Comment lui dire...
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Re: Comment lui dire...
Bravo quand même. Ce type de réaction ne m'étonne pas. Effectivement c'est violent, c'est un monde de certitudes qui vacille, c'est peut-être aussi l'image qu'il pense donner de lui, notamment à toi, qui s'effrite. Il faut le temps que l'info fasse son chemin dans tous les méandres, que le tout s'apaise.
Je pense que c'est plus sain comme situation même si le cap est difficile à passer. Au moins tu ne feras plus d'allusions qui tombent à l'eau et qu'il ne comprend pas et peut interpréter de milles manières différentes. Peut-être que cela lui donne des réponses quant à tes réactions à toi aussi. Bref je ne pense pas que cela soit perdu. Perso je préfère qu'on me dise clairement ce que l'on pense de moi, même si je peux réagir très mal, plutôt que faire des détours détournés qui me montre que quelque chose cloche mais quoi ? Alors le mental embraye et c'est souvent pire que la vérité.
Je dirais de rester à l'écoute et "diplomate"
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Re: Comment lui dire...
Je pense comme Cailla.
Laisse lui le temps de se rendre compte des choses, ça sape pas mal de travail d'intégration (travail pas obligatoirement conscient). Se rendre compte de qui on est vraiment peut être dur à digérer. Maintenant, le "qui se ressemble s'assemble" est un adage qui me parait très adapté aux aspis. Tellement différents que ceux qui plaisent sont aussi différents et parfois ... aussi aspis (ou HPI).
Courage, reste à l'écoute et laisse du temps au temps. J'espère aussi que ça va l'aider pour sa fille.
Laisse lui le temps de se rendre compte des choses, ça sape pas mal de travail d'intégration (travail pas obligatoirement conscient). Se rendre compte de qui on est vraiment peut être dur à digérer. Maintenant, le "qui se ressemble s'assemble" est un adage qui me parait très adapté aux aspis. Tellement différents que ceux qui plaisent sont aussi différents et parfois ... aussi aspis (ou HPI).
Courage, reste à l'écoute et laisse du temps au temps. J'espère aussi que ça va l'aider pour sa fille.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Comment lui dire...
Merci pour vos réponses et votre sollicitude car c'est vrai que c'est un moment un peu difficile.
Oui Nath62 je crois bien qu'on se rencontre entre gens "différents".
C'est bien au moment où il s'est énervé que j'ai compris à quel point il s'était emmuré dans un système de compensation qui tient la route vaille que vaille. C'est ça que j'ai touché, que je peux faire vaciller par mes "révélations". Peut être avez-vous vécu ces moments là. Moi c'était pour la révélation du HQI, j'ai refusé en bloc, fermé la porte à clé et jeté la clé dans le puits. Il a fallu longtemps, très longtemps pour regarder les choses en face.
Pourtant il va falloir que j'y revienne car il ne m'a pas laissé le temps de dire grand chose, on n'a pas parlé de sa fille. Je pense y revenir par ce biais car tout le monde se fait du souci pour elle : les grand-parents, la famille, les demi-frères, les amis proches... mais personne n'ose intervenir car il ne laisse aucun moyen pour aborder le sujet, c'est verrouillé.
Mais maintenant j'ai mis le pied dans la porte et je n'ai pas un caractère à abandonner au milieu du gué
Oui Nath62 je crois bien qu'on se rencontre entre gens "différents".
C'est bien au moment où il s'est énervé que j'ai compris à quel point il s'était emmuré dans un système de compensation qui tient la route vaille que vaille. C'est ça que j'ai touché, que je peux faire vaciller par mes "révélations". Peut être avez-vous vécu ces moments là. Moi c'était pour la révélation du HQI, j'ai refusé en bloc, fermé la porte à clé et jeté la clé dans le puits. Il a fallu longtemps, très longtemps pour regarder les choses en face.
Pourtant il va falloir que j'y revienne car il ne m'a pas laissé le temps de dire grand chose, on n'a pas parlé de sa fille. Je pense y revenir par ce biais car tout le monde se fait du souci pour elle : les grand-parents, la famille, les demi-frères, les amis proches... mais personne n'ose intervenir car il ne laisse aucun moyen pour aborder le sujet, c'est verrouillé.
