Projet Alliance Autiste
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Re: Projet Alliance Autiste
Traduction à améliorer...
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Mesdames et Messieurs,
Ce n'est pas facile pour moi de parler en public devant vous, car je suis dans le spectre autistique. J'ai été diagnostiqué porteur du syndrome d'Asperger. Mais j'ai accepté de donner mon témoignage aujourd'hui à l'ONU en raison de la façon dont les lois liées à la santé mentale sont appliquées en France.
Il y a vingt ans, je suis allé dans un hôpital psychiatrique pour demander de l'aide parce que j'étais désespéré, à cause de problèmes d'intégration dans la société qui rendaient ma vie presque impossible. Mais les psychiatres que j'ai rencontrés n'arrivaient pas à me comprendre (ou à me prendre au sérieux) et ils m'ont rejeté. Ils ont été jusqu'à faire appel à la police pour me faire partir de force de l'hôpital. Ensuite, à cause de ce sentiment d'injustice et la souffrance engendrée, j'ai commencé à devenir quelque peu violent, en criant et pleurant, et ce même hôpital, après une décision prise en quelques minutes, a décidé de me retenir là-bas pendant en tout un an et trois mois !
Je n'avais aucun moyen de me défendre, aucune idée de la durée de cet enfermement, aucune justification, aucun espoir, rien, alors que je posais la question tout le temps. Même ma famille ou n'importe qui d'autre n'était en mesure de me faire sortir de ce cauchemar.
Ne pas savoir quand vous allez sortir d'un hôpital psychiatrique est vraiment quelque chosez de terrible, surtout pour une personne autiste. Deux ou trois médecins qui sont des collègues décident pour vous votre sort, selon leurs craintes, croyances ou autre. Vous perdez toute dignité ou fierté.
Même lorsque des criminels sont emprisonnés, ils peuvent encore penser et croire en ce qu'ils sont (à améliorer) - mais pas dans ces hôpitaux vous régresser petit à petit à l'état d'un petit enfant jusqu'à ce que vous croyez qu'ils ont raison, pour redémarrer à partir de zéro (comme ils l'espèrent), où vous avez le droit de rien, rien qui ne soit décidé ou approuvé par les médecins, où votre propre personnalité est peu à peu effacée !
Ils n'ont pas complètement réussi à m'effacer, à me formater, même s'ils y ont cru.
Il m'a fallu environ 10 ans pour que je parviennes à me déformater, pour redevenir qui je suis vraiment.
Mais beaucoup n'ont pas été aussi chanceux que moi, et ils croupissent encore entre 4 murs de béton pour rien.
Je me souviens d'un jeune homme, très gentil, qui était là-bas avec moi. Je l'entends encore, au bord des larmes « Eric, je suis ici depuis 4 ans. J'en ai tellement marre d'être enfermé. Je voudrais tellement sortir, j'en rêve ». Quinze ans plus tard, j'ai appris qu'il vivait encore dans cet établissement !
Qui peut faire quelque chose contre le pouvoir démentiel de ces psychiatres ?
Ils décident pour vous ce qui est bon et ce qui ne l'est pas. Ils vous dire si vous souffrez ou non, si vos idées sont délirantes ou non, etc. Vous êtes obligé de prendre leurs pilules, ils plantent des seringues dans votre corps et vous injectent des produits dont vous ne savez rien...
Vous avez la liberté de faire ce qu'ils acceptent, comme lire de livres, marcher dans les couloirs, ou dormir (mais pas trop)...
Pas de liberté, pas de projet, pas d'amour, rien. Se contenter d'attendre. Est-ce une vie ?
Je me souviens en train d'observer les chats à l'extérieur, à travers les fenêtres, en pensant à la chance qu'ils avaient.
Je demandais à être libéré, je les suppliais, mais ils s'en foutaient.
Pourtant j'ai toujours été calme pendant ces quinze mois, comme ils l'ont noté.
Ils ont également écrit à plusieurs reprises qu'ils n'arrivaient pas me comprendre !
L'année dernière seulement, j'ai était diagnostiqué autiste Asperger, après l'avoir découvert par moi-même.
Du coup, ces médecins qui avaient le droit de prendre ma liberté parce qu'ils étaient censés connaître si bien leur travail, n'étaient même pas en mesure de voir que j'étais autiste.
