Violence chez les aspies
-
- Prolifique
- Messages : 2253
- Enregistré le : dimanche 9 février 2014 à 22:04
- Localisation : Suisse
Re: Violence chez les aspies
J'pense qu'il ne faut pas s'arrêter là-dessus,
comme tu dis c'est un stéréotype et en plus c'est une vidéo d'un délire de filles,
et les mecs en font aussi des soirées comme ça.
Il n'y a pas à se battre contre ce genre ce choses,
il y a de tout pour faire un monde et
chacun est libre de fréquenter qui il veut,
si ça te dérange, il n'y a qu'à changer de milieu....
Enfin, j'espère surtout que ce n'est pas ce genre de comportements qui te font justifier un crime...
comme tu dis c'est un stéréotype et en plus c'est une vidéo d'un délire de filles,
et les mecs en font aussi des soirées comme ça.
Il n'y a pas à se battre contre ce genre ce choses,
il y a de tout pour faire un monde et
chacun est libre de fréquenter qui il veut,
si ça te dérange, il n'y a qu'à changer de milieu....
Enfin, j'espère surtout que ce n'est pas ce genre de comportements qui te font justifier un crime...
Diagnostiquée SA en janvier 2015
-
- Prolifique
- Messages : 2026
- Enregistré le : mardi 19 novembre 2013 à 15:40
Re: Violence chez les aspies
Je dis clairement non à ta question
cites moi combien de serial killer ou tueurs de masses aspi ou sois disant aspi on entend parler, après cites moi combien de tueurs nt il y a... pour ne pas dire tous...
cites moi combien de serial killer ou tueurs de masses aspi ou sois disant aspi on entend parler, après cites moi combien de tueurs nt il y a... pour ne pas dire tous...
Đī@gnőstįqué TSA
-
- Modérateur
- Messages : 42307
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Violence chez les aspies
Jusque là, je veux bien te suivre.philippe1100 a écrit :syndrome asperger = difficulté social = difficulté a se faire une blonde pour les hommes .
Là, clairement, non !philippe1100 a écrit : [...] = frustration qui peux mener a ce genre de meurtre .
Quand une frustration sert à justifier un meurtre,
cela devient une vraie pathologie, une psychopathie.
J'espère que tu as conscience que la sortiephilippe1100 a écrit :l'idée de vouloir commettre ce genre de crime semble être la seule façon de se sortir de se tunnel sans fin .
de ce "tunnel sans fin" serait immédiatement
suivie de l'entrée dans un autre tunnel, bien
plus sombre, celui de l'auto-culpabilisation,
parce que je n'imagine pas qu'un aspie puisse
commettre un meurtre sans que sa vie mentale
ne devienne ensuite un véritable enfer ...
Comme tu dis : "peux-être un stéréotypé" !philippe1100 a écrit :annonce typique que je vois souvent passée a la tv . bon peux-être un stéréotypé .
C'est de la pub, dont le ressort le plus puissant
est de jouer sur les frustrations de chacun.
Il ne faut pas être dupe des messages véhiculés.
D'un autre côté, en encourageant ce "genre de truc",philippe1100 a écrit :en plus , c'est difficile de se battre contre se genre de truc sans passé pour un looser [...]
on peut très facilement passer pour un blaireau.
Je ne suis pas sûr que ce soit mieux que looser ...

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Modérateur
- Messages : 22844
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Violence chez les aspies
Voir le sujet "Délinquants et autistes"laboulette a écrit :Il n'y a pas de statistiques de comparaison à ma connaissance sur la proportion d'actes violents commis par les NT et autiste, et c'est sûrement pas plus mal (je me méfie toujours des études quand on ne sait pas pourquoi, comment, par qui et sur qui elle sont faites).
Mais, j'imagine que si ça existait, le nombre d'actes violent ne serai pas supérieur chez les aspergers et TED. Peut-être même ce serait l'inverse.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Prolifique
- Messages : 3896
- Enregistré le : mercredi 6 juillet 2011 à 19:48
- Localisation : br
Re: Violence chez les aspies
ça se confirme donc : il n'était pas diagnostiqué dans les TSA du tout
(même l'avocat s'est rétracté sur ce point)
http://www.forbes.com/sites/emilywillin ... had-anger/
(même l'avocat s'est rétracté sur ce point)
Forbes, 30 mai 2014 : "Elliot Rodger Didn't Have Autism. He Had Anger"Elliot Rodger, in spite of reportedly having been in the care of multiple mental health professionals, does not appear to have had a diagnosis on the autism spectrum. Just after the shootings, the family’s attorney made a statement claiming that Rodger had a diagnosis of Asperger’s. However, he backtracked on that a day later, saying instead that Rodger “had not been diagnosed with Asperger’s.”
