Votre réaction à une annonce

[Axolotl]

Bonsoir!

Voilà, j'avais déjà remarqué que ma réaction lors d'annoncement de quelque chose de bien ou de mal était souvent perçu comme "pas adaptée". On m'a toujours dis que je ne montrais pas mes émotions et que j'étais passive. Je n'y pensée plus vraiment car ce n'est pas tout les jours qu'il y'a des chose a annoncer ou des événements mais ce week end ma sœur a annoncé qu'elle était enceinte (deuxième enfant). Quand elle l'a annoncé j'étais heureuse pour elle bien sur et je me suis dis super je vais encore une fois avoir une nièce ou un neveu mais quand les autres on commencé a se lever pour aller la féliciter je me suis rendu compte que je n'exprimais pas du tout ma joie comme eux. Dans ma tête c'était clair j'étais heureuse mais je ne savais pas comment faire pour "traduire" cela visuellement et que les autres comprennent. Du coup je me dis que ma sœur l'a sûrement mal pris surtout quand je n'ai pas réussi a lui dire félicitation, je me suis juste levée pour lui faire la bise... J'y repense encore alors que c'était ce week end (je repenses souvent aux dialogues ou aux situations qui se sont passées)

En fin bref, tout ça pour savoir si vous avez déjà remarqué des différences de réactions lors d'un tel annoncement (ou autres bien sur)? Et si vous même vous avez du mal justement a exprimer vos émotions ?

[FloretteRanou]

Il y a plein de gens que je connais (qui ne sont pas de ma famille) qui ont des enfants en ce moment.
Mais je ne ressens pas l'envie de les féliciter car je trouve qu'il prennent le fait de donner la vie à un nouvel être-humain à la légère.
J'ai l'impression qu'ils ne réfléchissent pas ce que cela implique, la responsabilité d'être parent, les sacrifices qu'ils vont devoir faire, l'avenir qu'ils vont pouvoir offrir à leur enfant, ce que le monde sera dans les prochaines décennies...
J'aurais plutôt envie de dire bon courage, bonne chance, tout le bonheur possible pour vous et votre futur enfant mais pas félicitations.
On félicite quelqu'un parce qu'il a accompli un exploit pas parce qu'il prend des risques.

Je sais ça peut paraître extrémiste mais c'est ce que je ressens.

[freeshost]

Pour ma part, je m'en sors en imitant. (même si ça peut paraître banalisé, réchauffé)

[Axolotl]

Il y a plein de gens que je connais (qui ne sont pas de ma famille) qui ont des enfants en ce moment.
Mais je ne ressens pas l'envie de les féliciter car je trouve qu'il prennent le fait de donner la vie à un nouvel être-humain à la légère.
J'ai l'impression qu'ils ne réfléchissent pas ce que cela implique, la responsabilité d'être parent, les sacrifices qu'ils vont devoir faire, l'avenir qu'ils vont pouvoir offrir à leur enfant, ce que le monde sera dans les prochaines décennies...
J'aurais plutôt envie de dire bon courage, bonne chance, tout le bonheur possible pour vous et votre futur enfant mais pas félicitations.
On félicite quelqu'un parce qu'il a accompli un exploit pas parce qu'il prend des risques.

Je sais ça peut paraître extrémiste mais c'est ce que je ressens.

Le soir quand j'ai repensé a pourquoi je n'avais pas pus lui dire félicitation je me suis rendu compte que pour moi cette annonce de grossesse je ne penser pas aux même choses qu'eux : bebe tout mignon, une nouvelle personne dans la famille... Je me suis plutôt dit j'espère qu'ils vont s'en sortir et que cette enfant réussira et n'aura pas de problèmes dans le monde futur vu tout ce qui ce passe actuellement.

[G.O.B.]

Que l'on m'annonce un mariage, une naissance, un décès ou un divorce, je dois avoir la même réaction vu de l'extérieur

[freeshost]

- ALERTE ! il y a un attentat à la bombe ! Veuillez évacuer immédiatement la gare !

