freeshost a écrit :
Après la pêche, le marron ? (mais comme j'achète plus rarement des pêches et des marrons...)
Dommage, une pêche Melba à la crème de marron ça m'aurait bien tenté ! Tant pis
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Sur ce je profite pour vous souhaitez une jolie nuit
(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)
devant se genre de situations, je pense que l'on peut avoir des réactions différentes selon beaucoup de critères qui changent selon l'humeur ou la situation qui nous mets dans des conditions différente
il n'y a pas une seule façon de bien réagir face à ce genre de situation et même en ne réagissant pas ce n'est pas pour cela que nous sommes mauvais ou ayant un manque d'empathie voir de sympathie
je pense qu'il faut simplement essayer de comprendre dans un premier temps
j'ai lu l'argument des jeunes avant l'age de vingt cinq ans, certes c'est une vérité mais dans le même temps il y a beaucoup d'aides d'organisations et même des placements par la justice dans des foyers, cela s'appelle "des placements jeune majeurs" pour jeune en difficulté, la question est est ce que les jeunes jeunes gens dans la rue : aime leur situation, ne connaissent pas ce genre de "placement", ont baissés les bras, ont des problèmes psychologique, sont toxico etc etc ce n'est surement pas a nous de solutionner le problème mais aux pouvoir publique qui ont eux les moyens de solutionner ce genre de cas
il y a deux ans, je suis passé devant un groupe de mendiants, l'un d'entre eux disait qu'il ne mendiait plus que le soir et pas très tard car il rentrait dormir chez lui car il n'avait pas besoin d'argent car son rsa allait tombé donc il mendait plus par habitude de vie
chaque cas est différent donc on ne peux pas avoir un réaction globale face à ce phénomène
Je me rappellerai toujours de ma professeure de cm1 qui nous avait dit de simplement sourire aux mendiants. Les regarder dans les yeux est aussi important mais pour les Aspies je conçois que ce soit difficile... L'idée est en fait de leur remonter le moral.
Personnellement je préfère donner à manger aux personnes en difficulté plutôt que de donner de l'argent qui peut trop facilement se transformer en alcool. Evidemment ce n'est pas possible de faire ça à chaque fois que l'on croise un mendiant mais je n'en croise presque que quand je fais un changement à Paris et que du coup j'ai un casse croûte disponible.
Je pense que de nombreux jeunes étudiants se font avoir par de fausses demandes de dons ou par quelqu'un qui insistait pour vendre quelque chose. Ca arrive une fois, on s'en rend compte, et ça n'arrive plus (ou presque...).
WinstonWolfe a écrit :à l'heure où des gamins déguisés en poubelles sanguinolentes viendront sonner chez vous pour parfaire leur aptitude à la mendicité, sous le regard attendri de parents désolants...
Je ne leur donne rien : quand j'entends les voix d'enfants à travers la porte, je veille à ne pas faire de bruit, comme si je n'étais pas là.
Modifié en dernier par freeshost le samedi 31 octobre 2015 à 12:21, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
En France, la réaction que certains exposent serait qualifiée de raciste ou au mieux intolérante, alimentée par des idées reçues, etc ....
Ce n'est pas parce que certains abusent de la mendicité qu'il faut en faire une généralité .... honte à vous (i.e. à certains) Inutile de répondre, je ne veux pas participer à ce genre de discours, il y a des mendiants qui ne veulent abuser de personne.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Bubu, je parlais des gamins qui font la tournée des maisons le soir d'haloween, pas de gens dans des situations difficiles, hein... (Je sais pas si tu faisais référence aux derniers posts)
(Diagnostiqué autiste en 2013, à 40 ans)
Papa d'un petit garçon autiste né en 2018
Je sème des cailloux, ils m'échappent des doigts,
Mais je prends bien garde qu'ils ne mènent à moi.
WinstonWolfe a écrit :Bubu, je parlais des gamins qui font la tournée des maisons le soir d'haloween, pas de gens dans des situations difficiles, hein... (Je sais pas si tu faisais référence aux derniers posts)
Ne t'inquiète surtout pas, je ne parlais pas de toi .... ni de personne en fait, j'ai juste été choqué par les idées reçues que certains mettent en avant pour justifier leur choix .... certains se vantent d'être hyper-rationalistes et j'aurais presque envie de leur demander si ne pas avoir de cœur ne leur manque pas ...
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Je ne donne jamais aux gens qui viennent à ma rencontre alors que je lache régulièrement ma monnaie aux gens qui tendent la main statiques qui ne parlent pas, ca me permet d'appréhender la situation.. Je fais un blocage comme si on m'agressait quand on me sollicite dans la rue, même pour une signature, une cigarette. On sent l'insistance par un déplacement même un ou deux pas.
D'ailleurs si quelqu'un me demande sa route ou l'heure il ne vient pas vers moi, il attend que je sois à sa hauteur, et dit bonjour politesse ?
J'ai d'ailleurs remarqué que les meilleurs "mendiants" non statiques donnent l'impression qu'ils vont demander du feu.
Vous marchez en terre citadine francophone (la France, une partie de la Suisse, de la Belgique, du Canada, etc.).
Vous avez prévu d'aller boire un verre avec un pote. Vous êtes deux (vous et votre pote) en train de marcher vers le bar convoité.
Et là, dans une ruelle, au cours de votre marche, un jeune homme et une jeune femme, avec des visages d'apparences non locales vous abordent en commençant pas :
- Hello, do you speak English ? [Bonjour, parlez-vous anglais ? ; et avec un accent exotique]
Que faites-vous ?
