Solitude, volonté d'indépendance, sociabilisation
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Re: 3h30 - Cape de solitude
oups... serait-ce trop tard ou ai-je encore le temps ? si oui que ce reste de journée particulière te soit encore douce... bon anniversaire
Si non... désolée de ce retard
Si non... désolée de ce retard
(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)
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Re: 3h30 - Cape de solitude
Tu es juste en retard de 5 jours
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: 3h30 - Cape de solitude
J'ai encore raté l'occasion de me taire
Je suis désolée
Je suis désolée
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Re: 3h30 - Cape de solitude
Bah c'est pas grave, le temps est relatif, cela me touche en différé :p
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: 3h30 - Cape de solitude
Désolée, ce n'ai pas des tics, mais juste 2 petits clins d'oeil pour dire merci
(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)
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Re: 3h30 - Cape de solitude
j'espère que tu te sens mieux Lou ... petites pensées
Mère d'une jeune adulte aspie et hp
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Re: 3h30 - Cape de solitude
Merci beaucoupBaobab a écrit :j'espère que tu te sens mieux Lou ... petites pensées
Oui, pour mon anniversaire une connaissance d'enfance est réapparu dans ma vie, et il a tenu à venir passer du temps ce jour précis avec moi, à mon domicile. Ca m'a beaucoup touché. Cela a été encore un peu difficile les jours après son départ, car si ça a pu remplir ma jauge de sociabilité et illusionné ma solitude un petit moment, la solitude est revenu encore plus fortement suite à une absence de mon conjoint plus longue que prévu.
Mais aujourd'hui, je suis un peu plus optimiste, j'ai passé une journée formidable avec d'autre autiste rencontré au Centre expert de ma ville.
Les échanges étaient riches, les temps de silences agréables (pas une seule fois la gêne de me sentir obligé de dire quelque chose), c'était très fluide et je me rend compte que ce sont des personnes aussi belles que je l'imaginais lors de nos ateliers en communs. Je ne sais pas si ça aboutira vers de l'amitié, mais en tout cas, ça m'a rassuré sur ma capacité à nouer des contacts et rencontré des gens épanouissants qui me stimule.
Je ne sais pas encore si c'est partagé et je suis encore sous l'effet de l'euphorie, mais d'inscrire ce ressentie ici, me permettra de reprendre espoir.
Grâce à vos messages, je n'ai pas fuie cette rencontre et j'ai réussi exorciser un peu de ma souffrance. Je vous remercie vraiment énormément. Je laisse ce topic comme une salle ouverte à tout les gens souffrant de solitude qui ont besoin d'un moyen d'exprimer leur douleur tout en y trouvant des mots d'espoir et du soutiens.
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: 3h30 - Cape de solitude
Merci Lou Morgan C'est très rassurant de voir que l'on peut sortir de cette solitude
Officiellement non-autiste
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: 3h30 - Cape de solitude
Ravi que ça se soit bien passé Lou, et bravo d'avoir eu le courage d'y aller
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).
J'ai vécu cela à plusieurs reprises ces derniers mois lors de différentes rencontres IRL, c'est vraiment ce que tu décris que je trouve aussi apaisant entre personnes autistesLou Morgan a écrit :Les échanges étaient riches, les temps de silences agréables (pas une seule fois la gêne de me sentir obligé de dire quelque chose) (...)
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).
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La solitude
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).
Au cas où vous êtes concerné(e)s, vous la vivez comment ?
Comme un besoin (quand elle est choisie) ?
Comme une injustice, une frustration, voire une souffrance (quand elle n'a pas été choisie) ?
Un peu des deux suivant les instants ?
Avez-vous beaucoup, peu ou alors pas du tout d'amis, aimeriez-vous en avoir plus, ou d'autres ? Voir de nouvelles têtes ?
Connaissez-vous des gens avec qui vous êtes particulièrement à l'aise, avec qui vous pouvez vous laisser aller à être tel que vous êtes
Si oui, vous ressemblent-ils ou au contraire sont-ils fort différents de vous ?
Avez-vous déjà eu ce sentiment que la solitude, d'une certaine manière, amène la solitude, comme si cela faisait de vous quelqu'un de suspect a priori ?
