Nos dingueries et bizarreries
-
- Prolifique
- Messages : 3994
- Enregistré le : vendredi 13 juillet 2012 à 19:58
Re: Nos dingueries et bizarreries
J'adore les couleurs et les textures. Lorsque j'achète une pièce de vêtements (un chandail, un jeans, etc.) et qu'il y a de légères différences dans l'imprimé ou la teinte (même série, même taille), je regarde avec attention chaque vêtement pour voir où sont les différences et lequel me plaît le plus (c'est arrivé hier pour des shorts, j'étais avec ma fille et elle me disait : mais ils sont pareils ! Et moi de lui montrer les différences (j'ai même été essayer deux shorts "pareils" pour voir lequel je préférais...)
HP+SA
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Nos dingueries et bizarreries
Je ne sais pas si c'est une bizarrerie : partout où je vais, si j'ai le temps, je regarde les plans de réseaux de transports publics, ainsi que les horaires.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Prolifique
- Messages : 3061
- Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
- Localisation : region parisienne
Re: Nos dingueries et bizarreries
je pointe au club des fan de transport en commun, fut un temps ou je connaissait par cœur le plan du métro parisien avec toutes les lignes toutes les stations...
Moi le vinaigre pas trop, par contre j'adore la vinaigrette que je peux manger a la p'tite cuillère surtout si y'a de la moutarde dedans...
Moi le vinaigre pas trop, par contre j'adore la vinaigrette que je peux manger a la p'tite cuillère surtout si y'a de la moutarde dedans...
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
Tous différents , tous humains!
-
- Occasionnel
- Messages : 20
- Enregistré le : jeudi 17 juillet 2014 à 1:39
Re: Nos dingueries et bizarreries
Vu tous les trucs en commun avec vous, je vais juste quoter et ajouter des précisions, je crois...
Je ne supporte pas les roses blanches, non plus. Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours l'impression qu'elles poussent sur un cadavre.
Même pour le bordel. Mais c'est aussi par nécessité, si je range, je ne m'arrête plus, je stresse dès qu'un truc est décalé d'un millimètre, c'est super éprouvant, du coup je laisse en bordel, c'est plus sécurisant en plus.
Quand j'étais gamine, j'avais toujours une araignée sur moi.
Je ne vous raconte même pas à quel point j'ai incendié ma mère quand, l'autre jour, je lui ai demandé de remettre une sorte de scarabée dehors parce que j'avais la trouille, et qu'elle l'a gazée... Heureusement ça a pas suffi à achever la bestiole et elle s'est barrée.
Astragale a écrit :Quand je rencontre un groupe de gens qui se promène avec un chien, je dis aussi bonjour au chien, comme si il était un être humain, même si je ne le connais pas.
J'ai une relation très bizarre avec les chiffres. Le 1, ça passe, il ne me déplaît pas. Je ne supporte pas le 2. Le 3, je l'aime, vraiment beaucoup. Le 4 m'inspire un sentiment très malsain, il symbolise la mort pour moi, autant vous dire que j'ai ri quand j'ai appris qu'au japon il symbolisait effectivement la mort. Je ne peux pas piffrer le 5, pourtant le son doit toujours être réglé sur un 5 ou un 0 (comme beaucoup de personnes). J'ai une relation d'attirance-répulsion avec le 6. Avec le 7, c'est compliqué, il me plaît, mais je ne le supporte pas. Le 8, je l'aime presque aussi passionnément que le 3. J'adore le 9, je n'aime pas le 10, et après on va pas détailler hein.Loup a écrit :J'ai quelques soucis de relations avec les chiffres, notamment avec le 4, le 8, et le 11...
Je me sens pas bien avec eux.
Je ne supporte pas les roses blanches, non plus. Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours l'impression qu'elles poussent sur un cadavre.
Suriciole a écrit :Le rangement est spécifique aux couteaux ? Je pensais aux feutres et aux crayons de couleur. J'ai toujours rangé les boîtes de façon à ce que les crayons forment un dégradé de couleur. Petite, si on me proposait une boîte, je commençais par la ranger avant de m'en servir. Et je suis très contente quand j'ai fini, j'adore voir une belle suite de feutres de couleurs qui se suivent. Mais c'est terrible s'il y a une cassure dans la continuité, par exemple s'il y a un feutre magenta et un indigo mais pas de violet à mettre entre les deux.
Mais de manière générale j'ordonne beaucoup de choses, chez les autres comme chez moi. Je range dans les magasins et les établissements publics aussi, mais je le fais moins en grandissant. Je fais en sorte que rien ne dépasse du support sur lequel il se trouve (assiettes, décoration...), j'aligne les tranches des livres, je les remets dans l'ordre numérique ou alphabétique, je replace les rouleaux de papier toilette pour que les feuilles ne touchent pas le mur, je replie les serviettes de bain... Je range les vêtements qui sont sur les gens aussi. Je sors le col s'il est mal mis, je rééquilibre la longueur des cordons de sweats pour qu'ils soient symétriques, je creuse les capuches si elles sont bombées vers le haut... Mais je le fais moins maintenant, plus jeune on trouvait ça rigolo mais j'ai grandi et il est désormais inconvenant de faire ce genre de choses. D'autant que ce sont des réflexes, je ne parle pas avant de tirer sur un cordon de sweat, ça peut être surprenant.
Et... je ronronne. Moins maintenant, même raison que d'habitude. Ça m'échappe encore parfois et je m'y autorise si je suis seule ou en présence de personnes amicales. Quand je suis particulièrement contente, j'émets un son proche du ronronnement d'un chat (je m'étais exercée à les imiter plus jeune, c'est resté).
Ce qui est drôle, c'est que je me balance très souvent, pas juste quand je suis stressée, ET j'ai le réflexe de me balancer EN PLUS dès que quelqu'un en parle, haha. Comme là, par exemple.chawacee a écrit :Quand je suis en stress, l'homme d'ici m'a fait la remarque avec "douceur" et "diplomatie" comme d'habitude "qu'est ce que t'as à te balancer putain". Bref : je me balance quand je stresse.
Je ramasse les miettes autour de mon assiette, et je fais des petits tas bien organisés, je hais la sensation de la miette sous la main quand je mange (ou l'idée d'en avoir sur les fringues), alors qu'avoir une tâche, globalement, je m'en tamponne gentiment. (Tous mes pulls sont tâchés à la longue de toute manière..)
Pupuce a écrit :Je trie souvent du plus petit au plus grand ou l'inverse.
La symétrie est très importante, sinon, je suis gênée et réarrange.
Il faut que je sente(je m'abstiens d'écrire "reniffle" ) et que je touche quasiment tout.
Loup a écrit :Dans la station debout, c'est difficile à percevoir, mais je renifle comme un loup, et suis attentive à l'environnement avec les mêmes mouvements de tête, j'ai presque l'impression d'avoir des oreilles. Je penche la tête sur le côté si quelque chose est curieux. Ma gestuelle est également proche du loup si je peux me relâcher, je suis assez furtive, et je me poste comme un animal à certains endroits.
