Projet Milkil : soutien à la scolarisation des autistes
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J8
J8 Dimanche 23/ 8
Aujourd'hui, information sur l'abandon de Philippe. Ses plaies aux pieds s'infectent, il faut les soigner.
Fred, qui court en solo, reçoit l'appui d'un ami qui court avec lui ce dimanche. Discussion avec la femme de l'ami, qui s'avère infirmière scolaire, d'où discussion de boulot avec Chris sur l'intégration des autistes. Encore des dépliants qui partent pour l'Isère. Infirmière, elle conseille aussi Gwen sur ses releveurs, lui conseilel de soigner ses veines. Double ration de glaces à poser le soir.
"Mon colonel" nous notifie des sanctions, car nous n'avons pas exécuté notre mission, à savoir la feuille de route tamponnée par un commerce ou autres (église ou mairie) sur le parcours. Il faut le faire chaque jour. Nous avons faits boulangerie, librairie et je ne sais pas quoi encore, et nous n'avons pas exécuté notre mission.
Une sanction ne se conteste pas| mais Chris deamnde si eel peut faire appel !!! quelle ouffe !] , mais le temps n'est pas écoulé. Aussi, nous allons à l'assaut de Salers. Le bar-tabac-presse a un serveur dont le père est un fana de ce type. Il y a une course dans le coin avec 700 mètres de dénivelé. L'admiration sur les coureurs capables de cet exploit rejaillit sur le modeste distributeur de dépliant.Mission accomplie, mais attendre 18h10 un dimanche pour celà, ce n'est pas bien raisonnable. Entre Mauriac et Salers, rien d'ouvert. Mais à Salers, tout est ouvert, même la porte de la mairie...
Les langues de belle-mère sont attirantes (en tout cas bien longues), mais c'est du fromage de Salers que nous ramènerons à la belle-mère de Gwen, qui récupère bien.
Mais pendant ce temps, Gwen est déjà en route vers le col du Légal, point culminant. La vallée se fait étroite, la route encore assez plate passe devant une chapelle monolithe un peu kitsch, taillée dans le rocher (en 1901).
Nous passons près du château du Fromenthal, avec ses chambres d'hôtes à 150 € la nuit. En face, un pré parsemé de vaches Salers, avec un concerto de clarines, dans la lueur du soleil du soir, qui détache les ombres sur le vert.
Discussion sur le bord de la rivière entre le pré et le château. Il y a une demande d'extinction des clarines, qui gêneraient les touristes. Comme disait l'autre : "Seigneur, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Nous filmons le pré, les vaches et Gwen (et ses nouveaux supporters), pour que vous profitiez de la sono.
La route monte désormais et le moment des soins - repas avant dodo s'approche : il est temps pour l'ascension et la descente de 3 cols qui se suivent demain matin dans la nuit et l'aube.
Allo COGNACQ-jAY, JE VOUS RENDS L'ANTENNE.
Il est 22H55 ET GWEN S'EST ENDORMI après les soins au col de saint-georges - 954 m.
Le ciel est plein d'étoiles, et il est dommage que Bernard ne soit pas là pour en parler. Mais "mon colonel" me montre la grande et la petite ourse, l'étoile polaire. Celle-ci serait à 5 fois la distance entre les deux roues de la grande Ourse. Exact ?
Aujourd'hui, information sur l'abandon de Philippe. Ses plaies aux pieds s'infectent, il faut les soigner.
Fred, qui court en solo, reçoit l'appui d'un ami qui court avec lui ce dimanche. Discussion avec la femme de l'ami, qui s'avère infirmière scolaire, d'où discussion de boulot avec Chris sur l'intégration des autistes. Encore des dépliants qui partent pour l'Isère. Infirmière, elle conseille aussi Gwen sur ses releveurs, lui conseilel de soigner ses veines. Double ration de glaces à poser le soir.
"Mon colonel" nous notifie des sanctions, car nous n'avons pas exécuté notre mission, à savoir la feuille de route tamponnée par un commerce ou autres (église ou mairie) sur le parcours. Il faut le faire chaque jour. Nous avons faits boulangerie, librairie et je ne sais pas quoi encore, et nous n'avons pas exécuté notre mission.
Une sanction ne se conteste pas| mais Chris deamnde si eel peut faire appel !!! quelle ouffe !] , mais le temps n'est pas écoulé. Aussi, nous allons à l'assaut de Salers. Le bar-tabac-presse a un serveur dont le père est un fana de ce type. Il y a une course dans le coin avec 700 mètres de dénivelé. L'admiration sur les coureurs capables de cet exploit rejaillit sur le modeste distributeur de dépliant.Mission accomplie, mais attendre 18h10 un dimanche pour celà, ce n'est pas bien raisonnable. Entre Mauriac et Salers, rien d'ouvert. Mais à Salers, tout est ouvert, même la porte de la mairie...
Les langues de belle-mère sont attirantes (en tout cas bien longues), mais c'est du fromage de Salers que nous ramènerons à la belle-mère de Gwen, qui récupère bien.
Mais pendant ce temps, Gwen est déjà en route vers le col du Légal, point culminant. La vallée se fait étroite, la route encore assez plate passe devant une chapelle monolithe un peu kitsch, taillée dans le rocher (en 1901).