Je sais, ça fait beaucoup de questions
Répondez à celle que vous voulez, en tout cas ça m'intéresse beaucoup
Au cas où vous êtes concerné(e)s, vous la vivez comment ?
Comme un besoin (quand elle est choisie) ?
Comme une injustice, une frustration, voire une souffrance (quand elle n'a pas été choisie) ?
Un peu des deux suivant les instants ?
Avez-vous beaucoup, peu ou alors pas du tout d'amis, aimeriez-vous en avoir plus, ou d'autres ? Voir de nouvelles têtes ?
Connaissez-vous des gens avec qui vous êtes particulièrement à l'aise, avec qui vous pouvez vous laisser aller à être tel que vous êtes
Si oui, vous ressemblent-ils ou au contraire sont-ils fort différents de vous ?
Avez-vous déjà eu ce sentiment que la solitude, d'une certaine manière, amène la solitude, comme si cela faisait de vous quelqu'un de suspect a priori ?
Je sais, ça fait beaucoup de questions
Répondez à celle que vous voulez, en tout cas ça m'intéresse beaucoup
« La vie, c’est très drôle, si on prend le temps de regarder. »
Jacques Tati>>>>>Non diagnostiqué et a abandonné ce genre de démarches, être humain quand même Présentation
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Re: La solitude
Perso,
je vis bof la solitude,
mais je la trouve plus pratique à assumer que de s'escrimer à chercher du contact, ce qui amène souvent sentiment de solitude + d'échec + déprime.
Je crois qu'à défaut de pouvoir créer du lien, ou d'en ressentir avec les gens, assumer la solitude reste un bon moyen de pas trop se mettre dans tous ses états pour rien.
ex: en répondant ici, je vais me demander qui va lire, répondre, me rendre compte que ce sera personne me dire que, de toute façon ce que j'avais écris était naze ou pas assez bien pour mériter une réponse... bref que du désagréable, la plupart du temps, en vrai ou sur forum, d'ailleurs. , Je n'aurai pas répondu, je serais bien plus tranquille.
La solitude choisie permet une certaine quiétude.
je vis bof la solitude,
mais je la trouve plus pratique à assumer que de s'escrimer à chercher du contact, ce qui amène souvent sentiment de solitude + d'échec + déprime.
Je crois qu'à défaut de pouvoir créer du lien, ou d'en ressentir avec les gens, assumer la solitude reste un bon moyen de pas trop se mettre dans tous ses états pour rien.
ex: en répondant ici, je vais me demander qui va lire, répondre, me rendre compte que ce sera personne me dire que, de toute façon ce que j'avais écris était naze ou pas assez bien pour mériter une réponse... bref que du désagréable, la plupart du temps, en vrai ou sur forum, d'ailleurs. , Je n'aurai pas répondu, je serais bien plus tranquille.
La solitude choisie permet une certaine quiétude.
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Re: La solitude
La solitude choisie permet une certaine quiétude.
