Un genre personnel
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Un genre personnel
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Modifié en dernier par Tugdual le mercredi 11 novembre 2020 à 9:35, modifié 2 fois.
Raison : Restauration du titre.
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Re: Un genre personnel
Bah, nous avons toutes et tous, certaines caractéristiques "masculines" et d'autres "féminines". Faut-il vraiment donner un genre aux activités et aux caractéristiques ?
Chaque personne a sa propre place dans le spectre des genres, et est libre de rester au même endroit ou de changer de point.
Mais juste pour être conforme ou anti-conforme ? non, merci. C'est comme pour tout groupe (avec les préjugés et stéréotypes qui lui sont attribués), on s'y reconnaît en partie. Faut-il attribuer tant d'importance au genre ? (pour catégoriser d'une manière ou d'une autre ?)
Est-ce le "Qu'en dira-t-on ?" qui te titille ?
Si toutes les femmes se ressentaient totalement femmes, toutes seraient les mêmes. Encore une idéalisation de la conformité à une certaine homogénéité ?
Chaque personne a sa propre place dans le spectre des genres, et est libre de rester au même endroit ou de changer de point.
Mais juste pour être conforme ou anti-conforme ? non, merci. C'est comme pour tout groupe (avec les préjugés et stéréotypes qui lui sont attribués), on s'y reconnaît en partie. Faut-il attribuer tant d'importance au genre ? (pour catégoriser d'une manière ou d'une autre ?)
Est-ce le "Qu'en dira-t-on ?" qui te titille ?
Si toutes les femmes se ressentaient totalement femmes, toutes seraient les mêmes. Encore une idéalisation de la conformité à une certaine homogénéité ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Un genre personnel
J'ai commencé une réponse mais j'ai pas eu le temps de la finir, je l'enverrai dès que possible
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Re: Un genre personnel
Hum, ben moi je suis pas Aspie en principe, mais pour répondre quand même au sujet, moi je réponds plutôt à l'idée de 50/50.
Je me sens plutôt comme un garçon quand je travaille, que je me concentre, que je suis dans l'action ou la réflexion pragmatique, et je me sens plutôt comme une femme dans les échanges sociaux, les relations.
Ce qui est sûr c'est que ma féminité, je la vis comme je l'entends, c'est pas le verni et les fanfreluches. Mais je m'approprie très bien mon corps de femme, je suis la sensualité incarnée quand je le veux
et j'aime bien ça. Mais avec un petit côté brut dans la vie de tous les jours, un petit côté rentre-dedans, mes élans de courage, que je tire du garçon en moi, ayant grandi en m'identifiant à mon père qui est un caractère fort que j'envie.
En fait, en gros, j'essaye de tirer le meilleur des deux côtés (si tant est que les qualités ont un genre, c'est aussi ça qu'il faut se demander).
J'aime un homme qui sait montrer des qualités de sensibilité, de douceur, de fragilité avouée, des choses qui ne devraient pas être exclues de la masculinité, qui ne l'empêchent pas d'être un homme un vrai aussi, mais on aime bien plaisanter et dire que puisque je sors avec lui, je suis en quelque sorte bisexuelle.
En fait, en résumé j'aime bien qu'on ne se prenne pas la tête avec les clichés, ou alors juste pour en rire.
Je me sens plutôt comme un garçon quand je travaille, que je me concentre, que je suis dans l'action ou la réflexion pragmatique, et je me sens plutôt comme une femme dans les échanges sociaux, les relations.
Ce qui est sûr c'est que ma féminité, je la vis comme je l'entends, c'est pas le verni et les fanfreluches. Mais je m'approprie très bien mon corps de femme, je suis la sensualité incarnée quand je le veux

En fait, en gros, j'essaye de tirer le meilleur des deux côtés (si tant est que les qualités ont un genre, c'est aussi ça qu'il faut se demander).
J'aime un homme qui sait montrer des qualités de sensibilité, de douceur, de fragilité avouée, des choses qui ne devraient pas être exclues de la masculinité, qui ne l'empêchent pas d'être un homme un vrai aussi, mais on aime bien plaisanter et dire que puisque je sors avec lui, je suis en quelque sorte bisexuelle.

En fait, en résumé j'aime bien qu'on ne se prenne pas la tête avec les clichés, ou alors juste pour en rire.