Nous passons près du château du Fromenthal, avec ses chambres d'hôtes à 150 € la nuit. En face, un pré parsemé de vaches Salers, avec un concerto de clarines, dans la lueur du soleil du soir, qui détache les ombres sur le vert.
Discussion sur le bord de la rivière entre le pré et le château. Il y a une demande d'extinction des clarines, qui gêneraient les touristes. Comme disait l'autre : "Seigneur, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Nous filmons le pré, les vaches et Gwen (et ses nouveaux supporters), pour que vous profitiez de la sono.
La route monte désormais et le moment des soins - repas avant dodo s'approche : il est temps pour l'ascension et la descente de 3 cols qui se suivent demain matin dans la nuit et l'aube.
Allo COGNACQ-jAY, JE VOUS RENDS L'ANTENNE.
Il est 22H55 ET GWEN S'EST ENDORMI après les soins au col de saint-georges - 954 m.
Le ciel est plein d'étoiles, et il est dommage que Bernard ne soit pas là pour en parler. Mais "mon colonel" me montre la grande et la petite ourse, l'étoile polaire. Celle-ci serait à 5 fois la distance entre les deux roues de la grande Ourse. Exact ?
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Merci, merci,merci Jean de nous faire profiter avec autant d'humour ce périple....
On s'y croirait.!
Du salers pour la prochaine réunion.....pourquoi pas.!????
Si tout le monde en mange.!!!!
Dis à Gwen qu'on est toujours derrière lui et qu'on lui envoie tout le courage nécessaire.!!!!Dis-lui aussi que je reçois pleins de témoignages de soutien et que tout le monde est admiratif de son courage.!
Chapeau.!
BiZZZZZ aussi au "Colonel " qui nous épate par sa performance de sportive de haut vol.!
On s'y croirait.!
Du salers pour la prochaine réunion.....pourquoi pas.!????
Si tout le monde en mange.!!!!
Dis à Gwen qu'on est toujours derrière lui et qu'on lui envoie tout le courage nécessaire.!!!!Dis-lui aussi que je reçois pleins de témoignages de soutien et que tout le monde est admiratif de son courage.!
Chapeau.!
BiZZZZZ aussi au "Colonel " qui nous épate par sa performance de sportive de haut vol.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Et moi donc Brigitte.!!!
Ca sera sûrement un GRAND moment.....
Je pense que si tous ici ,nous avions pu, nous serions déjà sur la ligne d'arrivée avec banderoles et champagne.!!!!!
En tous cas, le coeur y est et nos pensées aussi....
Je compte sur Jean pour nous faire un "rapport circonstancié" avec photos et vidéos à l'appui.!
BiZZZZZ
Ca sera sûrement un GRAND moment.....
Je pense que si tous ici ,nous avions pu, nous serions déjà sur la ligne d'arrivée avec banderoles et champagne.!!!!!
En tous cas, le coeur y est et nos pensées aussi....
Je compte sur Jean pour nous faire un "rapport circonstancié" avec photos et vidéos à l'appui.!
BiZZZZZ
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Yop, quelques nouvelles :
Gwen et mes parents sont malheureusement bloqués au km 808 à cause de la pluie battante (ironiquement, alors qu'avant on se plaignait de la chaleur). Gwen dit qu'il va beaucoup marcher la nuit, même s'il risque de pleuvoir quand même. Au moins il y a aura moins de voitures pour lui projeter de l'eau dessus...
Le Midi Libre de Rodez va apparemment publier son article demain.
En tout cas, malgré le temps difficile, l'"équipe mobile" vous remercie de votre soutien : plus de 40 personnes sont venues accompagner Gwen un bout de chemin depuis le début de la course !
Yanoo parle de Noo !
http://www.yanoo.net/index.php4?cat=1&id=5152
[EDIT] J'aurai bien voulu parler de tout ça sur le blog, mais curieusement même après plusieurs essais je n'arrive plus à me connecter. Si quelqu'un a changé le mot de passe, pourrait-il m'en faire part en mp svp ? [/EDIT]
Pour finir, quelques nouvelles photos :
Gwen et mes parents sont malheureusement bloqués au km 808 à cause de la pluie battante (ironiquement, alors qu'avant on se plaignait de la chaleur). Gwen dit qu'il va beaucoup marcher la nuit, même s'il risque de pleuvoir quand même. Au moins il y a aura moins de voitures pour lui projeter de l'eau dessus...
Le Midi Libre de Rodez va apparemment publier son article demain.
En tout cas, malgré le temps difficile, l'"équipe mobile" vous remercie de votre soutien : plus de 40 personnes sont venues accompagner Gwen un bout de chemin depuis le début de la course !
Yanoo parle de Noo !
http://www.yanoo.net/index.php4?cat=1&id=5152
[EDIT] J'aurai bien voulu parler de tout ça sur le blog, mais curieusement même après plusieurs essais je n'arrive plus à me connecter. Si quelqu'un a changé le mot de passe, pourrait-il m'en faire part en mp svp ? [/EDIT]
Pour finir, quelques nouvelles photos :
Modifié en dernier par Lila le mardi 25 août 2009 à 19:43, modifié 4 fois.
Bonnes excuses pour échapper à Hadopi : http://www.pcinpact.com/actu/news/58194 ... itime-.htm
"Promis, je laisserai plus mon chat télécharger son mon ordi ... sale bête va !"