Bon, c'est un des cas où je déciderais de ne pas imiter les personnes qui paniqueraient. Je sortirais calmement de la gare.

- Oh ! G.O.B. ! C'est triste, Marie et Daniel ont divorcé.
- Et alors, freeshost ? je ne vais pas faire semblant de pleurer !
- Comment peux-tu dire cela et rester de marbre. Ça va être dure pour elle de s'occuper toute seule des trois enfants !

[Ixy]

Voilà, j'avais déjà remarqué que ma réaction lors d'annoncement de quelque chose de bien ou de mal était souvent perçu comme "pas adaptée". On m'a toujours dis que je ne montrais pas mes émotions et que j'étais passive. Je n'y pensée plus vraiment car ce n'est pas tout les jours qu'il y'a des chose a annoncer ou des événements mais ce week end ma sœur a annoncé qu'elle était enceinte (deuxième enfant). Quand elle l'a annoncé j'étais heureuse pour elle bien sur et je me suis dis super je vais encore une fois avoir une nièce ou un neveu mais quand les autres on commencé a se lever pour aller la féliciter je me suis rendu compte que je n'exprimais pas du tout ma joie comme eux. Dans ma tête c'était clair j'étais heureuse mais je ne savais pas comment faire pour "traduire" cela visuellement et que les autres comprennent. Du coup je me dis que ma sœur l'a sûrement mal pris surtout quand je n'ai pas réussi a lui dire félicitation, je me suis juste levée pour lui faire la bise... J'y repense encore alors que c'était ce week end (je repenses souvent aux dialogues ou aux situations qui se sont passées)

Réaction qu'on qualifierait d'on-ne-peut plus normal ici

[FloretteRanou]

- ALERTE ! il y a un attentat à la bombe ! Veuillez évacuer immédiatement la gare !

Bon, c'est un des cas où je déciderais de ne pas imiter les personnes qui paniqueraient. Je sortirais calmement de la gare.

- Oh ! G.O.B. ! C'est triste, Marie et Daniel ont divorcé.
- Et alors, freeshost ? je ne vais pas faire semblant de pleurer !
- Comment peux-tu dire cela et rester de marbre. Ça va être dure pour elle de s'occuper toute seule des trois enfants !

Moi je dois avoir l'air d'une froide égoïste qui n'en a rien à faire du bonheur des autres .

Alors qu'en fait la vraie raison c'est surtout que je me pose plus de questions et donc que je ne suis pas dans l'instant présent.

Il y a une autre explication également. Des fois j'ai l'impression que j'ai encore moins l'envie d'avoir le même comportement que les autres quand je trouve que celui-ci est illogique ou inutile.

[Ixy]

Es-tu sûre que c'est le problème à la base ? Parce que à mon avis si tu réfléchis moins, c'est encore pire. Tu devrais essayer

[FloretteRanou]

Ce que je voulais dire c'est que je me projette dans un avenir lointain alors que les autres sont dans l'instant présent alors il y a un décalage.
Ils se réjouissent d'une bonne nouvelle alors que moi je suis déjà à réfléchir aux conséquences.

Comme je l'ai dit plus haut je réfléchis souvent en terme d'utilité.
J'aime féliciter les gens qui ont surmonté des épreuves difficiles, qui réussit des exploits.
Parce que je sais que ça leur fait du bien.
Parce que je ressens une réelle admiration pour eux.
Peut-être aussi parce que si c'est moi qui devait être félicitée, j'aimerais que ce soit pour ces raisons, pour mon mérite.

