La dépression
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Re: La dépression
Je pense qu'il faudrait la montrer à tout le monde, dépressif ou proches de dépressifs, parce qu'il dit tout ce qu'il y a à dire, et il le fait bien.
Et il donne beaucoup d'espoir, c'est vraiment admirable, je trouve !
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Diagnostic juin(?) 2015: TSA ni infirmé ni confirmé.
Ne souhaite pas poursuivre de démarches par manque d'énergie/temps/argent et volonté.
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Re: La dépression
Je ne sais pas si c'est grave ou pas d'y penser, mais de vouloir passer à l'acte oui. Le fait d'y penser est un très gros signal d'alarme mais tu dois le savoir. Prends soin de toiSvad a écrit :Est-ce grave de penser parfois au suicide ?
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"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: La dépression
Tant que tu n'y penses pas en tant que projet, ce n'est pas grave. Par exemple, si tu y penses en tant qu'objet d'étude "Pourquoi des personnes se suicident ?", "Comment prévenir le suicide ?", c'est même bien d'y penser.Svad a écrit :Est-ce grave de penser parfois au suicide ?
Par contre, si tu y penses comme projet personnel (voire collectif), la prudence est de mise. En parler à autrui peut aider voire est nécessaire. Garder ses sources de motivation, voire en trouver de nouvelles.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: La dépression
De quelle manière tu y penses? À quelle fréquence?
Est-ce que tu établis des plans, des manières de le faire?
Tu peux m'envoyer un mail si tu n'as pas envie d'exposer ça ici..
(mes mp sont un peu saturés)
Est-ce que tu établis des plans, des manières de le faire?
Tu peux m'envoyer un mail si tu n'as pas envie d'exposer ça ici..
(mes mp sont un peu saturés)
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
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Re: La dépression
@Svad et Lilette : cela peut être et/ou devenir grave et il est important de pouvoir en parler à quelqu'un de confiance ou un(e) professionnel(le) régulièrement. Je me répète mais la dépression peut s'installer sans s'en rendre compte surtout chez les aspies et cela peut être dangereux si on n'y fait pas attention
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Re: La dépression
G.O.B.
J'en parle un peu avec un aspie justement, qui connaît le sujet, et j'essaie de me préparer à renvoyer un mail à la psy, pas facile, mais tant que j'ai une oreille attentive à côté (l'aspie en question), ça va.
En fait c'est peut-être bizarre, mais j'ai l'impression que ça me permet également de découvrir mon "nouveau moi", ce qui me dérange, m'assomme, me blesse, etc, je me redécouvre quoi ...
Bon en fait j'apprends surtout que je ne sais pas ce qui ne va pas, c'était la question hier soir, impossible de trouver la raison à cette présence de "vide" ..
J'en parle un peu avec un aspie justement, qui connaît le sujet, et j'essaie de me préparer à renvoyer un mail à la psy, pas facile, mais tant que j'ai une oreille attentive à côté (l'aspie en question), ça va.
En fait c'est peut-être bizarre, mais j'ai l'impression que ça me permet également de découvrir mon "nouveau moi", ce qui me dérange, m'assomme, me blesse, etc, je me redécouvre quoi ...
Bon en fait j'apprends surtout que je ne sais pas ce qui ne va pas, c'était la question hier soir, impossible de trouver la raison à cette présence de "vide" ..
TSA.
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Re: La dépression
Les envies suicidaires ne sont pas à prendre à la légère, quelque soit la raison.
Ne pas hésiter à solliciter un soutien psychologique, voire aller aux urgences selon l'importance. Discutez-en avec votre entourage, si c'est possible.
Si vous ressentez les signes de la dépression, faites-y attention, ça peut vraiment se développer, et vous mettre dans un sale état.
Il n'y a aucune honte à consulter un psy, ils sont là pour ça, ce sont des professionnels (bien qu'il faille faire attention à la manière dont ils vous aident, écoutent).
Ne pas hésiter à solliciter un soutien psychologique, voire aller aux urgences selon l'importance. Discutez-en avec votre entourage, si c'est possible.
Si vous ressentez les signes de la dépression, faites-y attention, ça peut vraiment se développer, et vous mettre dans un sale état.
Il n'y a aucune honte à consulter un psy, ils sont là pour ça, ce sont des professionnels (bien qu'il faille faire attention à la manière dont ils vous aident, écoutent).
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
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Re: La dépression
Je n'ai pas tout lu le sujet (j'avoue ) mais je voulais réagir aux images de Loup au début : c'est très éloquent, et je m'y reconnais trop ...
