Nos dingueries et bizarreries

[evolution650HBn°2]

Lol pareil pour la boîte aux lettres.
J'entends l'ascenseur, ou des voix, je décide de descendre à pieds.
L'autre fois j'y suis allée à 3h du mat' en me disant "si ça se trouve quelqu'un va rentrer de boîte de nuit pile à ce moment là" (et en fait non).

C'est vrai que c'est assez fou.
Et pareil pour ce qui est de rentrer subitement lorsque quelqu'un pointe son nez.
Pour ce qui est de la réponse quant au "pourquoi ?", je pense que la réponse est assez simple : pour ne pas avoir à engager la conversation, encore plus quand c'est des voisins ; les habitudes sont vite prises...
Mais je dis ça, j'en sais rien, au fond, ce fût un réflexe (et donc non réfléchi).

[isra]

Voilà qui me rappelle mes opérations commando quotidiennes avec pour objectif la boîte aux lettres

Le terme "Opération commando"
Pour l'objectif boîtes aux lettres, c'est tout à fait ça

[isra]

Pour ce qui est de la réponse quant au "pourquoi ?", je pense que la réponse est assez simple : pour ne pas avoir à engager la conversation, encore plus quand c'est des voisins ; les habitudes sont vite prises...
Mais je dis ça, j'en sais rien, au fond, ce fût un réflexe (et donc non réfléchi).

Pour ma part j'ai remarqué que c'est plutôt un réflexe, parfois irrationnel.
Parce que j'avais un voisin atypique avec qui les interractions se passaient bien,
et j'appréciais de discuter avec lui, lorsqu'on se croisait on restait 2 heures, voire plus à causer.

Pourtant j'ai remarqué que j'avais les mêmes réflexes d'éviter à tout prix de le croiser...
Je me suis faite la réflexion que de manière générale je comprends que j'évite les gens
mais le concernant ce n'est pas cohérent que je cherche à l'éviter,
je ne comprends pas pourquoi cette réaction...

[freeshost]

Je n'ai pas le problème de la boîte aux lettres.

[Liya]

A mon tour!

Déjà quelques trucs qui ont déjà été cités:
- ranger les crayons/feutres par couleurs. Je le fais encore au bureau... L'horreur c'est quand il en manque dans la boite: là j'ai un paquet de stabilos, mes collègues ont pioché dedans et il manque 1 feutre sur deux, c'est juste insupportable, du coup j'ai redemandé 1 paquet neuf
- les couverts: la forme est très importante. Je déteste les couverts ik*a par exemple, à la maison je refuse de m'en servir
- je range dans les magasins, ou n'importe où d'ailleurs, mais à côté de ça ma maison est en bazar complet. Je n'aime pas la ranger car si je bouge les choses, je n'arrive plus ensuite à les retrouver.

Autres étrangetés:
- le matin, mon bol de lait doit être rempli à un certain niveau, pas plus, pas moins, sinon ça ne va pas du tout.
- je finis très rarement mes tasses de café/thé/autre, je laisse toujours un micro fond de liquide dedans. C'est absolument inconscient, mais je ne peux pas m'en empêcher
- si je prend une boisson chaude l'après-midi, il faut que ça soit dans une tasse bien particulière
(et là en écrivant je me dis que j'ai un problème avec les tasses! )
- je ne supporte pas les différences de textures dans ma nourriture: s'il y a un micro bout dur dans ma viande, je recrache tout et je ne peux pas finir le reste, ça me donne envie de vomir.
- je n'aime pas manger de la nourriture que j'ai préparée
- je ne peux pas avoir les mains grasses ou voir quelqu'un qui a les mains grasses. Rien que d'y penser c'est atroce! Je mange donc mes frites à la fourchette, depuis toujours
- j'ai un bac + 5 scientifique mais je suis incapable de faire une opération de calcul simple de tête, et de retenir des listes de consignes: mon bureau est recouvert de post-its en tous genres.
- je déteste les fautes d'orthographe et je ne peux pas m'empêcher de les corriger
- souvent je ne m'aperçois pas que j'ai faim, c'est quand je commence à me sentir mal pour cause d'hypoglycémie que je m'en rends compte.

