Rentrée scolaire dans le Finistère

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
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Jean
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Rentrée scolaire dans le Finistère

Message par Jean »

Presse locale :

Le Télégramme - page Brest - le 17/09/2009 Image Ouest-France - page Brest - le 17/09/2009 Image
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Jean
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Message par Jean »

Le conseil d'administration du collectif des associations de personnes handicapées du Finistère a rencontré le 16.09 l'inspection académique, pour faire un premier bilan de la rentrée.

L'inspection académique était représentée par son secrétaire général et Catherine Belzon, IEN-ASH 29 (Inspecteur de l’Education nationale pour l’Adaptation scolaire et la Scolarisation des élèves en situation de handicap).

3 points :
1 - présentation globale de la rentrée
2 - bilan AVS
3 - scolarisation des déficients auditifs.

Il y a actuellement 3100 élèves de 3 à 20 ans en situation de handicap, dont 2030 en établissements scolaires - 1070 dans les établissements spécialisés.

Ce sont des données fin juin. La ventilation entre les différnets niveaux n'est pas encore établie. Maintien, de l'effectif des enseignants référents : 12 dans le public, 5 dans l'enseignement catholique.

777 élèves sont dans un dispositif collectif, dont 550 en primaire dans les 58 CLIS du département. 200 au collège dans les 21 UPI. 27 au-delà de 16 ans.

La scolarisation en individuel, dans des classes ordinaires, concerne 1250 élèves. La moitié, soit 620, bénéficient d'une décision CDAPH leur attribuant un AVS : l'IA prévoit qu'ils seront bientôt 700.

La nouveauté n'est pas l'évolution du nombre de personnes suivies (à 1% près), mais l'évolution qualitative : part croissante des AVS.

Je reviendrai sur les informations concernant les CLIS et UPI (pas de liste d'attente), mais à une question sur une CLIS maternelle, l'IA a répondu qu'un dispositif était mis en place pour faire remonter rapidement les besoins. Cependant, selon elle, la scolarisation en maternelle ordinaire avec AVS s'avère désormais efficace. Elle a indiqué que la mère d'un enfant qui n'avait pu aller en CLIS maternelle, qui était contre la fermeture, l'avait contactée pour se réjouir du parcours de son enfant en maternelle ordinaire avec AVS.

En 2007, il y avait 320 élèves avec AVS, 530 en juin 2009 (année scolaire 2008-2009), il y en aura 700 à la Toussaint.

Les affectations sont en cours.

Aujourd'hui, il y a 450 élèves accompagnés.

Il y en aura 580 au 1er octobre (décisions de la CDAPH prises avant le 8 septembre).

L'IA prévoit 700 à la Toussaint (dont des décisions CDAPH non encore prises).


Un accueil téléphonique a été mis en place à la rentrée, tous les matins. Il a été renforcé : 2 personnes désormais le matin, une personne l'après-midi.

Il y a 148 emplois à temps plein d'AVS de dorit public (soit 170 à 180 AVS), tous occupés. Les autres recrutements se font avec le Pôle Emploi, en contrat d'avenir ou CAE.

8 AVS sont arrivés en fin de contrat (renouvelé pendant 6 ans) en juin 2009. 3 ont demandé à l'IA d'être sur la liste d'aptitude départementale en vue d'être recrutée par uen association.

Aucune association dans le Finistère n'est candidate pour en embaucher : la seule association concernée par les conventions-cadres nationales, l'ADAPEI refuse d' intervenir et demande à l'UNAPEI de ne pas "couvrir" d'autres assos.

Depuis cette année, la CDAPH 29 accorde des AVS généralement pour la durée du cycle d'enseignement, même si la demande d'AVS n'a porté que sur un an.

Il y a eu des discussions et informations sur :
  • - le calendrier MDPH
    - le rôle des enseignants référents
    - le post-bac
    - l'aménagement des examens et la dispense de cours
    - le respect du volant d'heures
    - la grippe A
    - les évolutions en milieu spécialisé
    - AVS après le bac
    - les préconisations sur le matériel adapté
    - la formation des AVS
    - leur "remplacement"
    - la réduction des heures d'AVS au fur et à mesure de la scolarité
    - la formation des enseignants du secondaire
En conclusion, Mme Belzon a exprimé son espoir que l'augmentation du nombre d'AVS ralentisse.