(...)
For some perspective, one in four of us in the United States, at least, has a mental disorder of some kind. The vast majority of people who have a mental illness are not violent, and more important, the vast majority of people who commit violence are not mentally ill.
http://www.forbes.com/sites/emilywillin ... had-anger/
TSA 

-
- Prolifique
- Messages : 1192
- Enregistré le : mardi 2 juillet 2013 à 16:45
Re: Violence chez les aspies
Merci Jean pour le lien, c'est très intéressant. Je pense aussi que le fait que les autistes soient moins enclin à mentir que les NT, ils se font de fait plus facilement condamner.
-
- Modérateur
- Messages : 42307
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: Violence chez les aspies
De la lecture intéressante :
-> Portrait du tueur en mec normal
(comporte des liens tout aussi intéressants) ...
-> Portrait du tueur en mec normal
(comporte des liens tout aussi intéressants) ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
-
- Assidu
- Messages : 231
- Enregistré le : mercredi 2 avril 2014 à 18:07
Re: Violence chez les aspies
Pour parler en parallèle au sujet de la violence chez les aspergers et en rebondissant sur le lien de Jean, ou je lis :
Il y a effectivement une large part de personnes ayant des comportements faisant penser surtout à des formes de maladies mentales.
Sans être spécialiste, bien entendu, je dispose cependant d'un ressenti et d'une expérience liée à la fréquentation du milieu, pendant pas loin de 30 ans.
J'ai pu voir beaucoup de manifestations de ces maladies, principalement et honnêtement, beaucoup moins en terme de handicap : je ne nie pas le fait qu'il puisse y avoir des asperger en prisons, mais un quart de la population me laisse dubitatif.
Je ne suis pas capable de comptabiliser exactement le fait, mais le visiteur de prison en question non plus, je pense :
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?p=7034#p7034
Concernant les vérifications et interpellations de la police et de la maréchaussée, c'est autre chose et sans doute assez courant de part leur formation les enjoignant à pister le comportement semblant sortir de la norme admise.
Mais pour la prison, il y a un contexte tellement particulier, qu'il me semble bien difficile de trancher de manière aussi précise.
Une réalité est que la proportion de malades sexuels, que ce soit d'actes de pédophilie, de viols, d'attouchements, etc, est en hausse exponentielle (plus de 50 pour cent dans les centres de détention (CD) : c'est à dire là ou beaucoup de peines de ce type sont exécutées) et concerne toutes les catégories sociales ( le fait qu'ils soient en hausse étant le résultat de plus de plaintes « sortant de l'ombre et de la honte », mais aussi d’une recrudescence de ces crimes.)
De ces délinquants sexuels, il y avait une attitude souvent respectueuse, limite obséquieuse pour certains, destinée sans doute à masquer leur nature, bien qu'ils se doutaient que nous étions au courant du « calibre de leur pistolet », et pour cause, puisqu'ils étaient regroupés à part, en des bâtiments dédiés, protégés de la vindicte des autres détenus.
Ce n'était pas eux qui nous posaient problème, certes non !
Par contre, je n'ai jamais vu un de ces détenus avoir une attitude montrant qu'il semblait regretter ses errements, sans doute parce que la négation était très forte : ils savaient que nous savions qui ils étaient, mais se comportaient comme si ce n'était pas le cas : déni complet.
Une autre réalité : l'explosion des détenus pour stupéfiants et trafic de stupéfiants et délits voisins associés (agressions).
Ceux la, pour la plus grande partie « seconds couteaux », produisent la surpopulation carcérale des maisons d’arrêt (MA).
Les « gros » trafiquants, ceux qui font commerce de l’héroïne et du cannabis par centaines de kilos, sont peu nombreux, voire pas souvent arrêtés, pour diverses raisons liées à la mondialisation, la corruption dans certains pays et une certaine collusion avec un autre monde...celui ou se brasse l'argent par centaines aussi (de millions).