Pour me détendre le soir, je peux me coucher comme un loup, roulé en boule ou sur le côté. Ma relation à l'espace est animale, j'ai besoin d'un mur, j'ai une acuité visuelle et auditive très développée, donc mes espaces de travail sont proches d'un territoire.
meï a écrit :j'adooore le bois.le toucher l'odeur etc...
.le cuir aussi.(petite j'adorais l'odeur des selleries (centres equestres etc), qui mêlaient l'odeur de chevaux et du cuir...)
j'aime bien me mettre tjrs devant ds le bus ou pres de la fenetre (et ca menerve si c pas possible.)
j'ai des manies avec mes ongles , mes doigts.
j'ai des tics nerveux du cou.etc.
bon ds les bisarerries visibles j'ai les balancements (qui deviennent plus intenses avec l'âge?..les flapping main droite.
sinon y'en a pleins d'autres mais là je n'ai pas trop de tps.
Le bitume chaud sous la pluie. Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule. C'est juste divin.Pupuce a écrit :Aaahh, les odeurs...C'est peut-être ce qui me procure le plus de bonheur intérieur fugace.
Alors comme toi Meï, le mélange cuir-cheval(j'ai aussi fait de l'équitation enfant je vais finir par avoir peur! ) L'odeur de quand le bitume a chauffé pendant toute la journée et qu'il pleut dessus. L'odeur des fleurs(paradisiaque, même certaines qui ne sentent pas traditionnellement bon, comme un bouton d'or ou une fleur de pissenlit). L'odeur de l'essence quand j'étais petite(plus maintenant, beurk). L'odeur de la colle d'écolier cléopatre en petit peau(quand je bois un sirop d'orgeat, je dis souvent "Mmmm, ça a le goût de l'odeur de la colle cléopatre" ). L'odeur de l'iode en bord de mer(extase). La liste est longue.
Pareil que toi pour être près de la fenêtre dans un bus ou un train/métro. Par contre, dans le bus, c'est une place à droite et un peu vers le fond(pas complètement non plus)
Comme je ne supporte pas le téléphone, je suis très rarement en appel, mais je confirme.Disturbed a écrit :Une qui me revient : quand je téléphone, je me mets debout et je me déplace. A moins d'être bloquée dans un bureau avec des gens ou un téléphone filaire, je ne tiens pas assise.
Pareil !cosima a écrit : Je range les vêtements dans les magasins, je replace ceux qui ne sont pas au bon endroit et aussi par taille (j'essaie de ne pas me faire voir ou sinon je prend un air détaché du genre "c'est pas un peu le b*** ici?" )
Et paradoxalement c'est le b*** chez moi. Allez comprendre...
Même pour le bordel. Mais c'est aussi par nécessité, si je range, je ne m'arrête plus, je stresse dès qu'un truc est décalé d'un millimètre, c'est super éprouvant, du coup je laisse en bordel, c'est plus sécurisant en plus.
J'ai beau tout faire pour m'en empêcher, j'utilise tout le temps des onomatopées, tout le temps. Ca énerve pas mal de personnes, je crois. D'autres, ça les fait rire, ils devinent avant moi les onomatopées que je vais sortir.Suriciole a écrit :Hmm... depuis un peu moins d'un an j'ai développé un langage basé sur, je dirais, les onomatopées. Ayant des difficultés à faire comprendre ce que je pense et surtout ce que je ressens, j'ai cherché un moyen plus accessible de faire passer les messages à mon conjoint. Alors quand je suis contrariée par exemple, je dis "boudiou !", quand je suis embêtée je dis d'un ton las "mouniouuu...". S'il me questionne pour en savoir plus, je renchéris avec des "mou mou mouuu..." boudeurs. Si je suis contente, c'est plus divers, je répète des surnoms à lui avec quelques mots (par exemple "mignon Fou !" (Fou c'est son surnom)). Par habitude, je réponds parfois des bêtises qui ne tiennent pas vraiment d'un langage verbal correct. S'il me demande ce que je veux manger, parfois je réponds "je veux manger Fou !" ou "bidiouFou !". Les réponses peuvent être plus incohérentes, peux répondre "Fou !" à "qu'est-ce qu'on fait demain ?". Mais une fois passé le sentiment de ridicule, ça me fait plaisir de pouvoir communiquer des choses que je ne sais pas exprimer. Dommage que je ne puisse le faire qu'avec lui !
Greugreugreu oui, j'ai la gorge sèche rien que d'y penser...charles a écrit :L'odeur d'une cave, garage, odeur de salpêtre ... J'en mangerais !
Pupuce a écrit :Idem!je ne supporte pas d'avoir de l'alimentaire sur les mains, je peux avoir n'importe quoi, y compris des déjections mais impossible d'avoir des aliments. Je ne vous dis pas l'état de mes mains tellement je passe de temps à me les laver quand je fais la cuisine.
evolution650HBn°2 a écrit :Je dis également bonjour aux animaux. Et je parle aux objets de temps en temps.
Je regarde très souvent le ciel, quand je marche, par la fenêtre lorsque je suis au travail, et il faut que j'arrête parce que ça ne fait quand même pas très net.
(Par contre, j'aime vraiment tous les animaux. Mais j'ai la phobie des bestioles qui volent. Mais je ne peux pas les tuer. Sauf les moucherons et les moustiques, mais après je me sens triste et coupable.)Suriciole a écrit :Personnellement, j'aimerais pouvoir regarder tous les êtres vivants de la même façon. Même les horribles centipèdes (les gros "mille-pattes", je déconseille de chercher des images) ont leur intérêt. Je veux au moins les respecter. Malheureusement, il y a encore quantité de créatures que je regarde avec dégoût.
Je crois que c'est relativement courant par ici de se parler à soi-même, je le fais aussi et je chante beaucoup. C'était plus vrai quand j'habitais seule, je chantais tout ce que je faisais. La cuisine surtout, je chantais ce que je voulais manger, je parlais en chantant à la nourriture, aux casseroles, à la vaisselle... Ça faisait souvent rire mes colocataires (nous avions chacune notre chambre mais partagions la cuisine). Je m'arrêtais soudain un peu gênée et elles me disaient "non continue, tu disais que la casserole était méchante de ne pas chauffer ?". Je disputais beaucoup le four, il était difficile à allumer. Une colocataire venait parfois. "J'ai entendu que tu grondais le four, je suis venue voir si je pouvais t'aider."
Mes chansons n'ont bien souvent ni queue ni tête, je répète ce qui me vient sur des airs aléatoires. Ça donne quelque chose comme : "la vaisselle c'est nul, il faut toujours recommencer ♫, j'aime pas la vaisselle mais c'est pas grave je la fais quand même ♪, oui je lave bien et c'est tout propre après, je lave bien je lave bien bien bien ♬, et voilà une autre assiette maintenant, elle n'est pas belle mais je la lave quand même, elle a pas besoin d'être belle, je veux juste manger dedans ! ♫" le tout entrecoupé de "vaisselle tchoubidou !" ou de "à ton tour toi ! ♪".
La poussière d'un garage ou d'une cave...Astragale a écrit :J'adore l'odeur de garage, surtout avec un peu d'odeur de poussière dedans !!charles a écrit :L'odeur d'une cave, garage...