Dans le rubrique "j'aime":
- la couleur verte me ravit
- j'adore frotter mes mains sur de la moquette (c'était facile à l’école maternelle, maintenant un peu moins!)
- sentir des roses différentes et comparer leur parfum
- m'assoir/coucher dans les herbes hautes: c'est juste une tuerie olfactive pour moi: les différentes herbes/fleurs/insectes, le sol (dur/mou/humide/sec), les différentes odeurs...

[Pupuce]

@ Liya : je retrouve pas mal de choses dans ta liste qui me concerne aussi, et surtout ça :

- sentir des roses différentes et comparer leur parfum
- m'assoir/coucher dans les herbes hautes: c'est juste une tuerie olfactive pour moi: les différentes herbes/fleurs/insectes, le sol (dur/mou/humide/sec), les différentes odeurs...

Et aussi le fait de remplir une tasse à un niveau bien précis, et laisser toujours systématiquement un fond de liquide. C'est marrant de lire les même manies.

[evolution650HBn°2]

Ce n'est pas dingue, tout au plus peut-être un peu bizarre.
Mon ami d'internet, que je connais depuis x années déjà, m'a demandé à plusieurs reprises mon adresse.
Je n'arrive pas à la lui donner, je n'aurais pas l'esprit tranquille.
Et pourtant je lui fais confiance. Confiance à 99,98%.
Les 0,02% ont été la cause de mon refus.
Bilan : Il m'en veut, et je m'en veux.
J'aimerais pouvoir lui donner, mais n'arrive pas à m'y résoudre : la situation actuelle me convient parfaitement (autrement dit, uniquement texto/messagerie instantanée/mail - parfois même messages vocaux enregistrés via le microphone) et est vraiment conforme à mes attentes, pas envahissante, et fondée sur la raison plus que sur la passion - je veux dire par là qu'on parle principalement de films, de séries, de docu, d'échange d'idées, et très peu de "notre petite personne".

Lui m'en veut parce que c'est un manque de confiance de ma part. Il n'a pas tort, ça n'est pas une confiance à 100%, et ce sont bien ces 0.02% qui m'ont fait refuser sa requête.
Et moi je m'en veux car j'ai l'impression d'être un monstre d'égoïsme : la situation me convient, alors je ne fais pas d'efforts.
Mais d'un autre côté, j'ai pesé le pour et le contre, et clairement le contre l'emporte : l'intranquillité (mot souligné en rouge ?) de l'esprit prédomine sur tous les points "pour".
Ce qui me fait peur, c'est qu'il passe chez moi à l'improviste ; pour ma part c'est inconcevable.
Il a beau me jurer qu'il ne le fera pas, je n'arrive pas à m'en convaincre totalement.

Je lui avais répondu "je réfléchis", puis le lendemain il m'a dit "ça va être dur de refuser maintenant que tu as dit que tu y réfléchissais", et il m'en veut également d'avoir nourri de faux espoirs ; mais je ne vois pas "je réfléchis" comme un "je vais dire oui", simplement j'y réfléchis..
Puis il m'a dit "je pensais que tu avais évolué".
Apparemment pas.
C'est vrai que cet aspect réel me fait vraiment peur ; car je sais qu'il y a une différence entre l'aisance que je peux montrer à l'écrit et ce que "je suis vraiment".
Et parce que j'ai peur d'être envahi ; qu'en donnant la main je me retrouve avec le bras arraché.
Accepter, c'est aussi dire à l'autre : je m'ouvre à toi, on peut aller plus loin (ne pas sortir cette phrase de son contexte - les esprits graveleux, dehors !), et ça serait dire quelque chose que je ne pense pas du tout.
Bref ça m'ennuie de me sentir, encore une fois, incapable de répondre aux attentes des gens, d'autant que cette relation est 99% du temps sans angoisse, sans encombre, et sans gêne aucune. Cela m'ennuierait qu'il décide de mettre fin à cette relation à cause de ce souci que j'ai - et que je n'impute qu'à moi-même.

