Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
si ce n'est pas une nécessité (famille, amis) mieux vaut ne pas le dire, l'exclusion est systématique, on ne vit malheureusement pas dans un monde ou les gens sont gentils et compréhensible, les gens sont assez méchant et moqueurs, surtout dans le monde du travail, au pire les gens vous trouverons un peu étrange mais ne poserons pas une étiquette
Moi je l'ai dit à tout le monde et ils l'ont très bien pris et sont très curieux. Ils m'aident aussi dans certaines situation anxiogènes, et font de gros efforts.
Tout dépend du cadre où tu travailles et de tes collègues.
Nova a écrit :si ce n'est pas une nécessité (famille, amis) mieux vaut ne pas le dire, l'exclusion est systématique, on ne vit malheureusement pas dans un monde ou les gens sont gentils et compréhensible, les gens sont assez méchant et moqueurs, surtout dans le monde du travail, au pire les gens vous trouverons un peu étrange mais ne poserons pas une étiquette
Et bien tu ne doit pas être entouré de personne sympathique car jamais personne ne m'a rejeter ou ne c'est moquer de moi après que j'ai annoncer mon autisme.
Neuro-atypique (TSA) diagnostiquée à 21 ans, plusieurs soupçon de TSA dans la familles, un cousin diagnostiqué et 2 cousines en attentes de diagnostique.
En tous cas ce serait intéressant et utile d'avoir plusieurs avis
d'aspies diagnostiqués selon vos expériences à ce sujet,
De mon côté je compte m'appuyer sur le diagnostic pour pouvoir enfin donner une explication à certaines personnes
me sentir mieux face à elles et tenter d'être mieux comprise que jusque-là...
Mais il y a certainement du discernement à avoir quant à la manière
et au choix des personnes à qui le révéler.
Par exemple à mon travail, j'aimerais le dire à mes supérieurs
mais je ne pense pas que mes collègues soient disposés à en faire bon usage...
isra a écrit :Par exemple à mon travail, j'aimerais le dire à mes supérieurs
mais je ne pense pas que mes collègues soient disposés à en faire bon usage...
Avec du recul (j'ai eu les 3 cas : personne au courant (même pas moi ) / chef seulement au courant / chef et collègues au courant), je pense que c'est la meilleure des solutions.
F84.5 | Things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.
Il me semble préférable que le manager soit au courant.
L'équipe peut être mise au courant, si c'est vraiment nécessaire ... ou si çà se passe tellement bien qu'on est sûr qu'elle prendra l’explication au mieux.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
C'est un peu à toi de discerner s'il est judicieux de le dire à tes collègues ou pas...
En sachant que ça peut avoir un effet positif comme négatif...
Apparemment ça dépend de chaque situation et de la mentalité qui règne à ton travail...
Si tu en parles à tes superieurs, tu peux éventuellement leur demander conseil sur ce point.
De mon côté ça fait 10 ans que je suis en poste et si le diagnostic est confirmé je ne souhaite pas que mes collègues en soient informés,
mais le jour où je vais changer de travail je pense que je voudrais que les gens sur mon nouveau lieu de travail le sachent,
qu'on me prenne telle quelle ou alors je ne resterais pas,
Car ça fait 20 ans de vie professionnelle que je souffre de mes particularités,
Et si l'hypothèse est confirmée, je n'ai plus envie d'endosser le statut d'extra-terrestre alors que je n'y suis pour rien...
Pour ma part, je ne prends aucun risque: je n'en parle pas. Les choses se passent plutôt bien et je ne veux pas que ça se dégrade.
Avant d'en parler, que ce soit à son employeur, à ses collègues, etc, il faut se poser une question: est-ce pertinent d'en parler? Lors des entretiens d'embauche, il faut dire à l'employeur ce qui le pousse à te sélectionner. À voir si ça vaut le coup de prendre le risque de l' "effrayer".
Et puis, parler de ses points faibles à son boss, n'est-ce pas prendre le risque qu'il en fasse mauvais usage?
en ce qui me concerne, je n'ai pas de diag', donc c'est vite vu, tant qu'aucun médecin n'a confirmé que c'était ça, ou au contraire infirmé et que c'est autre chose, je ne peux rien dire. Mais si ça devait se confirmer, est-ce que je le dirais ou pas......je ne sais pas si j'ai le droit de penser ce que je pense et de le dire, mais j'aurais peur que ça fasse peur (j'sais pas trop comment le formuler mieux) et de toujours rester en bas de l'échelle si ça se savait.
Déjà qu'on me prend souvent pour bien plus incapable (je n'aime pas utiliser ce mot) que je ne le suis en réalité, ce qui est douloureux pour moi au quotidien et je me dis que si je dis "j'ai ça" (seulement si ça se confirme, bien entendu), ça risque de les conforter dans leur idée.
Après, peut-être que d'expliquer peut diminuer leur trouille? je ne sais pas. ça dépend peut-être à qui et comment?
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
une fois diagnostiqué, j'ai éprouvé le besoin de le dire autour de moi car pour moi c'était plutôt positif mais je me suis vite rendu compte que les gens ne comprenaient pas du tout et me regardaient plus pareil
au niveau du travail pour le dire il faut que ce soit une entreprise avec des gens tolérants et le dire dès le début car en cours de route je ne pense pas que ce soit une bonne chose
annoncer la couleur dans un monde hierarchisé et normé c'est accepter de passer pour un handicapé avec toutes les consequences possibles
-pitié
- agacement
-jalousie ( pour les avantages que ça procure )
-fuite
-rabaissement
et etre catalogué d'handicapé c'est perdre son identité pour rejoindre une famille de laquelle on ne pourra plus sortir meme si l'envie prenait à la gorge
c'est comme passé 60 ans , on est juste vieux
mon autisme agace mes enfants , ma femme ne le serait pas si elle avait su , ma mere ne veut pas l'entendre .
mieux vaut un qui sait que dix qui cherchent, et je suis celui là