Ah, je le fais... J'ai fini par me rendre compte que les gens réagissaient négativement à ça, mais c'est la vérité après tout, et ils sont bien contents quand alors qu'ils ont peur moi je vais prendre l'araignée pour la mettre dehors... Bon, le fait que je gagatise devant et que je lui parle amoureusement les gêne un peu, mais tant pis pour eux.Disturbed a écrit :Par contre j'aime beaucoup les araignées, mais je ne vais pas le présenter de la même manière. Déjà que c'est souvent mal accepté, si je disais "j'aime beaucoup les animaux, surtout les épeires, l'argiope frelon est magnifique !", je n'imagine même pas la réaction des gens.
Quand j'étais gamine, j'avais toujours une araignée sur moi.
Svad a écrit :Quand je marche dehors, il m'arrive de parler tout seul. On doit me prendre pour un fou quand on me voit. Ou bien de faire des mouvements avec mes doigts, comme taper avec l'index ou le majeur à hauteur du sternum...
freeshost a écrit :Il m'arrive de chantonner, mais quand je suis tout seul. Si une personne approche de l'arrêt de bus, je m'arrête de chantonner et reste discret, en marchant le tempo (et chantonnant dans ma tête).
Suriciole a écrit : Je trouve ça sympa de parler tout seul, ça aide à se concentrer sur ce qu'on fait quand il y a du monde. Je parle souvent quand je cherche quelque chose, un livre dans une libraire par exemple. Mais je dois faire attention car quand je suis lancée, je commente tout ce que je vois et j'ai toujours aimé me moquer gentiment mais durement de tout (pour rire, je ne m'en prends pas aux gens). Je change de voix dans ce cas, c'est un mélange de papy aigri qui bougonne et de diablotin qui ricane. "Ouh c'est tout pourri ça, oh regarde-moi ça comme ça a l'air merdique, et celui-là le titre veut rien dire c'est ridicule, c'eeest nuuuul."
L'essentiel est de réussir à se rendre compte à temps que je m'apprête à pourrir l'article qu'une personne regarde avec intérêt.
si je suis dans un transport (voiture ou bus) et qu'on ne me parle pas, il y a presque toujours une créature qui fait le voyage avec moi. Je regarde par la fenêtre et j'accompagne ma route d'une bête massive, comme un grand fauve bondissant sur les voitures ou un dragon volant au-dessus d'elles.
Astragale a écrit :J'ai appris aujourd'hui que répondre aux questions est une bizarrerie Asperger !
Je réponds à TOUTES les questions et avec application !
Astragale a écrit :Ben faut croire !!!
Pour moi une question posée attend... une réponse.
Dans le monde NT on en fait ce qu'on veut : on répond, ou pas, on dit la vérité, ou pas.
Il semblerait qu'il y ait certaines règles là dessus mais là ça me dépasse !
cosima a écrit : J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal à ne pas dire la vérité... Et, paradoxalement, je sais très bien mentir si c'est pour une bonne cause ou pour échapper à un importun.
Astragale a écrit :Et moi je me sens OBLIGÉE de dire ce que je fais (en vrai) !chawacee a écrit :Ah par contre, je ne sais absolument pas mentir.
Le truc est simple, de toute façon si je sors un truc du genre "j'ai plein de trucs à faire, on peut pas se voir", je me sens OBLIGEE de faire ce que j'ai dit, même si à la base, c'était pour éviter la personne.
Mr.Spleen a écrit :J'imite mon chat. Je miaule... et il me répond. ^^
Je me crispe physiquement en me ressassant un moment gênant ou humiliant. Comme pour revenir à la réalité.
Je remets les cintres parallèlement dans les boutiques.
Au lieu de me parler tout seul je m'imagine souvent en train d'expliquer quelque chose à quelqu'un qui heureusement ne me répond pas. ^^
Comme pour me faire une synthèse. Rarement à voix haute.
Par exemple : Je viens de finir un jeu, je vais m'imaginer exposer mon avis à mon cousin... Pendant des heures. Et si je ne fais pas gaffe ça peut me plomber des nuits entières.
Le problème c'est que je vais dans tout les sens. Je peux débuter mon monologue sur Deus Ex diverger sur Blade Runner et finir par expliquer en quoi Matrix n'est pas une oeuvre cyberpunk. xD
Sinon, je ne supporte pas les sous-vêtements, les chaussures ouvertes et les trucs près du cou.Disturbed a écrit : Je passe beaucoup de temps à m'imaginer raconter ce que je fais ou ce que je vois. Quand j'ai un rendez-vous j'imagine ce que je vais devoir dire longtemps à l'avance.
Akamiaou a écrit : Je suis maniaque de l'orthographe, c'est trèèèèès très dur de m'empêcher de reprendre les gens.
Lorsque je fais un demi-tour sur moi-même, souvent, il faut que je fasse à nouveau demi-tour en sens inverse. Question de symétrie
J'ai toujours des manies enfantines : ne pas marcher sur les bouches d'égout, marcher bien à l'intérieur des dalles quitte à avoir une démarche étrange et sautillante (ou parfois au contraire marcher sur les rainures uniquement). Ce n'est pas systématique, mais dès que je suis dans ma bulle, je le fais.)
Chroma a écrit :Ah ! Je vois que je ne suis pas seule : quand je reste un moment dans une position, il faut que prenne la position inversée ensuite pour me sentir bien (latéralement, je veux dire). Si je croise les jambes avec la droite dessus pendant plusieurs minutes, je passe les minutes suivantes avec la gauche dessus...
Astragale a écrit :Je suis capable de rester très longtemps dans une position très douloureuse... sans sentir la douleur !
Elle ne se réveille que lorsque je modifie la position.
Par exemple, récemment je repeignais une porte avec des petits carreaux. J'étais donc très concentrée sur les détails de ma peinture, à savoir : ne pas déborder sur le verre.
J'ai fait ma porte tranquille et quand j'ai terminé j'ai posé mon pinceau dans le seau porté par mon bras gauche qui était plié depuis de début sans que j'y fasse attention. Et là : impossible de déplier mon bras. Cela m'a pris plusieurs minutes et j'ai ressenti une douleur musculaire très importante et ensuite, plus de trois jours de courbatures...
Voilà, soudain j'ai hyper mal et je me rends compte que je suis dans une position pas croyable depuis longtemps ou que j'appuie quelque part... C'est dingue.
Astragale a écrit :Sinon je suis tout le temps en train de me triturer : les cheveux, les doigts, les dents, la peau des poignets (oui, c'est bizarre, je sais). Bon voilà, maintenant il est certain que je ne montrerai jamais mon visage !!!
Loup a écrit :Est-ce que vous aussi vous avez honte de venir dans un magasin avec un sac d'une autre chaîne de magasin?
Genre, vous vous baladez avec un sac carrefour dans un Auchan ou un Géant...
Parce que moi, oui.
Astragale a écrit :Rassurez-vous cela n'a rien de spectaculaire !
Il s'agit juste de toucher la peau fine du côté des poignets.
De manière générale je touche énormément les choses...