Mais maintenant j'ai mis le pied dans la porte et je n'ai pas un caractère à abandonner au milieu du gué
Neuro pas du tout typique, diagnostiquée hqi, ne souhaite pas faire de diagnostic SA
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Re: Comment lui dire...
Je reviens sur ce fil car j'ai à nouveau besoin de vos conseils .
Une ouverture semble se dessiner pour une nouvelle discussion sur le sujet du SA avec mon ex qui fait une tentative de retour (il y a eu le bouquet de fleurs il y a 2 semaines... ).
Je lui mets un peu la pression, mais je voudrais m'y prendre autrement cette fois-ci. C'est vrai que j'en ai beaucoup appris sur le syndrome depuis quelques mois (et je maintiens mon hypothèse le concernant)
Alors je voudrais vous demander à toutes et tous qui êtes passé(e)s par l'épreuve de la découverte du SA non pas comment je dois aborder le sujet avec lui, mais comment vous, vous auriez souhaité qu'on l'aborde avec vous? Quelles phrases auriez-vous aimé entendre, de quelles façon auriez-vous souhaité qu'on vous parle dans un moment aussi délicat?
J'aimerai partir de vos expériences pour construire mon discours car, hélas, je ne suis pas la douce psychologue expérimentée du CRA...
Merci, merci
Une ouverture semble se dessiner pour une nouvelle discussion sur le sujet du SA avec mon ex qui fait une tentative de retour (il y a eu le bouquet de fleurs il y a 2 semaines... ).
Je lui mets un peu la pression, mais je voudrais m'y prendre autrement cette fois-ci. C'est vrai que j'en ai beaucoup appris sur le syndrome depuis quelques mois (et je maintiens mon hypothèse le concernant)
Alors je voudrais vous demander à toutes et tous qui êtes passé(e)s par l'épreuve de la découverte du SA non pas comment je dois aborder le sujet avec lui, mais comment vous, vous auriez souhaité qu'on l'aborde avec vous? Quelles phrases auriez-vous aimé entendre, de quelles façon auriez-vous souhaité qu'on vous parle dans un moment aussi délicat?
J'aimerai partir de vos expériences pour construire mon discours car, hélas, je ne suis pas la douce psychologue expérimentée du CRA...
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Neuro pas du tout typique, diagnostiquée hqi, ne souhaite pas faire de diagnostic SA
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Re: Comment lui dire...
J'ai du mal à me projeter dans une telle situation, car j'ai beau chercher, je ne vois pas vraiment qui autour de moi aurait pu faire cette hypothèse (je suis plutôt dans la réflexion inverse : qui pourrait l'accepter ?).
Mais bon, admettons... Je pense qu'il aurait fallu me la "vendre". Ne pas dire "ah, j'ai trouvé ce qui tourne pas rond chez toi", parce que moi, je tourne bien rond. Mais peut-être que si, sur un point précis, une mise en lumière de différences avait pu se faire, ça aurait peut être permis d'engager la discussion. Par exemple, analyser un échec, me faire comprendre pourquoi ça n'a pas marché, comment j'aurais pu faire et en venir, ainsi, à la question centrale : pourquoi je n'ai pas fait bon du premier coup, ou pourquoi je n'arrive pas à envisager spontanément de faire ce que chacun aurait fait en pareille situation.
C'est la que le côté commercial intervient : proposer quelque chose qui peut permettre de vivre mieux. Découvrir le SA chez quelqu'un qui n'en souffre pas, à quoi bon ? L'intérêt d'un diagnostic, c'est de pouvoir agir efficacement sur une souffrance.
Donc, pour moi, il aurait fallu suivre le chemin logique : mise en évidence d'une difficulté ou d'une souffrance, analyse des causes, réflexion sur les comportements, puis, par analogie, introduction du SA avec une description rapide et précise.
Très intellectuel, en somme (mais tout ça est purement spéculatif, je ne te garantis pas que j'aurais mordu)
Mais bon, admettons... Je pense qu'il aurait fallu me la "vendre". Ne pas dire "ah, j'ai trouvé ce qui tourne pas rond chez toi", parce que moi, je tourne bien rond. Mais peut-être que si, sur un point précis, une mise en lumière de différences avait pu se faire, ça aurait peut être permis d'engager la discussion. Par exemple, analyser un échec, me faire comprendre pourquoi ça n'a pas marché, comment j'aurais pu faire et en venir, ainsi, à la question centrale : pourquoi je n'ai pas fait bon du premier coup, ou pourquoi je n'arrive pas à envisager spontanément de faire ce que chacun aurait fait en pareille situation.
