Cachez vous votre autisme?
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Re: Cachez vous votre autisme?
Comme je l'ai dit dans mon topic de présentation, ma mère pense qu'il faut absolument que je ne le dise à personne, sinon par bouche à oreille tout le monde va être au courant et ça ne va me causer que des ennuis car les gens sont en général "bêtes et méchants" et ne chercheront pas à comprendre. Elle dit que si ça se sait au niveau professionnel je risque de perdre mon emploi et d'avoir des difficultés pour en retrouver.
Il y a sans doute du vrai dans ce ce qu'elle dit.
Mais pourrais-je passer ma vie entière à me cacher, mentir, faire semblant, jouer un rôle et être sûre à 100% d'être incomprise ?
Réussirais-je à tenir le coup et à avoir toujours l'énergie nécessaire pour jour mon rôle ?
Réussirais-je à le cacher toute ma vie sans que jamais cette vérité ne s'ébruite ?
Et si la plupart des Aspies cachent le fait qu'ils ont le syndrome d'Asperger, comment espérer que la société soit plus informée et ait moins d'idées reçues ?
Je suis vraiment partagée.
Il y a sans doute du vrai dans ce ce qu'elle dit.
Mais pourrais-je passer ma vie entière à me cacher, mentir, faire semblant, jouer un rôle et être sûre à 100% d'être incomprise ?
Réussirais-je à tenir le coup et à avoir toujours l'énergie nécessaire pour jour mon rôle ?
Réussirais-je à le cacher toute ma vie sans que jamais cette vérité ne s'ébruite ?
Et si la plupart des Aspies cachent le fait qu'ils ont le syndrome d'Asperger, comment espérer que la société soit plus informée et ait moins d'idées reçues ?
Je suis vraiment partagée.
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Re: Cachez vous votre autisme?
En ce qui me concerne je n'en parle que si nécessaire : les gens ont besoin d'une longue explication pour comprendre ce qu'est le SA, alors je me dis que cette information ne leur sert à rien, en plus je ne sais pas expliquer aux autres ce qu'est le SA, je me suis même préparé à dire : "je ne veux pas répondre à vos questions sur mon comportement.", en plus j'ai une sainte horreur de réactions du style "ce n'est pas possible, tu as l'air normal" ces gens-là ne sont pas foutus de comprendre que j'ai de réels problèmes.
Cependant j'ai rencontré 3 personnes à la fac (2 garçons, une fille), qui viennent de prépa (comme c'est surprenant !*) et si je veux avoir une vraie relation amicale avec eux, il faudra à terme leur dire (mais l'un des 3 me semble appartenir à la catégorie de gens dont je ne supporte pas les réactions à mon annonce de SA), ainsi qu'à de rares profs dont la matière peut poser problème.
*Je fais bien sûr référence à ma solitude de l'année dernière à la fac, pour ceux qui ne m'auraient pas trop lu précédemment.
Cependant j'ai rencontré 3 personnes à la fac (2 garçons, une fille), qui viennent de prépa (comme c'est surprenant !*) et si je veux avoir une vraie relation amicale avec eux, il faudra à terme leur dire (mais l'un des 3 me semble appartenir à la catégorie de gens dont je ne supporte pas les réactions à mon annonce de SA), ainsi qu'à de rares profs dont la matière peut poser problème.
*Je fais bien sûr référence à ma solitude de l'année dernière à la fac, pour ceux qui ne m'auraient pas trop lu précédemment.
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Cachez vous votre autisme?
Moi personnellement j'en parle quand c'est le temps et j'en parle pas quand c'est pas le temps. Mais j'aime bien en parler.
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Re: Cachez vous votre autisme?
Je n'en ai parlé qu'à mes amis et certains membres proches de ma famille.
Le problème c'est que dans l'esprit mal informé de beaucoup de gens, qui résument l'autisme à l'autisme de Kanner par méconnaissance et facilité, on passe pour des escrocs qui cherchent des excuses.