totalement d accord,et pourtant je la vis super mal
elle est pour moi plus ou moins choisi
c est moins dur a supporter que d etre en compagnie,ce que je n arrive pas a gerer plus de deux heures
c est terriblement triste et c est mon plus grand malheur;je n ai amais de ma vie reussi a avoir aucun ami sauf 2 copines entres mes 10 et 12 ans;j ai vite compris que la seule maniere pour moi d avoir un lien avec des gens etait d avoir un petit ami (coucher avec),
alors j en ai eu 63:63 echecs totals, un lien affectifs meme nul etait vital pour survivre ,n ayant aucune famille,je n arrivait a echanger que sur ce plan;ca se passait a chaque fois tres tres mal et mes relations avec chacun n etait que sexuelle,et vu que cela ne m interesse pas du tout ,c est pour moi toujours une relation nulle,et pour eux aussi car je ne peux dormir pres de quelqu un ,donc je demandais a etre seule des 23h, je ne peux non plus manger avec quelqu un dans un appart ecc ecc ecc
depuis pil 3 mois je suis sans copain(ca correspond a la connaissance de mon autisme)
et c est en effet bien plus quiet et mieux,mais si j y pense c est le desespoir,je suis une femme et je n aurai jamais reussi un couple et ne pourrai jamais connaitre le monde de la vie de famille ecc car je ne le supporte pas
la solitude est donc une obligation pour moi,car je pète les plombs tres tres vite avec quiconque,
avec deception,critiques,incomprehensions ecc
ca reste tout de meme horrible a vivre,surtout qu en vieillissant je vois que rien ne s ameliore,au contraire
mais objectivement c est pour moi plus gerable et mons tressant d etre seule
et je n ai jamais rencontré personne avec qui je me soit senti a l aise et pu rester naturelle
des fois ca correspond sur le plan intelectuel mais des choses me genent phisiquement ou dans la voix..,
d autre fois phisiquement je suis a l aise mais ne supporte pas sa maniere de parler ou ce qu il dit ou son rythme ecc ecc
totalement d accord,et pourtant je la vis super mal
elle est pour moi plus ou moins choisi
c est moins dur a supporter que d etre en compagnie,ce que je n arrive pas a gerer plus de deux heures
c est terriblement triste et c est mon plus grand malheur;je n ai amais de ma vie reussi a avoir aucun ami sauf 2 copines entres mes 10 et 12 ans;j ai vite compris que la seule maniere pour moi d avoir un lien avec des gens etait d avoir un petit ami (coucher avec),
alors j en ai eu 63:63 echecs totals, un lien affectifs meme nul etait vital pour survivre ,n ayant aucune famille,je n arrivait a echanger que sur ce plan;ca se passait a chaque fois tres tres mal et mes relations avec chacun n etait que sexuelle,et vu que cela ne m interesse pas du tout ,c est pour moi toujours une relation nulle,et pour eux aussi car je ne peux dormir pres de quelqu un ,donc je demandais a etre seule des 23h, je ne peux non plus manger avec quelqu un dans un appart ecc ecc ecc
depuis pil 3 mois je suis sans copain(ca correspond a la connaissance de mon autisme)
et c est en effet bien plus quiet et mieux,mais si j y pense c est le desespoir,je suis une femme et je n aurai jamais reussi un couple et ne pourrai jamais connaitre le monde de la vie de famille ecc car je ne le supporte pas
la solitude est donc une obligation pour moi,car je pète les plombs tres tres vite avec quiconque,
avec deception,critiques,incomprehensions ecc
ca reste tout de meme horrible a vivre,surtout qu en vieillissant je vois que rien ne s ameliore,au contraire
mais objectivement c est pour moi plus gerable et mons tressant d etre seule
et je n ai jamais rencontré personne avec qui je me soit senti a l aise et pu rester naturelle
des fois ca correspond sur le plan intelectuel mais des choses me genent phisiquement ou dans la voix..,
d autre fois phisiquement je suis a l aise mais ne supporte pas sa maniere de parler ou ce qu il dit ou son rythme ecc ecc
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: La solitude
Mon expérience de la solitude est assez proche de celle de rebecca.
Sauf qu'en plus j'ai fait des efforts surhumains pour tenter une certaine normalité, comme dormir avec quelqu'un qui m'insupporte, faire des repas qui ressemble à des repas de famille en cuisinant, m'asseyant avec tout le monde pour terminer invariablement en fin de repas avec des maux de ventre de tension nerveuse et une crise de nerf, ne comprenant pas pourquoi je n'y arrivais pas etc....Ca m'a beaucoup usée, je dirais même détruite de ne pas savoir ce que j'avais et de m'être forcée de cette façon...
Oui, actuellement, je me demande si un jour je pourrai vivre avec quelqu'un. J'espère toujours que ce soit faisable mais en me respectant et que la personne qui m'accompagne respecte ma différence. Pour l'instant, je vis quand même avec mes enfants et ce qui est terrible, c'est cette contradiction entre l'amour que je leur porte, l'inquiétude parfois teintée de culpabilité quand je ne les vois pas le week-end(chez leur père) et le soulagement total lorsque je suis seule...