Je viens de lire que mettre les mains sous les cuisses quand on est assise est un symptôme ?
Vous le faites aussi ?
J'adore la pression sur les mains et sur les bras (surtout pour dormir).
Suriciole a écrit :Au fond je pense que ça n'a aucune importance, mais ça fait partie des choses que je tiens à respecter sans véritable logique. Comme enlever ses chaussures dans une maison, même si l'hôte a explicitement demandé à ce qu'on les garde et que tout le monde porte les siennes. Je vais passer la visite à me dire que je salis la maison de la personne, même si objectivement je dois avoir les chaussures les plus propres de l'assemblée. .
Je prends très souvent aussi des positions super tordues, parfois très inconfortables, et vraiment zarbs. Je ne m'en serais pas rendue compte si des gens ne m'avaient pas fait la réflexion que "ta position, là, elle est pas trop trop naturelle"...Bubu a écrit :Une autre bizarrerie c'est de faire vibrer mes mains quand je ressens une très vive émotion (autant négative que positive). Ça me soulage allez savoir pourquoi ...
Mais je contrôle plus ou moins ce tic et ne le fais pas en présence d'autrui, car ça fait bien barge quand même.
Bubu a écrit :Je me demande si se serrer soi-même n'est pas une source d'apaisement pour les autistes ?
Suriciole a écrit :Par exemple, quand j'étais petite, on m'a appris à couper la nourriture en petits morceaux avant de la manger. Eh bien aujourd'hui je commence toujours mes repas en coupant les aliments en petits bouts et je ne mange que lorsque j'ai tout bien découpé. On me fait parfois la remarque que je devrais plutôt couper au fur et à mesure et parfois c'est vrai, ce serait plus efficace (pour conserver la chaleur). Mais c'est automatique, presque un devoir, il FAUT commencer un repas en découpant les aliments.
Pour la capuche, j'imagine que ça fait "mauvais genre" comme on dit, parce qu'on assimile la capuche aux voyous.Felixia a écrit :Je viens d'apprendre un truc ... se mettre son col roulé ou sa capuche sur la tête ne se fait pas ...
or des que j'ai un col roulé, je suis toujours en train de le derouler pour essayer de le mettre sur ma tete. Forcement avec les cols serrés ca ne va pas bien donc je ne le fais pas (mais je remonte le col tout ce que je peux quand même, et ca fini par me faire un masque) mais avec les cols un peu large ou les capuches, je ne tiens pas 5 minutes sans les mettre sur ma tête. (C'est ma chef qui m'a fait remarqué ça avant hier *interloquée*, elle m'a demandé si j'avais froid (non) alors pourquoi est ce que vous remonter votre col sur votre tête (euh ...) ). Et c'est vrai aussi que des que je mets mon foulard sans fin (vous savez ces anneaux de tissu), je ne peux pas m'empecher non plus de le relever sur ma tête.
Ca fait pas très sérieux, je devrais me cantonner aux chemisiers au bureau *interrogation*
On m'a répété en long et en large à l'école que porter une capuche, un chapeau ou une casquette à l'intérieur, c'est un manque de respect. Je n'ai jamais compris pourquoi mais ça semble bien ancré. D'ailleurs quand des gens portant des chapeaux entrent dans une salle d'attente ou un restaurant, ils les enlèvent et les tiennent à la main.
Disturbed a écrit :Pour en revenir au sujet, j'essaie parfois d'équilibrer les sensations en marche. Si par exemple un pavé dépasse et provoque un appui plus fort sur mon pied droit, je vais appuyer un peu plus avec le pied gauche les quelques pas suivants pour compenser.
Je secoue aussi la main droite, parce qu'en faisant çà je fait claquer les doigts contre la paume, et j'aime le contact et le bruit que ça créé. Je le fais peu maintenant, "ça ne se fait pas".
Suriciole a écrit :Il y a une sorte de tic que j'ai parfois, je me demande si certains font ça aussi. Je ne suis pas sûre de quand ça se produit, je dirais qu'il faut que je fixe quelque chose longtemps (un écran d'ordinateur par exemple) et que je sois fatiguée. Si je remarque quelque chose pas loin, par exemple un petit insecte noir sur le mur blanc, je tourne un instant la tête puis je la replace. Et je le refais presque indéfiniment sans pouvoir contrôler ça. Un peu comme si mon cerveau passait de "oh c'est quoi ça ?" à "ah mais non je l'ai déjà regardé" et qu'il n'arrivait pas à se convaincre que c'est bon, je sais qu'il y a un insecte sur le mur.
J'essaie d'enrayer le processus en m'arrêtant un instant, en regardant bien ce qui m'attire et en me disant clairement "voilà, c'est un insecte, a priori une sorte de petite mouche". Ça ne fonctionne qu'à moitié, parfois je me dis "eh c'est bon c'est une mouche, tu vois bien que c'est ça arrête de faire comme ci tu comprenais pas !".
Suriciole a écrit :Je pense que ça fait partie de ce qu'on appelle les implicites, les non-dits, ces sens cachés qui posent souvent problème aux autistes.
Je m'en sors à peu près sur les implicites courants comme les expressions, parce qu'il suffit d'apprendre leur sens et de s'en souvenir (mais je déteste les expressions qui ne m'évoquent rien de logique visuellement, comme "avoir le cul bordé de nouilles").
Je trouve les imprécisions du langage complexes et je suis vite perdue ou à côté de la plaque si j'y suis confrontée. C'est vrai pour quelque chose comme des métonymies mais aussi pour toute phrase qui ne voulait pas vraiment dire ce qu'elle voulait dire.
Par exemple, quand j'avais une dizaine d'années, ma mère m'a demandé d'aller lui chercher son pull noir à l'étage, dans la salle de bain. Je suis montée, j'ai vu un pull, mais pas noir, il était bleu marine très foncé. Je suis descendue et j'ai dit à ma mère que le pull n'était pas dans la salle de bain. Elle a insisté et m'a brièvement décrit l'endroit où il devait être posé. Je suis remontée, j'ai vu que le pull bleu foncé était là où ma mère avait l'avait indiqué. Mais je me disais "ça ne peut pas être ça, elle m'a demandé un pull noir". Je voyais bien qu'il y avait un objet proche de mon objectif, mais je n'ai pas fait le lien en entier et j'ai conclu que le vêtement de ma mère ne se trouvait pas dans cette pièce. Énervée, elle est montée, a vu le pull et m'a disputée. J'ai argué qu'il n'était pas noir, ce à quoi elle a répondu que ça ne changeait rien, que c'était presque pareil et que ça n'empêchait pas de trouver. Mais elle m'aurait dit "un pull foncé", je lui aurais apporté le vêtement.
J'ai grandi, je ne fais plus l'erreur de façon aussi flagrante et butée, mais quand même, j'ai le doute. Quand on me demande chercher un objet, je demande des précisions ou je dis : "quand tu dis "une serviette", tu veux dire précisément une serviette ou un objet en général qui ressemble à une serviette ?". La personne risque fort de ne pas comprendre ce que je cherche avec cette question, mais c'est important pour moi. Si c'est une serviette, c'est une serviette et rien d'autre. Si c'est "à peu près un truc qui ressemble à une serviette" alors ok, je peux choisir de rapporter un torchon.