"Mais non il n'est pas autiste, il parle très bien et est relativement autonome ... Sus à l'imposteur !"
La seule fois où j'en ai parlé à des "inconnus", en plein désarroi, je n'ai obtenu que indifférence voire moqueries ou rejet alors .... parler de ça à ces illustres connards ? Non merci !
C'est encore leur témoigner trop de respect ! 
Le problème c'est que dans l'esprit mal informé de beaucoup de gens, qui résument l'autisme à l'autisme de Kanner par méconnaissance et facilité, on passe pour des escrocs qui cherchent des excuses.
"Mais non il n'est pas autiste, il parle très bien et est relativement autonome ... Sus à l'imposteur !"
La seule fois où j'en ai parlé à des "inconnus", en plein désarroi, je n'ai obtenu que indifférence voire moqueries ou rejet alors .... parler de ça à ces illustres connards ? Non merci !


TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Cachez vous votre autisme?
Je ne le cache pas spécialement, mais je ne le dis volontairement qu'aux personnes qui importent. Parce qu'il est important pour moi que mes proches me comprennent ou au moins essayent. Ça évite les malentendus et ça me soulage d'un fardeau. Je peux être moi-même avec eux. Pour ceux qui ne l'ont pas accepté ou me jugent, j'ai coupé contact.
Les autres, je m'en fous.
Les autres, je m'en fous.
.Androïde.
.Diagnostic SA.
.Diagnostic SA.
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Re: Cachez vous votre autisme?
Anatheia a écrit : Parce qu'il est important pour moi que mes proches me comprennent ou au moins essayent. Ça évite les malentendus et ça me soulage d'un fardeau. Je peux être moi-même avec eux.


(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)
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Re: Cachez vous votre autisme?
Pareille j'en parle que quand c'est important, au amis par exemple ou a certains membre de ma famille...
Mais j'ai l’impression que après en avoir parler à certains de mes amis, ils ont dit juste un petit "ok" ou alors rien dit et m'en ont plus jamais parler comme ci que c'était tabou ou qu'il fallait surtout pas me parler de ça... alors que au contraire ça ne me dérange pas... Voir certains ont oublier (j'ai l’impression), il y en à même un qui pensait que je me lamentais et que je m'inventais ça par ce que je déprimais et que j'avais pas confiance en moi...
Mais j'ai l’impression que après en avoir parler à certains de mes amis, ils ont dit juste un petit "ok" ou alors rien dit et m'en ont plus jamais parler comme ci que c'était tabou ou qu'il fallait surtout pas me parler de ça... alors que au contraire ça ne me dérange pas... Voir certains ont oublier (j'ai l’impression), il y en à même un qui pensait que je me lamentais et que je m'inventais ça par ce que je déprimais et que j'avais pas confiance en moi...

loup autiste
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Re: Cachez vous votre autisme?
N'étant pas diagnostiquée autiste, je dirais que je n'ai pas grand chose à cacher... sauf peut-être tous mes comportements dits ''anormaux''. Mais ça je suis habituée.
Or, j'ai reçu plusieurs diagnostiques de troubles psychologiques ou de maladies mentales et, ce qui est ressorti de tout ça, c'est qu'il ne faut jamais, jamais et je dis bien: jamais en parler!
Quand j'ai dit à ma mère que les psychiatres croyaient que j'étais bipolaire, comme mon papa, elle a tourné ça à la blague et ne l'a pas pris au sérieux. Pourtant, mon père est décédé de cette saloperie. On en parle jamais. Pire, il a fallu que je lui fasse une scène pour qu'elle me prenne au sérieux. Ma mère, c'est la reine du déni: quelque chose ne va pas? Elle va faire comme si tout était normal, histoire de ne pas avoir à se sentir concernée.
Mon père, il est mort. Voilà un problème en moins: je n'ai plus besoin de lui parler de ces choses-là. Pour lui, HQI et maniaco-dépressif, il remportait la palme du génie et de l'excentricité. Alors, les autres.... c'était de ''la ptite bière'' comme on dit par chez nous. Alors tant mieux s'il est mort (faut bien voir des avantages là où on peut, non?)
