Question naïve : "précoce et/ou Asperger" ?
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- Prolifique
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j'ai devant les yeux, le livre de jeanne siaud-facchin " l'enfant surdoué... l'aider à grandir, l'aider à réussir" à la page sur l'empathie;
voici l'exemple qu'elle donne pour définir l'empathie de l'enfant surdoué:
"à l'école, manon reste calme ce matin; elle a senti que la maîtresse était triste; pour les autres élèves ce jour est identique à tous les autres."
# l'avantage est d'avoir une compréhension fine du monde qui l'entoure;
# l'inconvénient est qu'il lui faut un petite dose d'égoïsme pour marquer son territoire et ne pas être branché sans relâche sur ce que ressentent les gens autour de lui.
voici l'exemple qu'elle donne pour définir l'empathie de l'enfant surdoué:
"à l'école, manon reste calme ce matin; elle a senti que la maîtresse était triste; pour les autres élèves ce jour est identique à tous les autres."
# l'avantage est d'avoir une compréhension fine du monde qui l'entoure;
# l'inconvénient est qu'il lui faut un petite dose d'égoïsme pour marquer son territoire et ne pas être branché sans relâche sur ce que ressentent les gens autour de lui.
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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- Prolifique
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....ben..heu...ben...heu..
Comment ressentir quelque chose si on n'est pas passé par le même chemin ?
J'ai aidé pendant 3 semaines la dame qui s'était fait opéré pare qu'elle avait besoin d'aide et q'uelle a 3 chats adorables. Je ne refuse jamais mon aide si on me la demande, ça fait partie du jeu de l"interaction sociale". Elle aura beau me parler de son opération, je ne vais pas percuter, ça ne me touchera pas vraiment, je suis là pour aider avant tout. Et même la collègue enceinte qui a du s'arrêter plutôt, car elle commençai avec des contractions et qu'elle a un diabète de grossesse maintenant...j'essaie bêtement de "compatir" en me souvenant de trucs que j'ai lu dans un bouquin ou que j'ai vu à la télé mais ça n'est pas naturel. J'essaie d'intégrer des conversations "bateau", banales quoi, mais ça n'est pas un échange, c'est faussé d'avance, je le regrette.
Mais si je ne me "force" pas, on va me traiter d'être froid et indifférent. Et pourtant ces personnes-là sont interessantes, je reconnais leurs qualités. ca m'embête un peu pour elles, ce qui leur arrivent, mais je dois faire quoi ? Les plaindre ? Tenter de les rassurer..ça je le fais mais c'est juste de la surface, je ne peux pas pénétrer en profondeur, ça a toujours été ainsi. C'est un véritable handicap en soi mais aussi parfois une véritable bénédiction, ça permet de relativiser, de pouvoir mieux analyser. J'ai mis des années à comprendre comment je fonctionnais. J'évite de me prendre la tête et de me flageller sinon, je ne vais pas m'en sortir.
Mes rares moments d'empathie sont pour les chats, ma mère, ma soeur de coeur. Si vous me trouvez la solution pour ne plus flotter bêtement à la surface des gens, moi je la prends.
PS : vous qui êtes sur ce forum, ne vous méprenez pas, je vous aime à ma manière, je reconnais vos qualités, vous êtes certainement plus réels, j'ai des attaches avec vous, je ne parle pas dans le vide, il y a de véritables conversations.
Comment ressentir quelque chose si on n'est pas passé par le même chemin ?
J'ai aidé pendant 3 semaines la dame qui s'était fait opéré pare qu'elle avait besoin d'aide et q'uelle a 3 chats adorables. Je ne refuse jamais mon aide si on me la demande, ça fait partie du jeu de l"interaction sociale". Elle aura beau me parler de son opération, je ne vais pas percuter, ça ne me touchera pas vraiment, je suis là pour aider avant tout. Et même la collègue enceinte qui a du s'arrêter plutôt, car elle commençai avec des contractions et qu'elle a un diabète de grossesse maintenant...j'essaie bêtement de "compatir" en me souvenant de trucs que j'ai lu dans un bouquin ou que j'ai vu à la télé mais ça n'est pas naturel. J'essaie d'intégrer des conversations "bateau", banales quoi, mais ça n'est pas un échange, c'est faussé d'avance, je le regrette.
