Recherches sur l'autisme
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Re: Recherches sur l'autisme
Excès de liaisons nerveuses peut-être traitable
Lu aussi sur d'autres sites en anglais, exemple : ABC.Net .
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Recherches sur l'autisme
Pour info j'ai posté l'article original ici
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
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Re: Recherches sur l'autisme
Ah ! okay, je n'avais pas lu le sujet sur les traitements par médicaments. I gonna read it.
J'ai du piment pour mes dix canards.
J'ai du pinard pour médicament.
Foie de canard, séparons le bon vin de l'ivresse.
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Re: Recherches sur l'autisme
En espérant que la recherche sur l’autisme et la cause qui suit s'améliora en France mais aussi partout sur la planète...
loup autiste
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Re: Recherches sur l'autisme
Autisme : découverte d'une mutation génétique majeure
Sciences et Avenir | 05/09/2014
Les mutations affectant le gène SHANK3 se révèlent très sévères et concernent un enfant sur 50 avec autisme et déficience intellectuelle.
Microscopie d'un neurone. Le marquage jaune montre les synapses. © Institut Pasteur
Plus d’une centaine de gènes ont été associés à l’autisme, mais pour l’immense majorité, chaque gène ne concerne que peu de patients. Une équipe française vient de révéler, dans la revue Plos Genetics, que le gène SHANK3, découvert il y a quelques années, est l'un principaux responsables de ce trouble : il touche 2 à 3 % des autistes avec déficience intellectuelle.
Un quotient intellectuel qui dépend de la mutation
FAMILLE. Les chercheurs se sont intéressés aux gènes de la famille SHANK (SHANK1, SHANK2 et SHANK3), impliqués dans la formation des synapses, ces points de contact et de communication entre les neurones. On savait que ces gènes étaient responsables de l'autisme, mais on connaissait mal leur fréquence de mutations.
Grâce à une analyse moléculaire réalisée sur plus de mille patients autistes et leur famille, l'équipe française dirigée par Thomas Fourgeron, de l'université Paris Diderot, a remarqué que les patients dont le gène SHANK3 est muté ont un quotient intellectuel (QI) plus faible que le sous-groupe SHANK2, qui lui-même a un QI plus faible que le sous-groupe SHANK1. De plus, d’autres signes cliniques, comme le retard ou l'absence de langage, peuvent être associés à cette mutation de SHRANK3 et certains enfants régresseront même dans leur développement.
HÉRÉDITÉ. Les chercheurs ont également constaté, en établissant les arbres généalogiques des familles et de leur génome, que les mutations les plus sévères des gènes SHANK n’étaient pas héritées, mais étaient apparues chez des patients dont les parents n’en étaient pas porteurs.
Les chercheurs estiment que ces résultats permettront d'établir des diagnostics plus fins et de mieux cibler les futurs traitements.
Modération (Tugdual) : Correction d'un lien.
Sciences et Avenir | 05/09/2014
Les mutations affectant le gène SHANK3 se révèlent très sévères et concernent un enfant sur 50 avec autisme et déficience intellectuelle.
Microscopie d'un neurone. Le marquage jaune montre les synapses. © Institut Pasteur
Plus d’une centaine de gènes ont été associés à l’autisme, mais pour l’immense majorité, chaque gène ne concerne que peu de patients. Une équipe française vient de révéler, dans la revue Plos Genetics, que le gène SHANK3, découvert il y a quelques années, est l'un principaux responsables de ce trouble : il touche 2 à 3 % des autistes avec déficience intellectuelle.
Un quotient intellectuel qui dépend de la mutation
FAMILLE. Les chercheurs se sont intéressés aux gènes de la famille SHANK (SHANK1, SHANK2 et SHANK3), impliqués dans la formation des synapses, ces points de contact et de communication entre les neurones. On savait que ces gènes étaient responsables de l'autisme, mais on connaissait mal leur fréquence de mutations.