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Re: Un genre personnel
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Re: Un genre personnel
Moi j'en ai déjà parlé plusieurs fois un peu partout sur le forum, mais je ne me suis jamais sentie dans mon genre prétendue être le plus adéquat à mon sexe biologique.
Je pense que pour comprendre le problème de reconnaissance dans la féminité ou la masculinité, il faut bien les redéfinir comme des genres construit consciemment par l'homme et transmis par l'éducation.
Ce n'est pas parce qu'on a un vagin et des seins que l'on doit forcément correspondre au stéréotype genré de la féminité et pareil pour les hommes. Sauf que la société étant éduqué sur ces schémas très dissociatif et contre nature (en plus d'être complétement stupide) tel que les femmes viennent de vénus et les hommes de mars (quel tas de connerie sexiste et discriminatoire au passage).
Pour ma part ça m'a posé beaucoup de torture mentale, de problème sociétale et d'intégration. Je me suis longtemps considéré comme un petit garçon "manqué" dans le premier sens du terme. Je pensais que j'étais née fille alors que j'étais un petit garçon. D'ailleurs je disais souvent à tout le monde que mon secret c'est qu'en vrai j'étais un garçon parce que je me sentais plus proche des mâles que des femelles. J'ai même pensé, plus tard dans ma vie, à me faire opéré, j'ai beaucoup trainé dans les milieux LGBT car en plus de ça, je n'ai pas une sexualité strict, je me considère comme pansexuelle.
Tout ça m'a amené à une réflexion très importante. Pour moi il n'y a aucune différence entre un homme et une femme. Aucune. Zéro. Si ce n'est l'outil génital de chacun. Tout le reste n'est qu'une construction sociétal que l'on a fait proliférer. Les stéréotypes genrées étant plus exposé pour les femmes que pour les hommes (enfin jusqu'à notre sublime 21ème siècle ou les hommes s'en prennent plein la gueule aussi maintenant), cela créait donc plus de culpabilité ou de torture mentale pour une femme qui ne se sentait pas à l'aise avec les conventions de la féminité qu'avec la plus large liberté de genre que le masculin impose. Oui, un homme peut-être vulgaire, stupide, sophistiqué, sensible, brute, mystérieux, fragile avec plein de variation très personnaliser. Par contre une "vraie" femme, même si en apparence extérieur elle est vulgaire, stupide, sophistiqué, sensible, brute, mystérieuse, fragile, reste une femme qui a un esprit retors et relou, qui pense beaucoup à son apparence, veux des enfants et attend plein de chose à la con d'un homme. Bref, dans le cas des hommes le contenant et le contenu peut-être différent, cela ne les empêchait pas jusqu'au 21ème siècle d'être des hommes masculin, mais les femmes se doivent de synchronisé au maximum leur contenant et leur contenu. (oui je suis féministe)
Personnellement, j'aimais ma liberté d'enfant garçon "manqué", mais j'étais frustrée de ne pas être complète, de ne pas être parfaitement définie, parce que les autres se faisaient un plaisir de me rappeler tout les jours que je "fautais" par rapport à mon sexe biologique.
Bref, j'en suis venue à faire beaucoup de recherche sur le sujet, et je suis tombée sur le concept d'animus et d'anima. En gros, un individu équilibré, possède en lui autant de caractéristiques féminines et masculines, et se reconnait donc comme un être unique, non pas comme appartenant de manière strict à un genre sexuel arbitrairement établie. Je pense que les autistes étant plus conscient des enjeux intellectuelles et de l'absurdité des conventions sociales imposés par l'éducation, ils ont moins de facilité à suivre inconsciemment et aveuglément les concepts de genre qu'on leur impose. Ils se sentent donc forcément troublé par leur sexe biologique et le sexe ressentie intellectuellement. J'ai l'impression que les autistes, sans être confronté avec les données genrées construite par l'éducation, serait beaucoup plus équilibré en anima et animus. Un homme autiste avec des caractéristiques soi-disant féminine comme être sensible, filiforme, timide, doux ne se sentirait pas moins homme et masculin dans une société autiste qui n'impose pas de différence homme-femme, pareil pour une femme autiste très logique, brute, sans forme, non retors, honnête et directe n'en serais pas moins féminine.
Bref, en gros si je me base sur les données genrées sociétale, je suis clairement un homme masculin. Mais en me basant sur une vraie logique humaine, je suis biologiquement femme et avec un animus qui s'exprime facilement.