Mais si je ne me "force" pas, on va me traiter d'être froid et indifférent. Et pourtant ces personnes-là sont interessantes, je reconnais leurs qualités. ca m'embête un peu pour elles, ce qui leur arrivent, mais je dois faire quoi ? Les plaindre ? Tenter de les rassurer..ça je le fais mais c'est juste de la surface, je ne peux pas pénétrer en profondeur, ça a toujours été ainsi. C'est un véritable handicap en soi mais aussi parfois une véritable bénédiction, ça permet de relativiser, de pouvoir mieux analyser. J'ai mis des années à comprendre comment je fonctionnais. J'évite de me prendre la tête et de me flageller sinon, je ne vais pas m'en sortir.
Mes rares moments d'empathie sont pour les chats, ma mère, ma soeur de coeur. Si vous me trouvez la solution pour ne plus flotter bêtement à la surface des gens, moi je la prends.
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Luna TMG
http://www.flickr.com/photos/lunatmg/?details=1 / détails
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"Dans la photographie, il y a une réalité si subtile qu'elle devient plus vraie que la réalité" - Alfred Stieglitz
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lorsque tu regardes un film, est-ce que tu peux prévoir ce qui va se passer, en fonction du comportement des gens?
par exemple, l'ado pique de l'argent dans le porte-monnaie de sa mère... la mère sera génée au moment de payer son pain.
prévoir la gène de la mère est de l'empathie... à ne pas confondre avec la compassion de la voir génée dans la boulangerie;
kapisshhh?
par exemple, l'ado pique de l'argent dans le porte-monnaie de sa mère... la mère sera génée au moment de payer son pain.
prévoir la gène de la mère est de l'empathie... à ne pas confondre avec la compassion de la voir génée dans la boulangerie;
kapisshhh?
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Comme en majorité les scénarios sont tous basés sur les mêmes vieux trucs, bien sûr qu'on peut prévoir ce qui va se passer. Et puis un film, c'est un film, ça ne représente pas forcement la réalité.lorsque tu regardes un film, est-ce que tu peux prévoir ce qui va se passer, en fonction du comportement des gens?
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Je suis d'accord avec toi Luna.
S'agissant de votre question jakesbian...
Si je sais qu'il n'y a pas d'argent dans le portefeuille j'aurais certainement conscience qu'elle ne pourra pas payer son pain... C'est une constatation objective, je ne penserai certainement pas à la gêne - en tant que sentiment - qu'elle pourra éprouver à la boulangerie et pas sûr que j'ai de la compassion pour si peu... (quoi que réaliser à une caisse qu'on a pas de moyen de paiement est une chose qui est extrêmement déstabilisante pour moi qui l'ait déjà testé... )
S'agissant de votre question jakesbian...
Si je sais qu'il n'y a pas d'argent dans le portefeuille j'aurais certainement conscience qu'elle ne pourra pas payer son pain... C'est une constatation objective, je ne penserai certainement pas à la gêne - en tant que sentiment - qu'elle pourra éprouver à la boulangerie et pas sûr que j'ai de la compassion pour si peu... (quoi que réaliser à une caisse qu'on a pas de moyen de paiement est une chose qui est extrêmement déstabilisante pour moi qui l'ait déjà testé... )
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Heureusement que vous avez répondu avant.
J'aurai dit qu'elle prendra plus de pain et paiera avec la CB ou fera un chèque.
Je cherche plus la fonctionnalité pour sortir d'un mauvais pas plutot que de faire du sentiment qui (pour moi) ne sert à rien.
J'aurai dit qu'elle prendra plus de pain et paiera avec la CB ou fera un chèque.
