Grosses difficultés à la fac
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Re: Grosses difficultés à la fac
Avec ma mère qui est plutôt contre cet étalement de cursus, je ne sais pas quelle décision prendre, je crois que je vais refuser pour cette raison : on me balance cette proposition et on me donne 2 misérables jours pour choisir !
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Grosses difficultés à la fac
Évite quelque chose que tu pourrais regretter par la suite...
Et tu prends ta décision en fonction de toi, pas en fonction des autres.
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30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
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Re: Grosses difficultés à la fac
bonjour Z999 ... je suis une maman, et ma fille (en cours de diagnostic) n'a pas eu la chance d'être diagnostiquée avant d'entamer ses études sup, et c'est fort dommage ... on ne lui a pas proposé non plus du coup un étalement ; résultat 3 ans d'IUT pour aucun diplôme (elle a juste obtenu sa 1ère année) ... elle recommence donc tout à zéro cette année en BTS ! ... avec juste un tiers temps et toujours les m^mes difficultés (malgré son HPI) ... donc je ne sais pas pourquoi ta maman a une opposition à cette proposition (et je ne la juge pas bien sûr) mais j'ai tendance à penser qu'il faut que tu sois au plus près de ton propre ressenti ... et quant à mon avis c'est que qu'est-ce que c'est qu'un an dans une vie si cet étalement te permet d'être moins stressé et plus efficace dans tes études ça peut être important voire essentiel (le mieux étant souvent l'ennemi du bien)
évidemment c'est court comme délai 2 jours pour te décider ... ne peux-tu pas demander un petit délai supplémentaire (vu l'enjeu qu'il y a derrière) ... en tous les cas je le redis car c'est fondamental réfléchis vraiment vraiment au plus près de ce que tu ressens, bon courage
évidemment c'est court comme délai 2 jours pour te décider ... ne peux-tu pas demander un petit délai supplémentaire (vu l'enjeu qu'il y a derrière) ... en tous les cas je le redis car c'est fondamental réfléchis vraiment vraiment au plus près de ce que tu ressens, bon courage
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Re: Grosses difficultés à la fac
Je suis plutôt pour saisir la perche d un étalement du cursus.
Mais je pense qu'il faut travailler d autres adaptations, comme un tutorat, a façon dont les DS se tiennent, qu est ce qui te coute le plus...
Une analyse avec un ergotherapeute serait peut être utile : avis a demander au Cra?
Mais je pense qu'il faut travailler d autres adaptations, comme un tutorat, a façon dont les DS se tiennent, qu est ce qui te coute le plus...
Une analyse avec un ergotherapeute serait peut être utile : avis a demander au Cra?
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Grosses difficultés à la fac
Avec cette décision à prendre le pôle handicap m'a à la fois mis une claque et mis sous grosse pression, c'est une situation extrêmement difficile pour moi, je ne sais vraiment pas ce que je dois faire.
Qu'est-ce que fait un ergothérapeute avec un patient en séance ?
Qu'est-ce que fait un ergothérapeute avec un patient en séance ?
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Grosses difficultés à la fac
Je ne sais pas si le pôle handicap comprend ça. Quand je me trouve en situation d'échec, je me sens seul, et si personne ne peut rien faire pour moi, alors je me suiciderai, parce que ma situation ne peut plus stagner, ça fait 2 ans que ça bloque, quand je pense à ça je suis très en colère que personne ne puisse m'aider concrètement à travailler.Jean a écrit :Je suis plutôt pour saisir la perche d un étalement du cursus.
Mais je pense qu'il faut travailler d autres adaptations, comme un tutorat, a façon dont les DS se tiennent, qu est ce qui te coute le plus...
Une analyse avec un ergothérapeute serait peut être utile : avis a demander au Cra?
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Grosses difficultés à la fac
Un ergothérapeute, ce n'est pas un psychothérapeute. Il analyserait ton fonctionnement avec toi, et pourrait proposer des aménagements pour tes études.
