Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
en fait le témoignage angoissant de Francesca m'a un peu fait réflechir et je suis vraiment inquiète. ça veut dire que si on obtient un diagnostique, on est pas forcément vraiment asperger partout.
je veux dire que si tout ça dépend des gens, des médecins, des équipes des regions..sommes nous vraiment diagnostiqués finalement?
si je vais vivre dans l'Est (exemple hasard), et que j'arrive dans une ville ou l'equipe en place conteste le diag du CRA , Je fais comment? je ne suis plus asperger tout d'un coup pour tout le monde? je deviens quoi?
ça me fait très peur, je pense à ça depuis que j'ai lu le témoignage.
et dans les autres pays?
avoir un diag est donc si subjectif, si variable?on est finalement que des individus "autistes", ou pas, selon la personne ou l'équipe de pros qu'on a en face? personne ne trouve ça aberrant?
d'apres ce que j'ai lu dans le post de fransceca, le medecin de la mdph ne croit pas au SA à la lecture de l'anamnèse et pcq il n'y a pas d'entretien avec les parents, et que du coup, la validité du diag est pas certaine (mei pour toi par expl, il y a eu cette interview, avec ta soeur).
techniquement, en matière de méthodologie pure, c'est vrai que c'est une erreur de ne pas avoir fait ce test.
En Suisse, c'est, me semble-t-il, mieux pris en charge qu'en France. Avec l'assurance-maladie, tu ne paies qu'un certain pourcentage (environ 10) de tes consultations chez le psychiatre ou les séances d'habiletés sociales.
Bon, la Suisse est bien plus petite que la France. Il y est alors plus facile d'accorder nos violons.
Il semble que les spécialistes n'ont pas accordé leurs violons en termes d'autisme, notamment d'autisme Asperger.
Bon, dans le Vaucluse (très à droite politiquement), tout ce qui est social (pas seulement l'autisme) est sûrement négligé, rejeté, dirait-on.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Si tu as un certificat médical valide c'est officiel, ensuite ce qui est important dans asperger c'est ce qu'il en découle ou peut en découler en fonction du vécu, asperger est une espèce d'avertissement comme une étiquette "attention fragile" ou "ne pas secouer".
freeshost a écrit :En Suisse, c'est, me semble-t-il, mieux pris en charge qu'en France. Avec l'assurance-maladie, tu ne paies qu'un certain pourcentage (environ 10) de tes consultations chez le psychiatre ou les séances d'habiletés sociales.
Bon, la Suisse est bien plus petite que la France. Il y est alors plus facile d'accorder nos violons.
Il semble que les spécialistes n'ont pas accordé leurs violons en termes d'autisme, notamment d'autisme Asperger.
Bon, dans le Vaucluse (très à droite politiquement), tout ce qui est social (pas seulement l'autisme) est sûrement négligé, rejeté, dirait-on.
Oui plusieurs spécialistes sont méfiants envers Asperger et même le TDA chez les adultes. Je le sais car même avec mon psy qui me suit il a pas fait réference au diag asperger pour voir mon CMP du secteur par contre il a pas hésité a le signaler a un professeur au CHU plus ouvert sur la question. D'ailleur avec le CMP ils sont marteau, pour une prescription de ritaline ils se sont déclaré incompétents et incapable de le gérer. Pourtant on doit passer par un établissement public pour une telle prescription. Ils ont même refusé la prise en charge alors que j'allais pas faire le suivis avec eu...
Intelligence is the ability to adapt to change.
Stephen Hawking
ok mais être asperger c'est un état de fait! une nature. pas un avis ou une suite de cases cochées?
du coup, de quoi sommes nous fait alors, si cet etat de fait n'est pas vraiment reconu par tous les praticiens de santé?
moi ça me pose question sur la nature me autistique finalement. est ce qu'on existe, si on est pas reconnu?
had oui c'est bien ça (comme je n'avais pas eu de réponse sur le post de fransesca je ne savais pas trop) elle n'a donc as eu un diag" entier" (finalisé)?et ca crée une raison pour le refuser pour cette mdph?
mais pour toutes les personnes qui n'ont pas de famille pour l'ADI, c'est donc comme ça? autiste ou pas en fonction de si toutes les cases ou toutes les partie du diag sont remplies?...c'est pas très logique non?
