GRRR, Tchip et zen attitude...

[Herlock Martin]

Bonjour,

Ma question est sérieuse derrière ce titre que j'ai tenté de créer le plus léger possible, et j'espère ne pas me retrouver dans la catégorie "voir les messages sans réponses"...

Est il admis que dans les difficultés que l'on peut attribuer au SA, l’agressivité (je ne parle de la violence physique qui je crois peut être observée dans certains cas), et la susceptibilité, qui la précède parfois, ont été repérées ?
En mode direct, les aspies ont-ils tendance à la susceptibilité et/ou à l'agressivité, de manière fréquente, modérée, inexistante ?

Merci pour vos réponses.

[freeshost]

Je crois que ça dépend...

Par exemple, moi, je ne suis pas agressif. Je ne me sens pas visé.

[Loup]

Susceptibilité, ça arrive...
Agressivité, moins. Personnellement, je ne suis pas agressive (ou du moins, j'essaye, ça dépend si j'ai un idiot en face ou non), je n'aime pas utiliser la violence dans mon rapport aux autres, alors j'évite. Pas mal d'aspis évitent les conflits, et n'aiment pas ça.

[zad]

qd je fatigué, je deviens irascible

c'est à ce moment que les petits details que l'on aime tant ne sont pas "respecté" par les NT, et ça m'énerve ^^
eux, ils s'en foutent et qd je suis en pleine forme, je suis assez zen pour que ça ne soit pas genant pour moi.

par expl,

un truc fait à l'improviste où j'ai pas vraiment le choix, je dois suivre : si je suis zen, ça va, je vais laisser filer.
si je suis fatigué, je vais être chiant, pcq ce truc est fait n'importe comment ou dans la précipitation, et là ... rrrrrrrrrrrrrr.

[Lilette]

Un peu comme Had.

Et j'ajoute que si tu me mets au pied du mur, sans autre échappatoire que de foncer dans le tas pour essayer de t'en sortir, eh bien chez moi ça sort, mais ça fait mal, j'en ai encore eu la preuve il y'a quelques temps avec ma mère & ma soeur qui me retenaient de force en me criant dessus, pas d'autres solutions que de crier & me débattre (et donner des coups quand j'étais bloquée dans la voiture), là c'était juste l'instinct de survie qui parlait., aucune intention de faire mal évidemment, juste de pouvoir m'échapper de ce truc de fou.

[KoaKao]

Ça dépend oui.

Pour ma part j'était assez (voir très) agressif enfant et ados, quand les autres m'embêtais j'était très susceptible, je "partais au quart de tour " avais tendance souvent à la violence verbal d’abord puis quand ça persistait je passais à la violence physique, je crié et pété les plombs... J'ai tenter de me calmé au collège mais l'adolescence à un peu prit le dessus du coup j'ai eu quelques tendance violente dans mon adolescence (rien de bien grave vous en faite pas), jusqu’à ma dépression a la fin du lycée, après je me suis calmé, aujourd'hui je commence à être adulte et je suis un peu plus calme et j'évite la violence, les disputes et essaye de géré mes colère que je peu avoir parfois..

En vérité je n'est jamais aimé la violence quel qu'elles soient. Mais je suis (malheureusement) quelqu'un de très nerveux, agité, très angoissé, très sensible et souvent sensible aux colère ou aux crises (un peu névrosé), mais j'essaye et je fait tout pour contrôlé ceci, car ça peut être vite "gâche vie". J'ai parfois l’impression de souffrir de mes sentiments...

Par ailleurs je peu parfois être un peu agressif (verbalement) façon Dr House, mais ça c'est un satané tempérament transmit par mes parent de bon français râleurs...

En conclusion je haie la violence, mais je suis comme du méthanol et la moindre étincelle peut me faire explosé, mais je fait tant bien que mal l'effort de surmonté ça.

[Lilette]

Mais je suis (malheureusement) quelqu'un de très nerveux, agité, très angoissé, très sensible et souvent sensible aux colère ou aux crisex

Bah la même chose.

[Anatheia]

Il est assez commun de lire que les autistes ne supportent pas la frustration. Ils la gèrent souvent très mal.

Mon frère était très frustré étant petit, il a très mal vécu son enfance et ne se faisait pas d'amis. Il s'est donc tourné vers moi pour exprimer cette frustration et relâcher sa colère. Il était très violent verbalement, parfois physiquement (depuis ma naissance, quand j'étais toute bébé, il a par exemple vider une bouteille de dissolvant sur ma tête).
Il m'a beaucoup terrorisée et était très colérique.

Ça dépend beaucoup des personnes, à mon avis. On exprime tous nos émotions de façon différente.

[Laura Ingalls]

Susceptibilité, ça arrive...
Agressivité, moins. Personnellement, je ne suis pas agressive (ou du moins, j'essaye, ça dépend si j'ai un idiot en face ou non),

pareil! Ou disons, si j'ai quelqu'un qui ne comprend rien en face et/ou qui me sort des énormités, ça peux vite m'énerver. Mais autrement, je suis quelqu'un de calme.

je n'aime pas utiliser la violence dans mon rapport aux autres, alors j'évite. Pas mal d'aspis évitent les conflits, et n'aiment pas ça.

Pareil!

[Benoit]

Est il admis que dans les difficultés que l'on peut attribuer au SA, l’agressivité (je ne parle de la violence physique qui je crois peut être observée dans certains cas), et la susceptibilité, qui la précède parfois, ont été repérées ?
En mode direct, les aspies ont-ils tendance à la susceptibilité et/ou à l'agressivité, de manière fréquente, modérée, inexistante ?

Je ne pense pas qu'il y a de consensus où que ce soit pour intégrer quoi que ce soit que de tel dans le SA. Au contraire, on considère plutôt les aspies comme "gentils" (mais pas dans les critères médicaux non plus).

Par contre, les jeunes aspis sont en général totalement nuls en "relations sociales", ce qui peut occasionner de l'agressivité ou de la violence à leur encontre, par exemple à l'école ou tout simplement dans la rue.
S'ils sont mis dans une situation où cette violence n'est pas suivie de sanctions, ou pire qu'elle est - même implicitement - validée par exemple par des personnes ayant autorité (par exemple au niveau scolaire, oui ça arrive), ils/elles sont souvent susceptibles d'en conclure que le recours à la force est quelque chose de justifié voire une façon "acceptable" de gérer des conflits, surtout quand il n'y a pas de communication possible. Je lie celà à leur forte propension à la "logique".
D'autres autistes préfèrent intérioriser leurs frustrations en laissant bouillir la marmite jusqu'à ce que ça explose un jour. Ce n'est pas forcément mieux au final.

Il est donc possible qu'ils/elles reproduisent ce mode d'action dans d'autres environnements, encore une fois de façon tout à fait logique pour eux/elles. Mais la chose important à noter c'est que ces comportements ne viennent pas de nulle part. Et qu'il est donc théoriquement possible de leur enseigner que ce n'est pas la façon de régler des problèmes.

Bien sûr, cela peut être très compliqué dans une société qui valorise le "chacun pour sa gueule", où la réussite sociale et professionnelle passe par la valorisation du rabaissement d'autrui, voire met l'apologie du recours à la violence au même niveau que le dialogue...
Blâmez la société et non ses victimes.