Aujourd'hui, je sais que je n'ai jamais eu aucun problème psychiatrique fondé. Aujourd'hui, je sais que que je suis simplement différent.
Les médecins ont finalement accepté de faire preuve de respect à mon égard, seulement lorsque je compris que je devais être d'accord avec eux, penser comme eux, ce que j'ai fait.
J'ai du « simuler un lavage de cerveau réussi » pour échapper à cet enfer.
J'ai entendu dire que la situation s'est améliorée un peu ces dernières années, grâce notamment au droit à un avocat, mais il me semble que c'est très superficiel, et même les avocats eux-mêmes sont insatisfaits.
Le pire de tout est que je sais que ce cauchemar peut m'arriver à nouveau. En fait, en France, cela peut arriver très facilement. J'y ai échappé de justesse cet hiver.
Parfois, je fais encore des cauchemars pendant mon sommeil, de ces gens qui viennent pour me ruiner ma vie.
La société s'organise en permanence pour conditionner et formater tout le monde. Par conséquent, vous devez être « normal ». Etre normal, ou souffrir. C'est la règle sociale tacite.
Ce n'est pas très difficile pour les personnes non-autistes d'être normale, mais ça l'est pour nous, les autistes, et seulement une petite partie d'entre nous est en mesure de jouer ce rôle, qui nous est imposé.
Aujourd'hui, je me rends compte que beaucoup d'autres gens enfermés avec moi dans cet hôpital étaient probablement autistes, et pas du tout dangereux. Ils étaient comme moi, inoffensifs, vivant dans leur propre monde. Les hôpitaux était juste là pour nous garder en dehors de la société, qui ne nous comprend pas.
Quand je repense à mes co-détenus, je n'ai pas remarqué de changement pendant ces quinze mois, aucune amélioration, même pas la moindre. Comment pouvez-vous progresser, apprendre la vie, quand la vie est un hôpital, avec toujours les mêmes murs, couloirs et personnes ? Lorsque les autres patients parlaient à peine et que le personnel médical possédait des droits que vous n'avez pas ? Quand ils ne montrent aucune empathie ou de compassion, qui était la seule chose dont j'avais besoin et n'avait pu trouver dans la société ?
Aujourd'hui, je connais les problèmes des autistes en France, et je sais que j'avais raison dans mes sentiments. Les autistes sont exclus comme des êtres indésirables, laissés de côté voire enfermés, et ils sont une « matière première » de choix pour l'industrie médicale, au moins dans une certaine mesure. C'est pourquoi il est si difficile de nous défendre contre ce lobby. La société s'en moque, car nous ne sommes qu'un pour cent.
Et aussi ils savent que les autistes sont intelligents, que nous pouvons montrer que « le roi est nu » - une autre raison pour nous garder aussi loin que possible, et nous traiter comme « fous » ou « dangereux ».
Personne ne veut comprendre que tout cela était totalement abusif. Pendant vingt ans, je n'ai jamais été en mesure de trouver une aide réelle pour me défendre. Jusqu'à aujourd'hui, où j'écris des lettres en vain. J'avais un avocat en 2000, et elle m'a dit qu'il est impossible de faire quoi que ce soit, que ce n'est pas possible de revenir en arrière dans le temps à la recherche de faits et de détails.
Par exemple, lorsque la loi exige un « certificat médical détaillé », les médecins écrivent « il était agressif », alors qu'en fait j'étais très irrité (ce qui est différent, et légitime dans une telle situation d'injustice), et ils ne mentionnent aucun détail !
Quand ils écrivent « il s'était barricadé dans la salle d'attente », cela semble impressionnant, mais en fait j'ai simplement posé ma valise contre la porte parce que j'avais besoin d'être seul, et il était facile de pousser la porte. Mais ils ne voient que ce qu'ils veulent voir.
J'ai créé une organisation appelée « Alliance Autiste », dans le but de nous aider et nous défendre, par exemple en créant des lieux privilégiés pour les autistes pris dans une crise de détresse sociale, afin d'éviter les cauchemars comme celui que j'ai vécu. Inutile de dire que nous ne recevons aucune aide de l'Etat ni de personne d'autre.