Le code qui régit tout ce monde repose sur la violence et la loi du plus fort, du plus influent : celui qui n'est pas intégré à un groupe a peu de chance de vivre une détention sereine.
Il est quasi obligatoire de se grouper pour se défendre d'autres groupes.
Il y a un turn over permanent de cellule à cellule (13 m² partagés en trois, voire quatre et jusqu'à six, en région parisienne, au quartier arrivants : c'est une honte, aucun doute la dessus), qui se concrétise par un courrier adressé au chef de bâtiment, un jour précis de la semaine, permettant une recomposition du « noyau cellulaire » en fonction d'affinités très diverses, comme le degré de famille, la religion, la race, le fait de recevoir de la came par les parloirs, de s'octroyer une « femme de ménage » bon marché, doublée souvent d'un objet sexuel gratuit : je vous parle d’une réalité crue, que l'on percevait parfois sans pouvoir faire quoi que ce soit pour l’arrêter, car il fallait une plainte en bonne et due forme et quand on sait comment est considéré le mot « balance » dans ces endroits....
On faisait ce que l'on pouvait et maton ne rime pas souvent avec con, même s'il y en a, comme partout : on essayait de faire bouger l'inertie ambiante en parlant avec les chefs à l'écoute, les éducateurs pas trop débordés, etc, pour sortir de l'ornière ceux qui ne pouvaient le faire par eux même.
Tout cela commence à composer un tableau ou le faible est celui qui est peut être la personne atteinte du SA, dont les perspectives « d'avenir », au sein de la prison ne sont guère réjouissantes, du moins en maison d’arrêt, donc dans le cadre de coutres peines.
Les longues peines, en CD, sont dotés d'une cellule individuelle, ouverte dans la journée, de laquelle ils entrent, sortent, vaquent à leurs occupations, travaillent, etc : même s'il y a des SA parmi eux, ils sont bien mieux lotis qu'en MA.
Alors qui est qui : difficile à évaluer, même si le discours entre un détenu et son visiteur de prison n'a pas la même teneur que celui que l'on avait parfois, lors de « moments parenthèses » (surtout la nuit ou tout les chats sont gris), avec certains d'entre eux, il ne faut pas oublier que la forme de leur propos, pour garder la relation avec le visiteur, était soigneusement calibrée e t, on le voyait bien, ils ne se comportaient pas du tout de la même façon, avec ou sans le visiteur de prison, avec ou sans la présence du service social, ou du juge d'application des peines, etc.
A cela s'ajoute le fait que bien que disposant de SMPR (service médico psychiatrique régional) les établissements pour peines n'échappent pas pour autant au ratio de professionnels doté de réelles connaissances du SA .
Des manifestations psycho somatiques, par contre, j'en ai vu beaucoup et les psys encore plus, of course : certaines très impressionnantes, que vous ne verrez jamais « dehors », car l'enfermement produit ces réponses du corps soumis à un stress violent.
Et je ne parle pas des suicides et des tentatives.
Le fait est, d'ailleurs, que la prison aggrave certaines pathologies et joue le rôle d'amplificateur, plus qu'elle ne « remet dans le droit chemin », selon l'expression consacrée, qui ne veut pas dire grand chose.
Il y avait, il y a toujours une aile d'un bâtiment, dans une prison, qui sert à l'isolement, mais qui est souvent occupé, pas en totalité toutefois, par certains détenus dont le dossier nécessite un isolement ( sans blague?), par décision du juge souvent, ou pour sa protection, ou bien pour retirer un élément trop perturbant de la détention normale.
En ce qui concerne les articles 16 (interdiction de communiquer avec un autre détenu partie prenante d’une affaire en cours de jugement) ,c'est une douce plaisanterie de croire que cela empêche la communication.
Et, à ce sujet , je pense qu'au regard de cette problématique de SA en prison, même si ce n'est pas le quart des détenus, il n'en reste pas moins vrai qu'il doit y en avoir et qu'un placement en quartier d'isolement pourrait être une mesure « adoucissante » qui leur éviterait le double enfermement généré à la fois par le SA et la mise à l'ombre, ainsi que la maltraitance de co détenus .