J'ai dit que nous espérions le contraire, que les demandes vont encore augmenter. En effet, il y a un sous-diagnostic des enfants avec autisme, une partie des professionnels ignorant les recommandations de la HAS sur le diagnostic précoce.

Les progrès qui vont être faits se traduiront par de nouvelles demandes, l'AVS étant considéré comme nécessaire pour AHN et SA (cf rapport du CREAI).

Mme Belzon l'a admis et a indiqué qu'il ne faut pas croire qu'en ayant mis un AVS, la question est réglée : un effort a commencé pour la formation des enseignants du primaire, il va être continué pour le secondaire.
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Jonquille57
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Message par Jonquille57 »

Jean a écrit : Il y a actuellement 3100 élèves de 3 à 20 ans en situation de handicap, dont 2030 en établissements scolaires - 1070 dans les établissements spécialisés.
Ce qui veut dire que dans le Finistère, tous les enfants de 3 à 20 ans sont scolarisés ou en tout cas dans un établissement ?
thierry35
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Message par thierry35 »

jean cite
"Aucune association dans le Finistère n'est candidate pour en embaucher : la seule association concernée par les conventions-cadres nationales, l'ADAPEI refuse d' intervenir et demande à l'UNAPEI de ne pas "couvrir" d'autres assos".

C'est pour garder le budget alloué par le ministère où pour ne pas voir le milieu associatif trouver des solutions
c'est sûr que si on ne nous transfert pas les moyens, on fera rien
Rien n'est plus important pour moi que d'entendre mon fils rire tous les jours
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Jean
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Message par Jean »

Jonquille57 a écrit :
Jean a écrit : Il y a actuellement 3100 élèves de 3 à 20 ans en situation de handicap, dont 2030 en établissements scolaires - 1070 dans les établissements spécialisés.
Ce qui veut dire que dans le Finistère, tous les enfants de 3 à 20 ans sont scolarisés ou en tout cas dans un établissement ?
Pas vraiment. Cela veut dire que l'inspection académique n'a pas connaissance d'élève sans solution, le plus difficile, semble-t-il, ayant été l'entrée en UPI d'un jeune de plus de 14 ans.

Mais il y a sûrement des enfants non scolarisés - mais en attente d'AVS d'ici la Toussaint.

Il peut y avoir des enfants partiellement scolarisés. La tendance, quand même, dans le Finistère ne me semble pas être le cas.

Il y a aussi des enfants éduqués à la maison, comme certains enfants qui bénéficient des 3I (certains sont scolarisés partiellement).

D'autres doivent être en hôpital de jour.

Et si certains parents n'ont pas trouvé de solution et gardent en désespoir de cause leur enfant chez eux, personne n'ira leur chercher des poux dans la tête.

La situation est évidemment plus favorable actuellement qu'il y a quelques années, comme en témoigne l'augmentation des scolarisations avec AVS.

En cas de diagnostic d'autisme, il est désormais "facile" d'obtenir un AVS : la CDAPH 29 donnera son accord.

Cela n'est pas le cas par exemple dans les Côtes d'Armor. Certains (et pas des moindres) y parlent en matière de SA de diagnostic "à la mode" ou "de complaisance". Il parait que chaque fois que le CRA soulève un caillou, il y découvre un Aspie... Devant l'insistance de certains parents (et les décisions du tribunal du contentieux et de l'incapacité - TCI), la commission finit par accorder un peu d'AVS ... tout en recommandant l'accès à une structure spécialisée.

Et ensuite, l'inspection d'académie sabote autant que possible la décision légale.

Par contre, au niveau DDASS - donc pour les établissements médico-sociaux - vous avez la chance de tomber en 22 sur des personnes compétentes et motivées.

Et après 16 ans : l'inspection d'académie n'a connaissance que des enfants qui veulent être scolarisés à tout prix.
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Jean
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Message par Jean »

thierry35 a écrit :jean cite
"Aucune association dans le Finistère n'est candidate pour en embaucher : la seule association concernée par les conventions-cadres nationales, l'ADAPEI refuse d' intervenir et demande à l'UNAPEI de ne pas "couvrir" d'autres assos".

C'est pour garder le budget alloué par le ministère où pour ne pas voir le milieu associatif trouver des solutions
c'est sûr que si on ne nous transfert pas les moyens, on fera rien
Pour l'embauche d'un AVS à temps plein, l'association reçoit 22.000 € pour un an. Elle a 10% de cette somme pour la gestion de l'AVS, la formation.

Je reviendrais sur les motifs des assos pour ne pas intervenir.

