Émotions : vide / trop plein / ou...

[G.O.B.]

Après, j'ai dû mal comprendre.

Ah, Pupuce faisait simplement remarquer à freeshost que c'était une mauvaise idée d'organiser un grand café Asperger en me citant.

Mais s'il y a 2 parisien(ne)s ou de passage qui veulent se joindre à nous, ce sera avec plaisir...

[freeshost]

Allez ! pour G.O.B., si j'ai bien compris, il ne faut pas qu'il y ait plus de quatre autres personnes dans le groupe.

[Bran Rêve-d'Encre]

Mais moi je n'ai pas demandé à mettre autant d'espoir, je me rends juste compte que ça éclaircirais un très grand nombre de choses dans ma vie et j'en suis moi-même déconcerté...

Je pense qu'il est quand même normal d'y mettre une certaine importance,cela concerne un point incontournable de ta vie et une des plus grandes questions que tu pourrais avoir eût à te poser . Néanmoins,je pense que trop t'inquiéter en t'aideras pas,l'affaire est également entre les mains des spécialistes,la répondre viendra,un jour où l'autre,et stresser n'apportera rien à l'affaire,si ce n'est te désorganiser en interne,en attendant que la réponse vienne,essaies de t'aérer l'esprit,de mettre cela de côté;).

"Contaminé mentalement par l'ambiance", ça me parle.
Pour le voile, je ne sais pas si on parle de la même chose mais chez moi j'appelle ça un décrochage.

Je vois ce que tu veux dire là et dans ce qui suit;"j'utilise"un peu le même principe,je me focalise sur quelque chose qui se passe et qui n'a aucun rapport avec la réception et je me laisse aller tranquillement,en réfléchissant sur cela où(plus rarement)simplement en le regardant,ça fait naître une sensation tout à fait différente...Évidemment quand ça m'arrive pendant une discussion,ça me trouble car une partie de moi reste à l'écoute,mais simplement à l'écoute,mais je réponds pas...

A propos de "je m'imagine plutôt que je suis seule sur terre, et m'imagine alors tout ce que je pourrais faire"... ce serait une délivrance d'être seule sur terre? en même temps ça peut aussi être flippant non...? la terre n'est pas seulement un havre de paix...et pas seulement à cause des humains...

Je comprends cela dans un sens,certains lieux peuvent avoir un toute autre visage lorsqu'il n'y plus personne,beaucoup plus intéressant,notamment les lieux anciens,à l'architecture atypique. Je me souviens que j'aimais beaucoup(et j'aime toujours)aller dans des endroits reculés silencieux,sans aucune vie,j'aimais aller au collège ou au lycée plus tôt ou me promener dans les couloirs à certaines heures de la journées ou personne(ou presque)n'était là,les lieux en devenaient presque...Attirants,on sentait presque un autre monde se mettre en place,où l'adéquation était plus forte...D'un autre côté,je n'aimerais pas être seul sur Terre,j'ai besoin de présence humaine,de contact même si j'ai un problème avec cela,ce serait plutôt un problème par rapport présentes je pense,ce ne sont peut-être pas celles qu'on voudrait avoir auprès de nous...

Mon frère (qui est à l'opposé de moi) est quasiment tout le temps de sortie, à des soirées, des fêtes, chez des amis (mais comment fait-il ? o_o).
Lorsqu'il n'a rien de prévu le temps d'une soirée, il s'ennuie et erre comme une âme en peine.
La solitude confère aux personnes (très) sociables un sentiment d'abandon voire d'inexistence qui les fait souffrir. Ca ne doit pas être marrant non plus.

