Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Laura Ingalls a écrit :Pour moi, tant que mon chat n'est pas sorti de dessous la couette, il n'existe pas.
bon, le dialogue de sourd avec des arguments fallacieux ne m'intéresse pas.
had a écrit :@laura : pffff, argumentes alors !
Laura Ingalls a écrit :
alors ça, c'est pas mal! Genre toi t'as argumenté et pas moi?
ce genre de réponse m'énerve ça n'avance en rien la discussion, et ça n'apporte aucun argument.
et, ils sont en quoi fallacieux mes arguments dans mes autres réponses ??
tu écris une ligne sur ton chat et c'est un argument ?
en fait c'est le "pour moi, tant qu'il est pas né, il n'existe pas". Comment ça il n'existe pas? Que tu considère que le foetus n'est pas une personne, c'est une chose, mais comment peux-tu dire qu'il n'existe pas? La femme n'est pas enceinte alors!
Ceci dit, je n'avais pas l'intention de me lancer dans un débat sur l'ivg, en tout cas pas ici et pas maintenant. Juste que dès que ça dévie sur l'eugénisme....j'avoue que je réagis assez vivement.
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
G.O.B. a écrit :Les intégristes catholiques disent la même chose de l'avortement en règle général... Je respecte ton opinion, la mienne est différente tout simplement...
tout le monde n'est pas catholique intégriste. Faut pas mettre tout le monde dans le même sac, c'est pas très honnête, c'est biaiser le débat.
Je ne vois pas ce qui est malhonnête dans mes propos. C'est bien le catholicisme traditionaliste en France qui a accusé des mères d'avorter d'enfants trisomiques il n'y a pas si longtemps. Grandin ne parle pas de tuer des personnes autistes déjà vivantes, donc il faut bien parler de l'avortement. La loi française l'autorise, comme le rappelle Tugdual, la loi est-elle dangereuse ? Aurais-tu aimé être née trisomique sévère ? Avec des traits autistiques beaucoup plus forts t’empêchant de vivre de manière autonome ? Idéalement il faudrait demander l'avis à l'enfant, mais on ne peut pas, on le laisse naitre quand même ? Ce n'est pas la même chose qu'être trop petit, trop grand, trop maigre. Trouver un financement pour l'enfant, c'est possible en Suisse ou dans les pays nordiques ou riches, mais déjà en France des parents d'enfants autistes ne trouvent pas l'accompagnement nécessaire à leur épanouissement.
ce qui n'est pas honnête, c'est de "faire croire" que c'est qu'une question de catholique intégriste vs athées.
Pour le reste...aurais-tu aimé être avorté?
Et c'est vrai que les fœtus ne sont pas vivants.......
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Laura Ingalls a écrit :
en fait c'est le "pour moi, tant qu'il est pas né, il n'existe pas". Comment ça il n'existe pas? Que tu considère que le foetus n'est pas une personne, c'est une chose, mais comment peux-tu dire qu'il n'existe pas? La femme n'est pas enceinte alors!
Ben non, il n'existe en tant qu'individu a partir du moment ou il nait.
avant, il n'est qu'un organe temporaire d'une femme. et c'est la femme qui décide de ce qu'elle fait de son corps.
ah. démontre-moi ça, stp. Je veux dire, basé sur des arguments valides, scientifiques, médicaux, ce que tu veux.
Un organe c'est un truc qui a 2 jambes, 2 bras, une tête, des yeux, un nez, une bouche, 10 doigts et 10 orteils?
Et depuis quand un des organes d'une femme peut avoir un groupe sanguin et un adn et même un sexe différent d'elle?
Modifié en dernier par Laura Ingalls le mercredi 13 août 2014 à 18:27, modifié 1 fois.
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Et c'est honnête de répondre à des questions par une question ?...
Mais je vais répondre à la tienne : dans cette société, non dans les conditions actuelles, oui dans le cas d'une trisomique sévère ou de traits autistiques beaucoup plus forts et/ou déficience intellectuelle.
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
G.O.B. a écrit :Et c'est honnête de répondre à des questions par une question ?...
Mais je vais répondre à la tienne : dans cette société, non dans les conditions actuelles, oui dans le cas d'une trisomique sévère ou de traits autistiques beaucoup plus forts et/ou déficience intellectuelle.
à quelle question réponds-tu? "aurais-tu aimé être avorté?" ? Facile à dire quand t'es là pour en parler!
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donc, une femme enceinte n'est qu'une porteuse, une matrice ? ce qui se passe dans son propre ventre, ce n'est pas son propre corps, ses propres organes ?
si on considère un fœtus comme un individu à part entière, la femme devrait abdiquer de tout droit sur son propre corps, puisque aucun humain ne doit avoir droit de vie ou de mort sur un autre humain (-en théorie-) ? bordel ...