Accessoirement, Aspie née en 1983.
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- Prolifique
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Re: J8
Oui, c'est exact.Jean a écrit :Le ciel est plein d'étoiles, et il est dommage que Bernard ne soit pas là pour en parler. Mais "mon colonel" me montre la grande et la petite ourse, l'étoile polaire. Celle-ci serait à 5 fois la distance entre les deux roues de la grande Ourse. Exact ?
En rentrant dimanche soir de la Milkil, je suis remonté à notre observatoire de montagne pour faire une soirée aux étoiles aux touristes de passage. Le ciel était magnifique.
Aujourd'hui, il a beaucoup plu sur l'Auvergne.
Mais le beau temps revient demain.
Tous mes encouragements pour Gwen ! Il tient le bon bout !
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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- Prolifique
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Toujours pareil avec les Bretons !!!!.....
Partout où ils vont, ils ne peuvent s'empêcher, d'emmener avec eux un peu du climat de leur région d'origine...
Ils devraient se faire embaucher par certaines contrées.... Saheliennes par exemple....
Gwen aurait il caché son ciré et ses bottes en caoutchouc dans un coin du camping car ?
Je n'ose le croire et pourtant...
Partout où ils vont, ils ne peuvent s'empêcher, d'emmener avec eux un peu du climat de leur région d'origine...
Ils devraient se faire embaucher par certaines contrées.... Saheliennes par exemple....
Gwen aurait il caché son ciré et ses bottes en caoutchouc dans un coin du camping car ?
Je n'ose le croire et pourtant...
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message de la part de Jean
La journée 9 de la MilKil de Gwen : du col de Saint Georges (677,5km) à l'arrivée dans le département de l'Aveyron (758,3km), soit 81km.
Douceur exceptionnelle sur le col avec des étoiles partout et le son des clarines. Départ à 5h10 pour le col de Legal, sommet de la course, un peu plus frais mais moins beau. Nous sommes tous là à attendre Gwen quand l'aube se lève. Puis, c'est la route des crêtes, magnifique vers Aurillac.
RDV devant la gare avec les journalistes de La Montagne - le timing est pil-poil. Nos rendez-vous sont émaillés de discussions inédites et sportives sur les pieds de Gwen. Chris pratique avec assiduité la "bombe à eau". Soins et sieste à l'entrée de Sénilhes, après 44km et la rude montée en plein cagnard à la sortie d'Aurillac.
Nicole nous rejoint avant Cassaniouze.
La journée s'est terminée par les 10 km de descente douce et boisée vers le pont de Coursavy sur le Lot qui sépare les départements du Cantal et de l'Aveyron. Des nuages d'orage se sont formés. Durant la descente, on sent les premières gouttes de pluie, la nuit est tombée. Gwen prend le temps d'admirer le panorama sur un village éclairé au bord de la rivière.
Ce matin (jour 10), départ à 5h30 en plein orage et sous la pluie battante. Les éclairs illuminent la vallée. La route va maintenant remonter la vallée du Dourdou jusqu'à quelques km de Rodez. Gwen revient plusieurs fois en arrière pour enlever des pansements en trop ou changer d'équipement.
Il a fallu arriver dans l'Aveyron pour se faire arroser! C'est la garantie d'un temps frais pour la montée sur Rodez. La pluie est aussi bienvenue pour les jardiniers aveyronnais.
Vers 9h, la pluie cesse, Nicole et sa maman, supporter expérimentée qui nous a guidé dans Marcillac (km 781), nous rejoignent. Gwen y arrive à 10h20.
Un rendez-vous est prévu à Rodez avec le Midi Libre.
Ils sont tous très enthousiastes.
Les ampoules sont toujours là mais Chris devient spécialiste.
Je les ai quittés vers 11h après être passés au collège de Marcillac.
La journée 9 de la MilKil de Gwen : du col de Saint Georges (677,5km) à l'arrivée dans le département de l'Aveyron (758,3km), soit 81km.
Douceur exceptionnelle sur le col avec des étoiles partout et le son des clarines. Départ à 5h10 pour le col de Legal, sommet de la course, un peu plus frais mais moins beau. Nous sommes tous là à attendre Gwen quand l'aube se lève. Puis, c'est la route des crêtes, magnifique vers Aurillac.
RDV devant la gare avec les journalistes de La Montagne - le timing est pil-poil. Nos rendez-vous sont émaillés de discussions inédites et sportives sur les pieds de Gwen. Chris pratique avec assiduité la "bombe à eau". Soins et sieste à l'entrée de Sénilhes, après 44km et la rude montée en plein cagnard à la sortie d'Aurillac.
Nicole nous rejoint avant Cassaniouze.
La journée s'est terminée par les 10 km de descente douce et boisée vers le pont de Coursavy sur le Lot qui sépare les départements du Cantal et de l'Aveyron. Des nuages d'orage se sont formés. Durant la descente, on sent les premières gouttes de pluie, la nuit est tombée. Gwen prend le temps d'admirer le panorama sur un village éclairé au bord de la rivière.
Ce matin (jour 10), départ à 5h30 en plein orage et sous la pluie battante. Les éclairs illuminent la vallée. La route va maintenant remonter la vallée du Dourdou jusqu'à quelques km de Rodez. Gwen revient plusieurs fois en arrière pour enlever des pansements en trop ou changer d'équipement.