Grâce à une analyse moléculaire réalisée sur plus de mille patients autistes et leur famille, l'équipe française dirigée par Thomas Fourgeron, de l'université Paris Diderot, a remarqué que les patients dont le gène SHANK3 est muté ont un quotient intellectuel (QI) plus faible que le sous-groupe SHANK2, qui lui-même a un QI plus faible que le sous-groupe SHANK1. De plus, d’autres signes cliniques, comme le retard ou l'absence de langage, peuvent être associés à cette mutation de SHRANK3 et certains enfants régresseront même dans leur développement.
HÉRÉDITÉ. Les chercheurs ont également constaté, en établissant les arbres généalogiques des familles et de leur génome, que les mutations les plus sévères des gènes SHANK n’étaient pas héritées, mais étaient apparues chez des patients dont les parents n’en étaient pas porteurs.
Les chercheurs estiment que ces résultats permettront d'établir des diagnostics plus fins et de mieux cibler les futurs traitements.
- TROUBLE. L’autisme est un trouble du développement neurologique qui apparaît avant l’âge de trois ans. Il se caractérise par un handicap dans la communication sociale, ainsi que par des intérêts restreints et répétitifs invalidants. Ce syndrome touche environ une personne sur cent et les manifestations cliniques sont très différentes d’un patient à l’autre.
Modération (Tugdual) : Correction d'un lien.
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
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Re: Recherches sur l'autisme
Y a-t-il eu des découvertes sur les neurones et synapses des Asperger (avec ou sans haut potentiel) ?
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Re: Recherches sur l'autisme
Ce qui suit ne concerne pas directement l'autisme,
mais les dyslexies sont souvent évoquées ...
mais les dyslexies sont souvent évoquées ...
Cerveau & Psycho a écrit :Inhiber son cerveau pour mieux lire
Des psychologues ont montré que le cerveau doit inhiber de façon active
un mécanisme dit de généralisation en miroir pour ne pas confondre
des lettres symétriques, telles « b » et « d ».
Un tigre vu par le côté droit ou par le côté gauche reste un tigre, et nous nous en
rendons compte grâce à un mécanisme cérébral automatique dit de généralisation
en miroir. En revanche, si l’on renverse symétriquement la lettre « b », elle se
transforme en « d ». Pourquoi la généralisation en miroir ne nous fait-elle pas
confondre ces deux lettres ? Parce que nous l’inhibons de façon dynamique lors
de la lecture, selon une hypothèse accréditée par les résultats de Grégoire Borst,
de l’Université Paris Descartes, et ses collègues.
Dans la nature, il est utile de reconnaître un prédateur quelle que soit son orientation,
ce qui expliquerait que nous ayons développé des mécanismes tels que la généralisation
en miroir. Mais au cours de la lecture, ce mécanisme peut amener à confondre des lettres
symétriques. C’est d’ailleurs ce que l’on constate chez de jeunes enfants qui apprennent
à lire. Au bout de quelques années, ils ne font plus d’erreur.
Est-ce parce qu’ils ont progressivement perdu la capacité de généralisation en miroir
pour ce type de stimulus, ou bien ont-ils appris à inhiber cette capacité dans ce cas
particulier ? Pour le déterminer, les chercheurs ont conçu une expérience dite d’amorçage
négatif, où la présentation d’un premier stimulus ralentit le traitement de celui qui suit.
Ils ont d’abord montré à 80 jeunes adultes un couple de lettres, puis leur ont présenté
un couple d’animaux en leur demandant si les deux animaux étaient identiques. Or quand
le premier couple était composé de lettres en miroir (telles b/d), l’analyse des animaux
était perturbée : les participants mettaient plus de temps à déterminer s’ils étaient
identiques et commettaient plus d’erreurs que lorsque le premier couple était composé
de lettres quelconques.
Les chercheurs en déduisent que dans le premier cas, ils ont inhibé leur mécanisme
de généralisation en miroir, qui met un certain temps à se « rallumer » et est alors
moins efficace pour la reconnaissance des animaux. De tels effets d’amorçage négatifs
pourraient être observés plus de six secondes après la présentation de l’amorce
(ici le couple de lettres en miroir).
