dans l'attente d'un diagnostic....que dire ?
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d'avis avec mars, ils arrivent au camp avec une passion... et non pour programmer les 400 coups qu'ils pourront faire pour se défouler pendant leur séjour.
et à la base, ce sont des enfants qui savent ce que "moqueries" veux dire... ils en sont d'autant plus respectueux;
je me dis que si tu en parles, c'est que tu as déjà le lien
moi, c'était justement une asso pour enfants surdoués qui m'en avait parlé; nicolas n'est pas surdoué, mais c'est la 1ère asso qui m'a aidé lorsque nicolas est sorti de l'IRP... et les enfants ont beaucoup de soucis en commun.
nicolas n'est jamais allé car il avait 17 ans... donc presque trop âgé pour s'inscrire à quelque chose qui l'aurait interressé.
il y a juste le problème de l'énurésie; il faut voir avec eux.
et à la base, ce sont des enfants qui savent ce que "moqueries" veux dire... ils en sont d'autant plus respectueux;
je me dis que si tu en parles, c'est que tu as déjà le lien
moi, c'était justement une asso pour enfants surdoués qui m'en avait parlé; nicolas n'est pas surdoué, mais c'est la 1ère asso qui m'a aidé lorsque nicolas est sorti de l'IRP... et les enfants ont beaucoup de soucis en commun.
nicolas n'est jamais allé car il avait 17 ans... donc presque trop âgé pour s'inscrire à quelque chose qui l'aurait interressé.
il y a juste le problème de l'énurésie; il faut voir avec eux.
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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Bonjour Tania,
Je suis la personne dont Murielle parlait dans son mail ; mon fils a commencé les scouts (SGDF et non les Scouts d'Europe)alors qu'il avait 10 ans, peu avant son diagnostic d'aspie. Il a presque 16 ans aujourd'hui.
Il est sociable et va vers les autres mais à l'époque il le faisait assez maladroitement, pouvait avoir des crises de colère, interprétait mal les intentions des autres et pouvait alors être agressif ; il avait du mal à se concentrer longtemps. C'est un copain à lui qui l'a "amené" au scoutisme. Je précise que je n'ai aucune conviction religieuse et que mon fiston n'est pas baptisé ...
Mon fils, presque 16 ans donc, est toujours aussi sociable, est devenu calme, n'a plus de réactions d'agressivité face aux autres et peut se concentrer plus longuement. Il a en fait petit à petit réussi à mettre en place certaines stratégies pour décompresser et se ressourcer ce qui lui permet de tenir plus longtemps en groupe, sans dérapage.
Indéniablement les scouts et surtout son fidèle copain (celui qui l'a amené au scoutisme) l'ont aidé à progresser ; il a gagné en autonomie, a appris à mieux écouter l'autre pour mieux s'intégrer au groupe. Nous y sommes cependant aller petit à petit. Au début, il n'allait qu'au réunion du samedi après-midi, puis ensuite au WE campé mais uniquement jusqu'au moment de la veillée ; nous le reprenions ensuite. Puis il a fait les WE entiers et puis est parti sur une semaine de camp d'été puis sur 2 ... Bien-sûr il y a eu des moments de doutes et de crises. Il avait besoin d'avoir des moments où il pouvait se retrouver seul pour se ressourcer et réintégrer le groupe ensuite. Cette année il part pour 3 semaines dans l'Aveyron, toujours avec son fidèle acolyte ...Grâce à ce jeune il a beaucoup progressé au niveau du décodage des réactions des autres, de l'interprétation de leurs intentions et réactions, des codes sociaux. Ce jeune a joué le rôle de tuteur, sans en avoir conscience, et ça a été une vraie chance pour notre fils.Nous avons eu la chance de trouver un groupe ou les chefs ont globalement toujours bien accompagné notre enfant. Parfois il y a eu des clashs et il a fallu expliquer, débriefer ; des clashs et de l'incomprèhension avec des chefs mais aussi des énfants mais après tout, la "vraie vie", c'est cela ; c'est aussi comme cela que notre fils a progressé. Voilà ce que je peux dire ; je ne suis pas sûre que ça réponde à tes attentes Tania mais tu sais à l'âge de 10 ans, l'âge qu'a ton fils actuellement, jamais je n'aurais pu imaginer les progrès qu'a réalisé mon fils ... On ne soupçonne pas les ressources qu'ils ont en eux. Je ne nie pas qu'il y ait des moments très durs cependant, des moments de doutes ... Mais tout peut arriver puisque tu vois mon fils rentre en internat dans un lycée à 1heure de chez nous à la rentrée prochaine. A 10 ans il était en CLIS et RIEN ne pouvait laisser présager une telle évolution. Courage
Je suis la personne dont Murielle parlait dans son mail ; mon fils a commencé les scouts (SGDF et non les Scouts d'Europe)alors qu'il avait 10 ans, peu avant son diagnostic d'aspie. Il a presque 16 ans aujourd'hui.
