Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Je suis tombé sur cette histoire il y a quelques jours et cela m'a beaucoup perturber. Ce jeune tueur serait asperger. Les aspergers seraient t'ils aussi violents que les neurotypiques? Que pensez vous de tout cela? Moi, j'ai peur que cela donne une très mauvaise publicité de notre différence . http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriq ... 08751.html
Je crois qu'il est humain et l'humain peux être très violent neurotypique ou pas.
Certains quant il s'en prennent pleins la figure toute leur vie, s'en prennent a eux même, se dévalorisant, se refermant sur eux même, se suicide... et d'autre se retourne contre autrui, rajoute a cela la proximité des armes et la facilité d’accès et voila. Rien a voir avec l'autisme.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Comme Bidouille, la violence se trouve partout, la haine aussi.
Autiste ne veut pas dire bisounours, bien sûr qu'on peut être violent.
Le problème est qu'effectivement, ça renforce l'idée de folie, de bizarrerie... Malheureusement, on y peut pas grand chose. Enfin, je vois pas quoi faire en tout cas.
J'ai vraiment du mal à croire que l'autisme en lui même puisse faire commettre des meurtres prémédités (hormis peut être en bandes organisés, il me semble avoir lu que la mafia arrivait à enrôler des autistes en abusant de leur naïveté). D'ailleurs les journaux US parlent bien de troubles mentaux et pas seulement de SA. Et il faudra qu'on m'explique ce que signifie "forme aiguë du syndrome d'Asperger"...
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
J'étais chez moi, bien peinarde, veillant sur mes petites affaires quotidiennes et je ne demandais rien à personne. Mais comme à chaque jour que le calendrier grégorien nous apporte, les actualités viennent nous colporter mille et trois histoires à faire dresser tout son chignon sur la tête. La dernière nouvelle en liste allait m'interpeller outrageusement d'une manière toute personnelle : l'auteur du massacre de Santa Barbara, Elliott Rodger, avait le syndrome d'Asperger. La belle affaire. L'autisme, et plus encore l'autiste, allait porter une fois de plus en bandoulière l'odieux d'une situation orpheline et plutôt rare. Les mots « autisme » et « asperger » allaient revenir hanter les médias et déranger le commun des mortels pour d'abominables raisons.
Soyons bien lucides. Des crimes, il y en a qui sont commis à chaque jour que la luminosité solaire nous amène. Ce qui me terrifie toujours dans un cas comme celui de vendredi dernier, et qui me laisse sans voix, c'est ce terme appuyé sur les gros titres gras et noirs. « Le tueur était autiste ». « Elliot Rodger avait le syndrome d'Asperger ». Tout ceci laissant planer un immense nuage obscur : l'autiste est un être dangereux et un tueur sanguinaire. Fermez volets, châssis doubles et portes cochères à triple tour. Surtout, n'ouvrez à personne si on frappe avec frénésie à vos carreaux.
Bien évidemment, on remettra sur la place publique, par ignorance, la notoire agressivité autistique, sans réaliser que cette dernière est avant tout une réponse défensive sur un trop plein d'anxiété de l'autiste, devant un monde qui lui est étrangement inquiétant. L'autiste en lui-même, n'est pas un être violent par définition. Sous la pression, l'autiste réagit, mais le plus souvent contre lui-même. Je ne crois pas que l'autisme d'Elliot Rodger soit responsable de son acte de violence de vendredi dernier. Pas plus que celui présumé d'Adam Lanza à Sandy Hook. Le père de Lanza lui-même n'y croyait pas. D'ailleurs, tous les jeunes et adultes autistes que je connais détestent la violence gratuite et l'injustice. Ils ne sont donc pas intrinsèquement enclins à perpétrer des crimes violents.
Les réactions ont été nombreuses suite à l'événement dramatique de Santa Barbara. Le père d'une des victimes de la tragédie a condamné en premier lieu les armes en vente libre. La féministe Jessica Valenti a écrit dans The Gardian que c'est « une maladie culturelle », qui a poussé Elliot Rodger à considérer les femmes comme des objets à posséder, et que dans sa vidéo, Rodger clamait son droit en tant que mâle alpha d'avoir une femme à lui. Il aurait également dit « l'université représentait un espoir pour moi », paraphrasant la promesse véhiculée par les films d'adolescents, soit un succès facile auprès des filles dans un utopique et libertin milieu universitaire. La pression sociale d'être charismatique, populaire et sexy n'a jamais été aussi obligatoire qu'en ces temps de médias sociaux et de paradis superficiels.