C'est la que le côté commercial intervient : proposer quelque chose qui peut permettre de vivre mieux. Découvrir le SA chez quelqu'un qui n'en souffre pas, à quoi bon ? L'intérêt d'un diagnostic, c'est de pouvoir agir efficacement sur une souffrance.
Donc, pour moi, il aurait fallu suivre le chemin logique : mise en évidence d'une difficulté ou d'une souffrance, analyse des causes, réflexion sur les comportements, puis, par analogie, introduction du SA avec une description rapide et précise.
Très intellectuel, en somme (mais tout ça est purement spéculatif, je ne te garantis pas que j'aurais mordu)
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Re: Comment lui dire...
C'est une question délicate. Je ne pense pas qu'il y ai de méthode idéale.
Je peux juste témoigner de la façon dont cela s'est passé pour moi.
C'était dans un contexte de grosses difficultés relationnelles au travail, en faisant un bilan de compétences.
Le consultant, en qui j'avais appris à avoir confiance, m'a dit sans ambage que je oerdais mon temps en thérapie, que mes difficultés comme mes forces étaient dues à mon fonctionnement atypique et décalé (c'est ce mot, décalé, qui a été une révélation pour moi, car c'est ce que je ressentais depuis toujours, et c'était la première fois que quelqu'un autour de moi selblait comprendre ce que je pouvais ressentir).
Il n'a pas utilisé d'autres mots, m'a juste recommandé de creuser le sujet de la douance et de me méfier de la psychanalyse et de ses pratiques en matière d'autisme.
Passé le choc, j'ai vécu une première phase plutôt euphorique avec en tête l'idée de douance.
Ensuite, l'euphorie retombée, j'ai compris que quelque chose n'allait toujours oas et creusé l'autre piste qu'il avait juste évoqué par des moyens détournés.
Cela a été bien plus dur à accepter, et je pense que je l'aurai très mal vécu s'il m'avait dit directement "vous êtes autiste" au lieu de "vous êtes douée".
Mais l'amoece était faite et l'idée, avec le temps, a fait son chemin toute seule.
Je peux juste témoigner de la façon dont cela s'est passé pour moi.
C'était dans un contexte de grosses difficultés relationnelles au travail, en faisant un bilan de compétences.
Le consultant, en qui j'avais appris à avoir confiance, m'a dit sans ambage que je oerdais mon temps en thérapie, que mes difficultés comme mes forces étaient dues à mon fonctionnement atypique et décalé (c'est ce mot, décalé, qui a été une révélation pour moi, car c'est ce que je ressentais depuis toujours, et c'était la première fois que quelqu'un autour de moi selblait comprendre ce que je pouvais ressentir).
Il n'a pas utilisé d'autres mots, m'a juste recommandé de creuser le sujet de la douance et de me méfier de la psychanalyse et de ses pratiques en matière d'autisme.
Passé le choc, j'ai vécu une première phase plutôt euphorique avec en tête l'idée de douance.
Ensuite, l'euphorie retombée, j'ai compris que quelque chose n'allait toujours oas et creusé l'autre piste qu'il avait juste évoqué par des moyens détournés.
Cela a été bien plus dur à accepter, et je pense que je l'aurai très mal vécu s'il m'avait dit directement "vous êtes autiste" au lieu de "vous êtes douée".
Mais l'amoece était faite et l'idée, avec le temps, a fait son chemin toute seule.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
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- Les enfants de la lune rouge
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Re: Comment lui dire...
Ça me paraît bien, comme approche ...Lilas a écrit :Le consultant, en qui j'avais appris à avoir confiance, m'a dit sans ambage que je oerdais mon temps en thérapie, que mes difficultés comme mes forces étaient dues à mon fonctionnement atypique et décalé (c'est ce mot, décalé, qui a été une révélation pour moi, car c'est ce que je ressentais depuis toujours, et c'était la première fois que quelqu'un autour de moi selblait comprendre ce que je pouvais ressentir).
