Juste pour pleurer, avec des mots.
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Juste pour pleurer, avec des mots.
J'ai une amie de lycée qui est arrivée sur Paris depuis le début de l'année. Il y a environ 6 ans, des psy lui avaient diagnostiqué "phobie sociale" et ils se trouve que moi aussi quelque mois auparavant. On a donc toujours parlé de nos soucis et on s'est toujours très bien compris.
Elle est donc arrivée sur paris et à ce moment là je commençais à me poser des questions concernant le SA. Ça lui parlait aussi.
Le weekend dernier, j'ai finis par lui dire que je ressentais des choses pour elle. Cela faisait plusieurs mois que ça durait, que je refoulais ça. Mais je me faisais bouffer par mon angoisse alors il fallait que ça s'arrête.
Elle n'a pas sur quoi dire et je n'ai pas su comprendre sa réaction.
Après une semaine sans nouvelle à angoisser, je viens de recevoir un mail de sa part pour me dire qu'elle préfère qu'on reste ami, que la situation a été gênante et qu'elle veut qu'on ne se voit plus un moment.
Je me laisse tout le temps bouffer par mes émotions. C'est la raison de mon isolement, depuis tout petit. Et sans doute de pas mal de blocages aussi.
J'aimerais crier et me frapper, me mordre. Je ne fais que l'imaginer. Envie de mourir.
On m'a toujours reproché mon comportement depuis tout petit et depuis je suis bloqué. J'aimerais que ça sorte, y'en a trop et je craque de partout. C'est pour ça que je ne sors plus depuis plus de 25 ans : Pour ne pas avoir à supporter mes émotions. Éviter d'être en colère, joyeux, triste, amoureux... C'est trop dur. Et injuste.
Sans doute aussi pour ça que je me suis toujours imaginé entouré de gens, avec qui je peux être moi-même, par besoin de compenser.
Mais être soit-même en imagination, depuis plus de 25 ans, ça n'est pas une bonne chose. Et je reste désespérément seul chez moi, isolé de tout, et surtout de moi.
Je suis pas dans état très ce soir.
Vu que je me suis trompé sur cette histoire, j'en reviens aussi à me demander si je me suis pas trompé sur tout. Y compris mon attente absurde de diagnostique ADOS depuis le mois de janvier. J'ai l'impression que tout s'écroule.
Elle est donc arrivée sur paris et à ce moment là je commençais à me poser des questions concernant le SA. Ça lui parlait aussi.
Le weekend dernier, j'ai finis par lui dire que je ressentais des choses pour elle. Cela faisait plusieurs mois que ça durait, que je refoulais ça. Mais je me faisais bouffer par mon angoisse alors il fallait que ça s'arrête.
Elle n'a pas sur quoi dire et je n'ai pas su comprendre sa réaction.
Après une semaine sans nouvelle à angoisser, je viens de recevoir un mail de sa part pour me dire qu'elle préfère qu'on reste ami, que la situation a été gênante et qu'elle veut qu'on ne se voit plus un moment.
Je me laisse tout le temps bouffer par mes émotions. C'est la raison de mon isolement, depuis tout petit. Et sans doute de pas mal de blocages aussi.
J'aimerais crier et me frapper, me mordre. Je ne fais que l'imaginer. Envie de mourir.
On m'a toujours reproché mon comportement depuis tout petit et depuis je suis bloqué. J'aimerais que ça sorte, y'en a trop et je craque de partout. C'est pour ça que je ne sors plus depuis plus de 25 ans : Pour ne pas avoir à supporter mes émotions. Éviter d'être en colère, joyeux, triste, amoureux... C'est trop dur. Et injuste.
Sans doute aussi pour ça que je me suis toujours imaginé entouré de gens, avec qui je peux être moi-même, par besoin de compenser.
Mais être soit-même en imagination, depuis plus de 25 ans, ça n'est pas une bonne chose. Et je reste désespérément seul chez moi, isolé de tout, et surtout de moi.
