Les aspies et la famille
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Les aspies et la famille
Bonjour à tous,
Comment voyez vous votre relation avec votre famille ? Avez vous des difficultés avec votre famille ?
Pour ma part j'ai remarqué aujourd'hui que j'étais distant avec mes parents, mamère m'a reproché de ne pas assez l'appeler au téléphone (j'essaye d'appeler 1 fois par semaine mais j'oublie souvent...), et je me rend compte que mes parents ne me manquent pas, je ne pense jamais à eux et je ne pourrais pas dire "je t'aime" à quelqu'un de ma famille. Je trouve que c'est assez triste mais au final je n'y peu rien.
Celà me rappelle que depuis toujours je ne suis pas triste de voir les personnes de mon entourage mourir c'est très étrange.
à vous !
Comment voyez vous votre relation avec votre famille ? Avez vous des difficultés avec votre famille ?
Pour ma part j'ai remarqué aujourd'hui que j'étais distant avec mes parents, mamère m'a reproché de ne pas assez l'appeler au téléphone (j'essaye d'appeler 1 fois par semaine mais j'oublie souvent...), et je me rend compte que mes parents ne me manquent pas, je ne pense jamais à eux et je ne pourrais pas dire "je t'aime" à quelqu'un de ma famille. Je trouve que c'est assez triste mais au final je n'y peu rien.
Celà me rappelle que depuis toujours je ne suis pas triste de voir les personnes de mon entourage mourir c'est très étrange.
à vous !
Modifié en dernier par Idée le lundi 7 juillet 2014 à 12:39, modifié 1 fois.
Raison : orthographe titre
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Re: Les apies et la famille
Tout à fait ça aussi.
De plus, dans mon enfance mon père a toujours été très distant envers moi. Il ne s'occupait pas de moi et ça a plutôt été mal vécu dans la famille de manière général. Comme par hasard, il se pourrait que je ne tienne pas mon éventuel SA de nul part...
Et pour le coup, c'est un sacré poids sur mes épaules qui s'enlèverait si mon SA était confirmé car il m'apporterait la compréhension de cette tension familiale. Et la possibilité de pardonner.
De plus, dans mon enfance mon père a toujours été très distant envers moi. Il ne s'occupait pas de moi et ça a plutôt été mal vécu dans la famille de manière général. Comme par hasard, il se pourrait que je ne tienne pas mon éventuel SA de nul part...
Et pour le coup, c'est un sacré poids sur mes épaules qui s'enlèverait si mon SA était confirmé car il m'apporterait la compréhension de cette tension familiale. Et la possibilité de pardonner.
« How small a thought it takes to fill a whole life »
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
TSA / HQI confirmé.
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Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
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Re: Les apies et la famille
Si je prends le cas de ma fille... Elle peut être très câline, comme elle peut être très distante, ça dépend vraiment des moments, et c'est notamment lié à son hypersensibilité olfactive : s'il y a je ne sais pas quoi qui la dérange sur le plan olfactif, elle ne voudra pas être près de moi (sur une même journée, elle peut ainsi passer de moment où elle me demande de rester à distance pour une question d'odeur et d'autres moments où elle est proche de moi, sans que je sache pourquoi, entre 2 je ne me suis ni parfumée ni lavée ni fait quoi que ce soit d'"évident" pouvant modifier mon odeur !)
Bon, parfois c'est clair, en fin de journée avant d'avoir pris ma douche... mais il y a des fois où je ne sais pas ce qui la dérange, certains jours elle est plus hypersensible que d'autres...
Bon, parfois c'est clair, en fin de journée avant d'avoir pris ma douche... mais il y a des fois où je ne sais pas ce qui la dérange, certains jours elle est plus hypersensible que d'autres...
3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
mon blog : cuisineallergo.canalblog.com
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Re: Les apies et la famille
ben moi je ne peux pas trop dire, j'ai été en situation délicate si on parle famille (pas vraiment "classique")...mais bon quand 'jai grandi, je n'ai pas eu de lien forts quoi.
aujourd'hui je garde lien avec mon frère et ma soeur. (ma soeur m'a aidé pour l adi)
pas de besoin non plus.
suis pas trop famille, en fait vu mon histoire je me suis construite mon ptti cocon perso..amies proches, mes loulous et mon homme etc.et celui la par contre j'y tiens.
aujourd'hui je garde lien avec mon frère et ma soeur. (ma soeur m'a aidé pour l adi)
pas de besoin non plus.
suis pas trop famille, en fait vu mon histoire je me suis construite mon ptti cocon perso..amies proches, mes loulous et mon homme etc.et celui la par contre j'y tiens.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Les apies et la famille
situation délicate avec ma famille .
