Sentiment de vide après avoir parler
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Sentiment de vide après avoir parler
Il m'arrive souvent, quand je parle 5 mn avec des gens, de me sentir complètement vidée ensuite, alors que l'échange aura été plutôt simple. Ce matin encore, je me suis faite alpaguée par ma voisine de palier qui a voulu me montrer des petits chatons sauvages venant de naître. Comme j'aime bien les chats, la curiosité l'a emportée et je n'ai pas refusé d'aller les voir. L'échange verbal a été assez court, mais malgré tout, j'ai ressenti après comme si j'étais vidée, vidée de ma substance et cela quasiment à chaque fois que j'ai ce type d'interaction avec des gens que je ne connais pas ou peu. J'ai du mal à définir tout ça, à mettre des mots exacts sur ces sensations c'est pour cela que j'ouvre ce fil.
Connaissez-vous ce type de ressentis? Comment cela se traduit-il chez vous(sentiment d'être vidé, ou autre chose)?
Connaissez-vous ce type de ressentis? Comment cela se traduit-il chez vous(sentiment d'être vidé, ou autre chose)?
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"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
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Modifié en dernier par Chuyen le dimanche 31 juillet 2016 à 8:50, modifié 1 fois.
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Oui, ça fait partie des choses que je prends en compte maintenant. J'évite les situations où les échanges seraient trop longs, et quand je ne peux pas, je prévois des moments de solitude à intercaler. Depuis que j'ai compris que les échanges me vident, je gère mieux la fatigue en l'anticipant.
Même une micro réunion de 10 minutes, je m'arrange pour pouvoir m'isoler 10 minutes après. Pas toujours facile, ceci-dit, mais c'est quand même beaucoup plus confortable de pouvoir anticiper la fatigue et planifier.
Même une micro réunion de 10 minutes, je m'arrange pour pouvoir m'isoler 10 minutes après. Pas toujours facile, ceci-dit, mais c'est quand même beaucoup plus confortable de pouvoir anticiper la fatigue et planifier.
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Oui, de la fatigue surtout en ce qui me concerne. Parfois de la nervosité résiduelle aussi. Besoin de me retrouver dans mon petit monde (parfois même de dormir) après une dose de social.Pupuce a écrit :Connaissez-vous ce type de ressentis? Comment cela se traduit-il chez vous(sentiment d'être vidé, ou autre chose)?
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Même chose pour moi et j'ai constaté que cela empirait, depuis que je suis en retraite, comme si (j'en suis de plus en plus persuadé), le fait de ne plus avoir à subir la pression sociale qui m'obligeait à un minimum de courtoisie/écoute/retenue/vigilance/etc, s'était effondrée avec mon départ : elle git, sans doute dans la poussière d'un placard oublié.
Je suis vraiment au minimum syndical, question interactions sociales, voire en dessous, sauf sur l'écrit et ce forum.
La fatigue, je l'anticipe pour la fuir.
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Il est vrai que parler me prend souvent de l'énergie, sans pour autant que je me sente vidé à cause d'une conversation, sachant que je suis fatigué presque tout le temps en ce moment.
D'un Z qui ne veut rien dire. Diagnostiqué Asperger en octobre 2013.
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Pareil pour moi et ça m'angoisse fortement. Je me sens très mal à l'aise et ça me ramène toujours à ma condition d'alien... C'est très frustrant.
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Oui, c'est une sorte de fatigue, mais elle est particulière, c'est ça que je voulais souligner, car ce matin, je ne peux pas dire que cela m'avais réellement fatiguée, dans le sens que j'avais encore de l'énergie(il était 9h30), je n'avais pas sommeil, je ne me suis pas écroulée sur mon canapé, mais c'était vraiment un sentiment de vide dans la tête, comme si le fait de parler m'enlevait quelque chose, ce qui me laisse sur un sentiment de vide et de malaise, un peu comme Lou Morgan, car effectivement, cela renvoi à une "condition d'alien".