Il est sociable et va vers les autres mais à l'époque il le faisait assez maladroitement, pouvait avoir des crises de colère, interprétait mal les intentions des autres et pouvait alors être agressif ; il avait du mal à se concentrer longtemps. C'est un copain à lui qui l'a "amené" au scoutisme. Je précise que je n'ai aucune conviction religieuse et que mon fiston n'est pas baptisé ...
Mon fils, presque 16 ans donc, est toujours aussi sociable, est devenu calme, n'a plus de réactions d'agressivité face aux autres et peut se concentrer plus longuement. Il a en fait petit à petit réussi à mettre en place certaines stratégies pour décompresser et se ressourcer ce qui lui permet de tenir plus longtemps en groupe, sans dérapage.
Indéniablement les scouts et surtout son fidèle copain (celui qui l'a amené au scoutisme) l'ont aidé à progresser ; il a gagné en autonomie, a appris à mieux écouter l'autre pour mieux s'intégrer au groupe. Nous y sommes cependant aller petit à petit. Au début, il n'allait qu'au réunion du samedi après-midi, puis ensuite au WE campé mais uniquement jusqu'au moment de la veillée ; nous le reprenions ensuite. Puis il a fait les WE entiers et puis est parti sur une semaine de camp d'été puis sur 2 ... Bien-sûr il y a eu des moments de doutes et de crises. Il avait besoin d'avoir des moments où il pouvait se retrouver seul pour se ressourcer et réintégrer le groupe ensuite. Cette année il part pour 3 semaines dans l'Aveyron, toujours avec son fidèle acolyte ...Grâce à ce jeune il a beaucoup progressé au niveau du décodage des réactions des autres, de l'interprétation de leurs intentions et réactions, des codes sociaux. Ce jeune a joué le rôle de tuteur, sans en avoir conscience, et ça a été une vraie chance pour notre fils.Nous avons eu la chance de trouver un groupe ou les chefs ont globalement toujours bien accompagné notre enfant. Parfois il y a eu des clashs et il a fallu expliquer, débriefer ; des clashs et de l'incomprèhension avec des chefs mais aussi des énfants mais après tout, la "vraie vie", c'est cela ; c'est aussi comme cela que notre fils a progressé. Voilà ce que je peux dire ; je ne suis pas sûre que ça réponde à tes attentes Tania mais tu sais à l'âge de 10 ans, l'âge qu'a ton fils actuellement, jamais je n'aurais pu imaginer les progrès qu'a réalisé mon fils ... On ne soupçonne pas les ressources qu'ils ont en eux. Je ne nie pas qu'il y ait des moments très durs cependant, des moments de doutes ... Mais tout peut arriver puisque tu vois mon fils rentre en internat dans un lycée à 1heure de chez nous à la rentrée prochaine. A 10 ans il était en CLIS et RIEN ne pouvait laisser présager une telle évolution. Courage
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