Au travail, ma patronne s'est montrée compréhensive: plus de liberté quant à mes horaires, plus de journées de congé, etc... elle a été parfaite sur ce point. Elle n'en a pas été moins exigeante quant à la qualité de mon travail. Mais, aujourd'hui, alors que je rêve d'une charge de cours dans un lycée, mieux vaudrait pour moi taire tous ces diagnostiques et suppositions. Je mise sur: je suis normale, fonctionnelle, je n'ai pas de problèmes particuliers, un mode de vie sain et je suis un modèle de sanité d'esprit pour la belle jeunesse. Point. Un jour, peut-être, je parlerai.
Mes amis, quand je leur parle de ça, c'est le gros silence du genre: on change-tu de sujet? Déjà que ça les fait chier que je sois bien pourvue en intelligence. S'il fallait qu'ils sachent que je me questionne sur l'autisme en plus, ce serait trop.
Ne jamais sous-estimer la jalousie des pairs. Ils seront jaloux parce que t'es ''spécial'' ou parce que tu n'es pas comme tout le monde. Ils seront jaloux parce que tu as trouvé une explication rationnelle à ton malaise mais pas eux. Ils sont tout à fait normaux (pour peu que la normalité existe) et ne peuvent se dérober face aux exigences sociales imputables aux gens qui n'éprouvent aucune difficulté physique ou mentale.
Et, ils seront satisfaits de te voir te planter.
Alors, pour toutes ces raisons, je ne parle pas de ces doutes que j'ai. Ni à mon copain, ni à ma famille, encore moins à mon futur employeur. J'ai travaillé trop fort pour avoir une vie ''normale'' et pour obtenir tout ce que j'ai. Alors c'est très bien ainsi!
Or, j'ai reçu plusieurs diagnostiques de troubles psychologiques ou de maladies mentales et, ce qui est ressorti de tout ça, c'est qu'il ne faut jamais, jamais et je dis bien: jamais en parler!
Quand j'ai dit à ma mère que les psychiatres croyaient que j'étais bipolaire, comme mon papa, elle a tourné ça à la blague et ne l'a pas pris au sérieux. Pourtant, mon père est décédé de cette saloperie. On en parle jamais. Pire, il a fallu que je lui fasse une scène pour qu'elle me prenne au sérieux. Ma mère, c'est la reine du déni: quelque chose ne va pas? Elle va faire comme si tout était normal, histoire de ne pas avoir à se sentir concernée.
Mon père, il est mort. Voilà un problème en moins: je n'ai plus besoin de lui parler de ces choses-là. Pour lui, HQI et maniaco-dépressif, il remportait la palme du génie et de l'excentricité. Alors, les autres.... c'était de ''la ptite bière'' comme on dit par chez nous. Alors tant mieux s'il est mort (faut bien voir des avantages là où on peut, non?)
Au travail, ma patronne s'est montrée compréhensive: plus de liberté quant à mes horaires, plus de journées de congé, etc... elle a été parfaite sur ce point. Elle n'en a pas été moins exigeante quant à la qualité de mon travail. Mais, aujourd'hui, alors que je rêve d'une charge de cours dans un lycée, mieux vaudrait pour moi taire tous ces diagnostiques et suppositions. Je mise sur: je suis normale, fonctionnelle, je n'ai pas de problèmes particuliers, un mode de vie sain et je suis un modèle de sanité d'esprit pour la belle jeunesse. Point. Un jour, peut-être, je parlerai.
Mes amis, quand je leur parle de ça, c'est le gros silence du genre: on change-tu de sujet? Déjà que ça les fait chier que je sois bien pourvue en intelligence. S'il fallait qu'ils sachent que je me questionne sur l'autisme en plus, ce serait trop.