En tout cas, ce qui ressort de ma petite analyse, c'est que si asperger il y a, ils ont surtout catégorisés comme « moutons », plutôt que comme « lions », sans aucune connotations péjoratives, tant pour les SA, que pour les animaux.
Je ne vous le souhaite pas, mais si vous connaissez quelqu'un dans ce cas, il faut qu'il profite de son encellulement en quartier arrivant e t de son passage au smpr assez rapidement, pour faire état de ses difficultés à vivre avec plusieurs personnes inconnues dans une même cellule et demander l'isolement, o uà tout le moins un bâtiment réputé calme (il y en a toujours un).
Malheureusement, je pense que c'est un vœu pieux, tant le syndrome peine à se faire admettre et il faudrait, au préalable, que la personne soit dûment diagnostiquée, mais ce n'est pas forcément une démarche évidente, psychologiquement et matériellement parlant, pour une personne à la dérive qui fini par échouer en cellule...sans compter le fait de savoir, ou prendre conscience, de la nature du handicap, pour commencer un parcours diagnostic.
Encore une fois, je n'ai pas fait court.
CD a fait état du commentaire d'un ami, visiteur de prison (je crois), disant qu'un quart des prisonniers étaient Asperger.
Il y a effectivement une large part de personnes ayant des comportements faisant penser surtout à des formes de maladies mentales.
Sans être spécialiste, bien entendu, je dispose cependant d'un ressenti et d'une expérience liée à la fréquentation du milieu, pendant pas loin de 30 ans.
J'ai pu voir beaucoup de manifestations de ces maladies, principalement et honnêtement, beaucoup moins en terme de handicap : je ne nie pas le fait qu'il puisse y avoir des asperger en prisons, mais un quart de la population me laisse dubitatif.
Je ne suis pas capable de comptabiliser exactement le fait, mais le visiteur de prison en question non plus, je pense :
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?p=7034#p7034
Concernant les vérifications et interpellations de la police et de la maréchaussée, c'est autre chose et sans doute assez courant de part leur formation les enjoignant à pister le comportement semblant sortir de la norme admise.
Mais pour la prison, il y a un contexte tellement particulier, qu'il me semble bien difficile de trancher de manière aussi précise.
Une réalité est que la proportion de malades sexuels, que ce soit d'actes de pédophilie, de viols, d'attouchements, etc, est en hausse exponentielle (plus de 50 pour cent dans les centres de détention (CD) : c'est à dire là ou beaucoup de peines de ce type sont exécutées) et concerne toutes les catégories sociales ( le fait qu'ils soient en hausse étant le résultat de plus de plaintes « sortant de l'ombre et de la honte », mais aussi d’une recrudescence de ces crimes.)
De ces délinquants sexuels, il y avait une attitude souvent respectueuse, limite obséquieuse pour certains, destinée sans doute à masquer leur nature, bien qu'ils se doutaient que nous étions au courant du « calibre de leur pistolet », et pour cause, puisqu'ils étaient regroupés à part, en des bâtiments dédiés, protégés de la vindicte des autres détenus.
Ce n'était pas eux qui nous posaient problème, certes non !
Par contre, je n'ai jamais vu un de ces détenus avoir une attitude montrant qu'il semblait regretter ses errements, sans doute parce que la négation était très forte : ils savaient que nous savions qui ils étaient, mais se comportaient comme si ce n'était pas le cas : déni complet.
Une autre réalité : l'explosion des détenus pour stupéfiants et trafic de stupéfiants et délits voisins associés (agressions).
Ceux la, pour la plus grande partie « seconds couteaux », produisent la surpopulation carcérale des maisons d’arrêt (MA).
Les « gros » trafiquants, ceux qui font commerce de l’héroïne et du cannabis par centaines de kilos, sont peu nombreux, voire pas souvent arrêtés, pour diverses raisons liées à la mondialisation, la corruption dans certains pays et une certaine collusion avec un autre monde...celui ou se brasse l'argent par centaines aussi (de millions).
Le code qui régit tout ce monde repose sur la violence et la loi du plus fort, du plus influent : celui qui n'est pas intégré à un groupe a peu de chance de vivre une détention sereine.
Il est quasi obligatoire de se grouper pour se défendre d'autres groupes.