Je cherche plus la fonctionnalité pour sortir d'un mauvais pas plutot que de faire du sentiment qui (pour moi) ne sert à rien.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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La réponse de Bernard m'a fait beaucoup rire.!!!!
Pas pour me moquer bien sûr, mais parceque en tant que NT, cette répartie ne me serait pas venu à l'esprit....Moi, je ressentirais la gêne de cette maman.....
Et pourtant, la réaction de Bernard me semble après-coup évidente.!
D'ailleurs, cet exemple m'est déjà arrivé, sauf que c'était mon mari qui avait pris un billet dans mon porte-monnaie, sans m'avertir.!
Je me suis rendu dans la boulangerie dans une ville loin de chez nous (on était chez des amis) et j'ai commandé un gâteau....A moment de payer....Pas un kopek dans mon sac.!!!!(ni carte, ni chèquier.!)
J'avais honte et il a fallu que je retourne chez mes amis pour trouver de quoi la payer.!
Pas pour me moquer bien sûr, mais parceque en tant que NT, cette répartie ne me serait pas venu à l'esprit....Moi, je ressentirais la gêne de cette maman.....
Et pourtant, la réaction de Bernard me semble après-coup évidente.!
D'ailleurs, cet exemple m'est déjà arrivé, sauf que c'était mon mari qui avait pris un billet dans mon porte-monnaie, sans m'avertir.!
Je me suis rendu dans la boulangerie dans une ville loin de chez nous (on était chez des amis) et j'ai commandé un gâteau....A moment de payer....Pas un kopek dans mon sac.!!!!(ni carte, ni chèquier.!)
J'avais honte et il a fallu que je retourne chez mes amis pour trouver de quoi la payer.!
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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Ca m'est arrivé il y a quelques mois en voulant acheter un livre sur l'autisme. Ma carte bleue ne passait pas et je n'avais pas suffisamment de liquide sur moi... J'étais scotché jusqu'à ce que la personne me suggère d'aller à un distributeur (puisque j'avais édité un extrait de compte quelques dizaines de minutes avant je savais qu'il n'y avait pas de problème de ce côté là).
Au distributeur pas moyen de retirer de l'argent : incident technique.
Désorienté mais courageux j'ai décidé d'entrer dans l'agence à côté... Paniqué j'ai dû sembler bizarre dans le sas d'accès, après X tentatives pour trouver sur quel bouton appuyer - je déteste toutes ces choses, sas, interphones,etc - une voix m'a demandé ce que je voulais. J'ai juste réussi à articuler que j'avais un problème de carte bancaire... Mais comme ce n'était pas mon agence (quoi que la même banque) on a même pas daigné m'ouvrir...
Bien perturbé je suis directement rentré chez moi sans repasser par la librairie, je me sentais bien incapable d'y aller pour expliquer la chose et j'étais quand même un peu loin de chez moi pour refaire l'aller-retour... Depuis je n'ai plus osé y retourner alors que je n'ai causé aucun tort, en y réfléchissant...
(pour l'anecdote j'ai ensuite commandé le livre sur Internet et moins de deux jours plus tard je n'ai eu qu'à aller jusqu'à ma boîte aux lettres pour l'avoir...)
Au distributeur pas moyen de retirer de l'argent : incident technique.
Désorienté mais courageux j'ai décidé d'entrer dans l'agence à côté... Paniqué j'ai dû sembler bizarre dans le sas d'accès, après X tentatives pour trouver sur quel bouton appuyer - je déteste toutes ces choses, sas, interphones,etc - une voix m'a demandé ce que je voulais. J'ai juste réussi à articuler que j'avais un problème de carte bancaire... Mais comme ce n'était pas mon agence (quoi que la même banque) on a même pas daigné m'ouvrir...
Bien perturbé je suis directement rentré chez moi sans repasser par la librairie, je me sentais bien incapable d'y aller pour expliquer la chose et j'étais quand même un peu loin de chez moi pour refaire l'aller-retour... Depuis je n'ai plus osé y retourner alors que je n'ai causé aucun tort, en y réfléchissant...