je ne parle plus a mon père depuis + de 10 ans . ironiquement il est celui qui a pris le mieux le diagnostic . cela le dé-responsabilisais de mauvais père. d'avoir un fils n'a pas accompli tout ce qu'un bon fils de famille peux offrir . il tient a son image de marque comme a la prunelle de ses yeux . cela est la raison principale du fais que je lui parle plus .
avec ma mère , je lui parle 2 a 3 fois par semaine . elle habite a 3 heure de route en voiture de chez moi se qui rend les visites un peu plus espacées . pour elle , elle n'a pas voulue confirmée le diagnostic . elle se mets un voile dans le visage comme si elle refuse de voir les limitations que cela cause a moi et a mon frère jumeaux .
je ne parle plus a mon père depuis + de 10 ans . ironiquement il est celui qui a pris le mieux le diagnostic . cela le dé-responsabilisais de mauvais père. d'avoir un fils n'a pas accompli tout ce qu'un bon fils de famille peux offrir . il tient a son image de marque comme a la prunelle de ses yeux . cela est la raison principale du fais que je lui parle plus .
avec ma mère , je lui parle 2 a 3 fois par semaine . elle habite a 3 heure de route en voiture de chez moi se qui rend les visites un peu plus espacées . pour elle , elle n'a pas voulue confirmée le diagnostic . elle se mets un voile dans le visage comme si elle refuse de voir les limitations que cela cause a moi et a mon frère jumeaux .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
vivant au Québec
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Re: Les apies et la famille
J'ai le même problème, l'explication que j'ai réussi à trouver c'est que les émotions et les états ont des odeurs. Je sens la peur, ou la colère, ou la tristesse, ou le doute, ou le désir mais aussi la maladie ou l'arrivée des règles.3enfants a écrit :Si je prends le cas de ma fille... Elle peut être très câline, comme elle peut être très distante, ça dépend vraiment des moments, et c'est notamment lié à son hypersensibilité olfactive : s'il y a je ne sais pas quoi qui la dérange sur le plan olfactif, elle ne voudra pas être près de moi (sur une même journée, elle peut ainsi passer de moment où elle me demande de rester à distance pour une question d'odeur et d'autres moments où elle est proche de moi, sans que je sache pourquoi, entre 2 je ne me suis ni parfumée ni lavée ni fait quoi que ce soit d'"évident" pouvant modifier mon odeur !)
Bon, parfois c'est clair, en fin de journée avant d'avoir pris ma douche... mais il y a des fois où je ne sais pas ce qui la dérange, certains jours elle est plus hypersensible que d'autres...
Après, ça fait que quelques temps que je l'ai compris... Il y a des odeurs comme celle de la colère ou du désir qui me mettent mal à l'aise, voire me sont insupportables selon les jours. Je ne sais pas si ça a un rapport pour votre fille...
Pour revenir au sujet de la famille, dans mon cas j'ai la "chance" d'avoir un famille de sauvage (je pense maintenant qu'on est simplement tous atypique ahahah). Mon frère et moi on peut ne pas se donner de nouvelles pendant des mois voire des années mais c'est "normal". Ma mère m'appelle quand elle a des choses à me dire ou quand elle se rend compte que ça fait longtemps qu'on s'est pas parler, ça peut varier de 2 semaines à 1 mois mais elle n'en souffre pas, au final c'est normale pour elle aussi.
Je m'entend mieux avec mon frère depuis quelques années après avoir eu une relation fusionnelle avec lui (il a été mon référent qui m'a permis d'être un caméléon) puis fusionnelle conflictuelle extrêmement violente. Un truc à quand même été brisé, mais on peu passer des heures à parler d'informatique, de jeu vidéo, d'animé donc c'est parfait. Ma mère s'obstine à vouloir être normale (elle a passé sa vie à être le plus normale possible), donc c'est parfois un peu plus compliqué, mais ça va beaucoup mieux depuis qu'elle a accepté mon autisme et qu'elle même se remet un peu en question.
Pour mon père, mes parents ce sont séparés quand j'avais 3 ans et j'en étais ravie. Il n'a jamais été autre chose qu'une corvée obligatoire (visite obligatoire imposé par ma mère qui voulait qu'on grandisse avec un "papa"), inintéressant, stupide, mysogyne et égocentrique. J'ai coupé les ponts avec lui il y a bientôt 8 ans maintenant et c'est un vrai soulagement. Je ne ressens absolument rien pour lui, il ne me manque pas et n'a jamais été utile à mon existence.