Je pense que pour comprendre le problème de reconnaissance dans la féminité ou la masculinité, il faut bien les redéfinir comme des genres construit consciemment par l'homme et transmis par l'éducation.
Ce n'est pas parce qu'on a un vagin et des seins que l'on doit forcément correspondre au stéréotype genré de la féminité et pareil pour les hommes. Sauf que la société étant éduqué sur ces schémas très dissociatif et contre nature (en plus d'être complétement stupide) tel que les femmes viennent de vénus et les hommes de mars (quel tas de connerie sexiste et discriminatoire au passage).
Pour ma part ça m'a posé beaucoup de torture mentale, de problème sociétale et d'intégration. Je me suis longtemps considéré comme un petit garçon "manqué" dans le premier sens du terme. Je pensais que j'étais née fille alors que j'étais un petit garçon. D'ailleurs je disais souvent à tout le monde que mon secret c'est qu'en vrai j'étais un garçon parce que je me sentais plus proche des mâles que des femelles. J'ai même pensé, plus tard dans ma vie, à me faire opéré, j'ai beaucoup trainé dans les milieux LGBT car en plus de ça, je n'ai pas une sexualité strict, je me considère comme pansexuelle.
Tout ça m'a amené à une réflexion très importante. Pour moi il n'y a aucune différence entre un homme et une femme. Aucune. Zéro. Si ce n'est l'outil génital de chacun. Tout le reste n'est qu'une construction sociétal que l'on a fait proliférer. Les stéréotypes genrées étant plus exposé pour les femmes que pour les hommes (enfin jusqu'à notre sublime 21ème siècle ou les hommes s'en prennent plein la gueule aussi maintenant), cela créait donc plus de culpabilité ou de torture mentale pour une femme qui ne se sentait pas à l'aise avec les conventions de la féminité qu'avec la plus large liberté de genre que le masculin impose. Oui, un homme peut-être vulgaire, stupide, sophistiqué, sensible, brute, mystérieux, fragile avec plein de variation très personnaliser. Par contre une "vraie" femme, même si en apparence extérieur elle est vulgaire, stupide, sophistiqué, sensible, brute, mystérieuse, fragile, reste une femme qui a un esprit retors et relou, qui pense beaucoup à son apparence, veux des enfants et attend plein de chose à la con d'un homme. Bref, dans le cas des hommes le contenant et le contenu peut-être différent, cela ne les empêchait pas jusqu'au 21ème siècle d'être des hommes masculin, mais les femmes se doivent de synchronisé au maximum leur contenant et leur contenu. (oui je suis féministe)
Personnellement, j'aimais ma liberté d'enfant garçon "manqué", mais j'étais frustrée de ne pas être complète, de ne pas être parfaitement définie, parce que les autres se faisaient un plaisir de me rappeler tout les jours que je "fautais" par rapport à mon sexe biologique.
Bref, j'en suis venue à faire beaucoup de recherche sur le sujet, et je suis tombée sur le concept d'animus et d'anima. En gros, un individu équilibré, possède en lui autant de caractéristiques féminines et masculines, et se reconnait donc comme un être unique, non pas comme appartenant de manière strict à un genre sexuel arbitrairement établie. Je pense que les autistes étant plus conscient des enjeux intellectuelles et de l'absurdité des conventions sociales imposés par l'éducation, ils ont moins de facilité à suivre inconsciemment et aveuglément les concepts de genre qu'on leur impose. Ils se sentent donc forcément troublé par leur sexe biologique et le sexe ressentie intellectuellement. J'ai l'impression que les autistes, sans être confronté avec les données genrées construite par l'éducation, serait beaucoup plus équilibré en anima et animus. Un homme autiste avec des caractéristiques soi-disant féminine comme être sensible, filiforme, timide, doux ne se sentirait pas moins homme et masculin dans une société autiste qui n'impose pas de différence homme-femme, pareil pour une femme autiste très logique, brute, sans forme, non retors, honnête et directe n'en serais pas moins féminine.
Bref, en gros si je me base sur les données genrées sociétale, je suis clairement un homme masculin. Mais en me basant sur une vraie logique humaine, je suis biologiquement femme et avec un animus qui s'exprime facilement.
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Re: Un genre personnel
Mauvaise nouvelle : beaucoup de personnes ont acheté ce livre. Résultat des courses : stéréotypes renforcés !Lou Morgan a écrit :tel que les femmes viennent de vénus et les hommes de mars (quel tas de connerie sexiste et discriminatoire au passage).