Le fait d'avoir compris certaine chose me permet d'être un peu plus tendre avec moi et d'accepter que je n'y peux rien, que ce n'est pas de ma faute, de pouvoir expliquer à mes enfants pourquoi je m'énerve par moment alors que rien ne semble justifier un tel énervement.
Pendant longtemps, j'ai eu l'impression de subir cette solitude, je voulais que l'on m'aime, mais je n'aimais pas grand monde en creusant de plus près. Trop d'incompréhensions de mon côté, de douleurs de sentir de trop près la différence sans comprendre. Et je m'éloignais ou coupais brutalement les ponts pour me protéger. Mais j'en souffrais beaucoup.
Maintenant, je la subis moins, je l'accepte parce que j'en ai besoin. Mais j'aimerais avoir des temps choisis avec une ou plusieurs personnes dont j'apprécierais la présence. Question d'équilibre difficile! Mais j'y crois encore
Edit : et pour répondre à une autre des questions, je n'ai pas d'ami, j'ai coupé tous les ponts avec mon insupportable famille, les seuls que je ressens comme des amis sont virtuels(pour le moment ). Je peux dire avoir eu une seule véritable amie quand j'étais enfant, du CM1 à la 5è, on ne se quittait pas d'une semelle à l'école et au collège(à deux, on est plus fort que seule, on nous enquiquine moins). Avec le recul, je pense qu'elle aussi était particulière. J'ai tenté de la retrouver et j'ai su par sa soeur qu'après avoir été infirmière psy, elle était SDF et alcoolique depuis 6 ans (j'ai du mal à l'accepter, ça me fait mal).
Sauf qu'en plus j'ai fait des efforts surhumains pour tenter une certaine normalité, comme dormir avec quelqu'un qui m'insupporte, faire des repas qui ressemble à des repas de famille en cuisinant, m'asseyant avec tout le monde pour terminer invariablement en fin de repas avec des maux de ventre de tension nerveuse et une crise de nerf, ne comprenant pas pourquoi je n'y arrivais pas etc....Ca m'a beaucoup usée, je dirais même détruite de ne pas savoir ce que j'avais et de m'être forcée de cette façon...
Oui, actuellement, je me demande si un jour je pourrai vivre avec quelqu'un. J'espère toujours que ce soit faisable mais en me respectant et que la personne qui m'accompagne respecte ma différence. Pour l'instant, je vis quand même avec mes enfants et ce qui est terrible, c'est cette contradiction entre l'amour que je leur porte, l'inquiétude parfois teintée de culpabilité quand je ne les vois pas le week-end(chez leur père) et le soulagement total lorsque je suis seule...
Le fait d'avoir compris certaine chose me permet d'être un peu plus tendre avec moi et d'accepter que je n'y peux rien, que ce n'est pas de ma faute, de pouvoir expliquer à mes enfants pourquoi je m'énerve par moment alors que rien ne semble justifier un tel énervement.
Pendant longtemps, j'ai eu l'impression de subir cette solitude, je voulais que l'on m'aime, mais je n'aimais pas grand monde en creusant de plus près. Trop d'incompréhensions de mon côté, de douleurs de sentir de trop près la différence sans comprendre. Et je m'éloignais ou coupais brutalement les ponts pour me protéger. Mais j'en souffrais beaucoup.
Maintenant, je la subis moins, je l'accepte parce que j'en ai besoin. Mais j'aimerais avoir des temps choisis avec une ou plusieurs personnes dont j'apprécierais la présence. Question d'équilibre difficile! Mais j'y crois encore
Edit : et pour répondre à une autre des questions, je n'ai pas d'ami, j'ai coupé tous les ponts avec mon insupportable famille, les seuls que je ressens comme des amis sont virtuels(pour le moment ). Je peux dire avoir eu une seule véritable amie quand j'étais enfant, du CM1 à la 5è, on ne se quittait pas d'une semelle à l'école et au collège(à deux, on est plus fort que seule, on nous enquiquine moins). Avec le recul, je pense qu'elle aussi était particulière. J'ai tenté de la retrouver et j'ai su par sa soeur qu'après avoir été infirmière psy, elle était SDF et alcoolique depuis 6 ans (j'ai du mal à l'accepter, ça me fait mal).
Officiellement non-autiste
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