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: Les apies et la famille
soyez gentil avec le had, il n'écrit pas de messages comme ça d'habitude d'ailleurs je pourrais ouvrir un fil sur 'arrivez vous à parler de vous sur un forum ?'
ok ben, moi, je viens d'une famille tout ce qu'il y a de plus gentille pas d'histoires complexes ou douloureuses, ... enfin, bref, ça va, hier comme aujourd'hui et nous sommes tous un peu artiste, à notre manière
je les aimes, c'est sûr -le sens de 'aimer' m'es encore plutot étranger ; mais sur l'idée, ils comptent plus que les autres-, je dois paraître distant : je ne donne pas de nouvelles, je n'appelle qu'exceptionnellement (concept : pas de nouvelles, bonnes nouvelles), je n'ai jms fait de calins, faire la bise il a fallu bcp bcp de temps (et j'ai tjs détesté embrassé une vieille) et ça reste un privilège, j'oublie les anniversaires ou les fêtes, j'oublies qu'il est de bon ton d'offrir des cadeaux de temps en temps (genre aux anniversaire, que de toutes façons j'oublie ^^) ... etc ...
pour autant, ils savent que je ne suis pas un gros méchant, et que je ne fais pas "exprès". ils captent tous, et depuis tjs, que tout ça me passe au dessus. du coup, ma relation est resté (presque*) la même depuis le diag officiel. je m'appuis sur eux qd j'ai un pb, et ils savent que je ne pourrais pas les aider de la meme façon. expl : un demenagement, j'ai besoin d'eux, mais je n'irai pas les aider à leur tour, trop physique. et je rendrais service autrement. enfin, bref, et on s'entends bien, tous c'est pas impossible de bien s'entendre avec sa famille, aspie ou pas.
sur les décès, je ne suis pas (et ça m'a embêté !) vraiment touché par la perte d'un proche. c'est pas cool dit comme ça tout en sachant que la perte de mon chat me fait flipper au plus haut point -le plus tard possible-, bien plus que pour les humains mais pourtant, c'est le cours de la vie, et je ne ressens pas le besoin d'exprimer un "manque" plus que ça. j'ai l'impression que les autistes (tous) ne sont pas super touché par la mort : ça arrive forcement, et c'est normal que ça arrive. les NT, à chaque fois, disent que c'est injustes ou je ne sais quoi, mais, ... c'est juste la vie, quoi ?!
enfin voilà, tout ça pour dire que oui, je suis distant, et que ça se passe bien qd meme
* presque ! ce qui a changé après le diag, c'est que eux aussi ils ont des outils pour comprendre, et plus ou moins un "pourquoi". et ça, ça a qd meme changé notre relation : ils sont bcp plus sympa, dans le sens, qu'ils ne me mettent plus la pression du "fait que mieux nous mon fils", et que, ben, je trouve ça cool
ok ben, moi, je viens d'une famille tout ce qu'il y a de plus gentille pas d'histoires complexes ou douloureuses, ... enfin, bref, ça va, hier comme aujourd'hui et nous sommes tous un peu artiste, à notre manière
je les aimes, c'est sûr -le sens de 'aimer' m'es encore plutot étranger ; mais sur l'idée, ils comptent plus que les autres-, je dois paraître distant : je ne donne pas de nouvelles, je n'appelle qu'exceptionnellement (concept : pas de nouvelles, bonnes nouvelles), je n'ai jms fait de calins, faire la bise il a fallu bcp bcp de temps (et j'ai tjs détesté embrassé une vieille) et ça reste un privilège, j'oublie les anniversaires ou les fêtes, j'oublies qu'il est de bon ton d'offrir des cadeaux de temps en temps (genre aux anniversaire, que de toutes façons j'oublie ^^) ... etc ...
pour autant, ils savent que je ne suis pas un gros méchant, et que je ne fais pas "exprès". ils captent tous, et depuis tjs, que tout ça me passe au dessus. du coup, ma relation est resté (presque*) la même depuis le diag officiel. je m'appuis sur eux qd j'ai un pb, et ils savent que je ne pourrais pas les aider de la meme façon. expl : un demenagement, j'ai besoin d'eux, mais je n'irai pas les aider à leur tour, trop physique. et je rendrais service autrement. enfin, bref, et on s'entends bien, tous c'est pas impossible de bien s'entendre avec sa famille, aspie ou pas.
