ha ben , les conversations allaient bon train quand à cette série. Même ma soeur y est accroc car mon neveu voulait regarder ce truc quand il était en vacances chez nous...
Si au moins les acteurs jouaient bien...meuh nonnnnnnnn....
difficile contact avec l'autre
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Luna TMG
http://www.flickr.com/photos/lunatmg/?details=1 / détails
https://www.flickr.com/photos/lunatmg// vue d'ensemble
"Dans la photographie, il y a une réalité si subtile qu'elle devient plus vraie que la réalité" - Alfred Stieglitz
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Re: difficile contact avec l'autre
Dans mon cas, je fais les courses le soir après 20h quand les grandes surfaces sont désertes.laura a écrit :... ou faire ses courses implique un contact avec l'autre.
Pour la caisse, j'utilise une enseigne qui propose une scannette. Je passe en caisse et je paye.
Au pire, il y a maintenant des caisses sans caissière, on paye à un automate.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Brigitte, faire attention aux détails c'est comme pour toi respirer.Brigitte a écrit :Et je pense que le problème vient de là : vous faites trop attention aux détails ...
Tu peux retenir ta respiration un moment, mais ensuite tu respires à nouveau.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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Ce sont les braderies et autres Vide-greniers qui m'ont (peut être ?...) convaincu, que les autres (???....), n'étaient peut-être pas tous et tout le temps des méchants ennemis....
Je me suis combattu moi même au début pour y aller. Mon amour forcéné pour les disques anciens de chansons française m'y a forcé.
Au fur et à mesure je m'y suis acclimaté, puis accoutumé, puis adapté, puis accroché, puis je suis devenu un forcené.
Au fur et à mesure, je me suis à la fois forcé (réellement forcé...) à y aller, et ensuite je me suis également forcé à casser cette frontière invisible avec les autres. J'ai progressivement instauré des contraintes fortes. Je me suis forcé à faire des blagues aux vendeurs.
C'était en parrallèle avec mes stages de formation PNL, Analyse Transactionnelle et autres, avec également mes découvertes pratique des ateliers d'écriture, d'OULIPO (les contraintes source de liberté), et mes souvenirs d'ateliers théâtre...
J'ai alors en Braderie, fait des exercices concrets et pratiques.
Il s'agissait de blagues auprès des vendeurs.
Par exemple, sur un stand ou des objets contandants ou pouvant être utilisés d'une façon malveillante tels que marteau, couteaux, différents outillages inquiétants, je dis au vendeur :
"_ Elles sont jolies vos machines à négocier les prix........."
ou
" Je ne comprends pas que des personnes laissent sur leur stand des objets qui peuvent facilement être utilisés, à leurs dépends, pour une négociation radicale quant au prix de vente des objets du stand...
Par exemple également , sur un stand ou des Landaus, poussettes et autres objets de puériculture sont exposés, je demande si l'accessoire est fourni. Devant la surprise du vendeur, je continue :
"l'accessoire qu'il y a normalement dans ces objets et qui fait parfois (souvent ???) beaucoup de boucan...."
Sur les stands ou il ya des animaux (chiens chats, oiseaux...)
à vendre ou non, je demande s'ils sont fournis avec le livre de recettes.
Quand il pleut, je demande à acheter, bâches, parassols, parapluies et autres protections....
Je n'ai quasiment jamais de réponse désagréables. Rarement de réactions neutres ou dubitatives, et quasiment à chaque fois des sourires si ce n'est comme dimanche dernier un éclat de rire.
Je me suis réellement forcé au début pour faire ce genre d'exercices. A la vue des résultats, j'en suis fort satisfait. Ainsi je me suis moi-même rassuré sur moi, et sur la non aggressivité des autres.
Je me suis combattu moi même au début pour y aller. Mon amour forcéné pour les disques anciens de chansons française m'y a forcé.
Au fur et à mesure je m'y suis acclimaté, puis accoutumé, puis adapté, puis accroché, puis je suis devenu un forcené.
Au fur et à mesure, je me suis à la fois forcé (réellement forcé...) à y aller, et ensuite je me suis également forcé à casser cette frontière invisible avec les autres. J'ai progressivement instauré des contraintes fortes. Je me suis forcé à faire des blagues aux vendeurs.
C'était en parrallèle avec mes stages de formation PNL, Analyse Transactionnelle et autres, avec également mes découvertes pratique des ateliers d'écriture, d'OULIPO (les contraintes source de liberté), et mes souvenirs d'ateliers théâtre...
J'ai alors en Braderie, fait des exercices concrets et pratiques.
Il s'agissait de blagues auprès des vendeurs.
