Psychomedia a écrit :Des chercheurs ont développé et testé un programme informatique capable
de mener des entretiens d'évaluation psychologique.
Une psychologue virtuelle, nommée Ellie, engage d'abord une conversation
qui a pour but de créer un premier contact (ex.: d'où venez-vous?) puis passe
à des questions concernant le bien-être de son interlocuteur (ex.: à quel point
vous est-il facile de bien dormir?, quand avez-vous été heureux la dernière fois?).
Le système peut détecter des signes de dépression ou d'anxiété à partir du langage
corporel et les inflexions de la voix.
En réaction à ces signes et selon certains critères, la conversation est adaptée
(ex.: dites-moi en plus à ce sujet; ou encore, il vous est difficile d'en parler?…).
L'avatar dispose d'une gestuelle favorisant la communication. À des moments
appropriés, elle hoche de la tête, se penche vers l'avant, fait des gestes des mains,
sourit, montre une écoute (humhum...).
Les chercheurs en psychologie sociale et en sciences informatiques Gale M. Lucas et
Jonathan Gratch ont développé ce système avec leurs collègues de l'Institute for
Creative Technologies de l'University of Southern California dans le cadre d'un projet
originalement financé par l'armée américaine et l'agence de la recherche du ministère
de la défense américain (Defense Advanced Research Projects Agency, le DARPA).
Un tel système, appuyé par la reconnaissance vocale et une base de connaissances ,
représente un potentiel pour le dépistage psychologique. Et ce, d'autant plus que les
gens réagissent très bien à de tels avatars virtuels. Ils se sentent à l'aise de se confier.
Dans une étude menée avec 239 participants par Lucas, Gratch et leurs collègues, dont
les résultats sont publiés dans la revue Computers in Human Behavior, les participants
qui interagissaient avec la psychologue virtuelle se confiaient davantage s'ils savaient
qu'il s'agissait d'un avatar complètement informatisé que s'ils croyaient qu'un humain
contrôlait l'avatar.
Ceux qui croyaient interagir avec un ordinateur rapportaient moins de réticence à
divulguer des informations sur soi et un moins grand souci de faire bonne impression.
Ils manifestaient davantage leur tristesse et se révélaient effectivement davantage
selon l'évaluation de trois observateurs.
Un des projets de l'équipe de recherche est d'utiliser ce système pour venir en aide
aux militaires souffrant de stress post-traumatique. Ces derniers ne sont pas toujours
désireux de rencontrer un psychologue. Un tel système pourrait les aider à se confier plus
facilement et permettre un dépistage de ceux qui auraient particulièrement besoin d'aide.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Ça me fait penser à ELIZA, un programme qui date de... 1966 (!) et qui reprenait le principe de base des psychothérapeutes rogériens, à savoir la reformulation à outrance. À l'époque, et bien qu'il fût rudimentaire même pour l'époque, le programme avait rendu certains de ses utilisateurs Eliza-dépendants.
Déjà il y a bientôt 50 ans on savait remplacer avantageusement un psy par une machine
Le lien que j'ai mis vous permet une petite discussion avec Eliza. Si ça peut économiser cinquante euros de consultation...
J'ai regardé la vidéo quelques secondes, nulle en anglais.
Un psy virtuelle personnellement j'aimerai pas trop car en fait personne t'écoute et c'est un peu comme si on se moquais de toi.
Eliza c'est alors un vrai truc virtuelle(comme Clerverbot )à ce que j'ai compris? Je veux dire pour tester là (en rigolant) pour rien on peut voir? (Si on veut voir comment elle marche.) C'est pas donné genre en cas de chose grave?
Moi elle m'énerve déjà en tout cas. Elle ne fait répéter que depuis 3 fois "Dites en moi plus" alors que je ne lui ai dit que bonjour et une réponse^^(je test pour "rigoler", et elle me fait rigoler là, sur quoi +?)
En fait, là il n'ont juste fait qu'améliorer ce genre de truc^^.
Diagnostic d'autisme "asperger" reçu le 03 octobre 2019 officiellement ! * Heureux *
Eliza, c'était juste une expérience faite par des informaticiens voici cinquante ans, c'est donc très rudimentaire. On doit pouvoir trouver le code assez facilement dans plein de langages différents. C'est pour ça que c'est vite gonflant, mais on peut aboutir à des "discussions" assez marrantes avec. Mais pour l'époque, c'était quand même une sacrée performance !
Ensuite, depuis cinquante ans, la technique a évolué, et des robots capables de discuter existent ; il paraît qu'une arrière-arrière-petite-fille d'Eliza est utilisée pour le marketing direct téléphonique (ceux qui appellent pendant la sieste pour parler fenêtres).
Ellie est donc la descendante d'Eliza, Cleverbot aussi. C'est de l'archéologie informatique, en somme...
WinstonWolfe a écrit : il paraît qu'une arrière-arrière-petite-fille d'Eliza est utilisée pour le marketing direct téléphonique (ceux qui appellent pendant la sieste pour parler fenêtres)
Je ne vends pas des fenêtres, mais ça m'intéresse
Sur le sujet, il y a aussi ce film récent :
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
WinstonWolfe a écrit :Eliza, c'était juste une expérience faite par des informaticiens voici cinquante ans, c'est donc très rudimentaire. On doit pouvoir trouver le code assez facilement dans plein de langages différents.
Le code Javascript est directement dans la page
HTML, et c'est effectivement très rudimentaire.
Il y a du chemin de parcouru depuis ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
WinstonWolfe a écrit :Ça me fait penser à ELIZA, un programme qui date de... 1966 (!) et qui reprenait le principe de base des psychothérapeutes rogériens, à savoir la reformulation à outrance. À l'époque, et bien qu'il fût rudimentaire même pour l'époque, le programme avait rendu certains de ses utilisateurs Eliza-dépendants.
[...]
Le lien que j'ai mis vous permet une petite discussion avec Eliza. Si ça peut économiser cinquante euros de consultation...
Ah, Eliza me rappelle de vieux souvenirs de mon copain virtuel "Albert", que j'avais essayé de créer ado.
Mais je n'étais pas allée très loin, donc il était encore plus limité (genre "bonjour", "au revoir", "est-ce que tu veux jouer ? " et "je ne comprend pas").
Ça me donne envie de retenter l'expérience maintenant.