sur les décès, je ne suis pas (et ça m'a embêté !) vraiment touché par la perte d'un proche. c'est pas cool dit comme ça tout en sachant que la perte de mon chat me fait flipper au plus haut point -le plus tard possible-, bien plus que pour les humains mais pourtant, c'est le cours de la vie, et je ne ressens pas le besoin d'exprimer un "manque" plus que ça. j'ai l'impression que les autistes (tous) ne sont pas super touché par la mort : ça arrive forcement, et c'est normal que ça arrive. les NT, à chaque fois, disent que c'est injustes ou je ne sais quoi, mais, ... c'est juste la vie, quoi ?!
enfin voilà, tout ça pour dire que oui, je suis distant, et que ça se passe bien qd meme
* presque ! ce qui a changé après le diag, c'est que eux aussi ils ont des outils pour comprendre, et plus ou moins un "pourquoi". et ça, ça a qd meme changé notre relation : ils sont bcp plus sympa, dans le sens, qu'ils ne me mettent plus la pression du "fait que mieux nous mon fils", et que, ben, je trouve ça cool
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Re: Les apies et la famille
Pour ma part, moi aussi. J'ai aussi peu de contacts avec les membres de ma famille qu'avec les autres personnes. Je suis "Un petit peu avec plein de personnes" plutôt que "Beaucoup avec peu de personnes".
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Les apies et la famille
J'ai des liens avec ma mère et une soeur (plus de son fait d'ailleurs). Les autres membres de ma famille je les ai perdus de vue depuis mon entrée dans le monde adulte.
Et j'ai remarqué que même si nous nous appelons régulièrement, avec mes enfants, nous devons tous faire des efforts pour maintenir des relations suivies. Nous nous aimons très fort pourtant, mais je crois que je n'ai pas su leur inculquer le coté famille que je vois chez les autres.
Mais bon, nous ne sommes pas une famille comme les autres.
Et j'ai remarqué que même si nous nous appelons régulièrement, avec mes enfants, nous devons tous faire des efforts pour maintenir des relations suivies. Nous nous aimons très fort pourtant, mais je crois que je n'ai pas su leur inculquer le coté famille que je vois chez les autres.
Mais bon, nous ne sommes pas une famille comme les autres.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
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Re: Les apies et la famille
Je trouve ce sujet vraiment interressant.
Had je pense avoir la même vision que toi de la mort. Il est normal de mourir, ce n'est pas triste en soi car le corps est de la matière organique, tout comme le serait une feuille de plante... Quand on meure on reviens à la terre, notre corps sert à nourrir et faire vivre à leur tour pleins d'organismes donc non ce n'est vraiment pas quelque chose de triste, on participe juste au cycle de la vie...
C'est très étrange car par exemple je suis dégouté par une plaie ouverte ou la vue du sang mais la vue d'un cadavre ne me fait rien, ni même de manipuler du sang une fois qu'il n'est plus frai, plus vivant... d'où le fait que je veuille faire de la taxidermie mon métier...
Je vais vraiment passer pour un tueur en série si je continu ^^
Had je pense avoir la même vision que toi de la mort. Il est normal de mourir, ce n'est pas triste en soi car le corps est de la matière organique, tout comme le serait une feuille de plante... Quand on meure on reviens à la terre, notre corps sert à nourrir et faire vivre à leur tour pleins d'organismes donc non ce n'est vraiment pas quelque chose de triste, on participe juste au cycle de la vie...
C'est très étrange car par exemple je suis dégouté par une plaie ouverte ou la vue du sang mais la vue d'un cadavre ne me fait rien, ni même de manipuler du sang une fois qu'il n'est plus frai, plus vivant... d'où le fait que je veuille faire de la taxidermie mon métier...
Je vais vraiment passer pour un tueur en série si je continu ^^
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Re: Les apies et la famille
J'ai de mauvaises relations avec mes parents. En fait, plus de relations du tout, je refuse de les revoir. Ils ont transféré les attentes qu'ils avaient pour moi sur mes enfants, et ils refusent toujours d'admettre que je puisse avoir des besoins spécifiques. Qu'ils passent à l'improviste souvent m'est insupportable, par exemple.
Je n'ai plus aucun lien avec l'un de mes frères. Je vois l'autre environ une fois par an, alors qu'il habite à moins d'1/2 h de route. Et je ne vois ma soeur que parce qu'elle insiste pour que nos enfants respectifs aient des liens de cousins conformes à sa vision de la famille.
Au point où j'en suis avec eux, je ne pense pas que je les informerai du diagnostic. Ca ne ferait que les conforter dans l'idée que c'est moi qui suis anormale mais qu'eux n'ont rien à se reprocher.
Je ne crains pas les décès. J'ai mal vécu celui de ma grand-mère parce que justement ça ne me faisait rien, alors que je voyais que ce n'était pas ce qui était attendu, ce qui était normal. Je me suis rarement sentie aussi extraterrestre.