Je suis pas dans état très ce soir.
Vu que je me suis trompé sur cette histoire, j'en reviens aussi à me demander si je me suis pas trompé sur tout. Y compris mon attente absurde de diagnostique ADOS depuis le mois de janvier. J'ai l'impression que tout s'écroule.
« How small a thought it takes to fill a whole life »
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Courage Niejcas
Vas au bout de ton diagnostic, il sera forcément utile, c'est compréhensible de ne pas être serein durant cette période
Vas au bout de ton diagnostic, il sera forcément utile, c'est compréhensible de ne pas être serein durant cette période
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Courage
Officiellement non-autiste
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Courage .
Même conseil va jusqu'au bout de ton diagnostic.
J'aimerais pouvoir t'aider mais je me sens impuissante .
Même conseil va jusqu'au bout de ton diagnostic.
J'aimerais pouvoir t'aider mais je me sens impuissante .
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Fraîcheur et fantaisie
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Suis désolée pour cette peine que tu encaisses
C'est important que tu ailles jusqu'au diagnostic quitte à t'être trompé,
tu sauras au moins qu'est-ce qu'il en est concrètement...
Prends bien soin de toi
C'est important que tu ailles jusqu'au diagnostic quitte à t'être trompé,
tu sauras au moins qu'est-ce qu'il en est concrètement...
Prends bien soin de toi
Diagnostiquée SA en janvier 2015
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Je ne sais que dire, sinon : tiens bon ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
J'ai pas eu confiance de rester chez moi. Mes émotions et cette cage de studio.
Alors je suis sorti après 21h pour retrouver le CMP de mon quartier, mon psychiatre m'y connait et sait l'importance qu'à ce diagnostique pour moi, même s'il accepte ne pas connaître le sujet. Or il était fermé.
Pas loin, il y a le CRA, fermé aussi.
J'ai commencé à errer puis aller à Albert-Chennevier puique mon diagnostique sera là bas. Pas d'urgence chez eux, direction Mondor.
Angoissé + comportement nerveux et voix rapide habituel, les psy n'on strictement rien compris. Je leur fais un résumé de ma situation : Dépression 2011-2012 / Psychiatre / WAIS-IV / SA ?
Je leur dis bien que leurs voisins de Chennevier connaissent mais apparemment chez Mondor faut pas trop leur en demander à 23h30 du soir. En même temps c'est pas un travail simple, alors je comprends, mais je me sens encore baladé dans un truc qui va pas me concerner.
"Je veux juste passer cette nuit, là, aux urgences. C'est tout."
Apparemment peux pas sans voir un psychiatre de garde et sa jolie pilule bleue. Leur anxio c'était effectif trois heures selon eux. Le lendemain il est presque midi je sens encore ma tête lourde.
Merci pour votre soutien.
Ça me gêne parce que je vous faire lire des trucs comme ça alors que vous ne pouvez être qu'être embarrassé par la distance et ne rien faire d'autre. Désolé de vous embêter comme ça.
Je vois mon psychiatre du CMP jeudi, comme depuis tous les mois depuis deux ans. J'espère qu'il saura m'aider un peu. Et ma psychologue le lendemain.
Alors je suis sorti après 21h pour retrouver le CMP de mon quartier, mon psychiatre m'y connait et sait l'importance qu'à ce diagnostique pour moi, même s'il accepte ne pas connaître le sujet. Or il était fermé.
Pas loin, il y a le CRA, fermé aussi.
J'ai commencé à errer puis aller à Albert-Chennevier puique mon diagnostique sera là bas. Pas d'urgence chez eux, direction Mondor.
Angoissé + comportement nerveux et voix rapide habituel, les psy n'on strictement rien compris. Je leur fais un résumé de ma situation : Dépression 2011-2012 / Psychiatre / WAIS-IV / SA ?
Je leur dis bien que leurs voisins de Chennevier connaissent mais apparemment chez Mondor faut pas trop leur en demander à 23h30 du soir. En même temps c'est pas un travail simple, alors je comprends, mais je me sens encore baladé dans un truc qui va pas me concerner.
