
J'ai longtemps été farouchement opposée à sa consommation, allant même jusqu'au conflit avec mon père dont je jugeais la consommation excessive.
J'ai commencé à me laisser fléchir il y a une dizaine d'années environ, à l'occasion d'un voyage de plusieurs semaines en Europe Centrale.
Impossible de visiter la République Tchèque sans goûter à sa bière, présentée comme la meilleure au monde.
Ensuite, comment savoir si c'est vrai sans comparer

Je me suis donc prise rapidement au jeu des bières, commençant même une petite collection de bières locales ramenées de différentes régions. A vrai dire, plus que le goût ou la sensation d'alcoolisation, j'aime surtout découvrir les noms, le visuel des bouteilles, l'histoire qui s'y rattache.
Cet intérêt a eu comme conséquence de m'habituer à boire de la bière, ce qui n'est pas inutile socialement (mais je pousse rarement au-delà d'un demi).
Pour le vin, c'est un peu la même chose, je m'y suis habituée lors de voyages en pays viticole, et je parviens maintenant à me joindre aux buveurs d'une bouteille de blanc ou rosé sans trop grimacer.
Une seule cuite à mon actif, en Pologne, suite à une soirée dégustation de vodkas locales de différents parfums (je n'avais pas en tête de m'alcooliser mais vraiment de les goûter toutes, je ne me rendais pas compte que je buvais trop).