[Ixy]

Mais les autres pensent aussi aux conséquences à long terme, comment il pourrait en être autrement lorsque tu sais qu'un proche va avoir un enfant ?!
Quand les gens félicitent une personne, ils sont comme tu dis dans l'instant présent. Il y a un moment pour tout, et là c'est le moment pour se réjouir simplement de la nouvelle, de partager ça, pas à réfléchir à ce qui vient après. J'aimerais vraiment pouvoir faire de même, non ce qui bloque c'est l'impossibilité d'être dans la réciprocité, au moins d'une façon aussi simple que ce peuvent faire les autres. Mais on peut quand même avoir des réactions faciles et quand les gens nous connaissent, je ne pense pas que ça leur paraisse bizzare. C'est pour ça, je trouve que tu as bien réagi, Axolotl , j'aurai fait la même chose

[Loup]

Je réagis souvent en décalage, je percute après coup...
Sur le moment, je suis un peu mécanique, j'imite les autres s'il y en a, sinon, je me sens un peu... Maladroite, mal à l'aise, et complètement gourde. Que ce soit négatif ou positif. Comme si j'étais détachée des émotions. Ou ça alimente les pensées rapidement, des images, des scénarios se forment.

[evolution650HBn°2]

Un peu comme vous, je ne sais jamais trop comment réagir.
Ou bien parce que ça ne sort pas de ma tête - et même pas tête ne sait pas ce qui doit sortir - ou bien souvent, je l'avoue avec un peu de honte, parce que je m'en fous (j'ai un côté Daria Morgendorffer - si vous ne connaissez pas, je vous encourage à en voir quelques épisodes).

Je peux sincèrement féliciter (en disant "félicitations") à quelqu'un qui vient d'obtenir un diplôme, car l'obtention de ce diplôme est la conséquence d'une année (ou plus, ou moins) de labeur. Bref les félicitations sont méritées.
En revanche, lorsqu'on m'annonce un mariage/une naissance, je ne vois pas ce qu'il y a à féliciter, ce sont des choix de vie, qui plus est que je ne partage pas et que je ne comprends pas.
Je suis alors dans un état de dépit lorsque je vois tout le monde s'égayer et que je me sens obligée de faire pareil. Si je suis en forme je peux dire ce fameux "félicitations", sinon c'est "ah, c'est bien", mais il ne faut pas m'en demander plus.
J'ai conscience en disant cela que je peux sembler égoïste, voire méchante.

Pour les mauvaises nouvelles, j'y arrive mieux, car le laconisme est autorisé voire obligatoire.
Lors du décès d'un être proche (je n'ai qu'un exemple en tête), je me suis retrouvée dans un drôle d'état, mais suis incapable de dire ce que j'ai pu ressentir. En fait, c'est triste à dire, mais je ne sais même pas si j'ai ressenti quelque chose, je me sentais juste bizarre.
J'étais surtout triste de voir tous mes proches tristes.
Mais ce fut pour moi horrible quand, lors de l'enterrement, une membre de ma famille a fondu en larmes et à décider de se blottir dans les bras de la personne la plus proche d'elle, autrement dit, moi. Là j'étais vraiment gênée, je tapotais l'épaule mais ne savais pas quoi faire pour la sortir de là..
Sinon lors de l'annonce du divorce de mes parents, pareil, je n'ai rien ressenti, cela m'a juste fait bizarre. Mais de suite après j'étais plutôt contente de me dire que j'allais vivre dans un nouvel endroit, un appartement, en hauteur, d'où je pourrais avoir une jolie vue.

En bref, ce sont toujours des moments délicats, que la nouvelle soit bonne ou mauvaise, car il faut agir de manière spontanée et expressive ; je dirais quand même que les bonnes nouvelles sont plus difficiles à gérer que les mauvaises.