Il a fallu arriver dans l'Aveyron pour se faire arroser! C'est la garantie d'un temps frais pour la montée sur Rodez. La pluie est aussi bienvenue pour les jardiniers aveyronnais.
Vers 9h, la pluie cesse, Nicole et sa maman, supporter expérimentée qui nous a guidé dans Marcillac (km 781), nous rejoignent. Gwen y arrive à 10h20.
Un rendez-vous est prévu à Rodez avec le Midi Libre.
Ils sont tous très enthousiastes.
Les ampoules sont toujours là mais Chris devient spécialiste.
Je les ai quittés vers 11h après être passés au collège de Marcillac.
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Je n'ose croire avoir contaminé Jean. Je ne veux pas être responsable d'accidents sur la route, quand il est au volant du bolide...Priorité à la route,
L'échantillonnage est riche.
Bien sur celle que je préfère (je suis même un peu jaloux de ne l'avoir pas prise moi même...) est celle, et en couleur de surcroit, des 2 personnes partageant un verre. Elle est à mon avis déjà assez ancienne 'ainsi que le drapeau ajouré des lettres P et T...)
Le Coq est aussi très original .....
Vous voyez les girouettes sont partout, et d'une telle diversité...
L'échantillonnage est riche.
Bien sur celle que je préfère (je suis même un peu jaloux de ne l'avoir pas prise moi même...) est celle, et en couleur de surcroit, des 2 personnes partageant un verre. Elle est à mon avis déjà assez ancienne 'ainsi que le drapeau ajouré des lettres P et T...)
Le Coq est aussi très original .....
Vous voyez les girouettes sont partout, et d'une telle diversité...
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- Localisation : Finistère
L'article du Midi Libre est paru.
http://www.midilibre.com/articles/2009/ ... 95834.php5
Édition du mercredi 26 août 2009
Ultramarathon - Il court, il court pour les enfants autistesLIRE AUSSI
RODEZ - Le Milkil est parti de Saint-Malo le 16 août. En direction de Sète. 1 000 km en 12 jours ! Ce sont de véritables forçats du macadam. Des fondus du bitume, des athlètes de l'impossible, de l'ultra-endurance, qui courent et marchent de jour comme de nuit. Puisant au plus profond de leurs réserves physiques et morales. Certains ne s'arrêtent pratiquement jamais et ne dorment quasiment pas. Deux à trois heures tout au plus. Enchaînant au minimum deux marathons chaque jour. Durant les douze jours de course. Partis à dix-neuf de Saint-Malo, le 16 août dernier, ils n'étaient plus, hier après-midi, que neuf en course. Et ils seront peut-être encore moins nombreux, vendredi, à l'arrivée à Sète. Au terme de cet incroyable périple – le Milkil n'est pas une épreuve officielle – que certains réalisent sans la moindre assistance.
Parmi ces ultramarathoniens, Gwen Leny, un solide Breton de 40 ans, conseiller principal d'éducation au collège de Landerneau, court à la fois pour la performance sportive et une bonne cause. Celle de la scolarisation des enfants autistes, portée et défendue par l'association Asperansa (www.asperansa.org).
Enthousiasmé par la réussite de plusieurs de ses élèves autistes, Gwen a voulu courir pour le faire savoir. Et c'est ainsi qu'il s'est lancé dans cette incroyable aventure. Accompagné par sa belle-mère et son compagnon, au volant d'un camping-car, et d'un autre couple de Bretons pour l'assistance, Christiane Abiven et son époux Jean Vinçot, parents de Lila une autiste de 26 ans. Gwen et Christiane, documentaliste, sont collègues de travail dans le même établissement de Landerneau, où Lila a effectué sa scolarité, avant de poursuivre ses études supérieures à Bordeaux, Tours, Lorient et Vannes, où elle a décroché un master de documentation.
Autiste de haut niveau (ou syndrome d'Asperger), Lila est aujourd'hui employée comme documentaliste à mi-temps au centre de ressources d'autisme de Brest. Son autisme a été diagnostiqué très tardivement, à l'âge de 21 ans. « En France, il y a un gros problème de scolarisation mais aussi de diagnostic des enfants autistes » , explique Christiane. Autant dire qu'avec son mari, ils vivent cette drôle d'aventure du Milkil intensément. Profitant de l'occasion pour déposer de la documentation sur l'association Asperansa, dans les boîtes aux lettres des écoles des villes et villages traversés. « Des gens qui ont découvert notre action sur le Net sont venus encourager Gwen. Certains ont couru avec lui ou l'ont suivi à vélo. L'un des élèves autistes l'a également accompagné, au début de la course, pendant trois jours » , se réjouit la maman de Lila, l'oeil rempli de bonheur. Christiane s'est, elle, improvisée infirmière pour assurer les deux heures de soins de pieds quotidiennes indispensables.
Hier, à Rodez, avec son dossard numéro 13, Gwen est passé au kilomètre 800 du Milkil en septième position. Le visage certes marqué par l'effort mais le regard déterminé. Quelques minutes derrière Frédéric Gallais. Ce jardinier varois accomplit l'exploit de courir en solo. Sans la moindre assistance. La nuit d'avant, quelque part dans la vallée du Lot, alors que l'orage redoublait d'intensité, il s'est abrité dans une cabine téléphonique. Et, quand trop fatigué, il marque une pause, il se repose quelques instants à même les fossés. Banal quotidien de ces ultramarathoniens durs au mal.
