Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
SR7 a écrit :J ai parlé a un aspie Le week end dernier et il m a dit que sa femme (aspie aussi) n avais pas de libido non plus. C Est compliqué Cette affaire!
J'ai l'impression que tu focalises trop sur le fait qu'une aspie n'a pas de libido,
c'est à dire que tu relèves ce qui a trait à ce "son de cloche" mais lorsqu'on évoque le contraire ça passe inaperçu...
Et si tu focalises là-dessus dans le cadre d'une relation,
tu risques bien d'étouffer les ardeurs de mademoiselle...
Modifié en dernier par isra le mercredi 28 mai 2014 à 18:16, modifié 1 fois.
SR7 a écrit :J ai parlé a un aspie Le week end dernier et il m a dit que sa femme (aspie aussi) n avais pas de libido non plus. C Est compliqué Cette affaire!
J'ai l'impression que tu focalises trop sur le fait qu'une aspie n'a pas de libido,
c'est à dire que tu relèves ce qui a trait à ce "son de cloche ce son de cloche" mais lorsqu'on évoque le contraire ça passe inaperçu...
Et si tu focalises là-dessus dans le cadre d'une relation,
tu risques bien d'étouffer les ardeurs de mademoiselle...
Tu as raison, j en suis tromatisé!
Mais je t ai écouté ne t en fait pas.
Je te remercie quand meme de t etre donnée du mal pour me repondre.
Pour rebondir sur ce qui a été dit, notamment au sujet des préliminaires, en ce qui me concerne j'ai une libido plus ou moins développée (en général moins) selon les périodes et je n'apprécie pas le coït, lorsque mon "côté sexuel" (voire hypersexuel) se met en marche je préfère les préliminaires et peux largement m'en contenter.
Il y a toujours un moyen pour ne pas frustrer ma partenaire malgré ça.
Cependant il me faut lui expliquer au préalable que "plus", c'est possible mais qu'alors le plaisir ne sera pas partagé de le même manière, et aussi que je ne peux pas jouir mais que ça ne signifie pas que je ne ressens pas de plaisir ni ne profite du moment. ( Ca ne signifie pas non plus que je n'aime pas le sexe. (Théoriquement ça me fascine, pratiquement c'est compliqué ou pour reprendre les mots de quelqu'un "différent avec [moi]") )
Pourtant quand on me touche c'est comme si on me brulait.
Il faut aussi que j'explique quels endroits elle ne peut pas toucher quoi qu'il arrive, sinon je réagis vivement.
(Et il faut aussi qu'elle accepte qu'une fois le "rapport" terminé, je ne veux pas de câlin ni qu'elle continue à me toucher, comme si j'avais atteint ma limite. Bien-entendu c'est pas si fréquent de trouver quelqu'un qui comprenne et accepte ces conditions mais lorsque ça arrive ça se passe bien.)
J'ai envie de dire que c'est encore plus compliqué ... au delà de l'hétérosexualité, l'homosexualité, ou de la pans-sexualité.
On peut être homo et "hétérosexuel" : certains sont attirés par leur complémentaires : un mésomorphe vis-a-vis d'un endomorphe du même sexe. Ou l'inverse, être homo et "homosexuel" cad attiré par son propre morphotype...
Personnellement, je me considère comme un homo hétérosexuel.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Hum sauf que là Bubu tu transformes le sens des mots :/ Etre attiré par la différence morphologique ne peut pas être définit par le terme homo/hétéro-sexuel. Parce qu'il ne s'agit pas de sexe mais justement, de morphologie... A la limite on peut peut-être dire homo-morphe ou hétéromorphe, c'est tout de même bien plus parlant, et plus juste au niveau du sens strict des termes employés... :p
Mizton a écrit :Hum sauf que là Bubu tu transformes le sens des mots :/ Etre attiré par la différence morphologique ne peut pas être définit par le terme homo/hétéro-sexuel. Parce qu'il ne s'agit pas de sexe mais justement, de morphologie... A la limite on peut peut-être dire homo-morphe ou hétéromorphe, c'est tout de même bien plus parlant, et plus juste au niveau du sens strict des termes employés... :p
Bon d'accord ...
Je dirais alors plutôt : homosexuel hétéromorphe .... On va finir par se perdre dans ces barbarismes
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
La vie sexuelle n'est donc qu'un endomorphisme comme la plupart des espaces vectoriels. Théorisons un peu. D'ici à ce qu'on regarde des films pornos dans les cours de maths
pour ma part, ma libido me convient tout a fait. Elle est juste parasité parfois par certains facteurs.
1. si je suis sur autre chose c'est pas la peine. je ne peux pas être disponibles pour autre choses et pour la libido. il faut d'abord que j'évacue les idées obsédantes de ma tête pour pouvoir me consacrer entièrement a ma libido.
2. les périodes d'hyposensibilité et d'hypersensibilité. dans le premier cas, je ne supporte même plus le contacte de mes vêtements (a l'époque ou j'avais des voisins, ils ont du se régale de me regarder me balader a poile dans mon apart, d'autant plus que j'oubliais souvent de fermer les rideaux. mais ca c'est une autre histoire) dans le second cas je suis obsédée par autre chose donc ca m'agace plus qu'autre chose.
déjà ça, ça me prend environ 15 jours dans le mois. ensuite il y a 8 jours ou j'ai mes règles, et 7 jours ou je fais de la contraception naturelle. (ceinture)
Donc si on calcule bien, il manque dans un mois plusieurs jours pour que ma libido soit normal.
Orbite quelque part entre la voie lactée et Orion :Aspie:
Bubu, au contraire on s'exprime avec des termes clairs et parlant (suffit de les décortiquer pour comprendre ce qu'ils impliquent) donc pourquoi s'y perdrait-on ? :p
Nova, que veux-tu dire par "question de timing et de réglage" ?
WinstonWolfe a écrit :La vie sexuelle n'est donc qu'un endomorphisme comme la plupart des espaces vectoriels. Théorisons un peu. D'ici à ce qu'on regarde des films pornos dans les cours de maths
C'est sûr. Ce n'est pas un isomorphisme comme en rêvent encore certaines personnes.
Sinon, neurotypiques ou pas, il est bien de discuter des endroits où l'on aime bien se faire toucher, caresser, et de ceux où on aime moins se faire toucher.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
freeshost a écrit :
Sinon, neurotypiques ou pas, il est bien de discuter des endroits où l'on aime bien se faire toucher, caresser, et de ceux où on aime moins se faire toucher.
je comprend pas. tu veux qu'on discute ici ( sur le forum) de ca? ou avec un potentiel partenaire?
est ce que tu dis ca par ce que tu pense qu'il y a des similitudes entre les individus en ce qui concerne les sensibilités physiques?
Orbite quelque part entre la voie lactée et Orion :Aspie: