


Edit : pardon pour le squattage de fil

J'ai le même genre de problème. Au détour d'une conversation, on en vient à parler voiture, et je n'arrivais plus à me souvenir de la marque et le modèle de ma voiture ... Je dois souvent anticiper une conversation pour préparer mes phrases. Mais quelquefois la conversation dévie, et je me retrouve à dire une phrase que j'ai préparée et qui est hors-sujetPupuce a écrit : Exemple : à la fin de l'année scolaire dernière, j'ai décidé de ne plus compenser, pour voir. Ben ça ne rate pas. Je suis allée cherche mon fils un midi, il n'est pas sorti, je me suis adressée sans préparation mentale à l'instit qui n'était la sienne s'il n'avait pas vu mon fils. Il m'a demandé "en quelle classe il est?" Et là, ben plus rien, je ne savais plus en quelle classe il était et quel était le nom de son instit, tout cela en quelques secondes. Quelle honte j'ai eu! Ca fait bien de ne pas savoir dans quelle classe est son fils en fin d'année scolaire. Je me suis payée un phare en plus. Voilà pourquoi je me préparais tout le temps mentalement.
evolution650HBn°2 a écrit :L'idéal dans les boulangeries (ça fait des mois que je n'y ai pas mis les pieds, alors que dans l'idéal je voudrais du pain frais), c'est quand il y a trois ou quatre personnes devant, et personne derrière. Car au moins cela permet de voir ce qu'il y a, de faire son choix de manière éclairée.
S'il n'y a personne, on est obligé de réfléchir devant la boulangère, et on finit par prendre quelque chose qu'on ne veut pas forcément.
C'est vraie que c'est l'idéal quand y'a des personnes devant, même par exemple à une caisse j'aime bien quand y'a déjà des gens devant moi, j'ai le temps de me préparer à ce que je vais dire. Pour la monnaie j'attend que la personne tende en premier la main comme ça je sais ou la mettreIxy a écrit :7) je reprend la monnaie (étape délicate, le mieux étant de laisser sa main quelque part et attendre que l'argent vienne)
Même si la question n'est pas pour moi ça me fait penser que quand on me pose une question et que je répond à coté (ou que je ne sais plus quoi dire) je me rend compte que la question en fait je l'ai entendu, j'ai entendu qu'on me pose une question, mais je ne crois pas que j'entend vraiment la question en elle même, ou alors je crois que cette personne m'a posé telle question alors je répond et en fait ce n'était pas du tout ça. Des fois ça m'arrive aussi dans une simple conversation, j'entend les gens parler et je dis quelque chose et en fait ça ne correspond pas du tout avec ce qui a été dit avant.bidouille a écrit :ton soucis avec les questions est ce que çà serait pas un problème d'impulsivité cognitive ? tu réponds avant d'avoir pris le temps de bien comprendre la question?
Tendre la main pour la monnaie pas trop tôt, pas trop tard, au bon endroit, c'est quelque chose qui m'échappera toujours. Si ça se passe mal, "suffit de" s'excuser en prétextant la maladresse avec un sourireevolution650HBn°2 a écrit :La dernière fois que j'y suis allée, au moment où elle a voulu me rendre la monnaie, j'avais tendu la main, mais je ne pensais pas qu'elle allait lâcher les pièces si tôt, j'ai eu un tic au niveau de la main, bilan, toutes les pièces ont valdingué par terre.. pour cette raison je n'y suis pas retournée.
Ce n'est pas vraiment de l'impulsivité, c'est plus que je n'ai pas compris si par exemple c'était bien une question, ou si je l'ai bien comprise. Comme cela prend du temps et que les gens "normaux" ne prennent pas autant de temps, je panique un peu et essaie de répondre adéquatement suffisamment rapidement. Un peu comme ce que dit Axolotl.bidouille a écrit :ton soucis avec les questions est ce que çà serait pas un problème d'impulsivité cognitive ? tu réponds avant d'avoir pris le temps de bien comprendre la question?
Problème résolu : je ne tends jamais la main. Parfois c'est la boulangère qui reste la main en suspend quelques secondes avec la monnaie et là, alors, je tends la main pour recevoir la monnaie.G.O.B. a écrit :Tendre la main pour la monnaie pas trop tôt, pas trop tard, au bon endroit, c'est quelque chose qui m'échappera toujours. Si ça se passe mal, "suffit de" s'excuser en prétextant la maladresse avec un sourire
Même souci quand j'étais plus jeune. Maintenant, ça va, je gère mieux et peut arriver à choisir vraiment ce que je veux malgré le stress. Il y a aussi l'astuce quand il y a personne devant et quelqu'un derrière de dire qu'elle peut servir la personne suivante le temps que je choisisse(je l'ai fait hier, ça)et du coup, tu as le temps et tu es tranquille.evolution650HBn°2 a écrit :L'idéal dans les boulangeries (ça fait des mois que je n'y ai pas mis les pieds, alors que dans l'idéal je voudrais du pain frais), c'est quand il y a trois ou quatre personnes devant, et personne derrière. Car au moins cela permet de voir ce qu'il y a, de faire son choix de manière éclairée.
S'il n'y a personne, on est obligé de réfléchir devant la boulangère, et on finit par prendre quelque chose qu'on ne veut pas forcément.
Idem. C'est là qu'en général, je sors la marionnette sociale qui n'est absolument pas(ou très mal) connectée avec ce que je peux ressentir ou penser(je ne pense plus, dans ces cas là, d'ailleurs). Elle est là, la compensation. Je fais illusion, mais ce n'est pas ce que je pense ou ressens, c'est de la réponse automatique.PhilB a écrit :Je peux réfléchir normalement quand je suis seul, mais pas quand je suis face à quelqu'un. La présence d'un autre me gêne pour réfléchir.
laboulette a écrit :Exactement pareil pour moi. Et, ce qui m'aide à bien le vivre, c'est de marcher des kilomètres en ville.Je vais souvent au travail à pied (4,5km), et du coup, je me répète mes phrases, mes conversations, dans ma tête en marchant, mais j'en suis un peu libérée quand j'arrive au travail.isra a écrit :Je fais cela aussi avant et après des conversations,
avec parfois des phrases qui tournent en boucle comme des écholalies mentales.
Ce genre de ressassement de conversation je l'appelle "bavardage mental"...
PAr contre quand ça arrive la nuit, c'est dur à vire. J'essaie aussi d'appliquer quelques techniques de méditation quand ça arrive la nuit. Mais j'ai pour l'instant du mal à le faire.
JE ne sais pas si c'est une caractéristique du SA (ça y ressemblerait bien), mais j'imagine que ça peut toucher aussi des NT, non?