[freeshost]

Certaines personnes appellent la confiance à 100% de la naïveté. Don't feel ? Don't appeal !

Le "Tu ne me fais pas confiance." ou "Tu me fais confiances ?" ou "Tu peux me faire confiance, tu sais." relève souvent du sophisme, c'est comme une amorce pour que l'engagement fasse de l'escalade. Avec ta volonté, tu sais accompagner les OUI de NON, qu'il y a tout un monde between black and white.

Achtung ! (Attention !) on pourrait te culpabiliser à tort. Aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années. (Le Cid, Corneille) Autrement dit, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.

De plus, tu ne sais jamais qui est derrière l'écran. Méfie-toi, y compris de moi.

A maybe is not a yes. Stay a maybe or say no. Savoir dire NON Il n'est jamais trop tard pour dire non, jamais trop tôt non plus. C'est donc toujours le bon moment.

Ce n'est pas à lui/elle de choisir comment tu évolues. Personne ne décide à ta place. Personne ne décide à ma place.

Laisse cette personne revoir ses attentes à la baisse, au lieu de lui donner de faux espoirs.

[Manichéenne]

Je comprends bien ton problème, à défaut d'avoir une solution. J'ai deux relations de ce type, par internet uniquement. Pour ma part, j'ai donné mon adresse, non sans difficulté, mais ils vivent chacun dans d'autres pays alors je n'ai aucun risque de les voir passer à l'improviste.
Pourquoi demandait il ton adresse à la base ? Par curiosité, pour tester ta confiance, ou pour t'envoyer quelque chose ? Avec mes amis, il s'agissait une fois d'un faire-part, et une fois d'un cadeau (un livre en rapport avec nos discussions). Ca n'enlève rien de l'aspect "distant" (physiquement) de la relation.
Je pense qu'avec ton ami, c'est typiquement le genre de situation où les gens diraient que "tu te prends trop la tête", mais c'est pas si simple que ça.

[evolution650HBn°2]

Ce qui est bizarre (j'avais perdu le filon), c'est qu'ici je serais prête à la donner, pour une conversation manuscrite, à des personnes que je ne connais quasiment pas, et sans pour autant me sentir angoissée.
Parce que je sais que le relationnel et 'l'envie de plus' n'est pas un des traits caractéristiques des personnes sur ce forum ; et parce que, ne nous connaissant pas, il n'y a pas de véritables attentes.

Freeshost (han, depuis le début je t'appelle Freeshot), en théorie je suis plutôt d'accord avec toi.
En pratique, celui qui dit non, c'est l'égoïste, parce que le "non" emporte la partie sans autre forme de procès, et revient à placer ses envies avant celle de l'autre.

[evolution650HBn°2]

Disturbed, oui, pour m'envoyer quelque chose, mais je sais que ça commence comme ça et que ça peut à tout moment finir par un "oh, après tout j'ai son adresse, je peux y aller". C'est cette perspective qui me fait peur.

[freeshost]

Bah ! pour des lettres manuscrites, il est toujours possible de les scanner et attacher aux mails.

Mieux vaut être égoïste qu'esclave.

Bon, je vais écrire une autre parodie : savoir être seul.

[Tugdual]

Mon ami d'internet, que je connais depuis x années déjà, m'a demandé à plusieurs reprises mon adresse.
Je n'arrive pas à la lui donner, je n'aurais pas l'esprit tranquille.
[...]
Bilan : Il m'en veut, et je m'en veux.

