait (trop) le style de Christopher Nolan. C'est peut-être que pour aimer le film, il faut déjà connaître Superman. Ce n'est peut-être pas le film idéal pour le découvrir.
Lars von Trier. J'avais vu Antichrist, ce n'était pas divertissant (ah!). Je ne sais pas trop quoi écrire à propos de ce film, mais c'était un cauchemar, c'est certain.
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Re: Cinéma : intérêt particulier
En grand fan de Sade, j'avoue que j'avais rien compris au Marquis de Xhonneux. Mis à part la scène la plus connue, à savoir, celle ou Marquis discute avec son sexe turgescent de la possibilité de faire l'amour au petit trou dans le mur, plutot drôle et pas mal vulgarisée je trouve quand même que le film est très nébuleux.Niejcas a écrit :J'ai dernièrement été motivé à voir le film Marquis, de Henri Xhonneux et Roland Topor sorti en 1989. J'ai beaucoup aimé mais clairement ça peut mettre mal à l'aise.
Résumé :
1789. Dans une cellule de la Bastille, le Marquis écrit clandestinement et débat avec son sexe qui exige d'être satisfait. Une jeune femme enceinte d'un enfant bâtard du roi est emprisonnée non loin de lui. Afin d'éviter le scandale que cette naissance causerait, un prêtre corrompu décide de faire croire que le Marquis est le père du bébé.
Le film se passe pendant le premier enfermement de Sade, et se retrouve donc être un peu bizarrement à la fois "la naissance de l'écrivain Sade" (qui à cette période, écrit son premier roman) et une sorte de bilan de sa pensée. C'est plus un film sur Sade hanté par les différents personnages et évènements les plus connus de sa carrière (les prisons, les grands romans) L'idée de nourrir les obsessions du Marquis avec des éléments de sa vie privée était casse-gueule, surtout avec un philosophe aussi ambivalent.
Prenons par exemple, le cas de Justine. Transformée ici en une sorte de double de Marie Constance Quenet (à qui était dédié le manuscrit de Justine) autant que de la Justine originale.
Déjà, pour un tant soit peu profiter du personnage, il faut bien connaître ces éléments, car elle n'est là que pour les citer. C'est à la fois le perso qui aurait pu inspirer Justine (vu qu'à cette période, Sade n'a pas encore écrit Justine), et une citation du perso littéraire. Mais c'est aussi un perso contenant explicitement toutes les nuances de l'héroine sadienne de façon affichée et explicite. Justine n'est pas vraiment présentée en dehors du fait qu'elle est une référence (c'est le personnage qui rencontre son créateur), mais c'est aussi dans le cadre du film une réflexion sur ce que représente le personnage de Justine (une salope ou une fille très pieuse) chez Sade (aussi admiratif que moqueur).
Du coup, on est vraiment dans le commentaire littéraire pas très incarné. Justine ne fera rien que de commenter le personnage qu'elle va devenir, dans des discussions entre l'écrivain et des visiteurs. Théoriquement, les perspectives de Xhonneux sont souvent assez pertinentes : le film se proposera par exemple une petite mise en lumière de l'aspect soumis de Justine qui traduit une sorte de conformisme social contre la révolutionnaire Juliette, jouant de l'aspect retors du diptyque "malheurs de la vertu/prospérité du vice".
Mais dieu que c'est peu ambivalent dans le film. Là où Sade aurait joué de l'ironie, ou de l'ivresse de la pensée, pa petites touches, le film est tristement démonstratif tout du long et semble entièrement dévoué à cela, comme un gros bloc d'analyse peu digeste. On a l'impression que Xhonneux, irrité par le traitement de Sade et de sa redécouverte des 70's a voulu balancer dans la gueule des gens des vérités : oui Sade c'est aussi sinistre, c'est aussi une critique sociale, oui, les gens n'y sont pas ce qu'on croit qu'ils sont, oui, ça parle pas du désir que de façon joyeuse mais comme d'un truc aliénant et triste...
Évacué l'aspect conte, répétitif, l'imaginaire gothique à base de savants fous et de labyrinthe peuplés de cadavres. L'humour aussi, en grande partie.
Dans la majeure partie, Marquis reste un truc désincarné ou des figures plus théoriques qu'autre chose, viennent, à la manière d'une pièce d'Heiner Muller décrire ce qu'ils sont théoriquement.