Ne jamais sous-estimer la jalousie des pairs. Ils seront jaloux parce que t'es ''spécial'' ou parce que tu n'es pas comme tout le monde. Ils seront jaloux parce que tu as trouvé une explication rationnelle à ton malaise mais pas eux. Ils sont tout à fait normaux (pour peu que la normalité existe) et ne peuvent se dérober face aux exigences sociales imputables aux gens qui n'éprouvent aucune difficulté physique ou mentale.
Et, ils seront satisfaits de te voir te planter.
Alors, pour toutes ces raisons, je ne parle pas de ces doutes que j'ai. Ni à mon copain, ni à ma famille, encore moins à mon futur employeur. J'ai travaillé trop fort pour avoir une vie ''normale'' et pour obtenir tout ce que j'ai. Alors c'est très bien ainsi!
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Re: Cachez vous votre autisme?
Cette forme de jalousie est-elle courante ?Frivole a écrit : Ne jamais sous-estimer la jalousie des pairs. Ils seront jaloux parce que t'es ''spécial'' ou parce que tu n'es pas comme tout le monde. Ils seront jaloux parce que tu as trouvé une explication rationnelle à ton malaise mais pas eux. Ils sont tout à fait normaux (pour peu que la normalité existe) et ne peuvent se dérober face aux exigences sociales imputables aux gens qui n'éprouvent aucune difficulté physique ou mentale.
Et, ils seront satisfaits de te voir te planter.
Quels genres de malaises ressentent les personnes "tout à fait normales" (si ça existe).
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Re: Cachez vous votre autisme?
Je ne sais pas si c'est courant... je l'ai expérimenté à quelques reprises, dans mon cercle d'amis très hermétique.
C'est assez particulier: en fait, lorsque tu affirmes vivre des difficultés dues à un trouble psychiatrique ou à une condition particulière, certains auront une réaction qui se rapproche du mépris. Or, derrière ce mépris, la jalousie se cache.
Parce que t'es ''spécial'' et que, dans nos sociétés actuelles, selon le milieu que tu fréquentes, c'est très prisé d'être ''spécial''. Je traîne depuis des années dans le milieu des artistes et plusieurs aimeraient secrètement être spécial ou avoir un talent particulier...
Par exemple: j'ai l'oreille absolue. Je n'exploite pas ce ''talent'' (plutôt une plaie, oui!). Or, mes amis musiciens seront jaloux de cette faculté parce qu'ils croient, à tort, que d'avoir l'oreille absolue fera d'eux de meilleurs musiciens.
J'ai été déclarée bipolaire. Déjà, c'est très ''in'' d'être bipo. Comme une garantie que tu seras un artiste prolifique proche de nos fameux poètes maudits du XIXe siècle. Et tu récoltes une certaine attention de par ton comportement ''atypique''. Les gens font attention, ils te prennent en considération parce que t'as un ''handicap'' et ça peut susciter la jalousie.
Mes amis les plus proches savent que j'ai des facultés intellectuelles plus élevées que la moyenne. La vérité, c'est que certains aimeraient bien avoir ces mêmes facultés, croyant à tort que ça les rendra plus originaux ou spéciaux ou performants ou tout ça à la fois. Or, c'est comme avoir l'oreille absolue: très casse-couille. Mais ça, ils ne le savent pas. Alors ils envient.
Ce qui m'amène à la conclusion de mon dernier post: quand tu seras en situation d'échec, certains seront bien satisfaits de te voir en fâcheuse position. Ça les remonte.
Mais, là, juste le fait d'en parler (de cette jalousie), c'est pas déjà d'être un poil prétentieux? Attention: je dis pas que je suis meilleure que les autres! Cette jalousie naît de la perception que les autres ont d'un tel individu par rapport à la perception qu'ils ont d'eux-mêmes et de leur estime personnelle parfois défaillante.
Je sais pas si ça répond à ta question
C'est assez particulier: en fait, lorsque tu affirmes vivre des difficultés dues à un trouble psychiatrique ou à une condition particulière, certains auront une réaction qui se rapproche du mépris. Or, derrière ce mépris, la jalousie se cache.