C'est un autre extrême,et en cela je n'ai jamais envié les gens qui ne peuvent pas être seuls de ce côté,les personnes moins sociables ont une plus grandes "tolérance"à la solitude...Pour ma part,j'ai un gros besoin d'être seul également;je ne m'ennuie que rarement,car j'ai toujours l'esprit qui se ballade ou travaille plus ou moins en sous-main sur un sujet ou sur un autre,des fois je vois ça comme une émission de radio avec plusieurs intervenants qui débattent sur tel ou tel sujet(qu'aurait donné une deuxième année à la fac?Ce personnage pourrait-il avoir assez de corps pour vivre ses aventures de son côté?Et si Rommel avait survécu à la deuxième guerre mondiale?...Et ça peut continuer pendant longtemps).

Pour ce qui est de voir des amis,je suis si fatigué de les voir et de toujours faire la même chose avec les deux avec qui je suis resté en contact que mon jugement sur les sorties entre amis est bien faussé et je ne peux en porter un jugement objectif.

Je viens d'écrire un message très long et je me demande à présent si je suis bien resté dans les lignes tracés par le titre...

S'il y a bien un truc pour lequel je ne pense pas culpabiliser, c'est bien le fait de digresser en permanence.

Toi aussi!Ouf .

[KoaKao]

Je suis ni sentimental, ni émotif par contre j'ai comme tout le monde des sentiments et je suis même assez sensible voir très sensible mais je n'exprime jamais les émotions ou mes sentiment ce qui fait que les gens penses que je suis insensible, ou que je n'est pas de sentiment ce qui est faut j'en ai mais je ne les exprime pas. Par contre je n'est jamais trop ressenti d'empathie.

[Bran Rêve-d'Encre]

Tu restes en retrait en fait et les autres ne le conçoivent pas de cette façon...

[la Bête]

Cela me donnait l'impression d'être amoureuse alors qu'en réalité je ne les connaissais pas bien.

Pareil, j'ai cru après 25 ans que je m'étais peut être trompé sur ce que je pensais être de l'amour. Mais aujourd'hui je reviens à mon opinion initiale. Je tombe juste amoureux pour pas grand chose. Et ça fait mal.

Pareil ici.

J'ai passé des années à littéralement aduler des gars... qui m'utilisaient. Sur tous les plans, le premier c'était le sexe, le second c'était l'argent, le troisième c'était la gestion de ses problèmes de famille (de très lourds problèmes)...

Je donnais, je donnais, je donnais...
Parce que moi j'avais très tôt assimilé qu'aimer c'est donner (du temps, de l'attention, du plaisir, de l'aide...) sans attendre ni réclamer en retour.
Cette conception fonctionne très bien et donne des couples très heureux lorsqu'on a face à soi quelqu'un qui fontionne selon le même principe et qui, même si l'on ne l'exige pas de lui, va tout aussi spontanément vouloir faire en sorte de nous rendre heureux aussi. L'équilibre va alors se faire assez naturellement...
Mais c'est suicidaire si l'on a face à soi quelqu'un qui ne fait que "prendre" ce qu'on donne, prendre, prendre encore, demander plus, à sens unique. Au début on est content, le don de soi est bien reçu, et puis bientôt ce n'est plus assez, il faut plus, et mieux, on ne reçoit rien en retour mais on se refuse de réclamer, moralement, éthiquement... on s'épuise de ses forces et de ses ressources, et un jour, non seulement on ne reçoit rien de doux en retour, mais en plus on reçoit de l'irrespect et du mépris.

Et c'est à la troisième erreur que j'ai réalisé que, même si dans une relation on n'est moralement pas censé exiger l'amour de l'autre, pour sa propre préservation il faut s'assurer préalablement de ne pas se dévouer ainsi à quelqu'un qui nous le fera carrément regretter. Et j'ai réalisé que je connaissais à peine les gars dont je tombais si profondément amoureuse, je tombais amoureuse d'une image que je projettais sur eux, que j'étais trop vite persuadée qu'ils étaient quelqu'un dont je n'avais pourtant encore aucune preuve, je ne prenais jamais le temps de vraiment voir si dans leurs actions, ils étaient vraiment qui je pensais -et espérais- qu'ils soient.
J'avais "envie d'être amoureuse" alors je cherchais un candidat et je me plongeais dans mon bain de sentiments presque toute seule.