Ouais, on en mange une maudite ! [On se prend une belle claque ! En pleine face ! "Mange d'la marde" que des femmes nous retournent.]Lou Morgan a écrit :(enfin jusqu'à notre sublime 21ème siècle ou les hommes s'en prennent plein la gueule aussi maintenant)
Mais ça fait du bien d'encourager tous les êtres vivants à se traiter d'égal à égal. Et à ne pas focaliser sur une caractéristique (le genre, en l'occurrence).
A quand le jour où la galanterie n'aura pas de genre ? et où les femmes pourront se promener seins nus sans faire tourner l’œil des hommes ? (peut-être par une banalisation [Femen et courants naturistes, etc.])
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Re: Un genre personnel
Quand je dis que les hommes s'en prennent plein la gueule , c'est pas tant dans la recherche de l'égalité mais plutôt dans le renforcement des stéréotypes masculinistes à grand coup de pub de déodorant avec des mecs avec des muscles prêt à exploser, entouré de femme avec des poitrines opulente qui bavent à quatre patte à côté d'eux, ou des hommes qui doivent se raser (non mais sérieusement -__-) se mettre de l'huile brillante sur le corps tout ça pour faire apparaitre des fesses énormes de femme qui ne demandent qu'à être maltraité par le Mââââââââââââle le vrai. Tout ça avec un air de nonchalance, voir un demi sourire convenu sur le visage bien carré.
Qu'est-ce que ça peut me taper sur le système...
C'est normale qu'on rééduque les hommes (et les femmes parce que certaine font plus de mal pour l'égalité que les hommes qui ont l'excuse de la méconnaissance) pour leur apprendre à considérer leur capacité intellectuelle comme tout à fait efficiente (en gros arrêter de croire qu'ils sont des bêtes sauvages assoiffés de sexe incapable de se contrôler face à un p'tit bout de chair qui dépasse) parce que oui, un homme est un humain doué d'un intellect et libre de se contrôler tout comme une femme a envie de sexe et est émoustillé par des p'tit bout de chair de mâle qui s'échappe (je parle surtout d'hétéro sexualité car l'homosexualité a d'autre problématique sexiste et genré en plus ou en différence avec ceux-ci) mais ne sautent pas sur tout ce qu bouge et ne font pas des remarques stupides à tout va. (oui les femmes aussi ont parfois envie de dire à un mec dans la rue qu'il a un sacré p'tit cul et qu'elle en boufferait bien mais bizarrement ça arrive moins souvent hum hum). Je trouve ça insultant pour les hommes d'ailleurs qu'on disent tout le temps que c'est dans leur nature, qu'ils peuvent rien y faire, en gros si t'as un zizi t'es trop con pour te contrôler... Hummm... Je ne pense pas, j'ai trop de respect pour l'être humain pour accepter ça.
Pour ma par la galanterie devrait disparaitre pour laisser place à une donnée universelle, la politesse, le respect de l'autre et l'entraide. J'ai pas envie qu'on me tienne la porte ou me serve la première parce que j'ai une vulve et des seins, mais parce que la personne me considère et à envie de le faire pour ce que je suis vraiment, un congénaire qu'il apprécie.
Si on arrêtait tout de suite de créer des scissions différentielles qui n'ont pas lieu d'être comme homme/femme, on aurait déjà moins de difficulté à inclure les autres différences qui existe handicapé/valide par exemple. En promulgant dans l'éducation des différences fondamentales comme masculin/féminin, on crée déjà un mouvement de l'esprit dirigé vers l'opposition et le rejet plutôt que l'égalité et l'acceptation.
Qu'est-ce que ça peut me taper sur le système...