Et en fait, le temps que vous appelez "de repos" à recharger les batteries en étant seul, c'est plus un temps pour se récupérer soi, en quelque sorte, comme si le moi était un peu parti avec les mots. Pffff, je sais que je ne suis pas claire, là . C'est comme si les mots diluaient ma personne, parce qu'ils ne dépeignent jamais comme il faut ce que je vis réellement à l'intérieur. C'est encore flou, tout ça.
Edit : non, en fait, je ne sais pas si c'est parce que je me dilue, c'est peut-être tout simplement une forme de fatigue après s'être beaucoup concentrée.
Et en fait, le temps que vous appelez "de repos" à recharger les batteries en étant seul, c'est plus un temps pour se récupérer soi, en quelque sorte, comme si le moi était un peu parti avec les mots. Pffff, je sais que je ne suis pas claire, là . C'est comme si les mots diluaient ma personne, parce qu'ils ne dépeignent jamais comme il faut ce que je vis réellement à l'intérieur. C'est encore flou, tout ça.
Edit : non, en fait, je ne sais pas si c'est parce que je me dilue, c'est peut-être tout simplement une forme de fatigue après s'être beaucoup concentrée.
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
D'accord avec toi Pupuce. Les gens m'épuisent aussi... surtout les conversations inutiles. J'ai remarqué que je suis bien moins fatiguée après les (rares) conversations intéressantes.
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Oui, c'est ainsi que je le voyais : parfois, au cours de la conversation, avec un parent, il m'arrive de décrocher subitement, comme si tout les mots qui me soutenaient dans l'échange, étaient partis et effectivement, cela laisse un sentiment de vide, sans pouvoir disposer d'une "réserve verbale" et s'installe un malaise qui ne cesse que quand le contact est rompu.Oui, c'est une sorte de fatigue, mais elle est particulière, c'est ça que je voulais souligner, car ce matin, je ne peux pas dire que cela m'avais réellement fatiguée, dans le sens que j'avais encore de l'énergie(il était 9h30), je n'avais pas sommeil, je ne me suis pas écroulée sur mon canapé, mais c'était vraiment un sentiment de vide dans la tête, comme si le fait de parler m'enlevait quelque chose, ce qui me laisse sur un sentiment de vide et de malaise
Comme s'il y avait un capital de départ, comme pour l'émerveillement dans une vie et que pour pouvoir profiter d'une discussion sans malaise, il faut, au fur et à mesure qu'avance le temps, que les sujets abordés arrivent à capter l'attention, donc soient de plus en plus intéressants, novateurs : une "drogue" liée à l’intérêt doit courir sous la surface du cerveau...
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Je crois que dans la mesure où parler n'est pas une activité naturelle, facile, (contrairement à percevoir), mais apprise, et pratiquée, avec difficultés, ce qui est aussi mon cas, Pupuce, elle demande une énergie considérable. Et si tu donnes beaucoup de toi avec les mots, parce que tu t'efforces de donner du contenu à ton discours (tu utilises un langage expressif, plutôt qu'un langage phatique par exemple), cela demande encore plus d'énergie. Le problème avec l'énergie vitale, c'est qu'elle doit trouver en permanence de nouvelles sources d'approvisionnement. Normalement, dans une "bonne" conversation (c'est du moins ainsi que je le vis), tu es autant alimentée que tu dépenses, parce que ton interlocuteur "apporte" aussi une vraie contribution, qui te stimule intellectuellement/émotionnellement, et je vois cette stimulation comme un apport d'énergie. Malheureusement (encore une fois, c'est ainsi que je le vis), ce genre de conversation est extrêmement rare, d'où un déficit d'énergie et une immense fatigue, un sentiment, comme tu l'exprimes très bien que "le moi est un peu parti avec les mots", et que rien n'est venu le remplacer. Tu as donné de toi, tu t'es investie, et rien n'est venu en retour.Pupuce a écrit :comme si le moi était un peu parti avec les mots. Pffff, je sais que je ne suis pas claire, là . C'est comme si les mots diluaient ma personne, parce qu'ils ne dépeignent jamais comme il faut ce que je vis réellement à l'intérieur. C'est encore flou, tout ça.