Il y a des millions de personnes autistes dans le monde qui ont besoin d'aide, de compassion. Pas une privation de liberté mais une vraie vie. Une vie libre, comme vous, comme moi désormais.
Le Comité des droits de l'Homme peut-il aider?
Merci beaucoup pour votre attention.
Eric LUCAS
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Mesdames et Messieurs,
Ce n'est pas facile pour moi de parler en public devant vous, car je suis dans le spectre autistique. J'ai été diagnostiqué porteur du syndrome d'Asperger. Mais j'ai accepté de donner mon témoignage aujourd'hui à l'ONU en raison de la façon dont les lois liées à la santé mentale sont appliquées en France.
Il y a vingt ans, je suis allé dans un hôpital psychiatrique pour demander de l'aide parce que j'étais désespéré, à cause de problèmes d'intégration dans la société qui rendaient ma vie presque impossible. Mais les psychiatres que j'ai rencontrés n'arrivaient pas à me comprendre (ou à me prendre au sérieux) et ils m'ont rejeté. Ils ont été jusqu'à faire appel à la police pour me faire partir de force de l'hôpital. Ensuite, à cause de ce sentiment d'injustice et la souffrance engendrée, j'ai commencé à devenir quelque peu violent, en criant et pleurant, et ce même hôpital, après une décision prise en quelques minutes, a décidé de me retenir là-bas pendant en tout un an et trois mois !
Je n'avais aucun moyen de me défendre, aucune idée de la durée de cet enfermement, aucune justification, aucun espoir, rien, alors que je posais la question tout le temps. Même ma famille ou n'importe qui d'autre n'était en mesure de me faire sortir de ce cauchemar.
Ne pas savoir quand vous allez sortir d'un hôpital psychiatrique est vraiment quelque chosez de terrible, surtout pour une personne autiste. Deux ou trois médecins qui sont des collègues décident pour vous votre sort, selon leurs craintes, croyances ou autre. Vous perdez toute dignité ou fierté.
Même lorsque des criminels sont emprisonnés, ils peuvent encore penser et croire en ce qu'ils sont (à améliorer) - mais pas dans ces hôpitaux vous régresser petit à petit à l'état d'un petit enfant jusqu'à ce que vous croyez qu'ils ont raison, pour redémarrer à partir de zéro (comme ils l'espèrent), où vous avez le droit de rien, rien qui ne soit décidé ou approuvé par les médecins, où votre propre personnalité est peu à peu effacée !
Ils n'ont pas complètement réussi à m'effacer, à me formater, même s'ils y ont cru.
Il m'a fallu environ 10 ans pour que je parviennes à me déformater, pour redevenir qui je suis vraiment.
Mais beaucoup n'ont pas été aussi chanceux que moi, et ils croupissent encore entre 4 murs de béton pour rien.
Je me souviens d'un jeune homme, très gentil, qui était là-bas avec moi. Je l'entends encore, au bord des larmes « Eric, je suis ici depuis 4 ans. J'en ai tellement marre d'être enfermé. Je voudrais tellement sortir, j'en rêve ». Quinze ans plus tard, j'ai appris qu'il vivait encore dans cet établissement !
Qui peut faire quelque chose contre le pouvoir démentiel de ces psychiatres ?
Ils décident pour vous ce qui est bon et ce qui ne l'est pas. Ils vous dire si vous souffrez ou non, si vos idées sont délirantes ou non, etc. Vous êtes obligé de prendre leurs pilules, ils plantent des seringues dans votre corps et vous injectent des produits dont vous ne savez rien...
Vous avez la liberté de faire ce qu'ils acceptent, comme lire de livres, marcher dans les couloirs, ou dormir (mais pas trop)...
Pas de liberté, pas de projet, pas d'amour, rien. Se contenter d'attendre. Est-ce une vie ?
Je me souviens en train d'observer les chats à l'extérieur, à travers les fenêtres, en pensant à la chance qu'ils avaient.
Je demandais à être libéré, je les suppliais, mais ils s'en foutaient.
Pourtant j'ai toujours été calme pendant ces quinze mois, comme ils l'ont noté.
Ils ont également écrit à plusieurs reprises qu'ils n'arrivaient pas me comprendre !
L'année dernière seulement, j'ai était diagnostiqué autiste Asperger, après l'avoir découvert par moi-même.
