[2014/09/21] Evreux - Vernon - Rouen en courant !

[Jean]

Quelle vilaine météo pour cet exploit ...

A rappler à Olivier que cela ne se passe pas en Bretagne.

[Olivier]

Quelle vilaine météo pour cet exploit ...

A rappler à Olivier que cela ne se passe pas en Bretagne.

Elle doit certainement avoir des origines, d'ailleursson pseudo ici est assez révélateur.
Elle aussi doit être née avec ses bottes en caoutchouc, son suroit et un parapluie...
et puis la Normandie c'est presque tout pareil que la Bretagne Non ?

[zad]

depuis que ces viking de normand nous ont volé le mont st michel, c'est pas pareil la normandie. rien à voir. la bretagne c'est mieux

[Olivier]

depuis que ces viking de normand nous ont volé le mont st michel, c'est pas pareil la normandie. rien à voir. la bretagne c'est mieux

Je n'ai jamais voulu hierarchiser les 2 régions.
Ok c'est vrai que j'ai un peu pensé au Mont St Michel.
Mais côté météo, la réputation de la Normandie est assez voisine que de l'autre côté du couesnon.
Les Parapluies de Cherbourg ne sont pas célèbres qu'a demi n'est ce pas ?

[KoaKao]

depuis que ces viking de normand nous ont volé le mont st michel, c'est pas pareil la normandie. rien à voir. la bretagne c'est mieux

d’accord avec toi

[Mars]

Le récit d'Estelle :