Cela peut avoir trait aux aspects sensoriels (bruit, lumière etc ...), aux capacités de concentration, aux aides humaines.
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Re: Grosses difficultés à la fac
Bonjour,
Je réponds rapidement avant d’aller au travail parce que j’ai cru comprendre que c’était une question présente.
Tout d’abord, je rappelle que je ne suis pas officiellement diagnostiquée (pour plus de précision voir http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 40#p125940). Je n’ai personnellement pas eu trop de mal à suivre un cursus universitaire chargé, surtout en Licence. En fait, ma plus grande difficulté tenais davantage à ma « lenteur » (mes premières nuits blanches passées à faire des dessins d’observations que j’étais incapable de « bâcler ») qu’à suivre les cours en eu même. Je pense que cela tient au fait qu’une partie non négligeable des cours que je suivais en Licence de Biologie était destiné à nous inciter à réfléchir par nous-mêmes et malgré ce que j’appelais ma lenteur, personne n’a jamais eu de meilleure note que moi en TP sur mes trois années de Licence.
Je voudrais évoquer ici une expérience assez différente de celles que j’ai pu lire. Je n’ai jamais bénéficié à proprement parlé d’un étalement de cursus, mais mes choix d’orientation m’ont amené à passer d’une double Licence (Biologie et Histoire), donc à un emploi du temps très chargé (je n’ai presque jamais été en cours d’histoire, mais je produisais des études de textes et des rédactions que j’étais la seule de la promo à écrire, mais chez moi), à un Master d’Archéologie/Archéosciences dont la première année en faculté de lettre se limitait à suivre des cours une semaine sur deux…
La différence de rythme (malgré ça la semaine n’était pas chargée !) me semble comparable à un étalement de cursus. Pour être honnête, je dois préciser que ce Master m’a fait quitter la Corse pour aller à Rennes. En conséquence, je me suis subitement retrouvée totalement désociabilisée en ce sens que je ne connaissais pas une seule personne sur Rennes et que j’ai dû sortir de chez moi pour autre chose que les cours ou les courses une dizaine de fois en un an et demie…
Cette expérience fut désastreuse. Je n’ai jamais été aussi proche de l’échec que durant ma première année de Master. J’ai commencée à me renfermer de plus en plus et même si j’ai réussi à me faire violence et à toujours suivre mes cours, j’ai perdu toute faculté à travailler chez moi. Je me suis enfermée dans mon monde, restant parfois plusieurs jours sans dormir ou manger. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que plus longtemps je restais hors du monde social, plus mon retour devenait compliqué. J’ai aussi compris que malgré mes compétences, j’avais besoin d’un cadre et même si je suis plus efficace lorsque je suis chez moi que dans une bibliothèque (impossible pour moi d’y bosser), c’est le fait que je me sente l’obligation de produire quelque chose, donc bien souvent le stress, qui me permet de focaliser sur elle et de la produire.
Finalement, moins on m’en demande, moins je suis capable d’en faire. Puisque dès que la demande est moins forte, mes besoins primaires prennent le dessus. Et mes besoins primaires ne sont vraisemblablement pas manger/dormir, mais plutôt aller dans mon monde, lire et écrire (mais bien sûr pas en rapport avec la fac, sinon ce serait super !).
Arrivé au second semestre, plus un seul cours et rédaction du Mémoire. Mon isolement était total et sortir faire les courses ou aller à la laverie devenait de plus en plus difficile (j’allais à la laverie à 23h45 pour être sur d’être seule). J’ai donc perdu énormément de temps.
Puis ma directrice m’a demandé de lui envoyer mes premiers résultats. Grâce au stress, j’ai commencé à reprendre un rythme de travail effréné, à tel point que je ne pouvais plus m’arrêter. Et là, j’ai vécu la plus horrible des expériences de ma vie, je n’ai plus pu accéder à mon monde. À voir ainsi ma pire angoisse être réalité, j’ai cru devenir folle. Ce fut infiniment douloureux.