J'ai le doute aussi avec les lieux. Il arrive qu'on me demande de chercher quelque chose dans une pièce en particulier et que je sache pertinemment qu'il est ailleurs. Mais j'ai du mal à me dire "l'objet que je cherche et celui dont j'ai souvenir sont les mêmes, c'est juste que la personne ne sait pas qu'il n'est pas dans la chambre". Ce n'est pas intuitif, mon esprit cherche à lire l'énoncé littéralement en premier. Donc si l'objet est dans la chambre, il ne peut pas s'agir du même qui est en fait dans le salon.
Chatnoir a écrit :Parfois j'aime bien me mettre en équilibre sur les talons: mes pieds à plat, je relève les orteils/soulève l'avant des pieds. Même en cours.
Quand j'arrive au boulot, je ne me gare pas dans le parking du bahut, mais à côté globalement toujours au même endroit. Il y une petite corniche sur le bâtiments au pied duquel je me gare, sur laquelle s'abritent des pigeons. Tous les matins je leur adresse un petit mot, à voix haute "Salut les pigeons, on se gèle les miches?" ou alors "Salut les pigeons, déjà en chaleur?" etc.. Et le pire c'est que je suis consciente que si je me fais griller en faisant ça, lol c’en est fini de ma réputation (dont je n'ai rien à foutre , donc en fait pas grave).
Sinon le pire du pire, c'est quand je suis contrariée, ou fatiguée, ou inquiète, souvent tout ça ensemble et que je suis seule chez moi, je me colle sur un coin du canap', je remonte mes pieds sous moi et je suce mon pouce. Ouais, je suce mon pouce à 34 ans. C'est carrément la honte, j'en parle même pas à ma psy. Les seuls témoins sont mon copain, ma soeur, mon père. C'est tout. Je ne m'y autorise pas autrement quand il y a quelqu'autre témoin. Le soir devant la télé aussi, parfois ça me prend... hop, automatique. Parfois au boulot, quand je suis enfermée dans les toilettes, j'en profite. Chai pas ça me soulage, m'apaise. Soit c'est une sorte de stéréotypie, soit je suis complètement cinglée.
Ariane a écrit :Il semblerait que quand je suis stressée je remets les choses en ordre. Il y a quelques années je rangeais ma chambre quand j'étais énervée.
Sur un terrain escarpé (rochers ou montagnes), j'ai un équilibre du tonnerre. Sur terrain plat, la moindre anfractuosité me fait tomber.Loup a écrit :J'ai toujours aimé grimper sur les rochers en bord de mer... Mon équilibre est meilleur, et le chemin se fait aisé. Je tombe pour ainsi presque jamais (- de 10 fois dans ma courte vie). Sur le bitume, j'ai pas essayé de comptabiliser.
Pupuce a écrit :Même chose. Bizarrement, les gestes s'enchaînent naturellement. J'adorais ça, plus jeune. Pieds nus, forcément. C'est marrant que tu évoques ça, Loup. C'est peut-être parce qu'on se retrouve dans une position ou un mouvement souvent proche de l'animal(pieds sur le rocher, mains, petits sauts etc...).
Quelque chose qui n'a rien à voir avec les crevettes. J'adore toucher, il faut que je touche. Inutile de dire que dans un magasin, le "touche avec tes yeux" ne marche pas avec moi, et ce, toujours à mon âge. Le pire, par exemple, c'est lorsque je montre un gâteau sur la table, par exemple. Vous pouvez être sûr que l'index va plonger un peu dedans
Loup a écrit :Mais je m'amusais des heures à fabriquer des canaux d'eau autour de groupes de rochers, je faisais des barrages, des cascades, comme une mini rivière mais avec le sable autour. Je crois que j'ai toujours aimé les jeux avec les créations d'univers (cf minecraft aujourd'hui...).
Pupuce a écrit :]Pareil encore pour les canaux d'eau
Comme je l'avais mis sur mon fil de présentation, j'aimais aussi creuser d'énormes trous dans le sable et me faire une sorte de maison avec des pièces imaginaires, des cloisons, des banquettes...
chawacee a écrit : Ce que je trouve surprenant, c'est d'avoir eu des facilités pour escalader les arbres, les rochers à la mer, les barres asymétriques à la gymnastique, ou le cheval d'arçon... tout en continuant, à 31 ans, à me bouffer des encadrures de portes tous les 3/4 matins. Ou des meubles. Manquer de me vautrer, ça ne m'arrive quasiment que sur du plat en fait, quand je dois seulement me débrouiller avec mes pieds.
Et la posture, si je dois rester longtemps "statique", j'ai tendance à me balancer d'une façon ou d'une autre. La chaise et moi ? Assise jambe sous la fesse, systématiquement. Idem pour la main entre les cuisses pour la "contenir"....
Je pensais que tout cela était absolument normal en fait... Sincèrement..
En plus de parler très souvent aux objets, je leur donne des noms et m'y attache (vraiment beaucoup).Pupuce a écrit :Pareil. En plus des encadrures, il y a les poignées de portes ouvertes. Il n'y a pas une semaine où je ne m'accroche pas aux poignées. Beaucoup de trous dans mes vêtements et pire quand je suis en manches courtes(aïe! Ca fait mal!)..
Ecrirêveur a écrit :Lorsque je verrouille certaines portes je vérifie deux, trois fois ou parfois plus qu’elle est bien fermée, en n’oubliant pas de pousser encore une ou deux fois sur la poignée.
Je me prends également de temps à autre l'embrasure des portes, les murs, les clenches, les étagères.
On m'a suggéré que ça vient de mes oreilles, une question d'équilibre.
Avant de quitter mon lieu de travail je regarde plusieurs fois la même étagère pour voir si je n’ai rien oublié. Je ne m’en rendais pas compte; puis un jour quelqu'un m'a fait comprendre que ça l’agaçait.
Avant d’aller dormir je ne manque jamais de vérifier s’il n’y a rien sous mon lit ou dans l’espace que masque la porte de ma chambre.
Il y a des morceaux de chansons, comme des refrains, qui persistent des jours dans ma tête.
Quand je pense à un texte que je vais écrire, mais étant occupé à une autre tâche, je le fais mentalement comme si j'allais tout retenir et si j'ai le malheur d'y penser lorsque je vais me coucher, je ne pourrai pas m'arrêter et ne trouverai le sommeil que longtemps après...
Je plussoie.Niejcas a écrit :Oh purée... Je comprends tout à fait. Il m'est arrivé d'arriver en retard à des rendez-vous parce que je passais trop de temps à vérifier si j'avais rien oublié, si la porte était bien fermée... Difficile d'expliquer aux gens. Alors j'invoque l'habituel mouton noir : la RAPT... x)
Quand je dois dire bonjour à un groupe de gens, soit je sers la main de tout le monde, soit je fais la bise. Je n'aime pas modifier mon comportement de salutation en fonction des sexes. J'arrive pas à trouver un raisonnement sain à cela alors je préfère le faire en fonction de la première personne du groupe que je salut. Au pire, si les gens sont interloqués, je m'explique ce que je viens de vous dire, ça amuse les gens et puis basta. Ni vu ni connu.