Les autorités compétentes reconnaissent un certificat officiel, des autorités incompétentes non, il faut donc s'adresser à des autorités compétentes en cas de problème.
je me pose pas trop cette question ds cette discution ^^
ce que je me dis, c'est que le medecin de la mdph, il doit évaluer la situation pour accorder ou non une allocation. il évalue l'impact d'une pathologie et ses comorbidités. son taf, c'est pas de valider ou non un handicap, juste de voir si ça a un impact peu/moy/bcp/total sur le quotidien et le boulot ; et d'accorder par expl, l'aah pour tel ou tel raison.
je pense pas que la mdph du var refuse le diag de SA, je pense juste qu'il ne considère pas le SA assez severe en tant que tel pour valoir l'aah pour ce cas là précis ; mais qu'avec une depression en plus, là, oui, ok pour 1,5 ans d'aah. je pense que quand ils disent qu'ils ne croient pas au SA, ils veulent dire qu'ils estiment que le SA ne 'vaux' pas bcp de % de taux d'handicap
meï a écrit :ok mais être asperger c'est un état de fait! une nature. pas un avis ou une suite de cases cochées?
du coup, de quoi sommes nous fait alors, si cet etat de fait n'est pas vraiment reconu par tous les praticiens de santé?
moi ça me pose question sur la nature me autistique finalement. est ce qu'on existe, si on est pas reconnu?
had oui c'est bien ça (comme je n'avais pas eu de réponse sur le post de fransesca je ne savais pas trop) elle n'a donc as eu un diag" entier" (finalisé)?et ca crée une raison pour le refuser pour cette mdph?
mais pour toutes les personnes qui n'ont pas de famille pour l'ADI, c'est donc comme ça? autiste ou pas en fonction de si toutes les cases ou toutes les partie du diag sont remplies?...c'est pas très logique non?
Moi je prendrais pas comme un dilemme a ce point. Je me ferais plus de soucis pour les enfants car ils auront la chance d'un diagnostic précoce qui peut les aider surtout a l'école.
Mais pour moi c'est une prise de conscience des difficultés sociales, ce qui me permet surtout de compenser et explique que je suis légèrement différent de mon assimilation et perception de ce monde. Je m'attend pas de miracle car on est obligé de compenser toujours par contre au niveau travail, je sais quels sont mes points forts et les points que je dois éviter ou déléguer.
Mais c'est clair de voir des médecin si réticents alors quand il s'agit de nous bourrer de psychotropes ils sont plus que volontaires. Faut trouver un psy aspie qui vous comprend mieux.
Intelligence is the ability to adapt to change.
Stephen Hawking
Cela m'a fait rigoler sur le coup, mais finalement le médecin a eu raison quand sur le certificat pour la MDPH il a écrit : séquelles d'autisme infantile précoce.
Comme si l'autisme laissait "juste des séquelles" à l'âge adulte !!!
Mais bon, il a une incapacité de 80 % et l'AAH, c'est le plus important.
Il y a un questionnaire-sondage sur un autre post, il pourrait être bien de le remplir.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
Il faut espérer que la sortie imminente de la nouvelle classification internationale harmonise un peu tout ce beau bordel...
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
ca me semble bien long 50 pages pour un diagnostic,et elle ne stipule pas ce qui est ecrit exactement comme verdict de diagnostic,si elle rentre ou non dans une des 10 cases des troubles autistiques du dsm10
dans ce message elle ne dit pas clairement qu elle a été diagnostiquée asperger par le cra,juste qu elle a un compte rendu,
faudrait donc le lire....?pour cmprendre le refu de l autre centre
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.