Jamais je ne voudrais revivre cette expérience.
Mon conseil sera le suivant, essaye de comprendre ton mode de fonctionnement pour savoir si l’étalement de ton cursus te sera bénéfique ou non. Penser que diminuer la fatigue de l’interaction sociale est à coup sur une façon de rendre plus supportable un cursus universitaire me semble trop simpliste. Pour moi le moral est primordial. Et ironiquement, ce n’est pas toujours en me ménageant que je l’améliore.
C’est une décision lourde d’implications, si tu n’es pas sur de toi, tu devrais demander un délai de réflexion supplémentaire.
PS : j’ai trouvé un super moyen de me cadrer pour bosser tout en restant à la maison. Ma sœur reste au téléphone avec moi quand je travaille, même si on ne se parle pas vraiment. Le fait de savoir qu’elle est là et qu’elle me demande sporadiquement si j’ai avancé est un excellent moteur et me rend très productive. Si tu as dans ton entourage quelqu’un pouvant jouer ce rôle tu devrais essayer !
Je réponds rapidement avant d’aller au travail parce que j’ai cru comprendre que c’était une question présente.
Tout d’abord, je rappelle que je ne suis pas officiellement diagnostiquée (pour plus de précision voir http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 40#p125940). Je n’ai personnellement pas eu trop de mal à suivre un cursus universitaire chargé, surtout en Licence. En fait, ma plus grande difficulté tenais davantage à ma « lenteur » (mes premières nuits blanches passées à faire des dessins d’observations que j’étais incapable de « bâcler ») qu’à suivre les cours en eu même. Je pense que cela tient au fait qu’une partie non négligeable des cours que je suivais en Licence de Biologie était destiné à nous inciter à réfléchir par nous-mêmes et malgré ce que j’appelais ma lenteur, personne n’a jamais eu de meilleure note que moi en TP sur mes trois années de Licence.
Je voudrais évoquer ici une expérience assez différente de celles que j’ai pu lire. Je n’ai jamais bénéficié à proprement parlé d’un étalement de cursus, mais mes choix d’orientation m’ont amené à passer d’une double Licence (Biologie et Histoire), donc à un emploi du temps très chargé (je n’ai presque jamais été en cours d’histoire, mais je produisais des études de textes et des rédactions que j’étais la seule de la promo à écrire, mais chez moi), à un Master d’Archéologie/Archéosciences dont la première année en faculté de lettre se limitait à suivre des cours une semaine sur deux…
La différence de rythme (malgré ça la semaine n’était pas chargée !) me semble comparable à un étalement de cursus. Pour être honnête, je dois préciser que ce Master m’a fait quitter la Corse pour aller à Rennes. En conséquence, je me suis subitement retrouvée totalement désociabilisée en ce sens que je ne connaissais pas une seule personne sur Rennes et que j’ai dû sortir de chez moi pour autre chose que les cours ou les courses une dizaine de fois en un an et demie…
Cette expérience fut désastreuse. Je n’ai jamais été aussi proche de l’échec que durant ma première année de Master. J’ai commencée à me renfermer de plus en plus et même si j’ai réussi à me faire violence et à toujours suivre mes cours, j’ai perdu toute faculté à travailler chez moi. Je me suis enfermée dans mon monde, restant parfois plusieurs jours sans dormir ou manger. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que plus longtemps je restais hors du monde social, plus mon retour devenait compliqué. J’ai aussi compris que malgré mes compétences, j’avais besoin d’un cadre et même si je suis plus efficace lorsque je suis chez moi que dans une bibliothèque (impossible pour moi d’y bosser), c’est le fait que je me sente l’obligation de produire quelque chose, donc bien souvent le stress, qui me permet de focaliser sur elle et de la produire.
Finalement, moins on m’en demande, moins je suis capable d’en faire. Puisque dès que la demande est moins forte, mes besoins primaires prennent le dessus. Et mes besoins primaires ne sont vraisemblablement pas manger/dormir, mais plutôt aller dans mon monde, lire et écrire (mais bien sûr pas en rapport avec la fac, sinon ce serait super !).