Et tant qu'à parler de cela, je rajouterais que je n'aime pas la galanterie.
Qu'un homme soit polie avec une femme, parce que c'est une femme... Je trouve cela sexiste. Autant être poli et courtois tout court. Bien entendu que certaines personnes méritent plus de courtoisie que d'autre (exemple dans le métro) : Les personnes âgés souffrant de maux de dos/etc, les gens en béquilles, les gens avec poussettes, les gens avec valises, et les femmes enceintes bien sur.
Mais même sur un plan purement séduction qui se voudrait désintéressé je trouve cela idiot. La galanterie se veut jusqu'à présent dans une relation hétérosexuelle... Pas très équitable tout ça...
G.O.B. a écrit :J'ai très souvent mes pieds dans cette position lorsque je suis assis. Et je viens d'apprendre que ce n'était pas "socialement acceptable"
chawacee a écrit :Donc, position actuelle ? Sur un tabouret, un genoux relevé contre le bureau (et donc le pied SUR le tabouret), l'autre pied est sous mes fesses, jambe repliée.
Et c'est quasiment toujours comme ça. Je ne sais pas m'asseoir "comme il faut". Jamais. Et on ne peut m'y contraindre, j'ai déjà vu des regards un peu surpris (genre à des réunions éducatives quand j'étais surveillante des collèges), puis passé quelques temps, ils y étaient tous habitués, ou alors j'ai eu le bol de ne rencontrer aucun "formel" dans mes employeurs.
Mr.Spleen a écrit :Je mets aussi mes pieds comme ça et me tiens sur la tranche quand je suis debout trop longtemps.
Je ne me souviens pas d'une seule fois où je me sois assis correctement hors repas.
Sur le canapé j'ai les jambes carrément sur le dossier.
Mon siège préféré c'est le sol et un mur. J'ai l'impression d'être dans une bulle même quand je suis entouré de gens debout.
charles a écrit :Sinon, je m'assoies souvent de 3/4, jambes croisés et allongé sur le canapé. Faut que je consulte ?
Oui, on parle de moi ?evolution650HBn°2 a écrit :J'en profite du coup pour poser une question ici
Petite, et durant très longtemps (puisqu'encore aujourd'hui il m'arrive de le faire), je m'asseyais comme ça :
http://i76.servimg.com/u/f76/11/66/61/49/assis10.jpg
mais avec les jambes beaucoup plus écartées vers l'extérieur.
cela vous parle, ou pas du tout ?
Question un peu bête mais après le coup de la position des pieds, il y a de quoi s'interroger.
bidouille a écrit :Moi pour être assise par terre c'est ma position favorite, la seule que je parviens a garder plus de 5 minutes sans avoir mal partout.
Mais c'est clair qu'on me demande souvent "t'as pas mal assise comme ca?"
Mr.Spleen a écrit :Je me déplaçais sur le cul plutôt qu'à quatre pattes. C’était la galère pour me relever tout seul.
Mais c'est pratique si l'on attache une serpillière à ma couche.
evolution650HBn°2 a écrit :Sinon un autre truc, pas forcément simple à décrire.
Dans une relation sociale, quand on sent "qu'il faut", feindre la spontanéité en mettant une tonalité de voix, une expression du visage (et d'ailleurs, à ce moment là le cerveau va très vite, on est presque dans l'immédiateté), et tout de suite après se sentir très très con car on se demande si on n'a pas été à côté de la plaque.
Arrivé chez soi, on étudie le truc, et on se rend compte que si, on était à côté, et s'en vouloir d'avoir feint cette spontanéité qui finalement nous a desservi.
Je me sens tellement stupide et m'en veux tellement que je pousse des espèces de petits cris de culpabilité (genre "hiii").
G.O.B. a écrit :Je connais (avec plutôt "quel con !" à la place du "hiii") et il m'arrive de revoir mentalement la situation en question encore plusieurs semaines après...
evolution650HBn°2 a écrit :Oui, pareil, l'auto-insulte également. Et vision de la scène des jours et des jours après.
Honnêtement je sais pas comment ma supérieure peut me percevoir, m'alors chaque fois qu'elle est là, je les accumule, impression que plus j'essaie de faire normale, plus je m'enfonce encore et encore dans la bizarrerie et la connerie.
Chatnoir a écrit :Dans mon appart', j'aime bien m'allonger par terre. Sur le dos, ou sur le côté, peu importe. Je reste là, je suis en mode "cerveau d'huître" une espèce de phase de contemplation, détente, sans trop de reflexion, comme un chat qui s'étend par terre pour se chauffer au soleil.
Bon, au bout de 10 ans de vie commune, mon copain n'y fait plus attention quand il me voit trainer par terre ^^
Felixia a écrit :J'adore ta bizzarerie. Ca a l'air *wahou* comme experience. ... si je me mets par terre (avant comme maintenant) il y a au moins un truc à 4 pattes ou à 2 pattes qui ca se jeter sur moi, c'est obligé. Mais j'aimerais bien. J'aime bien m'asseoir à même le sol, ca me rassure le corps.
Pareil, faut toujours que je feigne des expressions, même quand je le ressens vraiment, je suis obligée de simuler la joie quand je suis joyeuse, sinon ça se voit à peine. Heureusement j'ai un don de mimétisme qui m'a permis d'avoir l'air presque normale.CaliHope a écrit : Je n'ai aucune expression faciale, donc on me dit souvent que j'ai l'air de m'ennuyer ou d'être fâchée.
arthus a écrit :Les vêtements me donnent l'impression d'être serré , attaché , alors je vis en pyjama ou bien en short ( uniquement du coton ) et tee-shirt . Les vêtements ne me servent qu'à sortir pour aller quelque part . Aussitôt que je rentre je me remets en pyjama . Je préfère les vêtements de coton qui sont vieux et ont été souvent lavés , ils sont plus doux . Dès que les obligations sociales sont terminées c'est pyjama ( un pyjama est toujours repassé et ne sert qu'un seul jour ) . J'ai pris tardivement conscience que ce genre de chose pouvait sembler " bizarre " . Je n'aime pas non plus les ceintures pour les pantalons ( impression d'être attaché !) je mets des bretelles . Chez moi je me promène pieds nus si je suis en short ou bien si je suis en pyjama , en charentaises à semelle de feutre , c'est plus doux et moelleux que la compression des souliers .
arthus a écrit :Moi aussi je souris " plaqué " . Je ne sais pas sourire en montrant les dents (ça donne une grimace et pourtant j'ai souvent essayé devant une glace ) . J'essaie de rester vigilant pour ne pas trop reprendre les gens si ce qui est dit est inexact mais il y a des ratés ( " chassez le naturel il revient au galop!" ).
isra a écrit :Sur le forum, je ne supporte pas de voir une rubrique en rouge (non lu)
Même si le sujet du fil ne m'intéresse pas, il faut absolument que je l'ouvre pour qu'il ne reste pas de rubrique en rouge.