L'autisme ne met pas à l'abri non plus d'autres pathologies psychiatriques associées, comme pour toute personne non-autiste. Mais l'autisme en lui-même, pris seul, n'est pas un trouble psychiatrique ou une maladie mentale. Il n'y a pas dans l'autisme de voix intérieure infernale ni de possession démoniaque. Et il est également admis que les autistes s'avèrent habituellement peu portés à enfreindre les lois et les règlements connus. Elliot Rodger avait peut-être le syndrome d'Asperger. Mais ce n'est pas cette particularité qui a selon moi déclenché son acte meurtrier. C'était un mal intérieur qui lui était propre. C'est le crime du désaxé Elliot Rodger, pas celui d'un autiste asperger, tout simplement...
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
Quand bien même la presse colporterait cette idée qu'autisme rime avec violence, je ne pense pas que les gens associent ces deux termes.
Autiste = débile ou Autiste = savant fou, oui, sans hésiter.
Autiste = tueur, honnêtement je ne pense pas.
La schizophrénie souffre énormément de cette analogie, mais je ne pense pas qu'il faille se faire du souci à ce niveau là en ce qui concerne le SA.
Il n'y a pas de statistiques de comparaison à ma connaissance sur la proportion d'actes violents commis par les NT et autiste, et c'est sûrement pas plus mal (je me méfie toujours des études quand on ne sait pas pourquoi, comment, par qui et sur qui elle sont faites).
Mais, j'imagine que si ça existait, le nombre d'actes violent ne serai pas supérieur chez les aspergers et TED. Peut-être même ce serait l'inverse.
MAis c'est vrai que cette façon de mettre le SA en avant dans le mécanisme du meurtre est étrange. On mettrai la neurotypie en avant que personne n'y comprendrait rien.
Simon Astaire (ndt : ami de la famille Rodger) déclare qu'Elliot Rodger n'avait pas été diagnostiqué Asperger, mais la famille suspectait qu'il soit dans le spectre autistique ; et qu'il suivait une thérapie depuis des années.
Astaire said Elliot had not been diagnosed with Asperger’s but the family suspected he was on the spectrum, and had been in therapy for years.
donc, d'apres ce que j'ai lu et d'apres la déclaration ci-dessus, c'est l'avocat des Rodger qui a déclarer en premier que le tueur avait le SA : c'est une stratégie pour trouver des "circonstances atténuantes", pas une réalité médicale.
syndrome asperger = difficulté social = difficulté a se faire une blonde pour les hommes . = frustration qui peux mener a ce genre de meurtre .
l'analogie peux se faire ainsi .
sans jamais vraiment avoir voulu faire ce genre de geste . a quelque part , cette frustration de ne pouvoir avoir une blonde et de voir vers qu'elle direction vont les femmes en ces temps moderne . l'idée de vouloir commettre ce genre de crime semble être la seule façon de se sortir de se tunnel sans fin .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
vivant au Québec
philippe1100 a écrit :sans jamais vraiment avoir voulu faire ce genre de geste . a quelque part , cette frustration de ne pouvoir avoir une blonde et de voir vers qu'elle direction vont les femmes en ces temps moderne . l'idée de vouloir commettre ce genre de crime semble être la seule façon de se sortir de se tunnel sans fin .
Consternants tes propos, une fois de plus...
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
philippe1100 a écrit : et de voir vers qu'elle direction vont les femmes en ces temps moderne .
Parce que les femmes vont dans une pire direction que les hommes
J'ai pas l'impression qu'assassiner représente un meilleur comportement que ce que font les femmes de notre époque
Ça c'est le comble alors
annonce typique que je vois souvent passée a la tv . bon peux-être un stéréotypé . mais de faire parie des gars qualifé de colleux qui sont collant pour voir aller les femmes sur le beau gars tatoué . il a de quoi frustré un homme .
c'est quelque chose de classique que je vois souvent arrivé . si dans le passé les femmes se sont battues pour enlever les cheerleader des annonces de bierres . les choses ont bien bien changé .
en plus , c'est difficile de se battre contre se genre de truc sans passé pour un looser de se faire dire de ne pas baisser dans nos critères . de vouloir nous faire taire .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
vivant au Québec