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Re: Comment lui dire...
@ Winston, je comprends bien la question de la souffrance. Je ne saurais pas dire s'il souffre, mais comme les aspies ont des difficultés à comprendre et à mesurer leur propre souffrance (c'est ce que j'ai compris) je ne sais pas quels peuvent en être les signes chez lui. Faut que je creuse...
Il est clair qu'il n'a pas conscience de son atypie bien qu'il m'a dit un jour "je suis un cas".
@ Lilas, je retiens ces deux mots "atypique et décalé", c'est une amorce intéressante. Je comprends bien ce que tu dis, pour moi la découverte de la douance a été un grand choc et lire vos témoignages sur ce forum ce sont des dizaines de petit chocs
@ Tugdual, moi aussi ça me parait bien
Il n'y a pas de solution idéale on en convient tous, mais je voudrais trouver une façon d'amorcer la question (merci Lilas). Donc tous vos témoignages et idées m'intéressent
Il est clair qu'il n'a pas conscience de son atypie bien qu'il m'a dit un jour "je suis un cas".
@ Lilas, je retiens ces deux mots "atypique et décalé", c'est une amorce intéressante. Je comprends bien ce que tu dis, pour moi la découverte de la douance a été un grand choc et lire vos témoignages sur ce forum ce sont des dizaines de petit chocs
@ Tugdual, moi aussi ça me parait bien
Il n'y a pas de solution idéale on en convient tous, mais je voudrais trouver une façon d'amorcer la question (merci Lilas). Donc tous vos témoignages et idées m'intéressent
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Re: Comment lui dire...
J'aime beaucoup cette approcheWinstonWolfe a écrit :Donc, pour moi, il aurait fallu suivre le chemin logique : mise en évidence d'une difficulté ou d'une souffrance, analyse des causes, réflexion sur les comportements, puis, par analogie, introduction du SA avec une description rapide et précise.
Bon courage cosima...
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Re: Comment lui dire...
Je bug sur la description rapide et précise du SA
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Re: Comment lui dire...
Là j'avais répondu en supposant que je ne connaissais rien à tout ça, ce n'est manifestement pas le cas pour ta situation. J'imagine que tu as déjà eu l'occasion de parler du syndrome avec ton homme. Du coup, peut-être que se concentrer sur les points importants pour la découverte à cet âge (le fait que ce soit assez courant de se découvrir aspie sur le tard, que les différents symptômes s'expriment plus ou moins fort selon les cas, que des pans entier peuvent se cacher sous des stratégies d'adaptation...) serait plus indiqué.
Et puis par dessus tout ça, il faut du temps et de la bienveillance...
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Re: Comment lui dire...
je vais encore faire le chieur j'ai hésité à répondre à ton fil.
ce que je peux dire, c'est que j'aurai absolument et totalement détester ta démarche si j'était à la place de ton ex, surtout après avoir déjà dit "non" une fois.
tu lui en as déjà parlé, il t'a dit (ou fait comprendre) en gros de ne pas revenir sur le sujet, je pense que c'est clair : arretes de lui prendre la tete (et la tienne au passage). pour moi, c'est un bon motif de rupture.
empeches toi de revenir sur le sujet si tu veux le garder
et si c'est lui qui t'en reparles, alors, oui, donnes lui l'adresse du cra le plus proche de chez toi,
pour un diag rien que pour lui (càd sans toi dans ses pattes )
voilà voilà, à contre courant des autres messages -j'avais prevenu-
ce que je peux dire, c'est que j'aurai absolument et totalement détester ta démarche si j'était à la place de ton ex, surtout après avoir déjà dit "non" une fois.
tu lui en as déjà parlé, il t'a dit (ou fait comprendre) en gros de ne pas revenir sur le sujet, je pense que c'est clair : arretes de lui prendre la tete (et la tienne au passage). pour moi, c'est un bon motif de rupture.
empeches toi de revenir sur le sujet si tu veux le garder
et si c'est lui qui t'en reparles, alors, oui, donnes lui l'adresse du cra le plus proche de chez toi,
pour un diag rien que pour lui (càd sans toi dans ses pattes )
voilà voilà, à contre courant des autres messages -j'avais prevenu-
TSA
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Re: Comment lui dire...