Par exemple, sur un stand ou des objets contandants ou pouvant être utilisés d'une façon malveillante tels que marteau, couteaux, différents outillages inquiétants, je dis au vendeur :
"_ Elles sont jolies vos machines à négocier les prix........."
ou
" Je ne comprends pas que des personnes laissent sur leur stand des objets qui peuvent facilement être utilisés, à leurs dépends, pour une négociation radicale quant au prix de vente des objets du stand...
Par exemple également , sur un stand ou des Landaus, poussettes et autres objets de puériculture sont exposés, je demande si l'accessoire est fourni. Devant la surprise du vendeur, je continue :
"l'accessoire qu'il y a normalement dans ces objets et qui fait parfois (souvent ???) beaucoup de boucan...."
Sur les stands ou il ya des animaux (chiens chats, oiseaux...)
à vendre ou non, je demande s'ils sont fournis avec le livre de recettes.
Quand il pleut, je demande à acheter, bâches, parassols, parapluies et autres protections....
Je n'ai quasiment jamais de réponse désagréables. Rarement de réactions neutres ou dubitatives, et quasiment à chaque fois des sourires si ce n'est comme dimanche dernier un éclat de rire.
Je me suis réellement forcé au début pour faire ce genre d'exercices. A la vue des résultats, j'en suis fort satisfait. Ainsi je me suis moi-même rassuré sur moi, et sur la non aggressivité des autres.
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C'est exactement cela. C'est paradoxal.Luna a écrit :D'un côté, j'ai envie du contact avec les gens (mais les conversations sont souvent "bateaux") et d'un autre, "non merci". Je sais, c'est paradoxal.
Les aspies ont à la fois envie de contact avec les autres, mais tout semble montrer que c'est l'inverse qui se passe.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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moi j'ai plus vraiment envie du contact avec les autres. Je suis fatiguée de lutter pour rencontrer des gens, à quoi bon si c'est pour les perdre aussi vite.
Mais j'adore les autres et je trouve très enrichissant de discuter avec quelqu'un, ou même simplement de passer du moment avec quelqu'un. J'ai beaucoup de bonne volonté en plus.
Si seulement ça n'était pas si stressant Si seulement ça pouvait avoir le moindre sens dans ma tête.
Je me dis souvent que c'est juste pour passer du bon temps, que ça peut être positif et puis les choses se font, je rencontre des gens, je discute... et là je me rend compte que moi ça ne m'a apporté que de la peur, du stress, des angoisses, la tristesse d'être seule avec mes difficultés, seule dans mon monde. Quand à l'autre ? je ne sais pas, la plupart du temps je ne parviens pas à comprendre s'il a aimé ou pas.
Maintenant quand j'éprouve le besoin de parler avec des gens, je ne le met jamais en première position, je me dis d'abord que c'est pour m'aérer la tête, voir le soleil, aller au cinéma... et puis peut être passer du temps avec quelqu'un : ça évite les frustrations.
Ça ne se passe moyennement bien qu'avec deux personnes : mon amoureux et un ami. Le reste du temps c'est une catastrophe, la plupart du temps de mon côté. Sois j'ai rien compris à la situation et j'ai loupé quelque chose, ce qui a fait que l'autre c'est mystérieusement refermé (et donc il n'y a pas/plus de rencontre), sois j'ai rien retiré de la rencontre, et donc même si l'autre était ouvert à une rencontre, j'ai loupé cette rencontre.
La plupart du temps c'est le premier cas, je fais des bourdes. Mais maintenant je ne cherche plus vraiment à éviter de faire des bourdes, ça me permet de trier les autres sur le volet : ceux qui ne me supporterons pas et finiront par me haïr (ceux là je les évitent) et ceux qui parvienne à me supporter et avec qui ça peut peut être bien se passer (avec ceux là je reste moi même et je fais ce que j'ai à faire avec eux en m'en débarrassant dès que je pense qu'ils sont en train de retomber dans la première catégorie). Il n'y a que deux de mes amis qui ne sont jamais tombés dans la première catégorie. Je me demande comment ils font pour me supporter. j'imagine qu'ils doivent avoir de la compassion pour moi, mêler à un peu de curiosité.
Mais j'adore les autres et je trouve très enrichissant de discuter avec quelqu'un, ou même simplement de passer du moment avec quelqu'un. J'ai beaucoup de bonne volonté en plus.
Si seulement ça n'était pas si stressant Si seulement ça pouvait avoir le moindre sens dans ma tête.
Je me dis souvent que c'est juste pour passer du bon temps, que ça peut être positif et puis les choses se font, je rencontre des gens, je discute... et là je me rend compte que moi ça ne m'a apporté que de la peur, du stress, des angoisses, la tristesse d'être seule avec mes difficultés, seule dans mon monde. Quand à l'autre ? je ne sais pas, la plupart du temps je ne parviens pas à comprendre s'il a aimé ou pas.