En outre, selon l’hypothèse du recyclage neuronal, les aires cérébrales qui assurent
la reconnaissance des formes sont en partie récupérées pour la lecture. Les résultats
de G. Borst et de ses collègues permettent de préciser les aires récupérées. En effet,
aucun amorçage négatif n’est observé quand on présente des bâtiments au lieu d’animaux
aux participants. La zone récupérée pour la lecture – qui est affectée lors de l’inhibition
de la généralisation en miroir – serait donc une partie de celle dédiée à la reconnaissance
de stimulus visuels bien spécifiques, à savoir ceux figurant des animaux. Cela confirme
des études précédentes, qui ont montré que l’aire corticale répondant le plus fortement
à la présentation de lettres recoupe celle dédiée à la reconnaissance des animaux.
Ces résultats fournissent aussi une piste pour l’origine de certaines dyslexies enfantines,
où l’inhibition de la généralisation en miroir lors de la lecture pourrait être dysfonctionnelle ;
c’est ce qui amènerait les enfants à confondre des lettres telles que « b » et « d ».
Les chercheurs suggèrent alors de les soumettre à un entraînement adapté, susceptible
d’améliorer leurs capacités d’inhibition cognitive. Plus généralement, l’un des auteurs
de l’étude, Olivier Houdé, de l’Université Paris-Descartes, suggérait déjà il y a quelques
années d’apprendre aux enfants à développer leurs capacités d’inhibition des automatismes
acquis, afin d’acquérir une meilleure adaptabilité cognitive.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Recherches sur l'autisme
Bon, pour ma part, pas de dyslexie ni de dyscalculie.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Recherches sur l'autisme
J'ai une dyslexie mais pas sous cette forme, je ne confond pas ou rarement les lettres symétrique (b d q p). Pour ma part c'est une difficulté de compréhension de la lecture des textes, paragraphes etc..
loup autiste
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Re: Recherches sur l'autisme
Wombat,
Vous pourriez aller voir vers Ron D. Davis qui connait les autistes et les dyslexiques (Le don de dyslexie). Et lui-même était les deux.
Vous pourriez aller voir vers Ron D. Davis qui connait les autistes et les dyslexiques (Le don de dyslexie). Et lui-même était les deux.
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
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Re: Recherches sur l'autisme
OUI !Wombat a écrit :Hum Ron D. Davis ?
http://www.dyslexia.com/french.htm
Et cet homme est autiste et s'occupe, aussi, d'autistes !
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
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Re: Recherches sur l'autisme
AUTISME: L’hormone œstrogène explique le sexe-ratio
http://www.santelog.com/news/neurologie ... asuite.htm
source originelle :
http://www.eurekalert.org/pub_releases/ ... 090914.php
à lire :Pourquoi plus d'hommes sont atteints d’autisme? La réponse pourrait être dans l’hormone sexuelle œstrogène -qui contribue aussi à protéger les femmes de l’AVC. Cette étude de chercheurs de l'Université de Géorgie Regents sur le rôle de l'hormone féminine dans l'autisme, montre, en effet, que l’expression des récepteurs d'œstrogènes bêta est réduite de façon significative dans les cerveaux des patients autistes. Or ce récepteur joue également un rôle dans la motricité, le comportement, l'anxiété, la dépression, la mémoire et l'apprentissage...
http://www.santelog.com/news/neurologie ... asuite.htm
source originelle :
http://www.eurekalert.org/pub_releases/ ... 090914.php
TSA
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Re: Recherches sur l'autisme
Israël: plus d'autistes dans certains secteurs
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/so ... s-secteurs
Trois fois moins d'enfants malades chez les ultra-orthodoxes et les Arabes que dans le reste de la population
Selon une nouvelle enquête, l'autisme parmi les enfants et les adolescents des communautés ultra-orthodoxe et arabe d'Israël, serait considérablement moins répandu que dans le reste de la société de l'Etat hébreu, rapporte jeudi le quotidien Haaretz.