Parce que t'es ''spécial'' et que, dans nos sociétés actuelles, selon le milieu que tu fréquentes, c'est très prisé d'être ''spécial''. Je traîne depuis des années dans le milieu des artistes et plusieurs aimeraient secrètement être spécial ou avoir un talent particulier...
Par exemple: j'ai l'oreille absolue. Je n'exploite pas ce ''talent'' (plutôt une plaie, oui!). Or, mes amis musiciens seront jaloux de cette faculté parce qu'ils croient, à tort, que d'avoir l'oreille absolue fera d'eux de meilleurs musiciens.
J'ai été déclarée bipolaire. Déjà, c'est très ''in'' d'être bipo. Comme une garantie que tu seras un artiste prolifique proche de nos fameux poètes maudits du XIXe siècle. Et tu récoltes une certaine attention de par ton comportement ''atypique''. Les gens font attention, ils te prennent en considération parce que t'as un ''handicap'' et ça peut susciter la jalousie.
Mes amis les plus proches savent que j'ai des facultés intellectuelles plus élevées que la moyenne. La vérité, c'est que certains aimeraient bien avoir ces mêmes facultés, croyant à tort que ça les rendra plus originaux ou spéciaux ou performants ou tout ça à la fois. Or, c'est comme avoir l'oreille absolue: très casse-couille. Mais ça, ils ne le savent pas. Alors ils envient.
Ce qui m'amène à la conclusion de mon dernier post: quand tu seras en situation d'échec, certains seront bien satisfaits de te voir en fâcheuse position. Ça les remonte.
Mais, là, juste le fait d'en parler (de cette jalousie), c'est pas déjà d'être un poil prétentieux? Attention: je dis pas que je suis meilleure que les autres! Cette jalousie naît de la perception que les autres ont d'un tel individu par rapport à la perception qu'ils ont d'eux-mêmes et de leur estime personnelle parfois défaillante.
Je sais pas si ça répond à ta question

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Re: Cachez vous votre autisme?
C'est un bien triste portrait de ceux qui t'entourent Frivole.!
Il n'y a aucun(e) ami(e) sincère dans ton entourage? Un ou une ami(e) qui serait content de t'avoir toi comme amie spéciale?
Dommage....
Je ne crois pas que ce soit la majorité des gens, ceci dit pour l'avoir fréquenté un peu , je reconnais que le milieu "artistique" est assez particulier....Les jalousies n'amènent rien et font que les gens ne sont jamais heureux de ce qu'ils sont ou ont....
Il n'y a aucun(e) ami(e) sincère dans ton entourage? Un ou une ami(e) qui serait content de t'avoir toi comme amie spéciale?
Dommage....

Je ne crois pas que ce soit la majorité des gens, ceci dit pour l'avoir fréquenté un peu , je reconnais que le milieu "artistique" est assez particulier....Les jalousies n'amènent rien et font que les gens ne sont jamais heureux de ce qu'ils sont ou ont....

Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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Re: Cachez vous votre autisme?
Nova a écrit : et le dire dès le début car en cours de route je ne pense pas que ce soit une bonne chose
Le dire en cours de route reviendrait à dire : vous avez toujours connu un acteur, vous ne me connaissez pas vraiment, je cache celui que je suis, et je pense que ça peut être mal pris - associé à Iago "I am not what I am".
J'ai déjà dit plusieurs fois que de toute façon, je ne faisais que jouer un rôle en public, et que personne n'avait de personnalité et qu'on ne faisait que jouer des rôles - sans parler d'autisme, je ne savais même pas alors ce qu'était le SA - ça a toujours été mal reçu (d'ailleurs, avant, je croyais que tout le monde le faisait de façon réfléchie et consciente mais avec moins de difficultés que moi).
Maintenant, si je changeais de travail, je me dirais : soit je le dis assez tôt pour ne pas être mal interprété, soit je ne le dis pas du tout. Mais j'avoue que maintenant que je sais, c'est dur de garder un rôle et de se forcer pour certaines choses.
