La rentrée??? Pas pour tous apparemment...révoltant.!

[Vad]

Tu as tout à fait raison.

[KoaKao]

Ayant vécu une scolarité hum... chaotique... Je comprend j'ai vécu plus ou moins la même chose que lui.

Je n'est pas été refusé à l'entrer d'un collège mais exclue de deux établissement... Et casé dans les institue... Voilà. :/

Est-ce mieux ? Je ne crois pas...

Enfin voilà c'est pour dire que vous pleuré sur le sort d'un autiste sur une vidéo mais sachez que des autistes qui subisse ce genre d'injustice il y en a des pelleter...

[Laura Ingalls]

pour tous ceux qui subissent ça, c'est dégueulasse! Peut-être que ce genre de vidéo peut servir à dénoncer. Peut-être qu'à force de pointer du doigt et de dire "regardez ce qu'il se passe, c'est pas normal, scandaleux, etc..." ça peut faire bouger les chose....j'ai envie d'espérer que oui.

[Chatnoir]

@ G.O.B: Il ne s'agit pas simplement du fait que "prof est un métier difficile et on manque de moyen".
Je constate simplement que le collège/ l'école n'est pas forcément un lieu d'épanouissement pour les enfants différents, pour toutes les raisons que j'ai cité précédemment.
De plus je crains que les parents ne se rendent pas comptent, ne sachent pas réellement ce qui se passe en milieu scolaire. Entre les effets d'annonces/les jolis mots et le concret, la différence est frappante. L'intégration est parfois illusoire.
Donc, les parents à mon sens ne sont pas toujours en mesure de savoir ce qui est "la meilleure solution" pour leurs gosses.
(J'imagine que tout parent responsable doit se poser la question. Que leur enfant soit différent ou non).

Pour ce qui est des instituts, je ne pense pas non plus que ce soit la panacée. Comme le dit Wombat.

Je ne vois pas de solution idéale à mon sens tant que l'Etat, la société ne se décidera pas à prendre en charge/ accepter /intégrer réellement les individus différents, quelle que soit leur différence. Tout ça demande des moyens humains et économiques qu'on est loin de posséder actuellement.

Certes, on peut réformer l'école, cf les 15 dernières années, mais bon réformer pour réformer, sans réel travail de fond, sans réflexion sur l'éducation, sans les moyens réels qu'on se donne, ça ne sert à rien.

Ce n'est pas l'école qu'il faut réformer, c'est la société.

[FloretteRanou]

Faire des interventions régulières par des personnes venant témoigner et tomber les préjugés (professionnels, autistes). Pour commencer je pense, mais ça se sera dans un monde idéal.

Ça c'est une très bonne idée. Nous devrions aller dans les écoles pour parler aux jeunes.

Pourquoi ne pas faire la même chose et faire qu'il y ait des formations dans les écoles primaires, les collèges, les lycées, les fac et grandes écoles pour apprendre aux élèves et aux profs ce que c'est vraiment que l'autisme et le SA ?

[G.O.B.]

@ Chatnoir : Je suis bien conscient que tous les autistes n'ont pas les capacités suffisantes pour bien s'intégrer dans un collège "normal", mais comment veux-tu réformer la société si tous les autistes sont exclus de l'école de la maternelle au lycée ? Si un gamin à l'habitude d'avoir chaque année une personne handicapée dans sa classe pendant toute sa scolarité, au lieu de rendre tout ce beau monde invisible, les chances d'une intégration réussie serait peut être meilleure avec les mêmes moyens ? De plus, le collège en question se situe quand même dans un quartier plutôt aisé de Lyon, si vraiment ça se passe mal il sera toujours temps de déscolarisé l'enfant, on ne lui laisse même pas ce droit (pour avoir connu pire comme établissement, sans être un lieu d'épanouissement, j'y ai appris énormément)

[Vad]