Maintenant quand j'éprouve le besoin de parler avec des gens, je ne le met jamais en première position, je me dis d'abord que c'est pour m'aérer la tête, voir le soleil, aller au cinéma... et puis peut être passer du temps avec quelqu'un : ça évite les frustrations.
Ça ne se passe moyennement bien qu'avec deux personnes : mon amoureux et un ami. Le reste du temps c'est une catastrophe, la plupart du temps de mon côté. Sois j'ai rien compris à la situation et j'ai loupé quelque chose, ce qui a fait que l'autre c'est mystérieusement refermé (et donc il n'y a pas/plus de rencontre), sois j'ai rien retiré de la rencontre, et donc même si l'autre était ouvert à une rencontre, j'ai loupé cette rencontre.
La plupart du temps c'est le premier cas, je fais des bourdes. Mais maintenant je ne cherche plus vraiment à éviter de faire des bourdes, ça me permet de trier les autres sur le volet : ceux qui ne me supporterons pas et finiront par me haïr (ceux là je les évitent) et ceux qui parvienne à me supporter et avec qui ça peut peut être bien se passer (avec ceux là je reste moi même et je fais ce que j'ai à faire avec eux en m'en débarrassant dès que je pense qu'ils sont en train de retomber dans la première catégorie). Il n'y a que deux de mes amis qui ne sont jamais tombés dans la première catégorie. Je me demande comment ils font pour me supporter. j'imagine qu'ils doivent avoir de la compassion pour moi, mêler à un peu de curiosité.
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En lisant vos échanges je suis frappée par le manque de confiance en elles manifesté par Laura et Luna.
Je peux tout à fait comprendre ça, je m'y reconnais un peu mais pensez-vous vraiment ne présenter aucun intérêt pour autrui ?
J'ai rencontré Luna et je me suis dit qu'elle est comme je le pensais, une fille que l'on a envie d'avoir pour amie. Je ne suis pas la seule à l'avoir pensé... et je sais qu'elle a beaucoup de mal à le croire
Je pense que pour toi, Laura, ça doit être quelque chose d'approchant.
Les échanges que nous avons sur ce forum me disent que vous êtes très appréciées, comme vous êtes.
Je pense aussi que nous aimons les personnes "nature" et franches. Ces qualités des aspies me semblent primordiales.
Quant à Olivier, je suis enchantée que tu aies trouvé, par le biais de ta passion, le moyen de rester en contact avec la vie sociale. J'ai ri en lisant tes mots d'humour. L'humour est un très bon moyen de nouer le contact. Bravo !
Je peux tout à fait comprendre ça, je m'y reconnais un peu mais pensez-vous vraiment ne présenter aucun intérêt pour autrui ?
J'ai rencontré Luna et je me suis dit qu'elle est comme je le pensais, une fille que l'on a envie d'avoir pour amie. Je ne suis pas la seule à l'avoir pensé... et je sais qu'elle a beaucoup de mal à le croire
Je pense que pour toi, Laura, ça doit être quelque chose d'approchant.
Les échanges que nous avons sur ce forum me disent que vous êtes très appréciées, comme vous êtes.
Je pense aussi que nous aimons les personnes "nature" et franches. Ces qualités des aspies me semblent primordiales.
Quant à Olivier, je suis enchantée que tu aies trouvé, par le biais de ta passion, le moyen de rester en contact avec la vie sociale. J'ai ri en lisant tes mots d'humour. L'humour est un très bon moyen de nouer le contact. Bravo !
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Je suis également fan de tes messages Olivier !Quant à Olivier, je suis enchantée que tu aies trouvé, par le biais de ta passion, le moyen de rester en contact avec la vie sociale. J'ai ri en lisant tes mots d'humour. L'humour est un très bon moyen de nouer le contact. Bravo !
Oh oui... (je me retrouve beaucoup dans tout ton message)Quand à l'autre ? je ne sais pas, la plupart du temps je ne parviens pas à comprendre s'il a aimé ou pas.
J'ai eu un exemple marquant il y a quelques mois. J'avais rencontré sur un forum une fille de mon âge avec laquelle j'avais passé des nuits entières à échanger. Sur Internet c'est plus facile et puis on se ressemblait pas mal. On a décidé de se rencontrer, j'ai pris le train, fait les quelques centaines de kilomètres qui nous séparaient parce que pour elle le train ça semblait encore plus insurmontable que pour moi.
Je devais passer deux jours chez elle... On a passé des heures à parler, je ne savais pas si je la barbais ou pas... Ne savais pas comment me comporter, même si je la trouvais assez géniale je ne savais pas quoi faire... Forcément il ne s'est rien passé, en repartant je me suis retrouvé soudainement plongé dans son regard, chose très perturbante, mais j'ai eu du mal à m'en détacher, je pensais peut-être y trouver une réponse à des questions que je n'avais même pas la lucidité de me poser...