"Je veux juste passer cette nuit, là, aux urgences. C'est tout."
Apparemment peux pas sans voir un psychiatre de garde et sa jolie pilule bleue. Leur anxio c'était effectif trois heures selon eux. Le lendemain il est presque midi je sens encore ma tête lourde.
Merci pour votre soutien.
Ça me gêne parce que je vous faire lire des trucs comme ça alors que vous ne pouvez être qu'être embarrassé par la distance et ne rien faire d'autre. Désolé de vous embêter comme ça.
Je vois mon psychiatre du CMP jeudi, comme depuis tous les mois depuis deux ans. J'espère qu'il saura m'aider un peu. Et ma psychologue le lendemain.
Modifié en dernier par Niejcas le dimanche 3 août 2014 à 12:17, modifié 1 fois.
« How small a thought it takes to fill a whole life »
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Désolé, pour la réponse!
En mai dernier, j'ai fais aussi une demande pour sortir avec une copine, et elle m'a dis qu'elle ne cherchait pas l'amour.
Depuis, on s'est revu quelques fois, mais sans parler de cela. Elle ne sait pas que je suis asperger, donc comme son anniv, c'était il y a une semaine, et que je lui ai acheté un cadeau, mais qu'on ne s'est pas encore revu, je lui offrirai ce cadeau là, qui est le premier livre de Joseph SCHOVANEC, après je lui dirait que je suis SA, et après je reformulerai une demande officielle.
Tout ca pour te dire qu'il ne faut pas que tu perdes espoir avec cette fille.
Sinon, dans ta ville, y a t-il un SAMSAH? C'est un service psychiatrique pour éviter l'hospitalisation. Pour moi c'est en besoin. On peut avoir de la visite jusqu'à 21h, chez nous, le week end et les jours fériés. C'est tout nouveau pour moi.
Courage en tout cas!!!
En mai dernier, j'ai fais aussi une demande pour sortir avec une copine, et elle m'a dis qu'elle ne cherchait pas l'amour.
Depuis, on s'est revu quelques fois, mais sans parler de cela. Elle ne sait pas que je suis asperger, donc comme son anniv, c'était il y a une semaine, et que je lui ai acheté un cadeau, mais qu'on ne s'est pas encore revu, je lui offrirai ce cadeau là, qui est le premier livre de Joseph SCHOVANEC, après je lui dirait que je suis SA, et après je reformulerai une demande officielle.
Tout ca pour te dire qu'il ne faut pas que tu perdes espoir avec cette fille.
Sinon, dans ta ville, y a t-il un SAMSAH? C'est un service psychiatrique pour éviter l'hospitalisation. Pour moi c'est en besoin. On peut avoir de la visite jusqu'à 21h, chez nous, le week end et les jours fériés. C'est tout nouveau pour moi.
Courage en tout cas!!!
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- Prolifique
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Merci d'avoir donné de tes nouvelles...
Tu as bien fait de t'orienter là où tu pourrais au minimum trouver un cadre sécurisant
si tu n'étais pas tranquille de rester dans ton studio avec de telles émotions...
Il ne faut pas être gêné pour ça vis à vis de nous Niejcas,
je pense qu'on est plusieurs ici à avoir connu des états semblables...
Oui, j'espère que ça ira d'ici à jeudi et que ton psy pourra t'aider,
Bon courage
Tu as bien fait de t'orienter là où tu pourrais au minimum trouver un cadre sécurisant
si tu n'étais pas tranquille de rester dans ton studio avec de telles émotions...
Il ne faut pas être gêné pour ça vis à vis de nous Niejcas,
je pense qu'on est plusieurs ici à avoir connu des états semblables...
Oui, j'espère que ça ira d'ici à jeudi et que ton psy pourra t'aider,
Bon courage
Diagnostiquée SA en janvier 2015
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Merci mais le SAMSAH semble destiné aux personnes handicapés.