Il est clair que l'école n'est pas faite pour tout le monde, et ce qui est dramatique. Est-ce que les personnes différentes doivent se sacrifier afin que le plus grand nombre réussisse ? Je ne le pense pas. Chacun devrait y avoir sa place, chacun devrait pouvoir utiliser ces capacités aux mieux, et être accepté. Je suis passé 2 années dans un lycée avec des élèves qui n'étaient pas des plus agréables, et un rythme scolaire des plus qui soient, avec la désagréable sensation de rien apprendre. Des profs qui parfois n'encourageaient pas la curiosité (tu verras ça l'an prochain, ça ne rentre pas dans le programme de cette année). Je me souviens avoir eu l'outrecuidance d'avoir dit un prof que j'en apprenais plus chez moi que en cours...
Et si c'était à refaire, avec les situations de harcèlement que j'ai vécues par moment de la part d'autres élèves, je préfèrerai continuer ma scolarité à domicile plutôt que de me confronter à toutes ces choses encore une fois.

Mais tout cela pour dire, que les mentalités doivent évoluer, que la manière dont on instruit (bourrage de crâne bête et méchant) doit changer, la notation sur 20 aussi. (je pense que l'effet néfaste de cette notation vient du fait que l'on est motivé que par le fait d'avoir des bonnes notes, et non plus par le fait d'appendre, d'acquérir des connaissances. Vérifier les acquis par d'autres moyens pourrait probablement être plus productif, bénéfique). Ensuite arrêter le mythe selon lequel les jeunes su même âge évoluent au même rythme. Mais aussi donner la possibilité dans une moindre mesure pouvoir choisir des matières cours avec ses réels intérêts et capacités, et ne pas forcer à être bon dans toutes les matières. Puis surtout arrêter de cacher les enfants différents, les brider dans leur épanouissement. Parce que la différence n'est pas une tare ou une honte, mettre fin au mythe de l'égalité à l'école en donnant une instruction normalisée, parce que les êtes humains ne disposent pas des mêmes capacités intellectuelles, et ne sont pas tous semblables, ou sociables. la différence est une force, pas une tare, ou bien une honte. Faudrait faire comprendre ça avec beaucoup de pédagogie.

Faire des interventions régulières par des personnes venant témoigner et tomber les préjugés (professionnels, autistes). Pour commencer je pense, mais ça se sera dans un monde idéal.

Ça c'est une très bonne idée. Nous devrions aller dans les écoles pour parler aux jeunes.

Une personne que je connais m'a raconté que dans l'école où il a ait ses études, il a eu une formation sur comment se comporter avec des collègues handicapés physiques.
J'ai trouvé que c'était une super idée .

Pourquoi ne pas faire la même chose et faire qu'il y ait des formations dans les écoles primaires, les collèges, les lycées, les fac et grandes écoles pour apprendre aux élèves et aux profs ce que c'est vraiment que l'autisme et le SA ?

Ce serait bien, mais il faudrait vraiment oser parler devant un auditoire d'au moins 30 personnes...

Je ne serai vraiment pas capable de mettre en pratique mon idée.

[FloretteRanou]

Mais tout cela pour dire, que les mentalités doivent évoluer, que la manière dont on instruit (bourrage de crâne bête et méchant) doit changer, la notation sur 20 aussi. (je pense que l'effet néfaste de cette notation vient du fait que l'on est motivé que par le fait d'avoir des bonnes notes, et non plus par le fait d'appendre, d'acquérir des connaissances. Vérifier les acquis par d'autres moyens pourrait probablement être plus productif, bénéfique). Ensuite arrêter le mythe selon lequel les jeunes su même âge évoluent au même rythme. Mais aussi donner la possibilité dans une moindre mesure pouvoir choisir des matières cours avec ses réels intérêts et capacités, et ne pas forcer à être bon dans toutes les matières. Puis surtout arrêter de cacher les enfants différents, les brider dans leur épanouissement. Parce que la différence n'est pas une tare ou une honte, mettre fin au mythe de l'égalité à l'école en donnant une instruction normalisée, parce que les êtes humains ne disposent pas des mêmes capacités intellectuelles, et ne sont pas tous semblables, ou sociables. la différence est une force, pas une tare, ou bien une honte. Faudrait faire comprendre ça avec beaucoup de pédagogie.