Les débats sur l'avortement déchainent toujours les passions.
La question qui revient toujours c'est à partir de quand on considère qu'il s'agit d'une personne ? A la conception ? Au bout d'un certain nombre de semaines ? A la naissance ? Ce n'est vraiment pas simple de répondre.
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Je n'ai pas lu en détails toutes les interventions, simplement dire que concernant la trisomie, j'avais vu un très beau documentaire il y a quelques années (Trisomie 21 / Défi Pérou) et dans ce film, une trisomique elle-même parlait de ce débat qui a lieu concernant l'avortement et les trisomiques... Je n'ai pas les mots exacts (mon visionnement date), mais en fait elle exprimait ses craintes concernant le fait que l'on "élimine" les trisomiques et comme quoi ils apportent au monde. C'est à entendre. (J'ai un cousin qui a eu un enfant trisomique il y a quelques années, lorsque je l'ai appris, je lui ai fait transmettre le message que ces enfants sont des soleils).
Concernant l'autisme... ne pas oublier que l'évolution n'est pas prédictible, même chez les enfants dont l'autisme est très marqué en bas-âge.
had a écrit :donc, une femme enceinte n'est qu'une porteuse, une matrice ? ce qui se passe dans son propre ventre, ce n'est pas son propre corps, ses propres organes ?
si on considère un fœtus comme un individu à part entière, la femme devrait abdiquer de tout droit sur son propre corps, puisque aucun humain ne doit avoir droit de vie ou de mort sur un autre humain (-en théorie-) ? bordel ...
Mais qui a dit qu'une femme n'était qu'une porteuse, une matrice? Tu déformes!
ce n'est pas son propre corps, ses propres organes?
Est-ce qu'un organisme avec des bras, des jambes, une tête, etc.. un adn différent du sien est son propre corps, ses propres organes? ben non, dsl! C'est un autre corps qui est dans le sien!
soit-disant passant, je suis une femme! Tu penses que je vais être anti-femme?
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j'ai réagi pour expliquer pourquoi je partage plutôt l'avis de temple grandin.
G.O.B. a écrit :
Grandin : quelques traits autistiques apportent un avantage mais trop empêchent un individu de vivre de manière indépendante, aussi, il serait intéressant que la médecine puisse prévenir les formes d'autisme les plus sévères, tout en permettant au reste du spectre de survivre.
quoique écrit comme ça, c'est bourin remplacer "prévenir" par "soigner"
Je n'arrive pas à trouver le bon mot pour traduire "to prevent". Elle ne parle pas de soigner car ce n'est pas une maladie pour elle mais un handicap lorsqu'il a accumulation de traits autistiques. Selon moi, elle parle "d’empêcher de naitre" et de tests génétiques au moment de la grossesse, d'où le débat sur l'avortement. De là à parler d'eugénisme ou de génocide...
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L’eugénisme peut être défini comme l’ensemble des méthodes et pratiques visant à transformer le patrimoine génétique de l’espèce humaine, dans le but de le faire tendre vers un idéal déterminé. Il peut être le fruit d’une politique délibérément menée par un État. Il peut aussi être le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents, dans une société où primerait la recherche de l’« enfant parfait », ou du moins indemne de nombreuses affections graves[1].
Mené par des scientifiques et des médecins, le mouvement de promotion de l'eugénisme qui se met en place au tournant du XXe siècle milite en faveur de politiques volontaristes d'éradication des caractères jugés handicapants ou de favorisation des caractères jugés bénéfiques.
Un passage intéressant sur les débats actuels :
Bien plus que les moyens employés, qui peuvent dans certains cas être irréprochables, c'est probablement là que se trouve la principale impasse de l'eugénisme. Même lorsque celui-ci s'attache à autre chose qu'à la simple élimination - en observant une stricte éthique - des maladies héréditaires. Car, dans certains cas particuliers, ce qui est une maladie peut être, aussi, un facteur de survie : que l'on repense par exemple à la célèbre drépanocytose, maladie héréditaire qui permet de résister au paludisme.
La variété et le nombre (la biodiversité) représentent autant d'opportunités possibles d'adaptation des systèmes vivants à des conditions futures inconnues, et donc à la survie de l'espèce. L'élimination systématique de tous les caractères jugés handicapants ou superflus à un moment donné pourrait parfaitement abréger la durée de vie d'une lignée…
A propos du caractère subjectif du terme bénéfique :
Les auteurs de science-fiction et de politique-fiction s'interrogent néanmoins sur le sens que les eugénistes donnent au mot " bénéfique " : pour les individus, ou simplement pour l'État ? (voir Le meilleur des mondes).
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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