Très intéressant le dernier article (les démissions). La question de l'ingérance politique. Et un extrait d'une lettre d'une des démissionnaire : « Bien entendu, le gouvernement est libre de faire les compressions budgétaires qu’il juge souhaitables », écrit-elle encore, mais « cela doit être fait en conformité avec les règles de gouvernance applicables et après évaluation des impacts en amont ».
J'ai mis en gras la partie qui est complètement négligée actuellement dans les décisions qui sont prises. Et ces impacts, quand on est sur le terrain (en fait même quand on n'y est pas, pour autant qu'on ait au minimum deux neurones fonctionnels dans la cervelle), sautent aux yeux. L'aveuglement ici des dodus (pour être polie) me semble volontaire.
En tous les cas, pour ce qui est des effets directs et concrets de ces mesures : il est plus que probable que je vais perdre mon travail. Les coupures qui sont faites actuellement m'affectent de façon directe non pas par un biais, mais par deux voies différentes. Comme si cogner sur une jambe n'était pas suffisant, qu'il fallait cogner sur les deux jambes en même temps...
"M. Gaudreault craint par ailleurs que le contexte économique et les restrictions budgétaires imposées par Québec aient un impact sur les services offerts dans le milieu communautaire."
Il y a déjà des impacts sur les services offerts...
Mon conseiller en emploi me disait qu'en 15 ans, il n'avait jamais vu ce qui commence à se produire. Il a même osé parlé de "misère" et de "grande noirceur"...
Je crois que la population québécoise en général ne se rend pas encore compte de l'ampleur de ce qui commence à se produire... Lorsque ça va frapper la majorité, les dégâts vont être déjà bien avancés... Car c'est déjà un énorme gâchis et ça ne fait que commencer...
Il va nous falloir une nouvelle "La Bolduc" (voir plusieurs dizaines...).
"Madame Bolduc a donné à la chanson québécoise des années 1920-1930 un vent de fraîcheur : trouver les mots justes et l'humour nécessaire en plein cœur de la crise économique des années 1930, en racontant le quotidien des petites gens de la ville et des campagnes et ce, dans la langue du peuple, tant avec optimisme (Ça va venir, découragez-vous pas, Nos braves habitants) qu'avec ironie (Toujours l'R-100, Les médecins)."
Le plus dramatique, c'est que ce genre de politique n'arrange rien, mais que des idées similaires soient appliquées partout dans le monde, c'est très grave, l'avenir fait peur. Et en plus les gens bénéficiaires des aides sociales sont vus comment des parasites... Quelle tristesse.
Mais idée, je ne sais pas quoi te répondre en soutien, je dirai juste :
Il n'y a rien à répondre de précis, j'ai ouvert ce fil pour poser le trop plein lorsque j'ai un coup de colère par rapport à ce dont je suis témoin (et aussi ce que je vis...) Je ne suis pas très connaissante en économie, ni en politique, mais simplement j'entrevois ce qui survient depuis un moment déjà qui est visible juste par "le gros bon sens"... (chose que les ministres décideurs semblent totalement dénués...)