La partie historique à base d'intrigue sur le roi et de Révolution n'y devient qu'un prétexte pour relier les pensées de Sade au contexte. Même quand c'est malin, franchement, on a du mal à y prêter véritablement de l'attention, tellement le film a du mal à se focaliser et essaie de tout faire en même temps. Et si souvent, Xhonneux est le réalisateur qui a le mieux rendu la richesse et l'ambivalence de l'univers sadien, il le fait dans un truc bordélique, et assez boursouflé, jusqu'à l'écoeurement, affreusement littéraire (le gardien de prison, insupportable) et qui au delà de sa réflexion, ne raconte rien (ni de la vraie vie de Sade, ni dela Révolution, ni des personnages des romans de Sade)
Bref, un film un peu compliqué. Irregardable sans avoir lu Sade, et un peu inutile si l'on a lu. Ou pas, peut être. Il est vrai que Sade, ça reste assez mal perçu et/ou compris. Mais vu comment le film est clair et haletant (autant dire qu'on y comprend rien et qu'on s'y fait souvent chier), je suis pas certain que ça aide qui que ce soit qui ne soit pas d'accord avec les perspectives de Xhonneux à comprendre quelque chose à Sade.
Par contre j'aime bien les graphismes/déguisements de Topor. Même si, au delà de Monsieur Bibite, je vois pas franchement ce que ça apporte au récit. Mais au final, c'est ce qui est le plus respectueux de l'oeuvre de Sade : on est dans un détournement très distancié et malin. Mais pénible.
Modifié en dernier par silexable le mardi 10 février 2015 à 11:19, modifié 2 fois.
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Re: Cinéma : intérêt particulier
Pour les curieux et curieuses, ces podcasts de "L'heure des rêveurs" :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Cinéma : intérêt particulier
Merci pour ton commentaire
Je pense que "Marquis" peut être apprécié par des gens connaissant Sade pour tout un tas de références dont tu nous fais part. Avec peut-être le risque de trouver cette adaptation effectivement peu rigoureuse. Mais Henri Xhonneux et Roland Topor n'ont pas eu pour ambition de représenter fidèlement la vie du Marquis de Sade, c'est une adaptation libre. Je sais aussi que le terme "adaptation libre" peut souvent être un prétexte pour tenter de se justifier d'un manque de rigueur. Je ne pense pas que ça soit le cas ici et ce débat m'importe peu.
Et pour ceux qui ne connaissent pas Sade, les références de ce film leur passeront au dessus de la tête, mais le film aura au moins la qualité de les inciter à s'intéresser à lui. C'est mon cas.
Et comme tu le dis, il peut avoir l'effet inverse et repousser les gens. Mais à vouloir plaire à tout le monde...
Au final, c'est certainement le peu de productions autours de Sade qui permettrait d'enrichir les regards sur lui qui reste à déplorer.
Je pense que "Marquis" peut être apprécié par des gens connaissant Sade pour tout un tas de références dont tu nous fais part. Avec peut-être le risque de trouver cette adaptation effectivement peu rigoureuse. Mais Henri Xhonneux et Roland Topor n'ont pas eu pour ambition de représenter fidèlement la vie du Marquis de Sade, c'est une adaptation libre. Je sais aussi que le terme "adaptation libre" peut souvent être un prétexte pour tenter de se justifier d'un manque de rigueur. Je ne pense pas que ça soit le cas ici et ce débat m'importe peu.
Et pour ceux qui ne connaissent pas Sade, les références de ce film leur passeront au dessus de la tête, mais le film aura au moins la qualité de les inciter à s'intéresser à lui. C'est mon cas.
Et comme tu le dis, il peut avoir l'effet inverse et repousser les gens. Mais à vouloir plaire à tout le monde...
Au final, c'est certainement le peu de productions autours de Sade qui permettrait d'enrichir les regards sur lui qui reste à déplorer.
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Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
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Re: Cinéma : intérêt particulier
C'est pas vraiment une question de rigueur ou de fidélité
Comme je disais, le film ressemble plus à certains films testaments ou les différents personnages créés par un auteur viennent lui rendre visite dans sa vraie vie (comme dans Providence, d'Alain Resnais par exemple, ou Harry dans tous ses états de Woody Allen) .