(pour l'anecdote j'ai ensuite commandé le livre sur Internet et moins de deux jours plus tard je n'ai eu qu'à aller jusqu'à ma boîte aux lettres pour l'avoir...)
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Quand tu rencontreras mon épouse, tu lui en reparleras et tu verras que ça la fait moins rire.Murielle a écrit :La réponse de Bernard m'a fait beaucoup rire.!!!!
Après c'est elle qui congèle le pain.
Lucie est contente car trop de pain donne du pain sec et les chevaux adorent
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Et pourtant en lisant d'en haut j'ai eu la meme reponse avant d'arriver a la post de Bernard!!La réponse de Bernard m'a fait beaucoup rire.!!!!
Quoique je ne suis plus gené de tout, si je n'ai plus rien dans le porte monnaie, je suis capable de dire "Zut y en a qui ont pris mes sous a la maison" et je laisse sur place (sauf a la Boulangerie, car on nous connais bien ) je m'en fiche un peu de ce que pense les autres de moi.
Bernard je comprends ta femme, le pain congelé n'est pas trés bon!!! Nous on a toujours du pain en trop (faut prevoir pour Loic) donc on nourrit les poules en face et on recolte les oeufs!!
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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J S-F expliquait dans un autre exemple que l'enfant surdoué avait tendance à se faire des scénarios découlant de ce qu'il ressentait des gens autour de lui...
damien voit ses parents se disputer... et imagine déjà la séparation qui pourrait en découler... alors qu'il s'agissait d'une simple mise au point des parents, il en souffre.
damien voit ses parents se disputer... et imagine déjà la séparation qui pourrait en découler... alors qu'il s'agissait d'une simple mise au point des parents, il en souffre.
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Et l'Aspie ?
J'avais lu quelque part à propos des autistes cette tendance à anticiper en permanence les scenarii possibles pour tout du moins en choisir un... Et ensuite être perturbé si les choses ne se passent pas de la manière prévue.
Cette question m'intéresse beaucoup ayant toujours eu une tendance extrêmement marquée à la scénarisation par anticipation du plus grand nombre de situations, imaginant dans le meilleur des cas le simple déroulement idéal des choses pour me rassurer ou envisageant sous un jour tragique les conséquences possibles de choses finalement insignifiantes en particulier lorsque je me trouve une faille - réelle ou fantasmée - mais aussi comme dans l'exemple de la dispute parentale une tendance à la sur-interprétation. Le plus angoissant quelque part me semblant encore dans l'incertitude, l'incapacité parfois à trancher entre les différentes possibilités entrevues.
(j'énonce ces dernières idées en repensant surtout à d'innombrables épisodes de mon enfance mais je me demande s'ils ne sous-tendent pas mon incapacité persistante - malgré des efforts depuis longtemps - à me projeter dans le futur)
J'oubliais... Qui désignent les initiales J S-P si ce n'est pas indiscret ?
J'avais lu quelque part à propos des autistes cette tendance à anticiper en permanence les scenarii possibles pour tout du moins en choisir un... Et ensuite être perturbé si les choses ne se passent pas de la manière prévue.
Cette question m'intéresse beaucoup ayant toujours eu une tendance extrêmement marquée à la scénarisation par anticipation du plus grand nombre de situations, imaginant dans le meilleur des cas le simple déroulement idéal des choses pour me rassurer ou envisageant sous un jour tragique les conséquences possibles de choses finalement insignifiantes en particulier lorsque je me trouve une faille - réelle ou fantasmée - mais aussi comme dans l'exemple de la dispute parentale une tendance à la sur-interprétation. Le plus angoissant quelque part me semblant encore dans l'incertitude, l'incapacité parfois à trancher entre les différentes possibilités entrevues.
(j'énonce ces dernières idées en repensant surtout à d'innombrables épisodes de mon enfance mais je me demande s'ils ne sous-tendent pas mon incapacité persistante - malgré des efforts depuis longtemps - à me projeter dans le futur)
J'oubliais... Qui désignent les initiales J S-P si ce n'est pas indiscret ?