La majorité parlementaire et les ministères se vantaient en juillet d'avoir pérennisé l'emploi de 5000 AVS grâce à cette nouvelle mesure. Il serait étonnant que cela dépasse 250 personnes ...

L'Etat ne fait aucune économie, car à défaut d'embauche par une asso, il doit recruter et financer une autre personne.

Et à défaut d'embauche, l'asso ne fait aucun bénéfice, .. ni aucun déficit. Aucune recette.
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Jonquille57
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Message par Jonquille57 »

Je vois que tous les enfants n'ont pas les mêmes chances d'intégration selon le département où ils habitent ( le 22 ou le 29 par exemple... )
La majorité parlementaire et les ministères se vantaient en juillet d'avoir pérennisé l'emploi de 5000 AVS grâce à cette nouvelle mesure. Il serait étonnant que cela dépasse 250 personnes ...
Comment cela se fait-il ? Serait-ce une question de budget ? Quand est-ce que le gouvernement comprendra qu'il lui revient moins cher de mettre en place des moyens pour que nos enfants s'instruisent et donc aient plus de chance à l'autonomie plutôt que de prendre en charge ( par différentes allocations ou placement dans des établissements spécialisés ) des adultes laissés pour compte ?
thierry35
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Message par thierry35 »

Non, chère amie, c'est une question de QUOTAS
QUOTAS de vaches, QUOTAS de poissons, et maintenant Quotas d'handicapés
Stop, arrêtons d'avoir des besoins d'accompagnants, arrêtons de déclarés des handicaps, ILS ont dépassés les QUOTAS
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Xavier
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Message par Xavier »

Bonjour à toutes et tous,
Cela n'est pas le cas par exemple dans les Côtes d'Armor. Certains (et pas des moindres) y parlent en matière de SA de diagnostic "à la mode" ou "de complaisance". Il parait que chaque fois que le CRA soulève un caillou, il y découvre un Aspie... Devant l'insistance de certains parents (et les décisions du tribunal du contentieux et de l'incapacité - TCI), la commission finit par accorder un peu d'AVS ... tout en recommandant l'accès à une structure spécialisée.
Et ensuite, l'inspection d'académie sabote autant que possible la décision légale.
:arrow: Je plussoie.
Xavier - "Je ne regrette rien, j'avance" (Paul ELUARD)
Père d'un enfant, devenu adolescent et qui sera bientôt un adulte, pour lequel un syndrome d'Asperger a été diagnostiqué à l'âge de 6 ans.
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Jean
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Re: Rentrée scolaire dans le Finistère

Message par Jean »

Le CDEN (comité départemental de l'éducation nationale) du Finistère s'est tenu le 26 septembre 2011. Le collectif des associations de personnes handicapées (CAPH 29) y était représenté pour la 1ère fois, en tant que personne qualifiée.

1790 enfants handicapés scolarisés dans le 1er degré (maternelle compris), 852 dans le second.

On sait que 60% des enfants avaient un AVS dans le Finistère jusqu'à présent.

Cette année - phénomène nouveau - 86 AVS en contrat ne se sont pas présentés le jour de la rentrée scolaire. Il y avait en septembre au moins 150 enfants sans AVS.

Il y a maintien d'enfants en CLIS ou ULIS, avec AVS, par manque de place en IME [bien qu'il n'y aurait pas de décision de la CDAPH pour l'AVS].

L'IA cherche à développer les ULIS dans les lycées professionnels. Elle veut sensibiliser (?) le Conseil Général à l’accueil de jeunes stagiaires handicapés dans ses services . La CLIS de Plouzané a été ouverte : 3 enfants (handicap moteur).
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Aurore71
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Re: Rentrée scolaire dans le Finistère

Message par Aurore71 »

L'IA cherche à développer les ULIS dans les lycées professionnels. Elle veut sensibiliser (?) le Conseil Général à l’accueil de jeunes stagiaires handicapés dans ses services . La CLIS de Plouzané a été ouverte : 3 enfants (handicap moteur).
C'est sans doute un effet des élèves montants..Il faut bien les accueillir.
Ceci dit, si ce sont des LP en manque d'effectifs (ça arrive..) ceci peut expliquer cela sans que pour autant ce ne soit pas un gage de qualité. Pour avoir travailler en LP, c'est un lieu d'instruction dans le quel on trouve de nombreux professeurs sensibilisés d'ors et déjà à la difficulté scolaire.

Cordialement

Aurore