Justement je me demande en ce moment si le rejet de la différence ne serait pas une composante de la nature humaine.
http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 18#p155118

Ce serait bien, mais il faudrait vraiment oser parler devant un auditoire d'au moins 30 personnes...

Je ne serai vraiment pas capable de mettre en pratique mon idée.

Moi je pourrais le faire , j'ai déjà fait des soutenances dans des amphis où il y avait bien une trentaine de personnes.
Étonnamment quand le sujet m'intéresse et que j'ai le temps de me préparer je m'en tire pas si mal , bien que ma gestuelle soit plutôt limitée ou composée de tics .
J'ai un rapport assez bizarre avec la parole et le chant en public.
Je sens que physiquement je suis stressée car mon corps est tendu et mon cœur bat vite etc. mais à la fois il y a une part de moi qui aime ça.
Quand je dis ça personne ne me croit car je donne l'impression d'être super timide.

Mais parler de l'autisme et du SA, ça supposerait que je révèle que j'en suis atteinte et je crains les répercussions dans le domaine professionnel.

[Chatnoir]

@G.O.B: pas de méprise sur mes intentions.
Je ne dis pas que les enfants différents doivent rester chez eux et ne pas rejoindre l'école publique.
J'ai dit que je n'avais pas de solution, et que les moyens que donne l'Etat-et donc la société- à l'ecole sont insuffisants pour accueillir tout le monde dans des conditions décentes d'encadrement, permettant l'épanouissement, le bien être de tous, avec le respect des différences de chaque individu.
L'Ecole n'est que le reflet de la société.
Après effectivement en étant au contacts des autres, on apprend énormément. Je le vois dans mes classes, surtout en 6èmes ou certains gamins intéragissent bien avec les gamins différents/ Ulis et rciproquement. Mais je vois aussi beaucoup de souffrances.

Concernant le gamin de la vidéo, sa situation d'exclusion me parait abusive. Je n'ai fait que décrire jusqu'à présent le contexte dans les collège tel que je le vis, ce contexte ayant peut être amené à cette exclusion, tout en rajoutant que l'attitude de la mère ne faisait que de jeter de l'huile sur le feu, à mon sens.

[Pupuce]

Assez d'accord avec ton analyse, Chatnoir.

[Murielle]

Même si je suis la première à dénoncer le fait que les "moyens " humains et financiers sont insuffisants, nous n'avons hélas pas le choix: nous parents de demander l'école pour TOUS pour nos enfants différents, et je comprends aussi que pour les enseignants et AVS ce soit très difficile étant donné le peu d'infos et d'aides octroyées.!
Mais que faire?
Pour nos enfants, nous n'avons pas le temps d'attendre une réponse.!!! On doit agir là, tout de suite.!
Nous ne pouvons pas garder nos enfants enfermés chez nous.! Encore moins les mettre dans les institutions à l'abri des regards "bien-pensants"...!
Alors, on fait avec ce qu'on a : on doit soit user de stratégies, de diplomatie ou comme cette maman, créer le Buzz pour obtenir ce à quoi nos enfants ont droit.!
C'est inhumain d'avoir à subir cela , quelque soit le bord d'où on se place: parents, enfants, AVS et enseignants.!
J'en ai vu des jeunes Aspies qui désiraient entrer en classe comme les autres, et qui se sont vus interdire parce que l'AVS n'était pas là.!!! Allez Hop retour à la maison .! Rentrée décalée par rapport aux autres,retard à rattraper....déjà pas facile, mais là histoire d'en rajouter une couche.! GRRrrrrrrrrrrr
Bref, soit on pleure, soit on hurle, soit on courbe le dos....Rien d'acceptable.!

