J'ai ma propre explication selon laquelle "les gens" acceptent bien plus volontiers de s'intéresser à (et de "soigner" donc), ce qui peut les déranger EUX, dans les différences spécifiques de l'autisme: le fait que ton fils ait d'énormes problèmes gastro-intestinaux leur paraît beaucoup moins important que ses éventuelles difficultés d'interaction SOCIALE, de communication SOCIALE, ou des intérêts trop BIZARRES et RESTREINTS pour en tirer un REVENU lui permettant d'être SOCIALEMENT autonome.Galatara a écrit :En cherchant vite fait, je suis tombée sur ces chiffres effarant http://www.autisme-france.fr/offres/fil ... 064_84.pdf: les autistes présentent significativement plus de troubles du comportement alimentaire et troubles digestifs (aversion, compulsion, mastication, douleurs abdo, selles, reflux, ballonnements, gaz...) et ne bénéficient pas significativement plus de traitements pour cela !
Exactement comme le sensoriel en fait.
Chaque fois que je réfléchis à l'autisme, et à la façon dont c'est pris en compte dans la société, je prends cet angle de vue. Le vécu interne de l'autiste (ce qu'il ressent, ce qu'il éprouve, son affectivité) sont ignorés au bénéfice des seuls comportements observables par la société, jugés par elle comme inadéquats, et donc suscitant une obligation de correction.
C'est nier la personne, et c'est d'une injustice insupportable.