Il y a un turn over permanent de cellule à cellule (13 m² partagés en trois, voire quatre et jusqu'à six, en région parisienne, au quartier arrivants : c'est une honte, aucun doute la dessus), qui se concrétise par un courrier adressé au chef de bâtiment, un jour précis de la semaine, permettant une recomposition du « noyau cellulaire » en fonction d'affinités très diverses, comme le degré de famille, la religion, la race, le fait de recevoir de la came par les parloirs, de s'octroyer une « femme de ménage » bon marché, doublée souvent d'un objet sexuel gratuit : je vous parle d’une réalité crue, que l'on percevait parfois sans pouvoir faire quoi que ce soit pour l’arrêter, car il fallait une plainte en bonne et due forme et quand on sait comment est considéré le mot « balance » dans ces endroits....
On faisait ce que l'on pouvait et maton ne rime pas souvent avec con, même s'il y en a, comme partout : on essayait de faire bouger l'inertie ambiante en parlant avec les chefs à l'écoute, les éducateurs pas trop débordés, etc, pour sortir de l'ornière ceux qui ne pouvaient le faire par eux même.
Tout cela commence à composer un tableau ou le faible est celui qui est peut être la personne atteinte du SA, dont les perspectives « d'avenir », au sein de la prison ne sont guère réjouissantes, du moins en maison d’arrêt, donc dans le cadre de coutres peines.
Les longues peines, en CD, sont dotés d'une cellule individuelle, ouverte dans la journée, de laquelle ils entrent, sortent, vaquent à leurs occupations, travaillent, etc : même s'il y a des SA parmi eux, ils sont bien mieux lotis qu'en MA.
Alors qui est qui : difficile à évaluer, même si le discours entre un détenu et son visiteur de prison n'a pas la même teneur que celui que l'on avait parfois, lors de « moments parenthèses » (surtout la nuit ou tout les chats sont gris), avec certains d'entre eux, il ne faut pas oublier que la forme de leur propos, pour garder la relation avec le visiteur, était soigneusement calibrée e t, on le voyait bien, ils ne se comportaient pas du tout de la même façon, avec ou sans le visiteur de prison, avec ou sans la présence du service social, ou du juge d'application des peines, etc.
A cela s'ajoute le fait que bien que disposant de SMPR (service médico psychiatrique régional) les établissements pour peines n'échappent pas pour autant au ratio de professionnels doté de réelles connaissances du SA .
Des manifestations psycho somatiques, par contre, j'en ai vu beaucoup et les psys encore plus, of course : certaines très impressionnantes, que vous ne verrez jamais « dehors », car l'enfermement produit ces réponses du corps soumis à un stress violent.
Et je ne parle pas des suicides et des tentatives.
Le fait est, d'ailleurs, que la prison aggrave certaines pathologies et joue le rôle d'amplificateur, plus qu'elle ne « remet dans le droit chemin », selon l'expression consacrée, qui ne veut pas dire grand chose.
Il y avait, il y a toujours une aile d'un bâtiment, dans une prison, qui sert à l'isolement, mais qui est souvent occupé, pas en totalité toutefois, par certains détenus dont le dossier nécessite un isolement ( sans blague?), par décision du juge souvent, ou pour sa protection, ou bien pour retirer un élément trop perturbant de la détention normale.
En ce qui concerne les articles 16 (interdiction de communiquer avec un autre détenu partie prenante d’une affaire en cours de jugement) ,c'est une douce plaisanterie de croire que cela empêche la communication.
Et, à ce sujet , je pense qu'au regard de cette problématique de SA en prison, même si ce n'est pas le quart des détenus, il n'en reste pas moins vrai qu'il doit y en avoir et qu'un placement en quartier d'isolement pourrait être une mesure « adoucissante » qui leur éviterait le double enfermement généré à la fois par le SA et la mise à l'ombre, ainsi que la maltraitance de co détenus .
En tout cas, ce qui ressort de ma petite analyse, c'est que si asperger il y a, ils ont surtout catégorisés comme « moutons », plutôt que comme « lions », sans aucune connotations péjoratives, tant pour les SA, que pour les animaux.