Joël BORN
http://www.midilibre.com/articles/2009/ ... 95834.php5
Édition du mercredi 26 août 2009
Ultramarathon - Il court, il court pour les enfants autistesLIRE AUSSI
RODEZ - Le Milkil est parti de Saint-Malo le 16 août. En direction de Sète. 1 000 km en 12 jours ! Ce sont de véritables forçats du macadam. Des fondus du bitume, des athlètes de l'impossible, de l'ultra-endurance, qui courent et marchent de jour comme de nuit. Puisant au plus profond de leurs réserves physiques et morales. Certains ne s'arrêtent pratiquement jamais et ne dorment quasiment pas. Deux à trois heures tout au plus. Enchaînant au minimum deux marathons chaque jour. Durant les douze jours de course. Partis à dix-neuf de Saint-Malo, le 16 août dernier, ils n'étaient plus, hier après-midi, que neuf en course. Et ils seront peut-être encore moins nombreux, vendredi, à l'arrivée à Sète. Au terme de cet incroyable périple – le Milkil n'est pas une épreuve officielle – que certains réalisent sans la moindre assistance.
Parmi ces ultramarathoniens, Gwen Leny, un solide Breton de 40 ans, conseiller principal d'éducation au collège de Landerneau, court à la fois pour la performance sportive et une bonne cause. Celle de la scolarisation des enfants autistes, portée et défendue par l'association Asperansa (www.asperansa.org).
Enthousiasmé par la réussite de plusieurs de ses élèves autistes, Gwen a voulu courir pour le faire savoir. Et c'est ainsi qu'il s'est lancé dans cette incroyable aventure. Accompagné par sa belle-mère et son compagnon, au volant d'un camping-car, et d'un autre couple de Bretons pour l'assistance, Christiane Abiven et son époux Jean Vinçot, parents de Lila une autiste de 26 ans. Gwen et Christiane, documentaliste, sont collègues de travail dans le même établissement de Landerneau, où Lila a effectué sa scolarité, avant de poursuivre ses études supérieures à Bordeaux, Tours, Lorient et Vannes, où elle a décroché un master de documentation.
Autiste de haut niveau (ou syndrome d'Asperger), Lila est aujourd'hui employée comme documentaliste à mi-temps au centre de ressources d'autisme de Brest. Son autisme a été diagnostiqué très tardivement, à l'âge de 21 ans. « En France, il y a un gros problème de scolarisation mais aussi de diagnostic des enfants autistes » , explique Christiane. Autant dire qu'avec son mari, ils vivent cette drôle d'aventure du Milkil intensément. Profitant de l'occasion pour déposer de la documentation sur l'association Asperansa, dans les boîtes aux lettres des écoles des villes et villages traversés. « Des gens qui ont découvert notre action sur le Net sont venus encourager Gwen. Certains ont couru avec lui ou l'ont suivi à vélo. L'un des élèves autistes l'a également accompagné, au début de la course, pendant trois jours » , se réjouit la maman de Lila, l'oeil rempli de bonheur. Christiane s'est, elle, improvisée infirmière pour assurer les deux heures de soins de pieds quotidiennes indispensables.
Hier, à Rodez, avec son dossard numéro 13, Gwen est passé au kilomètre 800 du Milkil en septième position. Le visage certes marqué par l'effort mais le regard déterminé. Quelques minutes derrière Frédéric Gallais. Ce jardinier varois accomplit l'exploit de courir en solo. Sans la moindre assistance. La nuit d'avant, quelque part dans la vallée du Lot, alors que l'orage redoublait d'intensité, il s'est abrité dans une cabine téléphonique. Et, quand trop fatigué, il marque une pause, il se repose quelques instants à même les fossés. Banal quotidien de ces ultramarathoniens durs au mal.
Joël BORN
Bonnes excuses pour échapper à Hadopi : http://www.pcinpact.com/actu/news/58194 ... itime-.htm
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Accessoirement, Aspie née en 1983.
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- Enregistré le : mardi 25 août 2009 à 16:28
Soutien des amis d'AutiFAC
Bonjour à tous,
Je me présente, je m'appelle Agnès et je participe activement auprès d'enfants autistes et sur un forum d'entraite pour autistes : AutiFAC. A ce titre, mais aussi à titre personnelle, je trouve l'action de Gwen et de toute votre équipe, vraiment super.
Donc tout d'abord je vous adresse à tous, un grand MERCI.
Grace à vous, depuis le début, je suis l'exploit de Gwen dans cette aventure et je viens chaque jour, voir vos nouvelles pour les relayer sur notre forum et en informer nos lecteurs. Même, si peu d'entre nous peuvent prendre des congés et venir rejoindre Gwen sur la route, nous sommes de tout coeur avec vous. Dites lui bien que nous sommes tous là pour l'encourager par la magie du net et que nous sommes tous fiers de lui.
Bon courage à tous
Bonjour à tous,
Je me présente, je m'appelle Agnès et je participe activement auprès d'enfants autistes et sur un forum d'entraite pour autistes : AutiFAC. A ce titre, mais aussi à titre personnelle, je trouve l'action de Gwen et de toute votre équipe, vraiment super.