Le film n'essaie à aucun moment d'être une adaptation fidèle d'un bout de la vie de Sade (ce que serait le film de Jacquot, que j'ai pas vu, par exemple) ou d'un de ses romans (ce qu'ont tenté je suppose des Franco ou autres réalisateurs de trucs érotico-kitsch des années 70)
mais d'être un commentaire sur Sade.
On est dans du cinéma purement mental et fantasmatique, dans lequel on voit Justine discuter avec le Marquis, et dans lequel on remplit les multiples "trous" dans la bio et légendes sadiennes (rien que de l'associer à la Révolution).
Plus qu'une adaptation libre, on est dans un film-bilan. Je citais Heiner Muller, qui a pris plusieurs fois des personnages comme Médée ou Hamlet et a proposé des pièces qui ne raconte pas vraiment les histoires mais les commente, pour un spectateur connaissant déjà le matériel de base.
Mais en ajoutant à cela son jeu entre les fictions et la bio, Xhonneux en fait peut être un peu beaucoup dans tous les sens.
Effectivement, si l'on ne connait pas Sade, par exemple, on est pas interpellé quand on entend parler de Justine et Juliette, je suppose. Quand on connait Sade, les personnages sont déjà circonscrits dan un cadre très particulier quand ils apparaissent dans le film de Xhonneux et qui rend le film peut être moins vivant et plus figé dans le commentaire sur l'oeuvre.
Parfois ça marche très bien; le coup du discours entre le Marquis et son sexe, ça relève d'une sorte d'illustration "comique" de la pensée de Sade et de ses limites dans un cadre poétique, et du coup, pas besoin d'avoir lu Sade pour le saisir. Le reste du temps, c'est quand même peu lisible.
Après, il faut aussi se pencher sur le perception de Sade, qui a aussi conduit à ce film. Quand Sade a été redécouvert dans les années 70, il a été très associé à la question de la "libération sexuelle", comme une sorte de réservoir de fantasmes purement littéraires, avec Sade en écrivain jouisseur. Salo ou les 120 jours de Sodome de Pasolini est déjà à l'époque un film qui conteste cette vision de Sade. Le film de Xhonneux, lui aussi, d'une façon très différente, se propose d'être un film qui se place parfois en contradiction avec cette vision de Sade, ou du moins la nuance, la replace (c'est d'ailleurs à mon avis pour ça qu'il revient à la vrai vie du Marquis, mais dans un cadre fantasmatique/costumés) . Et il a le mérite de poser aussi de très bonnes questions. J'évoquais les limites du désir, il y a aussi la question de la position morale de Sade, à savoir, est il un énorme moraliste ou au contraire quelqu'un de profondément ammoral? Et dans la même lignée, est ce que les personnages ne sont pas réversibles? Est ce que Justine qui semble incarner la morale juste n'incarne t'elle pas aussi le refus de changer le monde et de s'en plaindre, d'être une victime?
La tentative de le relier avec un passage de la vie de Sade n'est pas inintéressante, mais, le film étant un labyrinthe, je trouve surtout qu'à un moment, il se délecte plus de sa complexité que de rendre le parcours du labyrinthe ludique et compréhensible. Je trouve qu'il est peut être un peu trop ambitieux, et que du coup, il se perd.
Et effectivement, c'est un projet ambitieux et casse gueule, comme toute adaptation de Sade au cinéma. C'est vraiment pas un auteur simple à adapter Sade. C'est effectivement très mental, très littéraire, basée sur de longs passages rhétoriques étranges et des sortes de contes cruels répétitifs. Il n y a pas vraiment d'intrigues et ça reste relativement opaque ou du moins ultra-ambigüe.
Niveau adaptation cinématographique, c'est vrai que du coup, c'est compliqué. Salo et Marquis se voient plus comme des réponses à la fois à l'oeuvre de Sade et à ses commentateurs, avec des prises de position très marquées. J'avoue que je trouve parfois que les trucs plus érotico kitsch rendent mieux justice d'autant plus que l'esthétique érotique 70's donne un côté romanesque/désuet à l'ensemble qui fonctionne très bien.
Et ça contrebalance un peu le côté triste et désespéré, voire atroce et immonde des films de Xhonneux et Pasolini.