Mon parcours : vers 20 ans, je me suis fait hospitalisé (pas interné) en milieu psychiatrique à cause d'idées (très) noires, de crises de nerf, de sautes d'humeurs, menant jusqu'à la paranoïa, à la limite du délire. J'ai par la suite été (et le suis toujours) suivi par un psychiatre très bon qui m'a mis sous traitement anti-dépresseur (que je suis toujours) sans qu'il ait identifié l'origine de ma dépression : mal dans ma peau, inadaptabilité sociale, susceptibilité exacerbée, angoisse dans les endroits surchargés en stimuli, etc. 10 ans plus tard, il m'a conseillé de passer le diagnostic Asperger, et ... c'était bien ça.
Le plus dur (et cruel) pour moi est justement cette réaction de jugement : oh c'est une feignasse, il n'a pas de courage ou d'ambition ... j'avais la possibilité de faire mon cursus universitaire en 2 années pour une année, mais étant dans le déni et ne voulant pas que ça se sache, j'ai refusé. Car l'autre problème, c'est que l'on appréhende ce genre de réactions, donc on le cache. Du coup je me suis usé, et dans les faits il m'a fallu à peu près effectivement deux années pour valider chaque année universitaire...
Bref, je dirais pour conclure que je ne souffre pas du syndrome d'Asperger (en fait je m'en fout complètement) je suis entre autres gaudiche socialement, mais les (bonnes) personnes m'apprécient tel que je suis, c'est juste qu'ils mettent plus de temps à me comprendre (c'est un attardé ou un génie ? Finalement il est juste un peu strange ). Mais je souffre de mon inadaptation et c'est elle qui m'a rendu dépressif peu à peu en m'usant : toujours faire des efforts mais essuyer échec sur échec.
En tout cas, il me semble vital d'envisager une issue thérapeutique quand la dépression s'installe : quand on est juste déprimé, c'est la vie, ça arrive .... mais quand ça dure 6 mois au moins, que l'on a plus aucun objectif ou source de plaisir ou de motivation il faut s'inquiéter ... et être bien entouré.
Mon parcours : vers 20 ans, je me suis fait hospitalisé (pas interné) en milieu psychiatrique à cause d'idées (très) noires, de crises de nerf, de sautes d'humeurs, menant jusqu'à la paranoïa, à la limite du délire. J'ai par la suite été (et le suis toujours) suivi par un psychiatre très bon qui m'a mis sous traitement anti-dépresseur (que je suis toujours) sans qu'il ait identifié l'origine de ma dépression : mal dans ma peau, inadaptabilité sociale, susceptibilité exacerbée, angoisse dans les endroits surchargés en stimuli, etc. 10 ans plus tard, il m'a conseillé de passer le diagnostic Asperger, et ... c'était bien ça.
Le plus dur (et cruel) pour moi est justement cette réaction de jugement : oh c'est une feignasse, il n'a pas de courage ou d'ambition ... j'avais la possibilité de faire mon cursus universitaire en 2 années pour une année, mais étant dans le déni et ne voulant pas que ça se sache, j'ai refusé. Car l'autre problème, c'est que l'on appréhende ce genre de réactions, donc on le cache. Du coup je me suis usé, et dans les faits il m'a fallu à peu près effectivement deux années pour valider chaque année universitaire...
Bref, je dirais pour conclure que je ne souffre pas du syndrome d'Asperger (en fait je m'en fout complètement) je suis entre autres gaudiche socialement, mais les (bonnes) personnes m'apprécient tel que je suis, c'est juste qu'ils mettent plus de temps à me comprendre (c'est un attardé ou un génie ? Finalement il est juste un peu strange ). Mais je souffre de mon inadaptation et c'est elle qui m'a rendu dépressif peu à peu en m'usant : toujours faire des efforts mais essuyer échec sur échec.
En tout cas, il me semble vital d'envisager une issue thérapeutique quand la dépression s'installe : quand on est juste déprimé, c'est la vie, ça arrive .... mais quand ça dure 6 mois au moins, que l'on a plus aucun objectif ou source de plaisir ou de motivation il faut s'inquiéter ... et être bien entouré.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: La dépression
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Re: La dépression
Et ils auraient pu mettre tout cela au format pdf A4, non ?
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Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: La dépression
non, c'est un format idéal pour la lecture sur écran, ou tu scroll pour passer d'une "vignette à l'autre"freeshost a écrit :Et ils auraient pu mettre tout cela au format pdf A4, non ?
revenir au format matériel papier A4 n'a aucun interet dans le cas présent
TSA
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Re: La dépression
Après téléchargement, je me rends compte que les images ont toutes la même largeur, mais des hauteurs différentes.
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