Donc tout d'abord je vous adresse à tous, un grand MERCI.
Grace à vous, depuis le début, je suis l'exploit de Gwen dans cette aventure et je viens chaque jour, voir vos nouvelles pour les relayer sur notre forum et en informer nos lecteurs. Même, si peu d'entre nous peuvent prendre des congés et venir rejoindre Gwen sur la route, nous sommes de tout coeur avec vous. Dites lui bien que nous sommes tous là pour l'encourager par la magie du net et que nous sommes tous fiers de lui.
Bon courage à tous
AutiFAC-Le milkil
Je me présente, je m'appelle Agnès et je participe activement auprès d'enfants autistes et sur un forum d'entraite pour autistes : AutiFAC. A ce titre, mais aussi à titre personnelle, je trouve l'action de Gwen et de toute votre équipe, vraiment super.
Donc tout d'abord je vous adresse à tous, un grand MERCI.
Grace à vous, depuis le début, je suis l'exploit de Gwen dans cette aventure et je viens chaque jour, voir vos nouvelles pour les relayer sur notre forum et en informer nos lecteurs. Même, si peu d'entre nous peuvent prendre des congés et venir rejoindre Gwen sur la route, nous sommes de tout coeur avec vous. Dites lui bien que nous sommes tous là pour l'encourager par la magie du net et que nous sommes tous fiers de lui.
Bon courage à tous
Bonjour à tous,
Je me présente, je m'appelle Agnès et je participe activement auprès d'enfants autistes et sur un forum d'entraite pour autistes : AutiFAC. A ce titre, mais aussi à titre personnelle, je trouve l'action de Gwen et de toute votre équipe, vraiment super.
Donc tout d'abord je vous adresse à tous, un grand MERCI.
Grace à vous, depuis le début, je suis l'exploit de Gwen dans cette aventure et je viens chaque jour, voir vos nouvelles pour les relayer sur notre forum et en informer nos lecteurs. Même, si peu d'entre nous peuvent prendre des congés et venir rejoindre Gwen sur la route, nous sommes de tout coeur avec vous. Dites lui bien que nous sommes tous là pour l'encourager par la magie du net et que nous sommes tous fiers de lui.
Bon courage à tous
AutiFAC-Le milkil
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- Modérateur
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- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Des nouvelles de Chris
tranmises d'un café de Saint-Afrique (Aveyron, hors trajet). Gwen vient de faire une petite siestevers 875 km et est reparti.
Jean
Bonjour à tous,
Je ne sais pas comment le temps passe et pourtant nos journées sont très longues. Je n'ai donc pas trouvé le temps de venir écrire quoi que ce soit. Il faut dire que j'ai été désignée "infirmière" au pied levé. Appréciez le jeu de mot, après 10 jours de stage intensif de blagues vaseuses avec le "colonel" dans le camping car senior, je crois avoir faitpas mal de progrès. Plus qu'en body-building Murielle, désolée de te décevoir. Quelques dizaines de km à vélo et de marche sont à la portée de n'importe qui et le soir Gwen a tellement besoin de soutien qu'il est naturel d'être avec lui. Personne, même ceux qui sont à ses côtés, ne peut imaginer l'effort que Gwen accomplit ces derniers jours. On peut imaginer, certes, on peut voir sa démarche, le temps qu'il met à "démarrer", son visage creusé... et on se dit que c'est surhumain ce qu'il fait.
Pour Florent : rappelle-toi comment Gwen te donnait des objectifs à atteindre : "Tu vois, l'arbre là-bas, tu vas courir jusque là", eh bien, il en fait de même pour lui quand il est fatigué "Allez Gwen, tu cours jusqu'au prochain virage" et ainsi de suite.
Pour Olivier : Gwen a souvent lu les posts du forum et il a réalisé seulement après ton départ que le monsieur si érudit était l'Olivier du forum, il s'en excuse auprès de toi et te remercie pour ton soutien.
Pour Thierry et Florence : Lorsqu'il a fini de feuilleter le livre d'or que vous lui avez préparé, il n'a rien montré mais plus tard il m'a dit qu'il retenait ses larmes tellement il était ému par votre geste.
Pour vous faire une idée, voici l'emploi du temps type de la journée de Gwen et de ses accompagnants (La belle-maman de Gwen et son ami le "colonel dans leur camping car , Jean et Chris dans le fourgon aimablement prêté par un praticien bien connu sur le forum) :
- Gwen se leve à 4 heures, thé et 3/4 de baguette avec du beurre salé, discussion avec "mon colonel" et départ vers 5 heures
- Les accompagnants démarrent entre 5 et 7 heures, sans petit-déjeûner car il faut rattraper le coureur. A signaler que, selon le dénivelé et l'état de fraîcheur, Gwen court ou marche en s'aidant de ses bâtons (merci Janick, il t'en est très reconnaissant ainsi qu'à ta famille)
- Ils se relaient tout au long de la journée pour veiller au grain (soins, boisson...). Ils déjeûnent et font leur toilette en fonction des lieux les plus adéquats, puis font les courses du jour et prennent éventuellement contact avec la presse (pas facile de se coordonner) et essaient de trouver un espace wi-fi pour envoyer des messages. En fait, nous faisons la plupart du temps passer nos messages et photos par les amis qui viennent à notre rencontre.
