Le diagnostic est indispensable pour savoir que c'est bien ça. D'après une étude, un important pourcentage (40% je crois, quelqu'un se souvient ?) des gens qui se pensent aspis ne le sont pas. Je ne pense pas que se croire aspi à tort ou croire l'autre aspi à tort soit une bonne chose.lala38 a écrit :Je pense que le diagnostic est surtout utile pour une reconnaissance et/ou un traitement ou une aide. Est-ce que tous les Asperger adultes veulent un diagnostic?
Je ne crois pas. Le diagnostic passe par 20 ans d'expérience de traitement de l'autisme + 2 h d'entretien + généralement un jour ou deux de tests. Comme serais-tu en mesure de te rendre compte que c'est ça ou pas ?lala38 a écrit :Ici je suis venue demander à des Asperger ce qu'ils pensaient et comment ils fonctionnaient eux-mêmes. Je pense que je serais en mesure de me rendre compte ou d'entendre, si je fais fausse route.
Beaucoup de gens sont timides, lents, routiniers, sans pour autant être autistes.
Une petite frange des aspis est également HQI, le taux est légèrement plus élevé que dans la population normale et il y en a beaucoup ici parce que nous sommes des hyper-verbaux et que nous manipulons le langage et Internet avec une grande facilité. Cela ne veux pas dire que tous les aspis sont HQI, ni que les HQI sont aspis, très loin de là.lala38 a écrit :Lilette, je ne crois pas que HPI et Asperger n'aient rien à voir au niveau des signes connus...je crois même que certaines choses sont en commun, mais ce n'est pas la même problématique. Le problème de la perception des sons et des lumières par exemple... le besoin de se renfermer dans une bulle...
Enfin, il y a effectivement ce qu'on appelle une "zone grise" dans laquelle certains symptômes (mais pas tous, pas les problèmes d'implicite par exemple), sont communs.
En gros je pense qu'il est impossible de faire son diagnostic soi-même, pour soi (on peut seulement avoir des présomptions) et encore moins pour les autres. Je pense qu'il n'est pas positif d'établir "qu'untel est aspi" sans passer par un véritable diagnostic, surtout si c'est son conjoint.
Imagine le chaos si ça n'est pas ça ? Toutes les conséquences dans votre relation de couple si il est atteint de quelque chose de plus grave ou bien si il n'a rien du tout ?