[FloretteRanou]

Je peux sincèrement féliciter (en disant "félicitations") à quelqu'un qui vient d'obtenir un diplôme, car l'obtention de ce diplôme est la conséquence d'une année (ou plus, ou moins) de labeur. Bref les félicitations sont méritées.
En revanche, lorsqu'on m'annonce un mariage/une naissance, je ne vois pas ce qu'il y a à féliciter, ce sont des choix de vie, qui plus est que je ne partage pas et que je ne comprends pas.
Je suis alors dans un état de dépit lorsque je vois tout le monde s'égayer et que je me sens obligée de faire pareil. Si je suis en forme je peux dire ce fameux "félicitations", sinon c'est "ah, c'est bien", mais il ne faut pas m'en demander plus.
J'ai conscience en disant cela que je peux sembler égoïste, voire méchante.

Exactement pareil pour moi. Tu as très bien exprimé ce que je tentais d'expliquer plus haut. Je prend peut-être le mot "Félicitations" trop littéralement mais pour moi il est associé nécessairement à une notion de mérite sinon pour moi il n'a pas de sens. D'où ma réaction froide lors de l'annonce d'un mariage ou d'une naissance.

En cohérence avec ça, je pense que j'aurais quand même envie de féliciter quelqu'un qui annonce qu'il va se marier si c'est une personne qui a enfin trouvé le bonheur en amour après de nombreuses années d'échecs sentimentaux.
Je le féliciterais d'avoir su garder espoir et je serais sincèrement heureuse pour lui.
Idem pour des parents qui auraient eu de grosses difficultés à avoir un enfant et qui finissent pas réussir.

Pour les mauvaises nouvelles, j'y arrive mieux, car le laconisme est autorisé voire obligatoire.
Lors du décès d'un être proche (je n'ai qu'un exemple en tête), je me suis retrouvée dans un drôle d'état, mais suis incapable de dire ce que j'ai pu ressentir. En fait, c'est triste à dire, mais je ne sais même pas si j'ai ressenti quelque chose, je me sentais juste bizarre.
J'étais surtout triste de voir tous mes proches tristes.
Mais ce fut pour moi horrible quand, lors de l'enterrement, une membre de ma famille a fondu en larmes et à décider de se blottir dans les bras de la personne la plus proche d'elle, autrement dit, moi. Là j'étais vraiment gênée, je tapotais l'épaule mais ne savais pas quoi faire pour la sortir de là..
Sinon lors de l'annonce du divorce de mes parents, pareil, je n'ai rien ressenti, cela m'a juste fait bizarre. Mais de suite après j'étais plutôt contente de me dire que j'allais vivre dans un nouvel endroit, un appartement, en hauteur, d'où je pourrais avoir une jolie vue.

En bref, ce sont toujours des moments délicats, que la nouvelle soit bonne ou mauvaise, car il faut agir de manière spontanée et expressive ; je dirais quand même que les bonnes nouvelles sont plus difficiles à gérer que les mauvaises.

En revanche, je me sens beaucoup plus en phase avec mes autres lors de l'annonce de mauvaises nouvelles telles que des décès. Contrairement à toi je suis extrêmement affectée par l'annonce du décès d'une personne que j'ai connue. Je suis même dans l'anticipation anxieuse à ce sujet. Peut-être parce que je m'attache trop aux gens.

[Axolotl]

Malheureusement je me suis rendu comptes a plusieurs reprises que lors de lannonce d'un décès je ne sais comment réagir aussi. Ce n'est pas que je ne suis pas triste, c'est juste que je ne me met pas a pleurer comme certaines personnes ou avoir besoin de m'isoler. Je sais que je me sens bizarre et triste mais je penses que c'est aussi le fait que je ne vois pas la mort comme les autres, pour moi la mort c'est quelque chose d'inévitable, de "normal", bien sur quand c'est a la suite d'une longue maladie ou une mort accidentel ou un meurtre on ne peut pas dire "normal" mais je le penses dans le sens que évidemment de n'importe quelle façon on finira bien par mourir.

Et de l'autre côté quand c'était pour la mort de mon cochon dinde ou de mon chat j'ai eu besoin de m'isoler et j'ai pleurer, ça m'a plus touché que la mort d'une personne humaine... D'où l'incompréhension des autres.