C'est normale qu'on rééduque les hommes (et les femmes parce que certaine font plus de mal pour l'égalité que les hommes qui ont l'excuse de la méconnaissance) pour leur apprendre à considérer leur capacité intellectuelle comme tout à fait efficiente (en gros arrêter de croire qu'ils sont des bêtes sauvages assoiffés de sexe incapable de se contrôler face à un p'tit bout de chair qui dépasse) parce que oui, un homme est un humain doué d'un intellect et libre de se contrôler tout comme une femme a envie de sexe et est émoustillé par des p'tit bout de chair de mâle qui s'échappe (je parle surtout d'hétéro sexualité car l'homosexualité a d'autre problématique sexiste et genré en plus ou en différence avec ceux-ci) mais ne sautent pas sur tout ce qu bouge et ne font pas des remarques stupides à tout va. (oui les femmes aussi ont parfois envie de dire à un mec dans la rue qu'il a un sacré p'tit cul et qu'elle en boufferait bien mais bizarrement ça arrive moins souvent hum hum). Je trouve ça insultant pour les hommes d'ailleurs qu'on disent tout le temps que c'est dans leur nature, qu'ils peuvent rien y faire, en gros si t'as un zizi t'es trop con pour te contrôler... Hummm... Je ne pense pas, j'ai trop de respect pour l'être humain pour accepter ça.
Pour ma par la galanterie devrait disparaitre pour laisser place à une donnée universelle, la politesse, le respect de l'autre et l'entraide. J'ai pas envie qu'on me tienne la porte ou me serve la première parce que j'ai une vulve et des seins, mais parce que la personne me considère et à envie de le faire pour ce que je suis vraiment, un congénaire qu'il apprécie.
Si on arrêtait tout de suite de créer des scissions différentielles qui n'ont pas lieu d'être comme homme/femme, on aurait déjà moins de difficulté à inclure les autres différences qui existe handicapé/valide par exemple. En promulgant dans l'éducation des différences fondamentales comme masculin/féminin, on crée déjà un mouvement de l'esprit dirigé vers l'opposition et le rejet plutôt que l'égalité et l'acceptation.
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Re: Un genre personnel
Un truc tout simple pour réduire son exposition à ces fausses représentations : se passer de télévision. Et vous aurez au moins divisé par cinq votre exposition à certains stéréotypes. Bien entendu, cet effort est vain si vous regardez beaucoup de publicité et vidéos retouchées sur l'internet.Lou Morgan a écrit :à grand coup de pub de déodorant avec des mecs avec des muscles prêt à exploser, entouré de femme avec des poitrines opulente qui bavent à quatre patte à côté d'eux, ou des hommes qui doivent se raser (non mais sérieusement -__-) se mettre de l'huile brillante sur le corps tout ça pour faire apparaitre des fesses énormes de femme qui ne demandent qu'à être maltraité par le Mââââââââââââle le vrai. Tout ça avec un air de nonchalance, voir un demi sourire convenu sur le visage bien carré.
Ça, c'est de nouveau une tentation de l'essentialisme. "par nature", "dans son nature", "dans son essence" Les formes d'essentialismes ont quatre inconvénients majeurs :Lou Morgan a écrit :Je trouve ça insultant pour les hommes d'ailleurs qu'on disent tout le temps que c'est dans leur nature,
- ce n'est pas de la démarche scientifique,
- c'est déresponsabilisant (ça encourage le "chus comme ça, j'y peux rien pantoute" ; c'est souvent un peu ça le but : se déresponsabiliser...),
- ça contribue à des stéréotypes ou les renforce,
- ça peut dériver vers de l'eugénisme ["Tous les X ont (sont censés avoir) la propriété @. Si nous trouvons un X qui n'a pas la propriété @, n doit l'éliminer, le rejeter, le cacher, l'intimider, le mettre mal à l'aise, en faire un objet, etc.].
Je suis d'accord pour qu'on arrête de donner un genre aux activités (la cuisine, c'est pour les femmes, le fer rouge, c'est pour les hommes).
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Re: Un genre personnel
Le truc c'est que moi tout ça je le sais, c'est pour ça que je commence tranquillou loulou à vivre de mieux en mieux ma non correspondance parfaite à mon genre (j'fais plus d'effort ahah). Mais pour faire admettre ça à toute une société, c'est autre chose. C'est une question de rééducation, et de prendre les choses à la source. Sauf qu'en France on aime pas l'évolution donc...
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Re: Un genre personnel
Voir à ce sujet le concept de fluidité du genre : http://thegirlwiththecurlyhair.co.uk/bl ... -syndrome/
Ce ne sont des questions qui concernent pas seulement les filles. Personnellement, je tiens beaucoup à la dissociation des genres mais je pourrais dire en version 'minimisée'. Je ne fais du tout 'homme' et je suis généralement attiré par des filles qu'on dit peu féminine. je n'arrive pas à comprendre tout ce que doit faire une fille pour être "féminine", mais vraiment pas, et je comprend tout à fait que pour les filles Aspie ça ait pu mené à de multiples interrogations tant tout ça apparaît comme totalement insensé et stupide. Mais du coup si on ignore le fait qu'on ne "colle" pas avec l'étiquette donnée au genre, est-ce que vous avez un vrai problème avec votre genre ?