Je comprends ton point de vue Had, même s'il est dit avec ... force?
La situation n'est pas exactement celle que tu décris. Il ne souhaite pas de rupture et que je le rudoie un peu ne le fait pas reculer...
C'est moi qui suis en rupture car je m'adapte mal à son comportement.
Je ne suis pas obstinée au point de lui balancer le SA à la figure, mais je souhaiterais identifier avec lui les comportements qui me mettent en difficulté et voir si on peut les surmonter.
Mais pour ça faut qu'on se parle, faut que je lui parle et là c'est pas gagné.
La situation n'est pas exactement celle que tu décris. Il ne souhaite pas de rupture et que je le rudoie un peu ne le fait pas reculer...
C'est moi qui suis en rupture car je m'adapte mal à son comportement.
Je ne suis pas obstinée au point de lui balancer le SA à la figure, mais je souhaiterais identifier avec lui les comportements qui me mettent en difficulté et voir si on peut les surmonter.
Mais pour ça faut qu'on se parle, faut que je lui parle et là c'est pas gagné.
Tout à fait Winston, du temps et de la bienveillance pour quelqu'un qui a largement dépassé la cinquantaine et dont les stratégies d'adaptation sont en place depuis longtemps.(le fait que ce soit assez courant de se découvrir aspie sur le tard, que les différents symptômes s'expriment plus ou moins fort selon les cas, que des pans entier peuvent se cacher sous des stratégies d'adaptation...) serait plus indiqué.
Et puis par dessus tout ça, il faut du temps et de la bienveillance...
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Re: Comment lui dire...
Bon je crois que je vais arrêter de vous ennuyer avec ce sujet.
Après l'avoir vu hier soir, et en ayant à l'esprit vos remarques, je crois que j'ai compris pas mal de choses :
1/ on ne balance pas son hypothèse sur le SA en direct a quelqu'un qui a passé sa vie à mettre en place des stratégies d'adaptation et qui a posé sa vie en équilibre dessus.
2/ si ses comportements inappropriés ne me conviennent pas je ne suis pas obligée de les subir, je peux le quitter
3/ si je décide de rester, le mieux est de prendre des exemples, d'expliquer ce qui ne va pas et de proposer des améliorations
4/ amorcer une réflexion sur la source des difficultés (le SA ou autre chose) ne peut être que très progressive et, en effet, pleine de bienveillance
5/ avoir une relation amoureuse avec un aspie demande d'être très autonome affectivement et émotionnellement
6/ c'est une personne qui a aussi des qualités qui sont celles des aspies, qui ne cherche pas à me nuire, qui a de bonnes valeurs humanistes mais qui habite juste sur une autre planète (mais moi aussi, dommage, c'est pas la même ).
Avec ça je n'ai aucune idée de la suite de notre relation, mais je vais arrêter de l'emm*****er et m'occuper de ma vie à moi qui en a bien besoin
Merci à vous pour vos conseils
Après l'avoir vu hier soir, et en ayant à l'esprit vos remarques, je crois que j'ai compris pas mal de choses :
1/ on ne balance pas son hypothèse sur le SA en direct a quelqu'un qui a passé sa vie à mettre en place des stratégies d'adaptation et qui a posé sa vie en équilibre dessus.
2/ si ses comportements inappropriés ne me conviennent pas je ne suis pas obligée de les subir, je peux le quitter
3/ si je décide de rester, le mieux est de prendre des exemples, d'expliquer ce qui ne va pas et de proposer des améliorations
4/ amorcer une réflexion sur la source des difficultés (le SA ou autre chose) ne peut être que très progressive et, en effet, pleine de bienveillance
5/ avoir une relation amoureuse avec un aspie demande d'être très autonome affectivement et émotionnellement
6/ c'est une personne qui a aussi des qualités qui sont celles des aspies, qui ne cherche pas à me nuire, qui a de bonnes valeurs humanistes mais qui habite juste sur une autre planète (mais moi aussi, dommage, c'est pas la même ).
Avec ça je n'ai aucune idée de la suite de notre relation, mais je vais arrêter de l'emm*****er et m'occuper de ma vie à moi qui en a bien besoin
Merci à vous pour vos conseils
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