D'un point de vue perso, je trouve qu'en terme de style, de pensée, le cinéaste le plus proche de Sade c'est Lars Von Trier, avec des films donc pas supers joyeux, mais parfois drôles. Lars Von Trier essaie d'ailleurs d'adapter Juliette Justine depuis 10 ans. On y retrouve le même gout de la provoc, l'ironie distanciée, les héroines pures victimisées, des sortes de contes répétitifs, une philosophie du "tous pourris, pas de dieu(?), mais quand même, la recherche de l'absolu", de plus en plus de longues conversations deux à deux, avec des personnages réversibles. Nymph()maniac et son aspect roman d'initiation sexuelle, du moins dans son premier volume, y fait très souvent penser (autant à la Philosophie dans le Boudoir qu'à Juliette ou Justine), dans ses outrances les plus potaches (à base de perso utilisant des équerres comme godemiché pour illustrer l'apprentissage du sexe) comme dans ses discours les plus sérieux (sur l'hypocrisie, la société). La fin de Dogville, le discours de James Caan à Nicole Kidman, c'est aussi une réponse qu'on pourrait totalement appliquer à Justine (pour rappel, "tu n'es pas vertueuse tu es ultra arrogante en fait " ) et qui doit être présent chez Sade. Les voix off avec des tournures très littéraires détournées sont aussi très Sadienne, et l'envie de détourner tout. On pourrait aussi parler de misogynie, de femme soit diabolique ou sainte, enfin, bref, tu sens qu'ils ont beaucoup de choses en commun. Et ça se retrouve jusque dans l'acceuil des films: comme pour Sade, on revient souvent dans les textes des commentateurs sur des schismes entre ceux qui pensent que c'est "des petits trucs distanciés moqueurs" et d'autres qui le voient comme l'exact contraire, avec tout ce que ça comporte de fantasmatique. (on va finir par croire que je suis fan de Lars Von Trier à force de l'évoquer alors que je déteste les 3/4 de sa filmo )
(en même temps faut arriver en bas du message, donc du coup, y a moins de chances que ce soit lu )
Comme je disais, le film ressemble plus à certains films testaments ou les différents personnages créés par un auteur viennent lui rendre visite dans sa vraie vie (comme dans Providence, d'Alain Resnais par exemple, ou Harry dans tous ses états de Woody Allen) .
Le film n'essaie à aucun moment d'être une adaptation fidèle d'un bout de la vie de Sade (ce que serait le film de Jacquot, que j'ai pas vu, par exemple) ou d'un de ses romans (ce qu'ont tenté je suppose des Franco ou autres réalisateurs de trucs érotico-kitsch des années 70)
mais d'être un commentaire sur Sade.
On est dans du cinéma purement mental et fantasmatique, dans lequel on voit Justine discuter avec le Marquis, et dans lequel on remplit les multiples "trous" dans la bio et légendes sadiennes (rien que de l'associer à la Révolution).
Plus qu'une adaptation libre, on est dans un film-bilan. Je citais Heiner Muller, qui a pris plusieurs fois des personnages comme Médée ou Hamlet et a proposé des pièces qui ne raconte pas vraiment les histoires mais les commente, pour un spectateur connaissant déjà le matériel de base.
Mais en ajoutant à cela son jeu entre les fictions et la bio, Xhonneux en fait peut être un peu beaucoup dans tous les sens.
Effectivement, si l'on ne connait pas Sade, par exemple, on est pas interpellé quand on entend parler de Justine et Juliette, je suppose. Quand on connait Sade, les personnages sont déjà circonscrits dan un cadre très particulier quand ils apparaissent dans le film de Xhonneux et qui rend le film peut être moins vivant et plus figé dans le commentaire sur l'oeuvre.
Parfois ça marche très bien; le coup du discours entre le Marquis et son sexe, ça relève d'une sorte d'illustration "comique" de la pensée de Sade et de ses limites dans un cadre poétique, et du coup, pas besoin d'avoir lu Sade pour le saisir. Le reste du temps, c'est quand même peu lisible.