On s'est quitté bons amis du coup. On a encore discuté... Et puis comme toujours je me suis enfui. C'est ce que je fais lorsque je sens que ça m'échappe, lorsque je sens que les gens sont des énigmes pour moi je fuis devant l'imprévisible... (c'est encore plus facile d'éviter quelqu'un par Internet...)
(quelques jours plus tard j'ai réalisé - en analysant toujours les choses pour essayer de comprendre s'il y avait quelque chose à comprendre- qu'elle m'avait sans doute tendu l'une ou l'autre perche qui m'avaient totalement échappé... D'où elle avait peut-être déduit des choses fausses...)
Juste un exemple.
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disons que c'est un manque de confiance forgé par des années de doutes, d'errements, d'expériences négatives et d'échecsMars a écrit :En lisant vos échanges je suis frappée par le manque de confiance en elles manifesté par Laura et Luna.
Honnêtement, c'est surement la chose la plus difficile à appréhender pour moi. Je manque trop de réciprocité sociale avec les autres pour parvenir à le reconnaitre pour tel quand on me le fait comprendre d'une façon ou d'une autre. Et même en me le disant franchement, je les croient difficilement, je laisse toujours le doute planer, parce que j'ai déjà vécu des situations ou l'opinion de l'autre évoluait brusquement sans que j'arrive à le visualiser, l'appréhender, le voir. Je le découvrais toujours quand c'était trop tard.Mars a écrit :Je peux tout à fait comprendre ça, je m'y reconnais un peu mais pensez-vous vraiment ne présenter aucun intérêt pour autrui ?
De toute façon on me le dit très très rarement.
Depuis quelques temps j'ai appris à ne plus attendre des autres qu'ils me complimente ou réclame ma présence J'ai appris à me complimenter moi même pour mettre en avant mes qualités et à dire aux autres quelles sont mes qualités. Pas évident du tout
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Laura, tu parles d'expériences négatives. Sais-tu à quoi sont dûs les échecs quand il y en a eu ?
Plantigrade ne peut-il pas te renseigner à ce sujet ?
En cas d'échec, cela ne veut pas dire que c'est toi qui es en cause. Peut-être tes interlocuteurs attendaient-ils de toi quelque chose que tu ne pouvais pas leur apporter ? Dans ce cas, je parlerais plutôt de malentendu.
Peut-être également ne valaient-ils pas ton amitié ?
Plantigrade ne peut-il pas te renseigner à ce sujet ?
En cas d'échec, cela ne veut pas dire que c'est toi qui es en cause. Peut-être tes interlocuteurs attendaient-ils de toi quelque chose que tu ne pouvais pas leur apporter ? Dans ce cas, je parlerais plutôt de malentendu.
Peut-être également ne valaient-ils pas ton amitié ?
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oui, à mon manque de tact. Les gens aiment qu'on les regardent dans les yeux, qu'on les regardent tout court. Qu'on leur parle d'une certaine façon... C'est compliqué, mais je sais que je ne fais pas tout ça. Et il m'arrive aussi de dire des choses déplacées ou d'être abusivement franche et honnête. Tout ça joue en ma défaveur et fait que les gens n'apprécie pas beaucoup ma compagnie. Et en plus j'ai du mal à aborder les gens.Mars a écrit :Laura, tu parles d'expériences négatives. Sais-tu à quoi sont dûs les échecs quand il y en a eu ?
C'est probable. Je suis naïve et j'ai du mal à rentrer dans la tête de l'autre et à comprendre que les autres ne recherchent pas forcément la même chose que moi. Par exemple je pars du principe que tout le monde veuille bien de moi, ce qui est faux.Mars a écrit :Peut-être également ne valaient-ils pas ton amitié ?
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Je me souviens quand on a mangé tous ensemble au resto avec Laura et Luna lors du café Asperger de début d'année. J'étais à côté de Laura, qui avait la tête baissée dans son assiette et qui me parlait sans me regarder. Je lui répondais en sentant sa présence à côté de moi et je trouvais que de ne pas être obligé de regarder en permanence son interlocuteur dans les yeux, c'était quand même mieux et même un niveau au-dessus du traditionnel "eye contact" des NT. Et je me disais, si c'est agréable pour moi, cela doit l'être aussi pour Laura.laura a écrit :Les gens aiment qu'on les regardent dans les yeux, qu'on les regardent tout court. Qu'on leur parle d'une certaine façon... C'est compliqué, mais je sais que je ne fais pas tout ça.
Perso, cette semaine, un membre de l'équipe au boulot a repris une remarque que j'ai fait lundi en disant : "ça fait du bien d'avoir quelqu'un qui dit franchement sa façon de penser" en voulant dire que je disais franchement tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Si cela pouvait faire des émules.laura a écrit :Et il m'arrive aussi de dire des choses déplacées ou d'être abusivement franche et honnête
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