Lui m'en veut parce que c'est un manque de confiance de ma part. Il n'a pas tort, ça n'est pas une confiance à 100%, et ce sont bien ces 0.02% qui m'ont fait refuser sa requête.
Et moi je m'en veux car j'ai l'impression d'être un monstre d'égoïsme : la situation me convient, alors je ne fais pas d'efforts.

Ce qui me gêne ici, ce sont les tournures culpabilisatrices.
Il a le droit de demander ton adresse (ou autre chose),
mais il a aussi le devoir d'entendre ta réponse négative,
sans chercher pour autant à te mettre mal à l'aise.

Parce que je sais que le relationnel et 'l'envie de plus' n'est pas un des traits caractéristiques des personnes sur ce forum ; et parce que, ne nous connaissant pas, il n'y a pas de véritables attentes.

Je m'inscris en faux : j'ai envie de rencontrer quasiment
tout le monde ! Mais pas dans n'importe quelles conditions :
il me faut une autorisation écrite (je n'exagère pas) avant
de pouvoir envisager d'aller voir quelqu'un de ce forum.
Et puis l'envie n'empêche pas du tout les inquiétudes ...

Conseil n°1 : fais tout ce que tu peux pour dégager
cette culpabilité, tu n'as aucune raison de t'en vouloir.
Explique lui que ça te rend mal à l'aise, et point barre.
S'il ne peut comprendre ça, ce n'est pas ton problème.

Conseil n°2 : ça te permettra aussi de voir comment
cette personne gère la suite. Ou bien il intègre que ça te met
mal à l'aise et arrête de t'ennuyer avec ça, ou bien il refuse
de t'entendre, et c'est instructif ...

Modifications :

• 29/07/2014 : Orthographe.

[evolution650HBn°2]

Je culpabilise oui, parce que comme je le disais, le non l'emporte et tend à montrer qu'on accorde à son avis plus d'importance qu'à celui de l'autre.
Il m'a déjà demandé il y a quelques années, a boudé, puis est revenu malgré tout.
J'espère qu'il en sera de même pour cette fois-ci. En attendant je ne lui écris pas histoire de "ne pas trop la ramener", j'attends qu'il refasse un pas vers moi, s'il en refait un.
Je ne pense pas que ce soit lui qui me mette mal à l'aise, mais plutôt moi vis-à-vis de lui.
Il m'en veut, et il a le droit.
Je dirais même que c'est normal.

l'envie n'empêche pas les inquiétudes, mais parfois les inquiétudes empêchent l'envie.

C'est vrai que parfois j'ai envie de rencontrer des gens d'ici, mais je me dis que si là non plus ça ne collait pas (et je pense que ça serait le cas, même si cette pensée n'est pas forcément fondée) et que je me sentais toujours aussi mal à l'aise, ça ne ferait qu'empirer ma vision de moi.

[Tugdual]

Je ne pense pas que ce soit lui qui me mette mal à l'aise, mais plutôt moi vis-à-vis de lui.

Si j'ai bien compris, il répète et répète sa demande
alors que tu lui as clairement exprimé ton refus.
C'est donc bien lui, via ses demandes répétitives,
qui te rend mal à l'aise. Si après ton refus, il t'avait
répondu "ok, pas de soucis, on n'en parle plus",
alors tu n'aurais ressenti aucun malaise ...

Il m'en veut, et il a le droit.
Je dirais même que c'est normal.

Là je ne suis pas d'accord. Ce serait légitimer le fait
que l'autre n'a pas à nous écouter quand on exprime
nos ressentis, tout particulièrement ceux négatifs ...

l'envie n'empêche pas les inquiétudes, mais parfois les inquiétudes empêchent l'envie.

Je pense qu'on peut travailler sur ce genre de perception,
pour arriver à reconnaître l'envie derrière les inquiétudes,
puis la laisser s'exprimer, et mieux encore, la développer ...