- 2ème petit déjeûner pour Gwen vers 9/10 heures (thé et petit pain au chocolat. A force, on pourrait établir un comparatif des qualités gustatives des différentes viennoiseries achetées à travers la France, idem pour les conseils en pharmacie d'ailleurs et le professionnalisme des journalistes... Bravo Ouest-France, Le Télégramme et le Midi Libre). Il est parfois nécessaire de faire aussi quelques soins des pieds.
- Arrêt repas après le 1er marathon (autour de 40 kms) : pain, fromage ou pâté végétal, parfois des pâtes ou du taboulé et de l'eau, c'est tout pour l'athlète. Je ne vous détaillerai pas les menus des accompagnants, relativement frugaux mais certainement plus gras !
- Sieste de 1/4 d'heure à 1/2 heure selon les jours, soins des pieds (1/2 heure environ) et puis go pour le 2ème marathon.
- Vers 18 heures je prends le vélo pour faire quelques km et puis quand la nuit est tombée, je continue à pied avec Gwen avec gilet fluo et frontale ou pile jusqu'à 22 ou 23 heures. Vers 19 heures, Gwen prend un en-cas (quatre-quart ou crêpes confectionnées par maman avec 2 barres de chocolat).
- Repos : une bière pour commencer puis, dans un ordre qui peut changer, dîner sur le pouce (pâtes), toilette, déballage des pieds, bains dans une bassine d'eau et de bétadine pour désinfecter, puis soins divers que je ne détaillerai pas
- Préparation du sac à dos et des bidons pour le lendemain et marquage de son numéro de dossard sur la route.
- Dodo au plus tôt à minuit, au plus tard à 1 heure du matin même si Gwen somnole de plus en plus pendant les soins.
Question que j'entends d'ici : qu'y a-t-il dans les fameux bidons ? Eh bien, de l'eau plate, de l'eau pétillante ou de l'eau additionnée de sirop ou de Caloreen (polymères de glucose en poudre, du sucre qui n'en a pas le goût en quelque sorte), aux pauses, un coca de temps en temps. Je n'ai pas compté le nombre de litres de boisson mais vous vous doutez bien qu'il en faut.
Bref, si on résume, dodo (peu), course et marche (beaucoup), repas (sur le pouce) pour Gwen et tout le temps les blagues du "colonel". Personne ne dort beaucoup mais on ne s'ennuie jamais. Nous faisons des rencontres épatantes, c'est une parenthèse assez magique dans le temps et l'espace. Nous avons beaucoup de chance !
Ce commentaire vaut pour les 7 jours du milieu de course. Les 3 premiers jours, Gwen s'arrêtait plus tôt, vers 21 heures, mais, avec la fatigue, les 2 marathons prennent plus de temps.
Le 25 aoüt, à Rodez, vers 17 heures il s'est mis à pleuvoir énormément, Gwen a changé de tactique : il a dormi de 18 H à 22 heures, puis il a couru de nuit avec une sieste de 1/2 heure.
Je l'ai accompagné en marchant de 6h 10 à 11 h 30, c'était fabuleux, vue sur une mer de nuages, soleil levant, viaduc de Millau fantômatique dans la brume, rapace au vol majestueux...
Désormais le rythme change : essenteillement de la marche rapide, y compris de nuit avec des siestes de temps en temps.
Désolés de décevoir les partisans de la course à l'eau claire, Gwen est passé aux drogues dures : Plantain du bord de route sur son releveur douloureux (c'est plus efficace que la galce ou la bombe d'eau de l'Alaska) et surtout...caféine. On sent lppel de la Méditerranée. Après un passage à vide hier dû au mauvais temps, le moral est au beau fixe.
Vive la Milkil et merci à tous pour vos encouragements.
Chris
tranmises d'un café de Saint-Afrique (Aveyron, hors trajet). Gwen vient de faire une petite siestevers 875 km et est reparti.
Jean
Bonjour à tous,
Je ne sais pas comment le temps passe et pourtant nos journées sont très longues. Je n'ai donc pas trouvé le temps de venir écrire quoi que ce soit. Il faut dire que j'ai été désignée "infirmière" au pied levé. Appréciez le jeu de mot, après 10 jours de stage intensif de blagues vaseuses avec le "colonel" dans le camping car senior, je crois avoir faitpas mal de progrès. Plus qu'en body-building Murielle, désolée de te décevoir. Quelques dizaines de km à vélo et de marche sont à la portée de n'importe qui et le soir Gwen a tellement besoin de soutien qu'il est naturel d'être avec lui. Personne, même ceux qui sont à ses côtés, ne peut imaginer l'effort que Gwen accomplit ces derniers jours. On peut imaginer, certes, on peut voir sa démarche, le temps qu'il met à "démarrer", son visage creusé... et on se dit que c'est surhumain ce qu'il fait.
Pour Florent : rappelle-toi comment Gwen te donnait des objectifs à atteindre : "Tu vois, l'arbre là-bas, tu vas courir jusque là", eh bien, il en fait de même pour lui quand il est fatigué "Allez Gwen, tu cours jusqu'au prochain virage" et ainsi de suite.