C'est une dure dure leçon, et pas facile à mettre en pratique, je tâche désormais de ne pas "m'emballer", de mettre mes émotions de côté dans mes décisions, et d'essayer de rester attentive aux faits concrets. Tout comme il y a quelques années j'ai réalisé que de toute façon j'avais systématiquement peur de tout projet ou changement dans lequel j'envisageais de me lancer, alors puisque la peur est une donnée quasi constante, j'ai résolu de ne pas en tenir compte dans mes décisions (c'est difficile, ça tient parfois un peu du dédoublement de personnalité, mais la plupart du temps, la "moi émotionnelle" finit par remercier la "moi rationnelle" ).

[Pupuce]

Oula, la Bête, ton post me parle beaucoup, notamment là :

Je donnais, je donnais, je donnais...
Parce que moi j'avais très tôt assimilé qu'aimer c'est donner (du temps, de l'attention, du plaisir, de l'aide...) sans attendre ni réclamer en retour.
Cette conception fonctionne très bien et donne des couples très heureux lorsqu'on a face à soi quelqu'un qui fontionne selon le même principe et qui, même si l'on ne l'exige pas de lui, va tout aussi spontanément vouloir faire en sorte de nous rendre heureux aussi. L'équilibre va alors se faire assez naturellement...
Mais c'est suicidaire si l'on a face à soi quelqu'un qui ne fait que "prendre" ce qu'on donne, prendre, prendre encore, demander plus, à sens unique. Au début on est content, le don de soi est bien reçu, et puis bientôt ce n'est plus assez, il faut plus, et mieux, on ne reçoit rien en retour mais on se refuse de réclamer, moralement, éthiquement... on s'épuise de ses forces et de ses ressources, et un jour, non seulement on ne reçoit rien de doux en retour, mais en plus on reçoit de l'irrespect et du mépris.

[evolution650HBn°2]

Je n'ai jamais été amoureuse... j'aimerais bien, ne serait-ce que pour voir ce que ça fait.
J'en parlais hier avec mon collègue (d'ailleurs la rentrée c'est plutôt bien passé), lui disant que tout ça me dépassait ; il pointe du doigt mon porte-clef rubikube et me dit "ben tu vois, moi, c'est ça qui me dépasse"

[Tugdual]

Je n'ai jamais été amoureuse...

Je crois pouvoir dire ça aussi.
Je sais si une personnalité me plait ou non.
Je sais si un physique me plait ou non.
Mais quant à ce que veut dire "être amoureux" ...

Je me suis très régulièrement posé cette question
(j'ai des souvenirs précis à partir du CE1 donc 7 ans)
à ce sujet, et je faisais alors des hypothèses farfelues
(exemple : si je rêve d'une fille, alors j'en suis amoureux).
Pourtant je voyais bien que ça avait l'air important,
que ça permettait aux gens de se rapprocher, de vivre
ensemble, de se marier, de fonder une famille ...

On m'a parfois attribué cet état (dans les cours de
récréation, c'est vite fait), j'ai laissé faire, et même
joué le jeu, jusqu'à presque y croire. Sauf que lorsque
j'y pensais, j'étais perturbé en me rendant compte
que d'autres filles autour de moi me plaisaient autant,
et qu'en toute sincérité, je ne pouvais établir la moindre
hiérarchie entre mes sentiments. C'était donc louche.

Avec le recul, je m'aperçois que je n'ai jamais dépassé
le stade de l'attirance (intellectuelle et/ou physique),
et qu'au delà il s'agissait pour moi d'un choix à faire,
puis d'une espèce d'autosuggestion pour monter cette
attirance en épingle. Reste un arrière-goût factice ...