Après, il faut aussi se pencher sur le perception de Sade, qui a aussi conduit à ce film. Quand Sade a été redécouvert dans les années 70, il a été très associé à la question de la "libération sexuelle", comme une sorte de réservoir de fantasmes purement littéraires, avec Sade en écrivain jouisseur. Salo ou les 120 jours de Sodome de Pasolini est déjà à l'époque un film qui conteste cette vision de Sade. Le film de Xhonneux, lui aussi, d'une façon très différente, se propose d'être un film qui se place parfois en contradiction avec cette vision de Sade, ou du moins la nuance, la replace (c'est d'ailleurs à mon avis pour ça qu'il revient à la vrai vie du Marquis, mais dans un cadre fantasmatique/costumés) . Et il a le mérite de poser aussi de très bonnes questions. J'évoquais les limites du désir, il y a aussi la question de la position morale de Sade, à savoir, est il un énorme moraliste ou au contraire quelqu'un de profondément ammoral? Et dans la même lignée, est ce que les personnages ne sont pas réversibles? Est ce que Justine qui semble incarner la morale juste n'incarne t'elle pas aussi le refus de changer le monde et de s'en plaindre, d'être une victime?
La tentative de le relier avec un passage de la vie de Sade n'est pas inintéressante, mais, le film étant un labyrinthe, je trouve surtout qu'à un moment, il se délecte plus de sa complexité que de rendre le parcours du labyrinthe ludique et compréhensible. Je trouve qu'il est peut être un peu trop ambitieux, et que du coup, il se perd.
Et effectivement, c'est un projet ambitieux et casse gueule, comme toute adaptation de Sade au cinéma. C'est vraiment pas un auteur simple à adapter Sade. C'est effectivement très mental, très littéraire, basée sur de longs passages rhétoriques étranges et des sortes de contes cruels répétitifs. Il n y a pas vraiment d'intrigues et ça reste relativement opaque ou du moins ultra-ambigüe.
Niveau adaptation cinématographique, c'est vrai que du coup, c'est compliqué. Salo et Marquis se voient plus comme des réponses à la fois à l'oeuvre de Sade et à ses commentateurs, avec des prises de position très marquées. J'avoue que je trouve parfois que les trucs plus érotico kitsch rendent mieux justice d'autant plus que l'esthétique érotique 70's donne un côté romanesque/désuet à l'ensemble qui fonctionne très bien.
Et ça contrebalance un peu le côté triste et désespéré, voire atroce et immonde des films de Xhonneux et Pasolini.
D'un point de vue perso, je trouve qu'en terme de style, de pensée, le cinéaste le plus proche de Sade c'est Lars Von Trier, avec des films donc pas supers joyeux, mais parfois drôles. Lars Von Trier essaie d'ailleurs d'adapter Juliette Justine depuis 10 ans. On y retrouve le même gout de la provoc, l'ironie distanciée, les héroines pures victimisées, des sortes de contes répétitifs, une philosophie du "tous pourris, pas de dieu(?), mais quand même, la recherche de l'absolu", de plus en plus de longues conversations deux à deux, avec des personnages réversibles. Nymph()maniac et son aspect roman d'initiation sexuelle, du moins dans son premier volume, y fait très souvent penser (autant à la Philosophie dans le Boudoir qu'à Juliette ou Justine), dans ses outrances les plus potaches (à base de perso utilisant des équerres comme godemiché pour illustrer l'apprentissage du sexe) comme dans ses discours les plus sérieux (sur l'hypocrisie, la société). La fin de Dogville, le discours de James Caan à Nicole Kidman, c'est aussi une réponse qu'on pourrait totalement appliquer à Justine (pour rappel, "tu n'es pas vertueuse tu es ultra arrogante en fait " ) et qui doit être présent chez Sade. Les voix off avec des tournures très littéraires détournées sont aussi très Sadienne, et l'envie de détourner tout. On pourrait aussi parler de misogynie, de femme soit diabolique ou sainte, enfin, bref, tu sens qu'ils ont beaucoup de choses en commun. Et ça se retrouve jusque dans l'acceuil des films: comme pour Sade, on revient souvent dans les textes des commentateurs sur des schismes entre ceux qui pensent que c'est "des petits trucs distanciés moqueurs" et d'autres qui le voient comme l'exact contraire, avec tout ce que ça comporte de fantasmatique. (on va finir par croire que je suis fan de Lars Von Trier à force de l'évoquer alors que je déteste les 3/4 de sa filmo )
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Re: Cinéma : intérêt particulier
C'est lu !
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Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
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