Diagnostiqué SA et HPI
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Re: Cachez vous votre autisme?
Message édité
Modifié en dernier par V4V le samedi 5 mai 2018 à 20:10, modifié 1 fois.
Aspie diagnostiqué, nombreuses comorbidités
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Re: Cachez vous votre autisme?
Plus d'un demi-siècle que les médecins se sont accordé à décréter que je passais mon temps à me plaindre pour rien, c'était donc un problème psychiatrique, et comme je résistait à tout traitement et même à la psychothérapie,
j'étais donc le seul coupable de mon sort, ce qui d'ailleurs convenait très bien aux opportunistes de tout poil
qui on sû profité de l'occasion pour en rajouter une couche histoire de justifier les vols,
maltraitances, mensonges et compagnie.
Le pire a été de me rendre compte que le plus efficace de ces manipulateurs aura été mon frère,
qui, après avoir volé ma mère, a continué sur sa lancée avec moi.
Il faut dire qu'il avait commencé très jeune, il avait à peine huit ans quand il a fait porter le chapeau
à notre boy (on était en Afrique) pour un vol qu'il avait commis.
Et plus le temps passe, plus le château de mensonge se construit, les certitudes basées sur des rumeurs,
etc.
Je suis partis à plus de 700 km de chez moi pour essayer de comprendre comment j'avais pu me laisser
manipuler pendant tant de temps, je n'avais pas du tout conscience de ma carence concernant la théorie de l'esprit,
, et le compte rendu du pré-diagnostic m'en aura appris 4 fois plus que je ne pouvais imaginer,
et l'investigation du Dr P.D. concernant une anomalie de collagène complète tout à fait les explications
logiques qu'il me manquait pour comprendre pourquoi j'ai tant souffert.
Non, je n'ai pas pris le risque d'en parler à ces médecins qui se sont confortés les uns les autres dans leurs certitudes,
ce qui compte c'est que JE sache, d'autant qu'à mon âge, je n'ai pas grand chose à espérer,
en terme de compassion comme en aides éventuelles des services sociaux.
D'autant aussi qu'il n'y a aucune amélioration à espérer, ni aucun traitement,
j'ai fait la bêtise de vieillir, alors maintenant, c'est un peu tard et il n'y a rien de prévu pour des personnes qui ne sont ni enfant, ni adolescent, ni adulte.
Et puis, à qui le raconter si même les psy n'en connaissent rien, qu'espérer de ce que pourraient en connaître les services sociaux, les avocats, et la justice (oui, bon, je cumule : je suis en France).
Alors, rajouter qu'en plus d'un problème de "théorie de l'esprit" il y aurait un problème "de l'air dans l'os", ce serait tendre le bâton à des gens qui n'y comprennent rien, qui ne voudront pas comprendre et donc chercher à me faire battre.
Pour les autres personnes 'normées', c'est à dire opportunistes à la recherche d'une personne prédatable,
ce serait comme si je me collait une cible sur la poitrine en leur expliquant comment faire pour réussir à m'atteindre.
Un jour, j'enregistrerai les conversations que j'entends ça et là autour de moi,
et vous comprendrez de suite que c'est même pas la peine d'espérer une quelconque empathie.
Bien content déjà de le savoir pour moi, extrêmement chanceux d'avoir pu enfin rencontrer des médecins
qui font autre chose que des copiés/collés, et très chanceux d'avoir deux enfants qui m'aiment et qui essayent de comprendre, alors je vais m'en tenir là et pas chercher la m....e.
PS je reviendrai corriger les fautes demain, je suis dans un bus isiline Toulous Paris avec 3mg de bromazepam + un mal de tête infernal, je vous raconte pas l'enfer que c'est.
Parfois, je me demande si je ne serais pas un peu mazo
.
j'étais donc le seul coupable de mon sort, ce qui d'ailleurs convenait très bien aux opportunistes de tout poil
qui on sû profité de l'occasion pour en rajouter une couche histoire de justifier les vols,
maltraitances, mensonges et compagnie.