Ca m'agace car j'ai l impression de perdre mon temps mais c est vraiment compulsif, je ne peux pas laisser en mode non-lu...
Et le fait d'ouvrir un fil qui ne m'interesse pas me dérange mais je ne peux pas m'empecher de le faire, comme si je devais mettre de l'ordre sur le tableau ...
Alors svp, n'écrivez plus dans les sujets qui ne m'interessent pas, ça m'éviterait des manoeuvres agaçantes
isra a écrit :je me sens obligée de lire sauf qu' à peine la 1ere phrase commencée
ça m'agace déjà et je sors... et si d'avance je sais que ca ne m intéressera pas,
j'ouvre et je me dépêche de vite refermer comme si ca risquait me faire mal aux yeux,
Pupuce a écrit :Je ne sais pas si cette bizarrerie rentre dans le cadre du SA mais je raconte quand même :
Quand je suis très fatiguée, un mot va venir à la place d'un autre mais qui n'a aucun rapport, aucun, avec celui qu'il faudrait(rien à voir avec un lapsus). Par exemple, le dernier en date, j'ai dit "patate" pour parler de quelque chose au fond de mon sac qui n'avait absolument rien à voir ni sur le type d'objet, ni sur la forme etc.... . Sur le coup, c'est tellement énorme de sortir un mot qui n'a rien a voir que je reste médusée par mon erreur(oullla, je me suis trompée de tiroir) et après je me marre.
J'ai la phobie des algues, des trucs qui volent, et tout un tas de phobies sociales en plus.Eyra a écrit :Je "souris" quand je suis stressée (même dans des moments graves, ça m'est arrivé lors d'un décès), c'est mal pris par les autres...
Je déteste qu'on me touche, je sens que ça monte en moi quand quelqu'un essaie et je me recule brusquement.
Les étiquettes de vêtements me font "mal" (m'irrite, me gratte, me marque la peau), tout comme certaines matières.
Je touche tout le temps mes yeux (paupière mobile, et baisser mes paupières inférieures pour pas mes cils se touchent), et mes sourcils et mes cheveux et j'ai des "toc" de clignement.
Je fais craquer mes doigts de mains et de pieds régulièrement
Je ne sais jamais s'il faut dire bonjour, ou merci, ou de rien, ou plein de trucs, une conversation classique, c'est une horreur. Mais les bonjour, c'est le pire (avec les de rien, je ne supporte pas qu'on me dise merci). Après, je me torture pour savoir où j'ai merdé, ce que j'aurais dû faire.evolution650HBn°2 a écrit :En sortant du travail, j'attendais le bus, puis une de mes collègues est arrivée pour l'attendre également, je lui ai fait un signe poli de tête puis me demandait "dois-je aller lui parler ? oui surement, mais pour dire quoi ?" puis finalement, après 5 minutes d'attente/de réflexion, deux minutes avant l'arrivée du bus, j'ai décidé de partir à pied :s
Je le fais toujours. Quand j'avais mon appart, une punaise y est entrée, avec ma phobie j'étais terrifiée, mais elle se s'approchait jamais de moi quand elle volait, donc je m'y suis acclimatée. Je lui ai donné un nom, je lui causais, je plaisantais avec affection quand je l'entendais voler. Quand je l'ai trouvée trois jours plus tard en train de mourir (les fenêtres étaient tout le temps grandes ouvertes pour elle mais elle restait...) j'ai pleuré toute la nuit et la journée du lendemain.Eyra a écrit :Petite je parlais beaucoup aux animaux (rien de très extraordinaire me direz vous), mais plus que cela, je voulais qu'ils soient mes amis. Une fois, j'avais trouvé une chenille dans le jardin, je l'ai "installé" dans ce que je considérais une petite maison pour elle, je lui avais donné un prénom. J'étais partie chercher quelque chose à manger pour elle, et quand je suis revenue, la chenille avait disparue, j'étais persuadée que c'était ma chienne qui l'avait mangé, et je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps lol
Quand j'ai rappelé ça à ma mère hier, elle m'a dit " de toutes façons tu as toujours été bizarre" (je me demande si je ne l'ai pas déjà écrit ça sur un autre sujet :/). C'est sur que ce n'est peut être pas très courant de réagir ainsi
Je ne vous raconte même pas à quel point j'ai incendié ma mère quand, l'autre jour, je lui ai demandé de remettre une sorte de scarabée dehors parce que j'avais la trouille, et qu'elle l'a gazée... Heureusement ça a pas suffi à achever la bestiole et elle s'est barrée.
evolution650HBn°2 a écrit :Petite, j'avais donné un nom à mon oreille droite (oreille décollée :s).
Je donnais des noms à mes organes internes.evolution650HBn°2 a écrit :Enfin, quand je dis petite, j'avais 12/13 ans quoi.
Suriciole a écrit :Je suis toujours triste quand je n'arrive pas à renseigner une personne. D'autant que j'ai une aura-aimant qui attire les passants qui veulent discuter ou poser une question, alors j'ai intérêt à connaître la ville par cœur.evolution650HBn°2 a écrit :Sinon j'ai parfois honte auprès d'étrangers me demandant leur route d'être incapable de leur répondre alors que je suis dans ma ville depuis 25 ans..
Même mes collègues qui pour certains sont ici depuis seulement un an la connaisse mieux que moi.
Parfois je mens et dis "oui oui, je vois très bien" (quand je sais qu'il s'agit d'un endroit que tout le monde connait) histoire de pas trop paraître à la ramasse, après je vais voir sur google où ça se situe (et d'ailleurs généralement j'oublie dans l'heure qui suit).
Je pense que ça doit arriver à la plupart ici mais je raconte quand même. Parfois, je suis dans une situation où je pourrais très éventuellement susciter une réaction (je vais prendre un exemple) et je passe au moins trente minutes à imaginer le scénario.
Par exemple, un jour j'attendais quelqu'un à un arrêt de bus. J'en avais marre d'être debout mais il n'y avait pas de banc. La seule chose qui aurait pu accueillir mon fessier, c'était quelques marches d'un commissariat. Je ne me suis pas assise mais j'ai hésité un instant à le faire. Et j'ai passé bien quarante minutes à imaginer que je m'étais assise, qu'un policier était sorti et m'avait ordonné de me relever. Je l'ai fait mais j'ai cherché tous les arguments liés à un éventuel débat sur la question. Quel est le droit d'une personne à en interdire une autre de s'assoir au sol, si celle-ci ne salit pas, ne dérange pas ? N'est-ce pas user d'une autorité illégitime, par l'âge ou par le statut social (policier, personne travaillant dans le bâtiment lié aux marches) que d'imposer qu'on ne s'assoit pas ici ? Ou bien est-ce juste si on considère que ce lieu fait partie de l'environnement de travail du policier et donc que l'on doit y respecter ses règles ?
Ce policier imaginaire et moi avons beaucoup discuté, j'ai créé différentes variantes du scénario pour tester des tons et des approches divers.
(Et je suis restée debout.)
Louna. a écrit :Secouer mes mains quand je suis heureuse(le flapping je crois.)