Je me demande parfois si je resterai aussi insensible quand il s'agira de quelqu'un de plus proche. Et juste de me poser la question de façon aussi neutre, je pense que c'est mal parti.
(je réponds pour famille = celle dont je viens, et pas celle que j'ai fondée)
Je n'ai plus aucun lien avec l'un de mes frères. Je vois l'autre environ une fois par an, alors qu'il habite à moins d'1/2 h de route. Et je ne vois ma soeur que parce qu'elle insiste pour que nos enfants respectifs aient des liens de cousins conformes à sa vision de la famille.
Au point où j'en suis avec eux, je ne pense pas que je les informerai du diagnostic. Ca ne ferait que les conforter dans l'idée que c'est moi qui suis anormale mais qu'eux n'ont rien à se reprocher.
Je ne crains pas les décès. J'ai mal vécu celui de ma grand-mère parce que justement ça ne me faisait rien, alors que je voyais que ce n'était pas ce qui était attendu, ce qui était normal. Je me suis rarement sentie aussi extraterrestre.
Je me demande parfois si je resterai aussi insensible quand il s'agira de quelqu'un de plus proche. Et juste de me poser la question de façon aussi neutre, je pense que c'est mal parti.
(je réponds pour famille = celle dont je viens, et pas celle que j'ai fondée)
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Les apies et la famille
Ouf. Je suis pas le seul.had a écrit :tout en sachant que la perte de mon chat me fait flipper au plus haut point -le plus tard possible-, bien plus que pour les humains
« How small a thought it takes to fill a whole life »
Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
Diagnostic les 8 et 9 Octobre 2014.
Bilan le 4 décembre 2014.
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Entretien pré-diagnostic le 15 Mai 2014.
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Re: Les apies et la famille
C'est bizarre j'ai l'impression d'être dans la situation inverse de vous.
J'ai plutôt une relation "fusionnelle" avec ma famille.
Je suis extrêmement proche de ma mère, je lui confie quasiment tout et je passe beaucoup de temps avec elle au téléphone tous les soirs.
Quand j'étais plus jeune, je ressentais un énorme manque quand je passais plusieurs jours sans elle.
Je ne sais pas comment je ferai quand je la perdrai .
J'étais également extrêmement proche de mes grands-parents maternels et quand je les ai perdu j'ai eu l'impression qu'on m'arrachait une partie de moi . Je pense encore à eux tous les jours .
Je trouve que je m'attache facilement aux gens quand ils sont gentils avec moi, parfois trop vite, et j'ai souvent peur de les perdre.
C'est un peu étrange. J'ai l'impression que je suis plus "sentimentale" que la plupart des gens.
J'ai plutôt une relation "fusionnelle" avec ma famille.
Je suis extrêmement proche de ma mère, je lui confie quasiment tout et je passe beaucoup de temps avec elle au téléphone tous les soirs.
Quand j'étais plus jeune, je ressentais un énorme manque quand je passais plusieurs jours sans elle.
Je ne sais pas comment je ferai quand je la perdrai .
J'étais également extrêmement proche de mes grands-parents maternels et quand je les ai perdu j'ai eu l'impression qu'on m'arrachait une partie de moi . Je pense encore à eux tous les jours .
Je trouve que je m'attache facilement aux gens quand ils sont gentils avec moi, parfois trop vite, et j'ai souvent peur de les perdre.
C'est un peu étrange. J'ai l'impression que je suis plus "sentimentale" que la plupart des gens.
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Re: Les apies et la famille
J'ai ete fusionnelle un temps ou on a fait Bloc contre le harcelement scolaire et le school buyling...
Maintenant je me suis emancipe des vieux schemas, mon ambition c'est de me faire ma place .
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Re: Les apies et la famille
Alors j'ai volontairement fais fi de ce détail en ce qui me concerne, mais en fait il y a eu une cassure à un certain âge dans ma relation à mes parents. Je ne me le suis jamais expliqué, pas de trauma ou d'évènement particulier.FloretteRanou a écrit :C'est bizarre j'ai l'impression d'être dans la situation inverse de vous.
J'ai plutôt une relation "fusionnelle" avec ma famille.
Je suis extrêmement proche de ma mère, je lui confie quasiment tout et je passe beaucoup de temps avec elle au téléphone tous les soirs.
J'appréciais les câlins. Ma mère m'en donnait et mon père jamais assez. Puis un beau jour, coupure nette de ma part. Forcément les psy ont pensé que c'était lié à ce manque de mon père mais on n'a jamais su l'expliquer et depuis j'en doute fortement.
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