Du coup, ces médecins qui avaient le droit de prendre ma liberté parce qu'ils étaient censés connaître si bien leur travail, n'étaient même pas en mesure de voir que j'étais autiste.
Aujourd'hui, je sais que je n'ai jamais eu aucun problème psychiatrique fondé. Aujourd'hui, je sais que que je suis simplement différent.
Les médecins ont finalement accepté de faire preuve de respect à mon égard, seulement lorsque je compris que je devais être d'accord avec eux, penser comme eux, ce que j'ai fait.
J'ai du « simuler un lavage de cerveau réussi » pour échapper à cet enfer.
J'ai entendu dire que la situation s'est améliorée un peu ces dernières années, grâce notamment au droit à un avocat, mais il me semble que c'est très superficiel, et même les avocats eux-mêmes sont insatisfaits.
Le pire de tout est que je sais que ce cauchemar peut m'arriver à nouveau. En fait, en France, cela peut arriver très facilement. J'y ai échappé de justesse cet hiver.
Parfois, je fais encore des cauchemars pendant mon sommeil, de ces gens qui viennent pour me ruiner ma vie.
La société s'organise en permanence pour conditionner et formater tout le monde. Par conséquent, vous devez être « normal ». Etre normal, ou souffrir. C'est la règle sociale tacite.
Ce n'est pas très difficile pour les personnes non-autistes d'être normale, mais ça l'est pour nous, les autistes, et seulement une petite partie d'entre nous est en mesure de jouer ce rôle, qui nous est imposé.
Aujourd'hui, je me rends compte que beaucoup d'autres gens enfermés avec moi dans cet hôpital étaient probablement autistes, et pas du tout dangereux. Ils étaient comme moi, inoffensifs, vivant dans leur propre monde. Les hôpitaux était juste là pour nous garder en dehors de la société, qui ne nous comprend pas.
Quand je repense à mes co-détenus, je n'ai pas remarqué de changement pendant ces quinze mois, aucune amélioration, même pas la moindre. Comment pouvez-vous progresser, apprendre la vie, quand la vie est un hôpital, avec toujours les mêmes murs, couloirs et personnes ? Lorsque les autres patients parlaient à peine et que le personnel médical possédait des droits que vous n'avez pas ? Quand ils ne montrent aucune empathie ou de compassion, qui était la seule chose dont j'avais besoin et n'avait pu trouver dans la société ?
Aujourd'hui, je connais les problèmes des autistes en France, et je sais que j'avais raison dans mes sentiments. Les autistes sont exclus comme des êtres indésirables, laissés de côté voire enfermés, et ils sont une « matière première » de choix pour l'industrie médicale, au moins dans une certaine mesure. C'est pourquoi il est si difficile de nous défendre contre ce lobby. La société s'en moque, car nous ne sommes qu'un pour cent.
Et aussi ils savent que les autistes sont intelligents, que nous pouvons montrer que « le roi est nu » - une autre raison pour nous garder aussi loin que possible, et nous traiter comme « fous » ou « dangereux ».
Personne ne veut comprendre que tout cela était totalement abusif. Pendant vingt ans, je n'ai jamais été en mesure de trouver une aide réelle pour me défendre. Jusqu'à aujourd'hui, où j'écris des lettres en vain. J'avais un avocat en 2000, et elle m'a dit qu'il est impossible de faire quoi que ce soit, que ce n'est pas possible de revenir en arrière dans le temps à la recherche de faits et de détails.
Par exemple, lorsque la loi exige un « certificat médical détaillé », les médecins écrivent « il était agressif », alors qu'en fait j'étais très irrité (ce qui est différent, et légitime dans une telle situation d'injustice), et ils ne mentionnent aucun détail !
Quand ils écrivent « il s'était barricadé dans la salle d'attente », cela semble impressionnant, mais en fait j'ai simplement posé ma valise contre la porte parce que j'avais besoin d'être seul, et il était facile de pousser la porte. Mais ils ne voient que ce qu'ils veulent voir.
J'ai créé une organisation appelée « Alliance Autiste », dans le but de nous aider et nous défendre, par exemple en créant des lieux privilégiés pour les autistes pris dans une crise de détresse sociale, afin d'éviter les cauchemars comme celui que j'ai vécu. Inutile de dire que nous ne recevons aucune aide de l'Etat ni de personne d'autre.