L'étude, présentée mercredi lors d'une conférence d' l'Association israélienne pour le développement et la réhabilitation de l'Enfance, est basée sur une ba,que de données composée de plusieurs centaines de milliers d'enfants et adolescents israéliens.
Elle conclut que l'autisme est deux fois, voire trois fois moins répandu chez les enfants issus des communautés ultra-orthodoxe et arabe que chez les enfants laïcs ou issus de familles du secteur national-religieux (religieux sionistes à kippa tricotée, ndlr).
Selon les scientifiques, la raison de cet écart serait due au fait que les ultra-orthodoxes et arabes deviennent des parents à un âge bien plus plus jeune que les autres.
L'autisme ou plus généralement les troubles du spectre autistique (TSA) sont des troubles du développement humains caractérisés par une interaction sociale et une communication anormales, avec des comportements restreints et répétitifs. Les symptômes sont généralement détectés par les parents dès les deux premières années de la vie de l'enfant.
L'autisme semble associé à des différences de développement du cerveau, observable par la nature des réseaux de neurones et le fonctionnement de leurs interconnexions (ou synapses).
L'étude a été conduite par le docteur Mitchell Shertz, un spécialiste de la neurologie pédiatrique pour l'Association et la caisse de maladie israélienne Meuhedet sur 450.000 enfants et adolescents jusqu'à l'âge de 18 ans, précise Haaretz.
Le docteur Shertz affirme que le taux moyen de cas d'autisme dans la csocité ultra-orthodoxe est de 2,5 pour 1.000 enfants et de 3 pour 1.000 dans le secteur arabe.
Alors que chez les laïcs et nationaux le taux grimpe sensiblement, allant de 5,5 cas à 9 pour 1.000 enfants.
"Jusqu'à présent, nous pensions qu'il fallait un diagnostic plus exigeant de l'autisme ou que les caractéristiques environnementales pourraient être la cause de la faible fréquence de l'autisme en Israël", a déclaré Shertz. "Mais maintenant, nous comprenons que la rareté de l'autisme chez les ultra-orthodoxes et les Arabes est un facteur clé dans la réduction de fréquence de l'autisme en Israël."
Une autre étude approfondie, menée par des scientifiques de l'Université de Harvard avec les médecins de l'association de Santé publique et l'Institut national d'assurance, et publiée en mai, a examiné les enfants atteints d'autisme entre 1992 et 2009. L'enquête a révélé que 82% d'entre eux étaient des Juifs non-ultra-orthodoxes,12% ultra-orthodoxes et seulement 6% des Arabes - un taux bien inférieur à leur représentation dans la population.
Selon le docteur Shertz, l'insuffisance de diagnostic ne peut expliquer à lui seul ces différences. "Nous ne constatons pas des différences de même ordre entre les ultra-orthodoxes , les Arabes et le reste de la société israélienne dans les problèmes de développement. Il est donc peu probable que l'écart provienne du sous-diagnostic ou d'une moins bonne connaissance de l'autisme. Apparemment, ce handicap est vraiment plus rare parmi les ultra-orthodoxes et les Arabes", explique le docteur Shertz à Haaretz.
Le scientifique israélien et son équipe ont examiné la prédominance de l'autisme dans les localités où vivent les communautés ultra-orthodoxe et arabe.
"Nous avons par exemple trouvé beaucoup de similarité sur la prédominance de l'autisme parmi les Arabes de Jérusalem-Est et du nord d'Israël, ou parmi les juifs ultra-orthodoxes de Bneï Brak (près de Tel Aviv) et de Jérusalem. Le sous-diagnostic n'est certainement pas la raison qui puisse expliquer ce phénomène", a confié le docteur Shertz au journal Haaretz.
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/so ... s-secteurs
Trois fois moins d'enfants malades chez les ultra-orthodoxes et les Arabes que dans le reste de la population
Selon une nouvelle enquête, l'autisme parmi les enfants et les adolescents des communautés ultra-orthodoxe et arabe d'Israël, serait considérablement moins répandu que dans le reste de la société de l'Etat hébreu, rapporte jeudi le quotidien Haaretz.