Je ne vous le souhaite pas, mais si vous connaissez quelqu'un dans ce cas, il faut qu'il profite de son encellulement en quartier arrivant e t de son passage au smpr assez rapidement, pour faire état de ses difficultés à vivre avec plusieurs personnes inconnues dans une même cellule et demander l'isolement, o uà tout le moins un bâtiment réputé calme (il y en a toujours un).
Malheureusement, je pense que c'est un vœu pieux, tant le syndrome peine à se faire admettre et il faudrait, au préalable, que la personne soit dûment diagnostiquée, mais ce n'est pas forcément une démarche évidente, psychologiquement et matériellement parlant, pour une personne à la dérive qui fini par échouer en cellule...sans compter le fait de savoir, ou prendre conscience, de la nature du handicap, pour commencer un parcours diagnostic.
Encore une fois, je n'ai pas fait court.

-
- Prolifique
- Messages : 797
- Enregistré le : samedi 26 avril 2014 à 10:37
- Localisation : devant mon écran
Re: Violence chez les aspies
Je ne sais pas si je suis Asperger, et si les Aspies sont plus enclins que la violence physique que les autres humains, mais je pense qu'il est possible que la violence verbale soit plus fréquente chez les Aspies, que ce soit de façon voulue ou non.
Exemple: Un de mes élèves tapote avec son stylo sur la table, ça me gonfle d'autant que j'ai eu à régler des petits bavardages juste avant. Je lui ai sorti "t'arrête avec ce stylo sinon je fais la même chose avec ta tête sur la table!". Il s'est arrêté net, et certains ont éclaté de rire. Bon au final, plus de bruits. Mais après coups je me suis sentie un peu mal à l'aise. Heureusement c'était un gars solide et je ne pense pas que je l'aurai fait avec un gamin fragile. Enfin je ne sais pas -_-, c'était assez instinctif comme réaction.
Exemple: Un de mes élèves tapote avec son stylo sur la table, ça me gonfle d'autant que j'ai eu à régler des petits bavardages juste avant. Je lui ai sorti "t'arrête avec ce stylo sinon je fais la même chose avec ta tête sur la table!". Il s'est arrêté net, et certains ont éclaté de rire. Bon au final, plus de bruits. Mais après coups je me suis sentie un peu mal à l'aise. Heureusement c'était un gars solide et je ne pense pas que je l'aurai fait avec un gamin fragile. Enfin je ne sais pas -_-, c'était assez instinctif comme réaction.
Aspie, 36 ans, diagnostiquée le 10/09/14 au centre expert FondaMental de Créteil, Hôpital Chennevier-Montdor, rattaché au CRAIF
-
- Intarissable
- Messages : 37842
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Violence chez les aspies
Fais attention qu'il ne fasse pas la même chose avec ta tête.
Bon, pour ma part, je ne me semble pas violent. J'évite les insultes. A vrai dire, elles ne me sont pas spontanées. Mais, en plus, une certaine éthique et connaissance psychologique me dit que les insultes ont mauvais impact.
Les très rares fois où j'étais violent, c'était quand j'avais bu trop d'alcool (out of control). Cela dit, même avec une consommation acceptable d'alcool, je reste calme, discret. D'ailleurs, désormais, je bois rarement des alcools autres que la bière et le vin.
Après... il paraît que le silence peut être violent. Pourtant, je ne suis pas prisonnier de quelque omerta.

Bon, pour ma part, je ne me semble pas violent. J'évite les insultes. A vrai dire, elles ne me sont pas spontanées. Mais, en plus, une certaine éthique et connaissance psychologique me dit que les insultes ont mauvais impact.
Les très rares fois où j'étais violent, c'était quand j'avais bu trop d'alcool (out of control). Cela dit, même avec une consommation acceptable d'alcool, je reste calme, discret. D'ailleurs, désormais, je bois rarement des alcools autres que la bière et le vin.
Après... il paraît que le silence peut être violent. Pourtant, je ne suis pas prisonnier de quelque omerta.
Modifié en dernier par freeshost le mardi 10 juin 2014 à 17:01, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014

-
- Prolifique
- Messages : 1192
- Enregistré le : mardi 2 juillet 2013 à 16:45
Re: Violence chez les aspies
Je ne pense pas être violente, par contre, je me me taper une crise contre un objet ou quelque chose qui déconne. Hier, ma chaudière déconnais et je ne pouvais pas prendre de douche, et j'ai tapé un vieux coup dedans en criant, bon, à part à ma main, je n'ai fais de mal à personne...