Edit : non, en fait, je ne sais pas si c'est parce que je me dilue, c'est peut-être tout simplement une forme de fatigue après s'être beaucoup concentrée.
Je ne serais pas aussi dure avec moi-même quant à cette exigence d'être alimenté par une conversation. C'est un minimum, non, que l'autre fasse le même effort que moi ? Je refuse de qualifier de "drogue" cette exigence de refuser les échanges vides de contenulaurent a écrit :Comme s'il y avait un capital de départ, comme pour l'émerveillement dans une vie et que pour pouvoir profiter d'une discussion sans malaise, il faut, au fur et à mesure qu'avance le temps, que les sujets abordés arrivent à capter l'attention, donc soient de plus en plus intéressants, novateurs : une "drogue" liée à l’intérêt doit courir sous la surface du cerveau.
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HPI, diagnostiquée Asperger en janvier 2016
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
En effet, mais comme tu le dis, ce n'est pas facile de trouver un interlocuteur avec une "bonne conversation" et j'aimerais bien trouver quelqu'un comme cela pour chacun de mes échanges : pas simple.Je ne serais pas aussi dure avec moi-même quant à cette exigence d'être alimenté par une conversation. C'est un minimum, non, que l'autre fasse le même effort que moi ? Je refuse de qualifier de "drogue" cette exigence de refuser les échanges vides de contenu
Quand à l'emploi du mot "drogue", c'est à titre illustratif, un peu provocateur aussi.
Drogue n'est pas le bon mot pour décrire ce que je pense : il me semble que le processus s'apparente plus à un jeu de contrastes, qui doivent être de plus en plus soutenus, pour précisément, jouer le rôle que l'on attend d'eux, qui consiste à relier deux couleurs/idées opposées en théorie, de même force, valeur, pour pouvoir continuer la discussion et faire en sorte que l'énergie dégagée reste à un flux au moins constant.
Je rejoins ton idée d'énergie vitale, qui doit au minimum s'équilibrer.
D'ailleurs, cette idée d'énergie me semble assez représentative du fonctionnement interne qui n'arrive pas à se libérer : comme dans un volcan, elle fini par provoquer une explosion, en se frayant un chemin à travers le corps, pour pouvoir se dissiper : les balancements observés chez les personnes fortement perturbées, sont peut être la partie visible du phénomène, comme si le rebond de l'énergie prise au piège, à l'intérieur de l'être, arrivait à le secouer physiquement.
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Pourquoi les couleurs/idées devraient-elles être opposées en théorie pour que la magie opère ? A mon sens, ce n'est pas l'opposition qui fait que la discussion peut continuer de façon satisfaisante/vivante, c'est peut-être simplement parce qu'il y a rencontre: rencontre entre deux mondes intérieurs qui se rejoignent là, à la frontière et cette rencontre crée quelque chose de plus que ce que chacun apporte, une signification nouvelle, une émergence, c'est là la force des systèmes vivants. Parce que le besoin d'exister, quoi qu'on veuille croire, ne peut être satisfait que par des relations réelles avec autrui. Le mot "relation" est aussi important que le mot "autrui".laurent a écrit : il me semble que le processus s'apparente plus à un jeu de contrastes, qui doivent être de plus en plus soutenus, pour précisément, jouer le rôle que l'on attend d'eux, qui consiste à relier deux couleurs/idées opposées en théorie, de même force, valeur, pour pouvoir continuer la discussion et faire en sorte que l'énergie dégagée reste à un flux au moins constant.
Je rejoins ton idée d'énergie vitale, qui doit au minimum s'équilibrer.
D'ailleurs, cette idée d'énergie me semble assez représentative du fonctionnement interne qui n'arrive pas à se libérer : comme dans un volcan, elle fini par provoquer une explosion, en se frayant un chemin à travers le corps, pour pouvoir se dissiper : les balancements observés chez les personnes fortement perturbées, sont peut être la partie visible du phénomène, comme si le rebond de l'énergie prise au piège, à l'intérieur de l'être, arrivait à le secouer physiquement.
Je ne mettrais pas au même niveau les explosions/libérations d'énergie interne trop longtemps contenue et les balancements ou autres auto-stimulations.