[Manette]

Tout à fait d'accord avec toi Murielle, d'autant que l'évitement social par déscolarisation, renforce le repli social, donc l'autisme. La scolarisation est donc impérative, et vite (pas le temps d'attendre une hypothétique amélioration de l'Ecole, qui de toute façon ne risque pas de se remettre en question si elle-même est dans "l'évitement social" des jeunes un peu ou beaucoup différents). C'est facile de dire "on a pas les moyens, patati-patata, pauvres de nous". C'est pas complètement faux, mais par expérience, je dirais, qu'il faut déjà commencer par de la bienveillance, car je suis certaine que la bienveillance des adultes entraîne, dans la grande majorité des cas, celle des enfants (donc moins de harcèlement, donc moins de stress, donc moins de réactions agressives ou incontrôlées des autistes...). Après, que ce soit vraiment impossible pour certains autistes d'aller à l'école, soit. Mais au moins qu'il y ait de vraies solutions alternatives d'apprentissages (social/ autres). Je pense contrairement à Chat Noir que les parents savent en général ce qui est bon pour leur enfant (le tout est de maintenir une qualité du dialogue parents - profs), si ils s'accrochent si désespérément à la solution scolaire, ce n'est pas parce qu'ils s'illusionnent sur l'école, ils sont d'ailleurs très bien placés pour en connaître les limites (!), mais que la pire des choses seraient qu'ils végètent (et régressent, ce qui veut dire montée du stress) à la maison. Puisque le système, on ne peut pas le changer en claquant des doigts, il vaut mieux arrêter de gémir, et se dire "oui, c'est la cata, mais qu'est-ce que je peux faire, moi, à mon niveau ?", et alors tout change. Cette philosophie est valable pour les mères (les pauvres, accusées de tous les maux, bonne ou mauvaise réaction de filmer, je n'en sais rien, j'en ai assez subi moi-même pour renoncer à juger les autres, quand on n'a que les choix entre deux très mauvaises solutions, on choisit la moins pire, c'est peut-être mieux que de ne rien faire du tout, cela permet d'avancer un peu). Cette philosophie est capitale, c'est elle qui a permis à mon fils chéri de sortir du tunnel. Maintenant, j'aimerais savoir pourquoi en France, on n'a pas les moyens de scolariser plus de 20% des autistes, alors que dans la plupart des autres pays européens, qui sauf erreur de ma part connaissent aussi la crise, les moyens sont mis en oeuvre depuis longtemps. Les français seraient-ils sous-doués ? égoïstes ? résignés ? méfiants ? Il serait grand temps pour nous de prouver le contraire, notre générosité, notre attention à la liberté, l'égalité et la fraternité, ces 3 jolies devises enseignées dans nos écoles, et qu'il ne reste plus qu'à mettre en oeuvre !

[Pupuce]

En admettant que le jeune autiste de la vidéo finisse finalement par avoir gain de cause et continue sa scolarité dans cet établissement, je n'aimerais pas être à sa place. Je ne pense pas avec ce qui vient de se passer qu'il sera très à l'aise et encore moins intégré dans ce collège. Je ne suis pas pour l'escalade de la violence.

Quand à la maman qui filme, je ne la juge pas entant que personne, je me doute bien qu'elle fait ce qu'elle peut, mais je pense qu'à la place du jeune je n'aurais été bien. Ca donne une impression d'instrumentalisation, même si ce n'était certainement pas son but et qu'elle n'en peut certainement plus.

Je n'aime pas les positions radicales, quel que soit le côté qu'elles se trouvent. Il y a toujours moyens de faire plus en douceur, en tout cas pas en présence de l'intéressé pour les opérations coup de poing.

[jutana]

elle aime son fils et essaie de faire au mieux surement....Peut-être le soucis, là, c'est qu'elle essaie de l'aider comme elle voudrait peut-être qu'on l'aide mais en essayant de penser avec la pensée de son fils, qu'elle n'a pas ou du moins autre

[Pupuce]

elle aime son fils et essaie de faire au mieux surement....Peut-être le soucis, là, c'est qu'elle essaie de l'aider comme elle voudrait peut-être qu'on l'aide mais en essayant de penser avec la pensée de son fils, qu'elle n'a pas ou du moins autre

sisi, tu es très claire, j'ai compris ce que tu as dit