Vous avez facilement des coups de crise de nerf comme ça?
Bon, c'est pas forcément habituel, je suis sur les nerfs car, j'ai mon père en phase avancée d'un cancer à l’hôpital. Je n'arrive pas à pleurer facilement, même si j'en ai envie, et les pleurs m'arrivent après une crise de nerfs de la sorte.
Je ne sais pas si on peut parler là de violence, mais c'est une attitude un peu violente, portée contre personne.
Vous avez facilement des coups de crise de nerf comme ça?
Bon, c'est pas forcément habituel, je suis sur les nerfs car, j'ai mon père en phase avancée d'un cancer à l’hôpital. Je n'arrive pas à pleurer facilement, même si j'en ai envie, et les pleurs m'arrivent après une crise de nerfs de la sorte.
Je ne sais pas si on peut parler là de violence, mais c'est une attitude un peu violente, portée contre personne.
-
- Modérateur
- Messages : 22844
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: Violence chez les aspies
Merci Laurent de ton témoignage et de tes remarques.
Les "traits autistiques" sont répandus dans la population en général. Il n'est pas étonnant d'en trouver plus dans une population en inadaptation.
Les "traits autistiques" sont répandus dans la population en général. Il n'est pas étonnant d'en trouver plus dans une population en inadaptation.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
-
- Habitué
- Messages : 96
- Enregistré le : dimanche 7 avril 2013 à 3:01
- Localisation : Cotes d'Armor
Re: Violence chez les aspies
Bonjour,Arnaud BZH a écrit :Je suis tombé sur cette histoire il y a quelques jours et cela m'a beaucoup perturber. Ce jeune tueur serait asperger. Les aspergers seraient t'ils aussi violents que les neurotypiques? Que pensez vous de tout cela? Moi, j'ai peur que cela donne une très mauvaise publicité de notre différence.
http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriq ... 08751.html
J'ai lu l'article, il souffrait de troubles mentaux, donc probablement il prenait des neuroleptiques dont certains accroît l'agressivité et rendent tueurs.
D'après l'avocat il serait autiste asperger, d'après un avocat désolé mais c'est pas son boulot de faire un diagnostique.
Rencontres entre aspergers : http://rencontresentreaspergers.soforums.com/index.php
Forum pour des rencontres amicales ou amoureuses classé par régions et départements.
Forum pour des rencontres amicales ou amoureuses classé par régions et départements.
-
- Habitué
- Messages : 96
- Enregistré le : dimanche 7 avril 2013 à 3:01
- Localisation : Cotes d'Armor
Re: Violence chez les aspies
Oh là là il semblerait que cet aspie ne soit pas diagnostiqué officiellement...C'est ce qui s'appelle une information orientée et mensongère :Kilou1984 a écrit :Bonjour,Arnaud BZH a écrit :Je suis tombé sur cette histoire il y a quelques jours et cela m'a beaucoup perturber. Ce jeune tueur serait asperger. Les aspergers seraient t'ils aussi violents que les neurotypiques? Que pensez vous de tout cela? Moi, j'ai peur que cela donne une très mauvaise publicité de notre différence.
http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriq ... 08751.html
J'ai lu l'article, il souffrait de troubles mentaux, donc probablement il prenait des neuroleptiques dont certains accroît l'agressivité et rendent tueurs.
D'après l'avocat il serait autiste asperger, d'après un avocat désolé mais c'est pas son boulot de faire un diagnostique.
" Troubles mentaux" Ok mais lesquels?
"Autiste asperger" ok mais diagnostique officiel ou juste une supposition?
Et il se droguait? Sans réponses de la presse.
D'après la police ou des profileurs avait-il le profil d'un psychopathe? Pas de réponses dans la presse.
Mon avis : infos pas fiable voir orientée
https://m.facebook.com/notes/mon-%C3%A9 ... 3144/?_rdr
Rencontres entre aspergers : http://rencontresentreaspergers.soforums.com/index.php
Forum pour des rencontres amicales ou amoureuses classé par régions et départements.
Forum pour des rencontres amicales ou amoureuses classé par régions et départements.