Arrivé au second semestre, plus un seul cours et rédaction du Mémoire. Mon isolement était total et sortir faire les courses ou aller à la laverie devenait de plus en plus difficile (j’allais à la laverie à 23h45 pour être sur d’être seule). J’ai donc perdu énormément de temps.
Puis ma directrice m’a demandé de lui envoyer mes premiers résultats. Grâce au stress, j’ai commencé à reprendre un rythme de travail effréné, à tel point que je ne pouvais plus m’arrêter. Et là, j’ai vécu la plus horrible des expériences de ma vie, je n’ai plus pu accéder à mon monde. À voir ainsi ma pire angoisse être réalité, j’ai cru devenir folle. Ce fut infiniment douloureux.
Jamais je ne voudrais revivre cette expérience.
Mon conseil sera le suivant, essaye de comprendre ton mode de fonctionnement pour savoir si l’étalement de ton cursus te sera bénéfique ou non. Penser que diminuer la fatigue de l’interaction sociale est à coup sur une façon de rendre plus supportable un cursus universitaire me semble trop simpliste. Pour moi le moral est primordial. Et ironiquement, ce n’est pas toujours en me ménageant que je l’améliore.
C’est une décision lourde d’implications, si tu n’es pas sur de toi, tu devrais demander un délai de réflexion supplémentaire.
PS : j’ai trouvé un super moyen de me cadrer pour bosser tout en restant à la maison. Ma sœur reste au téléphone avec moi quand je travaille, même si on ne se parle pas vraiment. Le fait de savoir qu’elle est là et qu’elle me demande sporadiquement si j’ai avancé est un excellent moteur et me rend très productive. Si tu as dans ton entourage quelqu’un pouvant jouer ce rôle tu devrais essayer !
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Re: Grosses difficultés à la fac
C'est ce genre d'analyse qui peut être faite avec un ergothérapeute pour déterminer ce qui peut marcher pour toi.
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Re: Grosses difficultés à la fac
"...moins on m’en demande, moins je suis capable d’en faire..." ... "...Grâce au stress, j’ai commencé à reprendre un rythme de travail effréné, à tel point que je ne pouvais plus m’arrêter. Et là, j’ai vécu la plus horrible des expériences..."
Comme il est difficile à trouver l'équilibre... le dosage... si pas "parfait", alors au moins adéquat pour être productif
...Ne baissons pas les bras
Comme il est difficile à trouver l'équilibre... le dosage... si pas "parfait", alors au moins adéquat pour être productif
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(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)
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Re: Grosses difficultés à la fac
C'est la même chose pour moi. Jusqu'en Terminale, je travaillais (j'ai du mal à évaluer la quantité de travail fourni, les autres élèves disaient que je travaillais énormément mais moi je n'en ai pas eu l'impression). Et depuis que je suis au DMA, qu'il n'y a plus de devoir à rendre d'un jour à l'autre, plus d'exercices à faire, plus de livres, etc. travailler m'est devenu très difficile. Cette année, je vais avoir une sorte de mémoire à faire, et je me demande déjà comment je vais faire...Cette expérience fut désastreuse. Je n’ai jamais été aussi proche de l’échec que durant ma première année de Master. J’ai commencée à me renfermer de plus en plus et même si j’ai réussi à me faire violence et à toujours suivre mes cours, j’ai perdu toute faculté à travailler chez moi. Je me suis enfermée dans mon monde, restant parfois plusieurs jours sans dormir ou manger. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que plus longtemps je restais hors du monde social, plus mon retour devenait compliqué. J’ai aussi compris que malgré mes compétences, j’avais besoin d’un cadre et même si je suis plus efficace lorsque je suis chez moi que dans une bibliothèque (impossible pour moi d’y bosser), c’est le fait que je me sente l’obligation de produire quelque chose, donc bien souvent le stress, qui me permet de focaliser sur elle et de la produire.