Et je n'ai actuellement aucun diagnostique me permettant de faire valoir quoi que se soit.
Cela dit, je garde sous le coude.
Et je n'ai actuellement aucun diagnostique me permettant de faire valoir quoi que se soit.
Cela dit, je garde sous le coude.
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Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Les anxios font toujours effet... Un petit comprimé quoi...
Je n'aime pas ça, ça me donne envie d'écrire des bêtises.
- - - - - - - - - -
Le Monde est un endroit bizarre.
Il contient plein de choses bizarres.
Et notamment des gens bizarres.
Eux aussi trouvent tout bizarre.
Le Monde, ses choses et ses gens.
Mais eux se sentent différents des autres.
Parce que les autres sont encore plus bizarres.
Ils en viennent à se demander pourquoi eux, sont si différents.
Et pourquoi les autres sont si bizarres.
Mais « bizarre » leur est une explication satisfaisante. Inutile de chercher plus loin.
Il y a donc des gens bizarres, tous se sentent différents et trouvent les autres bizarres.
Tel est le juste équilibre des choses dans un Monde bizarre.
Mais parmi tous ces gens, il y en a qui trouvent plus bizarre encore
Certaines choses que d’autres ne trouvent pas aussi bizarre.
Ce qui est étrange.
Ce qui est étrange nous fait peur.
Ce qui est étrange nous fait peur car ça change de ce qui est bizarre.
Ce qui est étrange nous fait peur car ça change de ce qui est bizarre dont on s’était habitué aisément.
Ce qui est étrange nous fait peur car ça change de ce qui est bizarre dont on s’était habitué aisément, ce qui vient en toute logique déranger nos habitudes bizarres.
Les gens bizarres ne veulent pas de ce qui est étrange. Car c’est encore plus bizarre.
Alors les bizarres et les étranges se font la guerre.
Bataillon de soldats bizarres, avec leurs drapeaux bizarres.
Face aux rangs des soldats étranges portant fièrement leurs uniformes.
Ce fut une guerre des plus étranges.
On aurait bizarrement cru que tout le monde était mort.
Mais des gens se relevèrent, se dégageant des corps bizarres et étranges qui les recouvraient.
Tout le monde se retrouva debout quand la guerre fut finie.
Les guerres, ça mélange toujours tout.
Personne des gens bizarres ou étranges ne s’y retrouvaient.
Ils se rendirent compte qu’ils avaient tous oublié ce que « bizarre » ou « étrange » pouvaient bien signifier, et qu’ils employaient en réalité ces mots pour exprimer la même chose.
Une chose bien difficile à exprimer.
Les gens étaient triste d’avoir fait la guerre pour si peu d’illusions.
Leurs vêtements de soldat déchirés, ne persistait que la couleur des gens. Tous les gens, tout plein de couleurs !
Un tel chatoiement de couleurs…
Toutes ces couleurs les émerveillaient. Ils s’admiraient, se contemplaient les uns les autres.
Ils n’avaient plus peur des gens, des choses, du Monde.
Ils venaient enfin de comprendre qu’ils n’étaient pas seuls à être différents.
Les gens étaient bigarrés.
Entourés de plein de choses passionnantes.
Dans ce Monde qui est un endroit fascinant.
Surtout, ne l’oubliez plus. Ou il redeviendra bizarre.
Je n'aime pas ça, ça me donne envie d'écrire des bêtises.
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Le Monde est un endroit bizarre.
Il contient plein de choses bizarres.
Et notamment des gens bizarres.
Eux aussi trouvent tout bizarre.
Le Monde, ses choses et ses gens.
Mais eux se sentent différents des autres.
Parce que les autres sont encore plus bizarres.
Ils en viennent à se demander pourquoi eux, sont si différents.
Et pourquoi les autres sont si bizarres.
Mais « bizarre » leur est une explication satisfaisante. Inutile de chercher plus loin.
Il y a donc des gens bizarres, tous se sentent différents et trouvent les autres bizarres.