Il y a des millions de personnes autistes dans le monde qui ont besoin d'aide, de compassion. Pas une privation de liberté mais une vraie vie. Une vie libre, comme vous, comme moi désormais.
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Merci beaucoup pour votre attention.
Eric LUCAS
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
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Re: Projet Alliance Autiste
On dit "le roi est nu"G.O.B. a écrit :Et aussi ils savent que les autistes sont intelligents, que nous pouvons montrer que « l'empereur est nu » (il existe une meilleure expression en français ?)
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Projet Alliance Autiste
Je dirais même plus : le roi est nu ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Projet Alliance Autiste
Merci beaucoup pour le lien ... je ne connaissais pas ce style de conte ( « contes réalistes se passant dans un monde imaginaire »)
(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)
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Re: Projet Alliance Autiste
Pour ceux qui doutent de la véracité de ces propos, il n'y a pas d'exagération, à la différence qu'aujourd'hui l’insistance d'un membre de la famille a beaucoup plus de poids pour vous faire sortir de là qu'à l'époque. Mais si vous êtes seul pour vous défendre, vous pouvez y croupir des années sans raison, c'est assez effroyable...
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Re: Projet Alliance Autiste
J'ai confondu avec ça...Tugdual a écrit :Je dirais même plus : le roi est nu ...
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Re: Projet Alliance Autiste
C est atroce, c est ma grosse baffe de la vie de ce soir cette lecture
Qu il ait trouvé le courage de parler a l ONU est un geste très fort
Qu il ait trouvé le courage de parler a l ONU est un geste très fort
Maman d'un seul petit gars né en 2005, autiste.
"By giving away what we want most (love, money, gratitude), we create a greater abundance of the very commodity we seek. What goes around comes around." ~ Barry Neil Kaufman
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Re: Projet Alliance Autiste
Loup, Had et moi avons eu l'occasion cette semaine de discuter avec Eric Lucas.
Il doit aller ce soir assister à la réunion à Rennes, avec Meï.
Il doit aller ce soir assister à la réunion à Rennes, avec Meï.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Projet Alliance Autiste
AutistanTV 20141217 Eric LUCAS - UNESCO
Intervention d’Eric LUCAS (Alliance Autiste) représentant Autistic Minority International avec l'aimable autorisation très exceptionnelle du Comité de liaison des ONG de l’Unesco - le 17/12/14 - 7mn 24 s
Intervention d’Eric LUCAS (Alliance Autiste) représentant Autistic Minority International avec l'aimable autorisation très exceptionnelle du Comité de liaison des ONG de l’Unesco - le 17/12/14 - 7mn 24 s
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Re: Projet Alliance Autiste
C est super cette assoc, et le film et son cas horrible ne m etonne pas malheureusement, le film le mur de la psychanalise montre aussi ce pouvoir malsain.
sinon sur le site de l assoc ca me gène aussi sur les cotés, la bande qui bouge tout le temps.mais ce qui est ecrit est pas mal...comme j aimerai que des choses changent, je dois admettre etre tres defaitiste et je suis triste de ne pouvoir rien faire pour aider a cela.....ayant beaucoup de mal a ecrire...je ne pense pas pouvoir temoigner et ne voit pas quoi faire pour faire evoluer la situation grave de la france.
sinon sur le site de l assoc ca me gène aussi sur les cotés, la bande qui bouge tout le temps.mais ce qui est ecrit est pas mal...comme j aimerai que des choses changent, je dois admettre etre tres defaitiste et je suis triste de ne pouvoir rien faire pour aider a cela.....ayant beaucoup de mal a ecrire...je ne pense pas pouvoir temoigner et ne voit pas quoi faire pour faire evoluer la situation grave de la france.
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: Projet Alliance Autiste
Cool ! une chorale d'autistes !
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Projet Alliance Autiste
Bonne initiative. J'allais dire: il était temps. Pour connaître de près la psychiatrie française, Eric Lucas a raison. Le seul espoir d'une personne seule dans ce cas est que les HP ont besoin d'une "file active" (des entrées et des sorties) pour valider les dotations de la CPAM, donc en sortir est plus facile.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.