Départ programmé à 4h du matin à Evreux. Avant cela, je récupère Jacky sur Rouen, venu de l'Oise pour courir ces 100 km avec moi. Rencontré l'an dernier sur un ultra-trail, il est rassurant d'avoir un coureur expérimenté à ses côtés pour se lancer dans un 100 bornes.
Avant de rejoindre Evreux, nous devons récupérer Alexis, à Nassandres. Alexis, sera en charge de la voiture ravitaillement pendant toute la journée. Il était difficilement imaginable de partir avec suffisament d'eau sur le dos sans voiture ravitaillement. De plus, pour des raisons de sécurité, la voiture sera placée derrière nous pour les premières heures à cause de la nuit qui diminue notre visibilité. Je vous laisse imaginer ce que c'est de s'orienter dans certains endroits de l'Eure de nuit, ainsi nous prenons un peu de retard avant de récupérer Alexis. Ensuite direction Evreux, où nous prendrons le chemin du départ avec 20 minutes de retard.
A l'Hôtel de Ville, nous avons le plaisir de voir que deux personnes nous attendent. Guilhem, membre de Asperger-Accueil a fait le déplacement à vélo pour venir courir le premier kilomètre avec nous. Connaissant très bien toutes les rues du centre-ville, son aide est précieuse pour sortir d'Evreux rapidement. Un kilomètre peut paraître peu mais cela fait très plaisir de partager des petits moments comme cela. Matthieu Farcy est également là. Il souhaite faire un reportage pour VNR (Voici Notre regard).
Nous partons ensuite en direction de Fauville et Huest. Cependant, l'orientation se fait difficilement à cause de la nuit. Il faut rappeller que nous n'avons pas de montre GPS. Cela nous vaut une belle boucle ! (Fauville-Huest-Fauville-Huest avant de poursuivre vers Sassey). A ce moment là, le moral est assez bas car il est difficile vis-à-vis des horaires fixés de commencer un ultra avec 20 minutes de retard puis une boucle inutile. Nous passons ensuite par Gauciel pour contourner la base Aérienne avant de prendre la direction de Pacy-sur-Eure où notre arrivée était programmée à 7h du matin. Nous y arriverons avec une heure de retard. Les kilomètres passent et nous amènent à Vernon où le retard pris commence à diminuer. Il nous reste 11 kilomètres à parcourir pour rejoindre Gaillon où nous attendent des membres de Asperger-Accueil. Ces kilomètres sont longs, très longs, le moral stagne un peu. En effet, les heures de course commencent à s'accumuler et l'arrivée est encore loin. Mais tout cela est oublié à l'arrivée à Gaillon ! Quel plaisir de courir quelques instants avec des enfants de l'association. A ce moment là, la course prend tout son intérêt. Le moral est regonflé. Une petite pause devrait s'imposer pour le repas du midi. Malheureusement, il m'est impossible de manger. Cela était prévisible, comme souvent en course à pied, il est difficile de manger, de trouver des choses qui puissent nous faire envie. Je me concentre donc sur l'hydratation avec de pouvoir tenir ces 100 km sans manger. J'ai conscience du risque que je prends mais le moindre morceau de nourriture me donne envie de vomir.
Nous reprenons donc la route toujours accompagnés de membres de l'association. Nous en profitons pour distribuer des flyers aux passants dans le centre de Gaillon. Ces flyers comporte un recto consacré à Asperger-Accueil et un verso sur lequel figure une plaquette de Asperansa où sont mentionnés les différents signes permettant de distinguer l'autisme. Nous attaquons ensuite quelques montées que nous faisons en marche rapide afin de nous préserver pour la suite. Les membres de l'association qui avaient commencé à courir à Gaillon en finissent là après une belle participation. Ils sont remplacé par un de mes professeurs d'IUT qui prend le 'relai'. Toutes ces personnes, même si elles ne courent qu'une partie, permettent de maintenir le moral à un bon niveau. Les routes sont plus petites que celles empruntées le matin, cela joue également favorablement sur le moral. Elles sont plus plaisantes. A partir de Heudebouville, nous nous retrouvons de nouveau plus qu'à deux à courir. Cependant à St-Pierre-du-Vauvray et au Vaudreuil, nous nous retrouvons de nouveau bien entourés ! Des membres de l'association habitant à proximité se sont rassemblés pour attendre notre passage. La plupart d'entre eux, nous suivent à vélo. Certains iront même avec nous jusqu'à Amfreville-la-Mi-Voie. Nous longeons la voie verte, partie très agréable du parcours que nous ont indiqué des membres de l'asso. La chaleur est montée. En partant le matin et tout au long de l'après-midi, je me disais que les 15 derniers kilomètres seraient faciles car pour le moral, l'arrivée est proche. Cependant, il faut avouer que voir des panneaux de signalisation indiquant Rouen à 15 kilomètres, 3 fois de suite à des intervalles de temps assez important m'a complétement casser le moral. J'étais sûre d'arriver à la fin mais souhaitais ne pas arriver avec trop de retard car des personnes nous attendaient. De plus, le fait d'avoir cours à 8h30 le lendemain oblige à rentrer assez tôt. La fin se fait plus en marche qu'en course car les jambes sont lourdes mais l'important est simplement d'arriver.
L'arrivée dans le centre-ville de Rouen est un immense soulagement. Et quel plaisir, cette arrivée à l'hôtel de ville !!! La présidente de l'association Asperger-Accueil et d'autres personnes nous attendaient. La satisfaction est là. Il n'est jamais facile de partir serein le matin d'un ultra. Le risque de la blessure est toujours une appréhension. Cependant, ensuite l'arrivée n'est que du bonheur. Je dois remercier du fond du cœur Jacky de m'avoir supporté à ses côtés toute une journée. Seule ces derniers kilomètres auraient été encore plus longs. Aimant être accompagnée pour courir, sa présence a été une aubaine ! Merci aussi à Alexis pour le rôle qu'il a eu. Il faut admettre que faire la voiture assistance n'est pas le rôle le mieux mais cela est indispensable. Merci également à toutes les personnes qui ont fait des petites parties du parcours.




Lien du reportage : https://www.youtube.com/watch?v=RbXeQpzm3gU
Site de Asperger-Accueil : http://asperger-accueil.wifeo.com/
Site de Asperansa : http://www.asperansa.org/

[G.O.B.]

La casquette avec le Marsu

Bravo encore