Tel est le juste équilibre des choses dans un Monde bizarre.
Mais parmi tous ces gens, il y en a qui trouvent plus bizarre encore
Certaines choses que d’autres ne trouvent pas aussi bizarre.
Ce qui est étrange.
Ce qui est étrange nous fait peur.
Ce qui est étrange nous fait peur car ça change de ce qui est bizarre.
Ce qui est étrange nous fait peur car ça change de ce qui est bizarre dont on s’était habitué aisément.
Ce qui est étrange nous fait peur car ça change de ce qui est bizarre dont on s’était habitué aisément, ce qui vient en toute logique déranger nos habitudes bizarres.
Les gens bizarres ne veulent pas de ce qui est étrange. Car c’est encore plus bizarre.
Alors les bizarres et les étranges se font la guerre.
Bataillon de soldats bizarres, avec leurs drapeaux bizarres.
Face aux rangs des soldats étranges portant fièrement leurs uniformes.
Ce fut une guerre des plus étranges.
On aurait bizarrement cru que tout le monde était mort.
Mais des gens se relevèrent, se dégageant des corps bizarres et étranges qui les recouvraient.
Tout le monde se retrouva debout quand la guerre fut finie.
Les guerres, ça mélange toujours tout.
Personne des gens bizarres ou étranges ne s’y retrouvaient.
Ils se rendirent compte qu’ils avaient tous oublié ce que « bizarre » ou « étrange » pouvaient bien signifier, et qu’ils employaient en réalité ces mots pour exprimer la même chose.
Une chose bien difficile à exprimer.
Les gens étaient triste d’avoir fait la guerre pour si peu d’illusions.
Leurs vêtements de soldat déchirés, ne persistait que la couleur des gens. Tous les gens, tout plein de couleurs !
Un tel chatoiement de couleurs…
Toutes ces couleurs les émerveillaient. Ils s’admiraient, se contemplaient les uns les autres.
Ils n’avaient plus peur des gens, des choses, du Monde.
Ils venaient enfin de comprendre qu’ils n’étaient pas seuls à être différents.
Les gens étaient bigarrés.
Entourés de plein de choses passionnantes.
Dans ce Monde qui est un endroit fascinant.
Surtout, ne l’oubliez plus. Ou il redeviendra bizarre.
Modifié en dernier par Niejcas le lundi 4 août 2014 à 1:13, modifié 7 fois.
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Bilan le 4 décembre 2014.
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Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Ce ne sont pas des bêtises, du moins pas de mon point de vue, j'aime bien, ça me parle beaucoup
TSA.
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- Intarissable
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- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Juste pour pleurer, avec des mots.
Nous sommes toutes et tous bizarres
Et nous nageons dans le blizzard.
Nous sommes toutes et tous étranges
Tout autant que les étrangers
Tout autant qu'à l'étranger
Nous sommes toutes et tous atypiques
Mais il est des plus typiques
De se croire typiques.
Qui s'y frotte s'y pique.
Comment caresser dans le sens du poil
Quand nous nous épilons de tarse en crâne ?
Comment se croire des plus normaux
Quand nous cherchons à nous différencier ?
Comment sortir de la monotonie
Si nous sommes réticents au changement ?
Comment vivre sereins
Si nous cédons à la moindre peur ?
Tout cela est à la fois bizarre et normal.
Et nous nageons dans le blizzard.
Nous sommes toutes et tous étranges
Tout autant que les étrangers
Tout autant qu'à l'étranger
Nous sommes toutes et tous atypiques
Mais il est des plus typiques
De se croire typiques.
Qui s'y frotte s'y pique.
Comment caresser dans le sens du poil
Quand nous nous épilons de tarse en crâne ?
Comment se croire des plus normaux
Quand nous cherchons à nous différencier ?
Comment sortir de la monotonie
Si nous sommes réticents au changement ?
Comment vivre sereins
Si nous cédons à la moindre peur ?
Tout cela est à la fois bizarre et normal.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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