Pour Olivier : Gwen a souvent lu les posts du forum et il a réalisé seulement après ton départ que le monsieur si érudit était l'Olivier du forum, il s'en excuse auprès de toi et te remercie pour ton soutien.
Pour Thierry et Florence : Lorsqu'il a fini de feuilleter le livre d'or que vous lui avez préparé, il n'a rien montré mais plus tard il m'a dit qu'il retenait ses larmes tellement il était ému par votre geste.
Pour vous faire une idée, voici l'emploi du temps type de la journée de Gwen et de ses accompagnants (La belle-maman de Gwen et son ami le "colonel dans leur camping car , Jean et Chris dans le fourgon aimablement prêté par un praticien bien connu sur le forum) :
- Gwen se leve à 4 heures, thé et 3/4 de baguette avec du beurre salé, discussion avec "mon colonel" et départ vers 5 heures
- Les accompagnants démarrent entre 5 et 7 heures, sans petit-déjeûner car il faut rattraper le coureur. A signaler que, selon le dénivelé et l'état de fraîcheur, Gwen court ou marche en s'aidant de ses bâtons (merci Janick, il t'en est très reconnaissant ainsi qu'à ta famille)
- Ils se relaient tout au long de la journée pour veiller au grain (soins, boisson...). Ils déjeûnent et font leur toilette en fonction des lieux les plus adéquats, puis font les courses du jour et prennent éventuellement contact avec la presse (pas facile de se coordonner) et essaient de trouver un espace wi-fi pour envoyer des messages. En fait, nous faisons la plupart du temps passer nos messages et photos par les amis qui viennent à notre rencontre.
- 2ème petit déjeûner pour Gwen vers 9/10 heures (thé et petit pain au chocolat. A force, on pourrait établir un comparatif des qualités gustatives des différentes viennoiseries achetées à travers la France, idem pour les conseils en pharmacie d'ailleurs et le professionnalisme des journalistes... Bravo Ouest-France, Le Télégramme et le Midi Libre). Il est parfois nécessaire de faire aussi quelques soins des pieds.
- Arrêt repas après le 1er marathon (autour de 40 kms) : pain, fromage ou pâté végétal, parfois des pâtes ou du taboulé et de l'eau, c'est tout pour l'athlète. Je ne vous détaillerai pas les menus des accompagnants, relativement frugaux mais certainement plus gras !
- Sieste de 1/4 d'heure à 1/2 heure selon les jours, soins des pieds (1/2 heure environ) et puis go pour le 2ème marathon.
- Vers 18 heures je prends le vélo pour faire quelques km et puis quand la nuit est tombée, je continue à pied avec Gwen avec gilet fluo et frontale ou pile jusqu'à 22 ou 23 heures. Vers 19 heures, Gwen prend un en-cas (quatre-quart ou crêpes confectionnées par maman avec 2 barres de chocolat).
- Repos : une bière pour commencer puis, dans un ordre qui peut changer, dîner sur le pouce (pâtes), toilette, déballage des pieds, bains dans une bassine d'eau et de bétadine pour désinfecter, puis soins divers que je ne détaillerai pas
- Préparation du sac à dos et des bidons pour le lendemain et marquage de son numéro de dossard sur la route.
- Dodo au plus tôt à minuit, au plus tard à 1 heure du matin même si Gwen somnole de plus en plus pendant les soins.
Question que j'entends d'ici : qu'y a-t-il dans les fameux bidons ? Eh bien, de l'eau plate, de l'eau pétillante ou de l'eau additionnée de sirop ou de Caloreen (polymères de glucose en poudre, du sucre qui n'en a pas le goût en quelque sorte), aux pauses, un coca de temps en temps. Je n'ai pas compté le nombre de litres de boisson mais vous vous doutez bien qu'il en faut.
Bref, si on résume, dodo (peu), course et marche (beaucoup), repas (sur le pouce) pour Gwen et tout le temps les blagues du "colonel". Personne ne dort beaucoup mais on ne s'ennuie jamais. Nous faisons des rencontres épatantes, c'est une parenthèse assez magique dans le temps et l'espace. Nous avons beaucoup de chance !
Ce commentaire vaut pour les 7 jours du milieu de course. Les 3 premiers jours, Gwen s'arrêtait plus tôt, vers 21 heures, mais, avec la fatigue, les 2 marathons prennent plus de temps.
Le 25 aoüt, à Rodez, vers 17 heures il s'est mis à pleuvoir énormément, Gwen a changé de tactique : il a dormi de 18 H à 22 heures, puis il a couru de nuit avec une sieste de 1/2 heure.
Je l'ai accompagné en marchant de 6h 10 à 11 h 30, c'était fabuleux, vue sur une mer de nuages, soleil levant, viaduc de Millau fantômatique dans la brume, rapace au vol majestueux...
Désormais le rythme change : essenteillement de la marche rapide, y compris de nuit avec des siestes de temps en temps.
Désolés de décevoir les partisans de la course à l'eau claire, Gwen est passé aux drogues dures : Plantain du bord de route sur son releveur douloureux (c'est plus efficace que la galce ou la bombe d'eau de l'Alaska) et surtout...caféine. On sent lppel de la Méditerranée. Après un passage à vide hier dû au mauvais temps, le moral est au beau fixe.
Vive la Milkil et merci à tous pour vos encouragements.
Chris