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Je sais que la plupart d'entre vous savent déjà que l'autisme est neurologique et non d'origine psychologique à cause d'un comportement inadapté de la mère. Seulement voilà il y a toujours malheureusement des mamans qui culpabilisent croyant des psychanalystes leur disant que c'est de leur faute si leur enfant est autiste, mais ces mamans iront peut etre se renseigner sur internet pour en savoir plus d’où l'idée de ce topic, en espérant qu'un certain nombre d'entre elles tombent dessus, j'ai mis " autisme" " mère" et " responsable" dans le titre ça compte comme mot clef. Mais comme ces mamans savent très bien que sur un forum on peut dire n'importe quoi, ce serait super bien de confirmer mes propos :
L'autisme est une différence sur le plan neurologique, ce n'est pas due à un vécu, car la cause de l'autisme n'est pas d'origine psychologique, n'est pas une maladie mentale, donc si vous avez un enfant autiste il est impossible que vous soyez responsable de son autisme. En 2012, la HAS a publié ses recommandations sur lesquelles elle a précisé que la psychanalyse n'est pas approprié aux personnes avec autisme
En 1943, Léo Kanner avait décrit l’autisme comme un trouble affectif de la communication et de la relation n’atteignant pas l’intelligence. Il avait reconnu qu’il s’agissait d’un trouble inné dont les parents ne pouvaient être jugés responsables.
Il semble que seule la France a été lacanisée :
À la fin des années 60, la psychanalyse perd sa suprématie un peu partout dans le monde mais, en France, elle trouve paradoxalement un nouveau souffle sous l’influence d’un psychiatre charismatique, Jacques Lacan.
Ah ! ben, non. Il semble que la psychanalyse a aussi le vent en poupe en Amérique du Sud :
Depuis les années 1980, la classification internationale des syndromes autistiques comme « troubles envahissants du développement » a conduit à l’abandon de la théorie psychodynamique de l’autisme et de la notion de « psychose autistique » dans la quasi-totalité des pays, à l’exception de la France et de certains pays d’Amérique latine, où la culture psychanalytique exerce une influence particulièrement importante dans la pratique psychiatrique.
Modifié en dernier par freeshost le lundi 28 juillet 2014 à 18:31, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Je sais que la plupart d'entre vous savent déjà que l'autisme est neurologique et non d'origine psychologique à cause d'un comportement inadapté de la mère. Seulement voilà il y a toujours malheureusement des mamans qui culpabilisent croyant des psychanalystes leur disant que c'est de leur faute si leur enfant est autiste, mais ces mamans iront peut etre se renseigner sur internet pour en savoir plus d’où l'idée de ce topic, en espérant qu'un certain nombre d'entre elles tombent dessus, j'ai mis " autisme" " mère" et " responsable" dans le titre ça compte comme mot clef. Mais comme ces mamans savent très bien que sur un forum on peut dire n'importe quoi, ce serait super bien de confirmer mes propos :
L'autisme est une différence sur le plan neurologique, ce n'est pas due à un vécu, car la cause de l'autisme n'est pas d'origine psychologique, n'est pas une maladie mentale, donc si vous avez un enfant autiste il est impossible que vous soyez responsable de son autisme. En 2012, la HAS a publié ses recommandations sur lesquelles elle a précisé que la psychanalyse n'est pas approprié aux personnes avec autisme
bonsoir
même si depuis quelques mois, j'ai fini par assimiler le fait que je n'étais pas responsable
c'est vrai que ça a pris du temps et qu'il y a encore des doutes, donc ça fait plaisir de lire cela
Jacqueline (52 ans - NT) mère d'un jeune aspie de 27 ans, diagnostiqué à 24 ans (CRA Bordeaux)
même si depuis quelques mois, j'ai fini par assimiler le fait que je n'étais pas responsable
c'est vrai que ça a pris du temps et qu'il y a encore des doutes, donc ça fait plaisir de lire cela
Bonsoir,
Il ne faut plus avoir de doutes maintenant vous pouvez dormir sur vos deux oreilles.
Tardivement diagnostiqué Aspie (dans un CRA), j'ai grandi dans une famille repliée sur elle-même. Mes parents n'avaient pas d'amis, ne sortaient pratiquement jamais, n'avaient pas de vie sociale ; ma mère travaillait à la maison, ne sortait jamais sans mon père. Elle était froide avec ses enfants. Même si matériellement elle s'occupait de ses enfants et de son foyer, elle n'a jamais montré de tendresse. Jamais de calins, jamais d'encouragement. Elle-même très méfiante, elle nous apprenait à ne faire confiance à personne. Elle était froide, silencieuse, distante.
Ne pensez-vous pas qu'un enfant élevé de cette façon pourrait montrer des signes du SA ?
Notez que je ne dis pas que tous les enfants autistes et/ou Aspie ont une mère qui n'a pas une relation affective "normale". Je me pose la question de savoir si lorsqu'une mère est indifférente, sans tendresse (ça existe!), l'enfant a des risques d'être Aspie.
Je ne veux culpabiliser personne. Je veux juste présenter ma situation, et voir si d'autres ont vécu une histoire similaire.
De deux choses lune. L'autre, c'est le Soleil (Jacques Prévert)
Tugdual a écrit :Qu'est ce que le CRA pensait de ton enfance ?
Etonnament, le médecin ne s'est pas intéressé à mon enfance. Il m'a demandé s'il y avait d'autres personnes renfermées dans ma famille. J'ai dit: "ma mère". Il n'a rien répondu et est passé à autre chose.
De deux choses lune. L'autre, c'est le Soleil (Jacques Prévert)
PhilB a écrit :Etonnament, le médecin ne s'est pas intéressé à mon enfance. Il m'a demandé s'il y avait d'autres personnes renfermées dans ma famille. J'ai dit: "ma mère". Il n'a rien répondu et est passé à autre chose.
Une bien curieuse attitude pour un CRA !
Ils n'ont pas rencontré tes parents pour un ADI ?
C'était quelle région, si ce n'est pas indiscret ?
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
PhilB a écrit :Etonnament, le médecin ne s'est pas intéressé à mon enfance. Il m'a demandé s'il y avait d'autres personnes renfermées dans ma famille. J'ai dit: "ma mère". Il n'a rien répondu et est passé à autre chose.
Une bien curieuse attitude pour un CRA !
on est d'accord.
Tugdual a écrit :Ils n'ont pas rencontré tes parents pour un ADI ?
non, mes parents sont vieux, et habitent loin. Et puis de toute façon, je n'ai pas envie de les mettre au courant. Cela dit, pour autant que je me souvienne, je n'ai pas eu de signes caractéristiques de l'autisme, style flapping, écholalie...
Tugdual a écrit :C'était quelle région, si ce n'est pas indiscret ?
Je préfère ne pas répondre.
De deux choses lune. L'autre, c'est le Soleil (Jacques Prévert)
Tugdual a écrit :À quel âge as-tu été diagnostiqué ?
46 ans. Je crois que les symptômes ont été suffisamment modérés pour passer quasiment inaperçus jusqu'alors. J'ai consulté un psychiatre pour une dépression suite à des difficultés professionnelles, qui a soupçonné le SA et m'a dirigé vers un CRA.
De deux choses lune. L'autre, c'est le Soleil (Jacques Prévert)
En fait, ce qui n'est pas modéré dans mon cas, c'est un manque d'empathie, un fort isolement social, l'incapacité de comprendre ce qui se passe dans la tête des autres. Mais ce sont des difficultés qui n'ont pas attirées l'attention (de qui ?!), bien qu'elles m'handicapent fortement.
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