Je la connaissais Tugdual.
Je crois que ça part en sucette, là.
En fait, je crois que c'est dur de savoir, car j'imagine que les gens qui font un bilan et à qui on apporte un autre diagnostique, on peut être moins de raison de venir dans le coin. Du coup, ils ne sont pas là pour témoigner.
Sinon, quelqu'un a parlé de Munchhausen, mais il me semble que la prévalence est rarissime.
Ah, et j'édite mon message, car, ça me ramène à une conversation avec une amie qui bosse en milieu médico psy (et pas forcément une référence pou moi dans ce domaine).
Pour elle, et à priori un certain nombre de praticiens à l'heure actuelle, on est autiste ou on ne l'est pas. En gros, on a assez ou pas assez de critères pour être dedans.
Certes j'imagine qu'il faut bien décider quand on établit un bilan où commence et où s'arrête l'autisme, mais j'ai l'impression que selon comment on prend la chose, il y a des gens qui on des traits aspi bien marqués et d'autres traits pas du tout.
Il semblerait que ce soit ainsi dans le prédiagnostic de mon garçon, ce qui fait que la neuropsy n'est pas sûre que l'on puisse parler d'asperger mais bien de traits autistiques.
Ce qui a amené la reflexion de mon amie qui n'était pas d'accord, pour elle, on y est ou pas.
LE paradoxe, c'est pas comme s'il était dans un entre deux pour tout. En fait, il a des aspects tout à fait NT et d'autres complètement autistes, et je pense être pareille.
J'imagine, au vu des descriptions et témoignage que je lis sur le forum que ce n'est pas si rare.
J'imagine que ces types de profils, selon le psy ou l'équipe psy qu'ils auront en face sortiront avec un diagnostique différent, puisque tout le monde ne semble pas avoir la même façon d'appréhender la question.
En gros, la même personne peut être autiste dans les Vosges et pas dans le var, ou l'inverse. (j'ai choisi des régions au pif).