L'étude, présentée mercredi lors d'une conférence d' l'Association israélienne pour le développement et la réhabilitation de l'Enfance, est basée sur une ba,que de données composée de plusieurs centaines de milliers d'enfants et adolescents israéliens.
Elle conclut que l'autisme est deux fois, voire trois fois moins répandu chez les enfants issus des communautés ultra-orthodoxe et arabe que chez les enfants laïcs ou issus de familles du secteur national-religieux (religieux sionistes à kippa tricotée, ndlr).
Selon les scientifiques, la raison de cet écart serait due au fait que les ultra-orthodoxes et arabes deviennent des parents à un âge bien plus plus jeune que les autres.
L'autisme ou plus généralement les troubles du spectre autistique (TSA) sont des troubles du développement humains caractérisés par une interaction sociale et une communication anormales, avec des comportements restreints et répétitifs. Les symptômes sont généralement détectés par les parents dès les deux premières années de la vie de l'enfant.
L'autisme semble associé à des différences de développement du cerveau, observable par la nature des réseaux de neurones et le fonctionnement de leurs interconnexions (ou synapses).
L'étude a été conduite par le docteur Mitchell Shertz, un spécialiste de la neurologie pédiatrique pour l'Association et la caisse de maladie israélienne Meuhedet sur 450.000 enfants et adolescents jusqu'à l'âge de 18 ans, précise Haaretz.
Le docteur Shertz affirme que le taux moyen de cas d'autisme dans la csocité ultra-orthodoxe est de 2,5 pour 1.000 enfants et de 3 pour 1.000 dans le secteur arabe.
Alors que chez les laïcs et nationaux le taux grimpe sensiblement, allant de 5,5 cas à 9 pour 1.000 enfants.
"Jusqu'à présent, nous pensions qu'il fallait un diagnostic plus exigeant de l'autisme ou que les caractéristiques environnementales pourraient être la cause de la faible fréquence de l'autisme en Israël", a déclaré Shertz. "Mais maintenant, nous comprenons que la rareté de l'autisme chez les ultra-orthodoxes et les Arabes est un facteur clé dans la réduction de fréquence de l'autisme en Israël."
Une autre étude approfondie, menée par des scientifiques de l'Université de Harvard avec les médecins de l'association de Santé publique et l'Institut national d'assurance, et publiée en mai, a examiné les enfants atteints d'autisme entre 1992 et 2009. L'enquête a révélé que 82% d'entre eux étaient des Juifs non-ultra-orthodoxes,12% ultra-orthodoxes et seulement 6% des Arabes - un taux bien inférieur à leur représentation dans la population.
Selon le docteur Shertz, l'insuffisance de diagnostic ne peut expliquer à lui seul ces différences. "Nous ne constatons pas des différences de même ordre entre les ultra-orthodoxes , les Arabes et le reste de la société israélienne dans les problèmes de développement. Il est donc peu probable que l'écart provienne du sous-diagnostic ou d'une moins bonne connaissance de l'autisme. Apparemment, ce handicap est vraiment plus rare parmi les ultra-orthodoxes et les Arabes", explique le docteur Shertz à Haaretz.
Le scientifique israélien et son équipe ont examiné la prédominance de l'autisme dans les localités où vivent les communautés ultra-orthodoxe et arabe.
"Nous avons par exemple trouvé beaucoup de similarité sur la prédominance de l'autisme parmi les Arabes de Jérusalem-Est et du nord d'Israël, ou parmi les juifs ultra-orthodoxes de Bneï Brak (près de Tel Aviv) et de Jérusalem. Le sous-diagnostic n'est certainement pas la raison qui puisse expliquer ce phénomène", a confié le docteur Shertz au journal Haaretz.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Recherches sur l'autisme
Attention, des religieux et des extrémistes pourraient utiliser cet article à des fins rhétoriques. "Engagez-vous !" qu'y disaient !
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