Le pire a été de me rendre compte que le plus efficace de ces manipulateurs aura été mon frère,
qui, après avoir volé ma mère, a continué sur sa lancée avec moi.
Il faut dire qu'il avait commencé très jeune, il avait à peine huit ans quand il a fait porter le chapeau
à notre boy (on était en Afrique) pour un vol qu'il avait commis.
Et plus le temps passe, plus le château de mensonge se construit, les certitudes basées sur des rumeurs,
etc.
Je suis partis à plus de 700 km de chez moi pour essayer de comprendre comment j'avais pu me laisser
manipuler pendant tant de temps, je n'avais pas du tout conscience de ma carence concernant la théorie de l'esprit,
, et le compte rendu du pré-diagnostic m'en aura appris 4 fois plus que je ne pouvais imaginer,
et l'investigation du Dr P.D. concernant une anomalie de collagène complète tout à fait les explications
logiques qu'il me manquait pour comprendre pourquoi j'ai tant souffert.
Non, je n'ai pas pris le risque d'en parler à ces médecins qui se sont confortés les uns les autres dans leurs certitudes,
ce qui compte c'est que JE sache, d'autant qu'à mon âge, je n'ai pas grand chose à espérer,
en terme de compassion comme en aides éventuelles des services sociaux.
D'autant aussi qu'il n'y a aucune amélioration à espérer, ni aucun traitement,
j'ai fait la bêtise de vieillir, alors maintenant, c'est un peu tard et il n'y a rien de prévu pour des personnes qui ne sont ni enfant, ni adolescent, ni adulte.
Et puis, à qui le raconter si même les psy n'en connaissent rien, qu'espérer de ce que pourraient en connaître les services sociaux, les avocats, et la justice (oui, bon, je cumule : je suis en France).
Alors, rajouter qu'en plus d'un problème de "théorie de l'esprit" il y aurait un problème "de l'air dans l'os", ce serait tendre le bâton à des gens qui n'y comprennent rien, qui ne voudront pas comprendre et donc chercher à me faire battre.
Pour les autres personnes 'normées', c'est à dire opportunistes à la recherche d'une personne prédatable,
ce serait comme si je me collait une cible sur la poitrine en leur expliquant comment faire pour réussir à m'atteindre.
Un jour, j'enregistrerai les conversations que j'entends ça et là autour de moi,
et vous comprendrez de suite que c'est même pas la peine d'espérer une quelconque empathie.
Bien content déjà de le savoir pour moi, extrêmement chanceux d'avoir pu enfin rencontrer des médecins
qui font autre chose que des copiés/collés, et très chanceux d'avoir deux enfants qui m'aiment et qui essayent de comprendre, alors je vais m'en tenir là et pas chercher la m....e.
PS je reviendrai corriger les fautes demain, je suis dans un bus isiline Toulous Paris avec 3mg de bromazepam + un mal de tête infernal, je vous raconte pas l'enfer que c'est.
Parfois, je me demande si je ne serais pas un peu mazo

Modifié en dernier par 2N3055 le lundi 9 avril 2018 à 4:48, modifié 1 fois.
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Re: Cachez vous votre autisme?
J'ai fait part de mes doutes à ma soeur -qui connait pas
à mon frère -qui curieux a voulu faire le test et on s'est trouvé des points communs
à des amies -pas étonnées
à un ami -un peu envieux car confusion avec HPI
un autre - à l'écoute
et à un recruteur -au parfum et plutôt bienveillant
Je crois que ça fait relativiser sur toutes les étrangetés ^^
à mon frère -qui curieux a voulu faire le test et on s'est trouvé des points communs

à des amies -pas étonnées
à un ami -un peu envieux car confusion avec HPI
un autre - à l'écoute
et à un recruteur -au parfum et plutôt bienveillant
Je crois que ça fait relativiser sur toutes les étrangetés ^^
Atypique perchée avec phobie sociale à peu près bien vécue
(Sans diagnostic)
(Sans diagnostic)