Finalement, moins on m’en demande, moins je suis capable d’en faire. Puisque dès que la demande est moins forte, mes besoins primaires prennent le dessus. Et mes besoins primaires ne sont vraisemblablement pas manger/dormir, mais plutôt aller dans mon monde, lire et écrire (mais bien sûr pas en rapport avec la fac, sinon ce serait super !).
Diagnostiquée en février 2015 (psychiatre libéral) puis confirmation au CRA en novembre 2016
On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols
On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols
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Re: Grosses difficultés à la fac
Bon, finalement je n'étais pas obligé de choisir aussi vite ! J'ai au moins une semaine pour me décider.
Il y a un élément qui rentre en ligne de compte : de mai à août, j'ai passé 4 mois de vide, très anxiogènes, de plus je souhaite pouvoir continuer à discuter avec les gens que j'ai rencontrés cette année, ne plus être seul. Pouvoir m'absenter à certains cours et alléger mon emploi du temps peut peut-être suffire à être moins occupé, tout en évitant d'avoir des périodes de vide dans la semaine.
Mes camarades qui étaient en prépa l'année dernière disent aussi être saturés à propos de travail, sachant que la L2 n'est pas si simple...
Il y a un élément qui rentre en ligne de compte : de mai à août, j'ai passé 4 mois de vide, très anxiogènes, de plus je souhaite pouvoir continuer à discuter avec les gens que j'ai rencontrés cette année, ne plus être seul. Pouvoir m'absenter à certains cours et alléger mon emploi du temps peut peut-être suffire à être moins occupé, tout en évitant d'avoir des périodes de vide dans la semaine.
Mes camarades qui étaient en prépa l'année dernière disent aussi être saturés à propos de travail, sachant que la L2 n'est pas si simple...
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Re: Grosses difficultés à la fac
L'absence à certains cours peut être en partie compensée par la transmission écrite du cours.
Cela peut être fait par un camarade du cours, mais aussi par le prof.
Il faut chercher les moyens qui te permettent de faire valoir tes capacités.
Ce que tu exprimes au sujet des périodes sans contact "routinier" est aussi important. Il faut donc trouver un moyen de combler cette période, pour te permettre d'être plus d'attaque quand les cours recommencent.
Cela peut être fait par un camarade du cours, mais aussi par le prof.
Il faut chercher les moyens qui te permettent de faire valoir tes capacités.
Ce que tu exprimes au sujet des périodes sans contact "routinier" est aussi important. Il faut donc trouver un moyen de combler cette période, pour te permettre d'être plus d'attaque quand les cours recommencent.
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Re: Grosses difficultés à la fac
Pour conclure sur cet étalement de cursus, le pôle handicap ne savait pas que je suivais un module surnuméraire, donc depuis qu'ils le savent ils comprennent qu'il suffirait d'arrêter ce module pour alléger la semaine.
Sinon il y a un prof qui me met hors de moi avec des remarques du genre "à votre âge je travaillais 10h par jour 6 jours sur 7 en comptant les cours" ou, à des bavards "soyez efficaces", alors que je suis inefficace depuis 2 ans, il parle à tout le monde en disant ça, mais qu'est-ce qu'il m'énerve ! Dans ses cours, aussi bon prof de maths qu'il puisse être j'ai vraiment envie de le frapper (je me retiens par auto-mutilation) !!!
Sinon il y a un prof qui me met hors de moi avec des remarques du genre "à votre âge je travaillais 10h par jour 6 jours sur 7 en comptant les cours" ou, à des bavards "soyez efficaces", alors que je suis inefficace depuis 2 ans, il parle à tout le monde en disant ça, mais qu'est-ce qu'il m'énerve ! Dans ses cours, aussi bon prof de maths qu'il puisse être j'ai vraiment envie de le frapper (je me retiens par auto-mutilation) !!!
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Re: Grosses difficultés à la fac
C'est le genre de choses dont il faut parler à la mission handicap.
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