Dans votre extrême sincérité, vous répondrez, pour la plupart, "Yes, a little." [Oui, un peu.]
Et là, ils vous expliquent, en anglais, qu'ils sont des étudiants qui visitent divers pays pour découvrir (soi-disant) de nouvelles cultures (blablabli blablabla). Ce faisant, ils vous disent qu'ils vous vendent des sortes de cartes postales pour 15 francs suisses (environ 13,64 euros).
En soi, le prix est choquant.
Et vous leur dites : I find it expensive... [Je trouve cela cher...]
Et là, ils vous disent que "vous êtes libres de" mettre moins.
Comment réagissez-vous ?
Spoiler : Influence sociale :
Moi, ça me rappelle trois choses :
- l'amorce (l'amorçage, l'ancrage, anchoring), vous titiller, le tape-à-l’œil : "nous sommes des étudiants genre globe-trotters et avons besoin d'argent",
- la technique de la porte-au-nez, qui consiste à effectuer une requête excessive (15 francs suisses la carte postale !) pour la faire suivre d'une demande moins coûteuse (genre 5 francs suisses, ce qui est quand même cher, dans l'absolu ; mais perçu comme "un moindre mal" sur le moment) ; la technique souvent employée est plutôt celle de la porte-au-nez, qui consiste à ouvrir le bal avec une demande peu contraignante (comme demander l'heure ou le chemin [avec réponse facile ! comme pour les réponses faciles, suivies d'un tirage au sort, we need your datas, our income souce ]), puis à poursuivre avec une demande légèrement plus contraignante (difficile de dire NON après avoir dire OUI, ça paraît dissonant ; dissonance cognitive) ; mais, pour se faire imprévisible (comme au poker), il s'agit de varier les techniques, selon les divers contextes), donc de parfois utiliser la technique de la porte-au-nez...
- le sentiment de liberté : "Vous êtes libre de ..."
Que cela vous inspire-t-il ? [Sont-ils vraiment étudiants ?]
N'hésitez pas à ajouter vos réflexions, vos expériences.
Ayant pris connaissance de telle situation possible, ayant réfléchi à vos manières possibles de réagir, comment décidez-vous de réagir (d'anticiper) dans telle situation, pensant que vous pourriez bien y être confrontés (quoique, en tant que personne autiste, vous n'arpentez pas forcément souvent les rues citadines en soirée*) ?
* La période de la journée peut aussi avoir son importance :
- Le matin, les gens vont bosser, n'ont pas prévu beaucoup de marge dans leur déplacement pour être à l'heure au boulot. Ils vont rarement prêter attention aux mendiants. Vous voyez beaucoup de mendiants le matin ?
- À midi, ben... à peine mieux... les gens ont certes bossé le matin, mais doivent encore bossé l'après-midi, donc n'ont pas prévu beaucoup de temps à perdre avec les mendiants. Cela dit, il y a du monde qui a congé l'après-midi. Et il y aussi les personnes sans travail, qui peuvent être mendiants, ou qui peuvent être cibles de mendiants. Après tout, même dans des situations précaires, on peut facilement relativiser, en se disant qu'il y a pire, que d'autres personnes ont encore plus besoin d'argent que nous. [Souvenez-vous. Il y a régulièrement des personnes (qui se soupçonnent Asperger, autistes) qui hésitent à entamer un processus diagnostic, entre autres parce qu'elles pensent que d'autres personnes auraient plus besoin d'aide, d'un diagnostic, de prise en charge. De manière générale, dans la population en général, beaucoup de personnes font ce raisonnement-là, que je qualifie de variante de l'effet Dunning-Krueg : les personnes en bonne situation pensent souvent qu'elles l'ont mérité, que c'est normal, tandis que les personnes en situation précaire relativisent souvent (pour se rassurer) en se disant que d'autres personnes sont encore plus dans la dèche (dans la merde), et que, alors, elles ne sont pas si mal loties, qu'elles n'ont pas à se plaindre.]
- Le soir, la fin d'après-midi, c'est là que les larrons font les occasion. Les gent sont fatigués, ils ont trimé dur toute la journée, ou se sont ennuyés, faute de clientèle, faute de renouveau, d'originalité (le train-train quotidien..). Quoi qu'il en soit, leurs cerveaux sont moins aptes à analyser avec esprit critique les requêtes extérieures, les avances, les tentatives de séduction. Ils n'ont pas trop le "cœur" à réfléchir (le cœur dans la tête ? ). Les mendiants (et pas seulement) en profitent. L'esprit critique se relâche, les tentations se lâchent.
Autre truc auquel faire attention :
Dans la grande partie de la francophonie, le "tu" est plus familier que le "vous", le "tu" suggère une relation plus familière, rapprochée, que le "vous". Un mendiant peut bien en profiter... pour vous aborder par "Salut, comment vas-tu ?" au lieu "Salut, comment allez-vous ?" Et vous allez vous demander (sans oser lui demander explicitement) "On s'connaît ?". Vous allez peut-être même croire que vous vous êtes déjà vus, que vous êtes potes (effet Asch à son plus fort, puisque c'est du 1 contre 1 !) ! Et, dans ce cas, la probabilité que vous donniez suite à sa requête augmente.
Et ne vous faites pas d'illusions ! Vous lui passez un euro "comme si de rien n'était". Il va vous demander si "vous auriez pas un peu plus" et rajouter que lui et sa famille ont besoin... (bref, le pied-dans-la-porte... la technique la plus utilisée, même régulièrement inconsciemment, mais quand même souvent consciemment, méthodiquement, vénalement...)
Mendiants, commerçants, politiciens : même combat !
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.