[evolution650HBn°2]

Tugdual, ce que tu dis me parle (normal, puisque ce que j'ai dit te parlait..).
A la différence que même si un physique me plait, je ne ressens pas d'attirance ; je trouve un physique beau comme je trouve une mélodie belle, ni plus, ni moins.
Je pensais être "amoureuse" d'un prof au collège, mais avec du recul je pense que c'était surtout pour faire comme ma meilleure amie de l'époque, et pour paraître moins fade. L'ado débile dans toute sa splendeur, quoi.
Je me souviens d'un garçon avec qui je parlais souvent qui voulait que ça aille plus loin, suite à mon refus il m'a demandé la raison, j'étais incapable de la lui donner : oui, j'apprécie ton physique, oui, j'apprécie ton mental, mais non je ne ressens rien de plus pour toi.
Ca ne semble pas logique, ni pour les gens, ni pour moi d'ailleurs.
*extraterrestre*
(tiens, il faudrait un émoticone vert ou gris - c'est selon - avec des antennes).

[Anatheia]

Je suis dans ton cas, evolution650HBn°2 (merci, le copier/coller).
Je ne ressens absolument aucune attirance physique/sexuelle. Je n'en ai jamais ressenti. Je trouve les gens (homme ou femme), beau, sexy, sans doute objectivement attirant, mais je n'ai jamais eu la moindre envie d'avoir des rapports avec des personnes que je trouvais belles.
Cela me perturbait toujours d'entendre les gamins de mon âge dire : « Oh, je la/le mettrais bien dans mon lit celle/celui là. » C'est quelque chose qui m'a littéralement jamais traversé l'esprit.

Je me considère donc comme asexuelle. Je peux avoir des rapports, je peux prendre du plaisir, mais ce n'est pas une activité que je recherche, je n'en ressens pas le besoin ou le désir. Je peux ne pas faire l'amour pendant des mois, des années que cela ne me dérangerait pas.

[KoaKao]

Je suis dans ton cas, evolution650HBn°2 (merci, le copier/coller).
Je ne ressens absolument aucune attirance physique/sexuelle. Je n'en ai jamais ressenti. Je trouve les gens (homme ou femme), beau, sexy, sans doute objectivement attirant, mais je n'ai jamais eu la moindre envie d'avoir des rapports avec des personnes que je trouvais belles.
Cela me perturbait toujours d'entendre les gamins de mon âge dire : « Oh, je la/le mettrais bien dans mon lit celle/celui là. » C'est quelque chose qui m'a littéralement jamais traversé l'esprit.

Je me considère donc comme asexuelle. Je peux avoir des rapports, je peux prendre du plaisir, mais ce n'est pas une activité que je recherche, je n'en ressens pas le besoin ou le désir. Je peux ne pas faire l'amour pendant des mois, des années que cela ne me dérangerait pas.

Pareille.

[Bran Rêve-d'Encre]

Je n'ai jamais été amoureux,du moins d'une personne en particulier...J'aime un type de personnes en particulier,qui m'apporte beaucoup,qui donne des couleurs et un goût tellement différent à ma vie et qui trouve un écho dans la plupart de mes pensées et de mes créations;mais malgré cela,j'ai toujours eût des doutes des craintes et des peurs quant à une rencontre avec une personne et ce qui s'en suivrait,et la Bête illustre parfaitement toutes les dérives que je crains ici où là,à cela s'ajoutent les risques physiques des différentes maladies(le SIDA me terrifie au plus haut point);cela à largement influencé mon point de vue sur l'amour et les relations avec d'autres personnes.

Je n'ai jamais été amoureuse... j'aimerais bien, ne serait-ce que pour voir ce que ça fait.

Secrètement,j'aurais la même envie,mais...

Ca ne semble pas logique, ni pour les gens, ni pour moi d'ailleurs.
*extraterrestre*
(tiens, il faudrait un émoticone vert ou gris - c'est selon - avec des antennes).

Je pense qu'il faut quelque chose en plus qui accomplisse une sorte de synergie entre tous les éléments pour la faire passer au stade supérieur(ce n'est qu'un avis théorique cela dit).