Oui, en général, les personnes non autistes attendent du réconfort quand elles ont l'âme en peine. Elles attendent qu'on les comprenne, qu'on partage leur douleur, qu'on la répète, qu'on s'asseye à côté d'elles la main sur l'épaule ou qu'on les câline.

(pas qu'on leur dise quoi faire*)
* M'enfin, comme je l'avais dit, il faut écouter la personne. Si elle parle d'elle et de ses sentiments, de ses ressentis, on fait comme dit précédemment. Mais il arrive parfois que la personne parle du problème plus que d'elle-même, et ça signifie plutôt qu'elle cherche à le résoudre, et qu'on peut éventuellement l'aider.
You got it ?
Test it ! Taste it !
Test 1 :
Voici deux situations différentes. A vous de réagir correctement.
Situation 1 :
Une personne au bord de la route avec sa voiture s'énerve. "Fait chier ! elle fonctionne pas ! j'vais arriver en r'tard ! j'en ai marre ! c'est toujours à moi qu'ça arrive ! kossé j'ai fait pour mériter çô ? Ostie d'côlisse de tabarnak !" Que faites-vous ?
Situation 2 :
Une personne au bord de la route avec sa voiture s'énerve. "Stie ! j'comprends pas kossé qui cloche ! le moteur tourne ! il y a de l'essence, de l'huile ! j'vois pas le problème. J'ai pourtant tout vérifié ! Mais elle n'avance pas ! Elle devrait pourtant ! J'vais quand même pas appeler une dépanneuse. Je dois encore passer au dépanneur.*" Que faites-vous ?
(* kossé un dépanneur au Québec ? r'gardez
icitte !)
Allez ! une situation toute "simple" :
Une personne est assise au bord du trottoir, seule. Pis y a personne d'autre que vous, c'est l'soir. Vous continuez à feutrer le trottoir. En vous approchant d'elle, vous r'marquez qu'elle pleure, que les larmes coulent, que du son sort de sa bouche, qu'elle renifle un peu, Kossé vous faites ?