Pour continuer avec l'analogie de la physique, et parlant maintenant de dynamique (force) plutôt que de statique (énergie potentielle), le fait de libérer de l'énergie ("exprimer" ce qui est "imprimé") représente à lui seul un mouvement de vie (existence vient d'ailleurs du latin "ex-sistere" qui signifie "se situer à l'extérieur"). Il n'est pas nécessairement une explosion et peut se produire dans un tout autre contexte que le contexte inter-relationnel (sport, manifestations émotionnelles diverses).
En revanche, je vois davantage les balancements/auto-stimulations comme une réaction nécessaire de l'organisme à un excès de stimulations/perceptions externes: une "résistance" en quelque sorte à la pression, douloureuse, incontrôlable, exercée tous les messages sensoriels envoyés par des sens qui ne savent pas filtrer. L'organisme se crée en quelque sorte ses propres stimuli, qu'il peut contrôler et opposer au monde.
Alors oui, excès de pression interne d'un côté, excès de pression externe de l'autre. La seule solution, la rencontre, comme dit Martin Buber: "Toute vie véritable est rencontre"
"I am, plus my circumstances." José Ortega y Gasset
HPI, diagnostiquée Asperger en janvier 2016
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Oui, la rencontre de l'autre est une création en soi : je suis d'accord avec ton idée de deux mondes intérieurs qui se rencontrent et ce faisant, produisent une émergence, mais je sais, je me rend compte que je suis encore psychiquement dépendant d'un passé relationnel tissé de confrontations permanentes (le système carcéral et ses tensions quotidiennes, même pour la plus petite interaction), duquel j'ai encore du mal à me défaire et de ce fait ais tendance à voir des fractures et des oppositions là ou tu vois des harmonies, des recompositions subtiles.La seule solution, la rencontre, comme dit Martin Buber: "Toute vie véritable est rencontre"
Mais je me soigne, notamment en lisant tes réflexions, très pertinentes et dont la profondeur m'impressionne beaucoup : pas de fayotage de ma part, je connais pas ce mot là , mais du respect, oui.
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Re: Sentiment de vide après avoir parler
Le milieu professionnel que tu as fréquenté pendant si longtemps et dont tu as si bien décrit les mécanismes - et je peux imaginer, malgré la distance que tu arrives à prendre en tant qu'observateur/partie prenante, combien cela a dû être émotionnellement douloureux et marquant - n'est certainement pas propice à la rencontre au sens où je l'entends, c'est-à-dire dépouillée de toute volonté de domination, au sens de "abus de pouvoir".laurent a écrit : je suis encore psychiquement dépendant d'un passé relationnel tissé de confrontations permanentes (le système carcéral et ses tensions quotidiennes, même pour la plus petite interaction), duquel j'ai encore du mal à me défaire et de ce fait ais tendance à voir des fractures et des oppositions là ou tu vois des harmonies, des recompositions subtiles.
Mes propres expériences ne m'ont donné aucune vision harmonieuse des rapports humains, je suis simplement née avec cette idée que l'être humain ne peut échapper, de la conception à la tombe, au besoin qu'il a d'un autre être humain. Ce que je déplore, et me fait souffrir au quotidien, c'est que la plupart transforment ce besoin en utilisation de l'autre à leur profit (donc en opérant un abus de pouvoir), ce qui empêche justement la rencontre (qui n'est pas un lieu où le pouvoir est absent, mais un lieu où le pouvoir circule).
Maintenant que tu es à la retraite, tu es parfaitement disponible pour les rencontres
Merci Laurent, tu m'apportes aussi beaucoup, simplement en me donnant envie de te répondre, parce que ce que tu écris dégage une puissance de pensée alliée à une expérience d'interactions humaines dont je ne serais personnellement pas sortie vivante.laurent a écrit :Mais je me soigne, notamment en lisant tes réflexions, très pertinentes et dont la profondeur m'impressionne beaucoup : pas de fayotage de ma part, je connais pas ce mot là , mais du respect, oui.
@Pupuce
Désolée Pupuce, je fais un peu du hors-sujet, c'est la puissance des émergences
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