Ce ne sont des questions qui concernent pas seulement les filles. Personnellement, je tiens beaucoup à la dissociation des genres mais je pourrais dire en version 'minimisée'. Je ne fais du tout 'homme' et je suis généralement attiré par des filles qu'on dit peu féminine. je n'arrive pas à comprendre tout ce que doit faire une fille pour être "féminine", mais vraiment pas, et je comprend tout à fait que pour les filles Aspie ça ait pu mené à de multiples interrogations tant tout ça apparaît comme totalement insensé et stupide. Mais du coup si on ignore le fait qu'on ne "colle" pas avec l'étiquette donnée au genre, est-ce que vous avez un vrai problème avec votre genre ?
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: Un genre personnel
Dans cette définition, oui, j'ai un problème avec mon genre, puisque c'est un ramassis de connerie établis arbitrairement par une société sexiste, qui ne prend pas en compte les spécificités individuelles d'un être qui ne peuvent par être généralisé. Par contre en dehors de toute ses considérations éducatives et sociétales, je n'aurai certainement aucun problème avec mon appartenance biologique au sexe féminin. Car le problème du genre c'est tout de même d'apposer des habités, des talents, des compétences, des valeurs, des morales propre au sexe biologique de quelqu'un, d'établir donc des limitations spécifique au fait d'avoir un vagin ou un pénis, ce qui est totalement erroné et horriblement discriminatoire, insidieusement intégré dans nos cerveaux devenant un prisme à travers lequel on passe tout au crible, inconsciemment de part la précocité de sa transmission.Le genre est un concept utilisé en sciences sociales pour désigner les différences non biologiques entre les femmes et les hommes.
Alors que le sexe fait référence aux différences biologiques entre femmes et hommes, le genre réfère aux différences sociales, psychologiques, mentales, économiques, démographiques, politiques, etc.
C'est difficile de savoir tellement ces à priori de genre sont instaurer tôt dans notre éducation et bien avant la puberté (âge où les différences biologiques deviennent plus évidente) ce qui biaise d'emblée notre approche de notre propre corps et le développement cognitif qui va avec.
Dans un monde idéal où on considérerais tout les êtres humains uniques et égaux peut importe leur sexe, on aurait même pas à discuter de tout ça à mon humble avis. Après on part sur des considérations plus transsexualiste, quand notre biologie sexuelle nous pose problème, quand on se sent pas dans le bon corps, c'est autre chose et n'a rien à voir avec le genre.
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Re: Un genre personnel
Je remets une petite louche d'huile sur le feu : la chose la plus exaspérante, ce sont les arguments évolutionnistes.
"oui, parce que tu comprends, l'homme des cavernes, il allait chasser, et la femelle physiquement faible, elle restait à la maison s'occuper des petits, normal quoi, c'est depuis ce temps-là, c'est dans le génome."
Ça sort de nulle part, c'est basé sur zéro preuve historique ou paléontologique, mais on vient te dire où sont ta place et tes possibilités dans le présent, basé sur des trucs invérifiables (et même douteux) d'il y a des milliers d'années (tout en qualifiant de rétrograde tout ce qui a plus de deux ou trois décennies, hein, on n'est pas à une contradiction près).
"oui, parce que tu comprends, l'homme des cavernes, il allait chasser, et la femelle physiquement faible, elle restait à la maison s'occuper des petits, normal quoi, c'est depuis ce temps-là, c'est dans le génome."
Ça sort de nulle part, c'est basé sur zéro preuve historique ou paléontologique, mais on vient te dire où sont ta place et tes possibilités dans le présent, basé sur des trucs invérifiables (et même douteux) d'il y a des milliers d'années (tout en qualifiant de rétrograde tout ce qui a plus de deux ou trois décennies, hein, on n'est pas à une contradiction près).
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Re: Un genre personnel
Ouais, puis ça aboutit entre autres à des concours comme Miss America... Sex appears to make sex-appeal...
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Re: Un genre personnel
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Modifié en dernier par Suriciole le mercredi 13 février 2019 à 16:29, modifié 1 fois.