Quand je vois genre une vache ou un troupeau,(si l'animal/un animal s'"exprime") je refais presque systematiquement son "bruit"(Par exemple "meuhh"pour une vache) avec les bruits d'animaux à côté (singe, chien, chat, etc...)
Je fais parfois "Vrrrouum"comme cela.
Chanter des chansons de bébé comme cela.("L'enfant do, l'enfant do, l'enfant dormira, etc..)
Toujours ranger dans les magasins(Un sandwich pas à sa place, fallait que je le remette) ou le cadie j'adore le ranger, c'est presque un toc mais je m'en libère donc me dissuade de le faire.
Ne jamais faire 2 sans 3 mais j'essaye également de ne pas en fzire devenir un toc(Pas 2 bonbons, 3, Pas 2 parties de jeux, 3, pas 2 de ça, 3 toujours.)
Marcher sur les lignes(par exemple quand je tourne en rond.)
Parler trop fort.(Heu, du moins ce que me répète ma mére.)Et trop vite(ça tout le monde. En plus étant du Nord donc "mangeant les mots" ça le fait largement pas
Quand je suis contente ou quoi, je me frotte par exemple à ma mère(comme les chats quand ils aiment quelqu'un), mon père s'est fait mordre aussi parfois(mais generalement je le fais quand on joue et pas fort, et rarement alors pas pris méchamment), ou des bisous sur l'épaule par exemple quand j'avais envie de lui faire un bisou(lui à toujours trouvé ça "bizarre"je crois.)
Oui ?Liesl a écrit :Mince, pendant un instant je me suis dit que j'allais enfin trouver quelqu'un avec la même addiction bizarre . C'est une vraie question que je me pose en plus. Est-ce qu'il y a des gens ici qui aiment boire du vinaigre juste parce que c'est bon ?
Idée a écrit :J'adore les couleurs et les textures. Lorsque j'achète une pièce de vêtements (un chandail, un jeans, etc.) et qu'il y a de légères différences dans l'imprimé ou la teinte (même série, même taille), je regarde avec attention chaque vêtement pour voir où sont les différences et lequel me plaît le plus (c'est arrivé hier pour des shorts, j'étais avec ma fille et elle me disait : mais ils sont pareils ! Et moi de lui montrer les différences (j'ai même été essayer deux shorts "pareils" pour voir lequel je préférais...)
freeshost a écrit :Je ne sais pas si c'est une bizarrerie : partout où je vais, si j'ai le temps, je regarde les plans de réseaux de transports publics, ainsi que les horaires.
Modifié en dernier par Saratomes crochus le lundi 21 juillet 2014 à 19:52, modifié 7 fois.
-
- Intarissable
- Messages : 7724
- Enregistré le : vendredi 27 décembre 2013 à 22:07
Re: Nos dingueries et bizarreries
Je dois être le seul membre du forum non cité, ça fait plaisir !
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
-
- Habitué
- Messages : 82
- Enregistré le : mercredi 9 juillet 2014 à 18:02
- Localisation : Dans mon monde imaginaire ou sur l’astéroïde B611.
Re: Nos dingueries et bizarreries
Mais nonn, mon ami vient ici (On se sentira moins seul )G.O.B. a écrit :Je dois être le seul membre du forum non cité, ça fait plaisir !
Voilà, là tu l'es. Content ?
Diagnostic d'autisme "asperger" reçu le 03 octobre 2019 officiellement ! * Heureux *
-
- Intarissable
- Messages : 7614
- Enregistré le : jeudi 9 août 2012 à 21:11
- Localisation : Entre les ombres de la pluie
Re: Nos dingueries et bizarreries
T'es pas assez bizarre...G.O.B. a écrit :Je dois être le seul membre du forum non cité, ça fait plaisir !
(ça devrait te rassurer)
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
-
- Intarissable
- Messages : 5331
- Enregistré le : vendredi 3 janvier 2014 à 3:44
Re: Nos dingueries et bizarreries
Loup a écrit :T'es pas assez bizarre...G.O.B. a écrit :Je dois être le seul membre du forum non cité, ça fait plaisir !
(ça devrait te rassurer)
Officiellement non-autiste
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
-
- Intarissable
- Messages : 7724
- Enregistré le : vendredi 27 décembre 2013 à 22:07
Re: Nos dingueries et bizarreries
Ou peut être bien trop bizarre, allez savoir
*part bouder avec Louna*
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
-
- Occasionnel
- Messages : 20
- Enregistré le : jeudi 17 juillet 2014 à 1:39
Re: Nos dingueries et bizarreries
C'est plutôt que je n'avais pas fini ma compilation ^^
J'en ai certainement d'autres, mais je pense que cette longue liste suffit pour l'instant !
J'en ai certainement d'autres, mais je pense que cette longue liste suffit pour l'instant !
-
- Intarissable
- Messages : 7614
- Enregistré le : jeudi 9 août 2012 à 21:11
- Localisation : Entre les ombres de la pluie
Re: Nos dingueries et bizarreries
Bon, tu es rassuré, G.O.B.?
Tu as fini de bouder?
Tu as fini de bouder?
30 ans, autiste cru 2013, trans (il/lui), Brest. Ex AVS, artiste, diplômé en Art. Propriétaire d'un Loup intérieur et dérapeur de réalité. ⚥
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
"Sire, sire, on en a gros!"
En bordure du bout du monde + La manufacture des loups + BANG! + Ouroboros
-
- Prolifique
- Messages : 2253
- Enregistré le : dimanche 9 février 2014 à 22:04
- Localisation : Suisse
Re: Nos dingueries et bizarreries
Allé, arrête de bouder G.O.B
Moi non-plus je n'ai pas été citée et je n'en fais pas tout un plat
(normal, je n'ai carrément rien dit ici de mes bisarreries )
Moi non-plus je n'ai pas été citée et je n'en fais pas tout un plat
(normal, je n'ai carrément rien dit ici de mes bisarreries )
Diagnostiquée SA en janvier 2015
-
- Habitué
- Messages : 82
- Enregistré le : mercredi 9 juillet 2014 à 18:02
- Localisation : Dans mon monde imaginaire ou sur l’astéroïde B611.
Re: Nos dingueries et bizarreries
T'as raison, on est bien mieux à deuxG.O.B. a écrit :
Ou peut être bien trop bizarre, allez savoir
*part bouder avec Louna*
Diagnostic d'autisme "asperger" reçu le 03 octobre 2019 officiellement ! * Heureux *
-
- Intarissable
- Messages : 7724
- Enregistré le : vendredi 27 décembre 2013 à 22:07
Re: Nos dingueries et bizarreries
Et elles en profitent pour se payer ma tête, non mais !
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Nos dingueries et bizarreries
Et il boudait, boulou boulou,isra a écrit :Moi non-plus je n'ai pas été citée et je n'en fais pas tout un plat
Il en faisait vraiment un plat,
Mais pas n'importe quel plat !
Un plat d'boudin frotté d'Saindoux !
En faisait-il tout un fromage ?
C'est bien possible, c'est même plausible !
En faisait-il toute une montagne ?
C'est bien possible, mais c'est risible !
Mais est-ce que Saratomes crochus chantonne aussi ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014