L'alpha et l'oméga des relations humaines chez les NT, c'est la comédie sociale. L'empathie est en surface mais finalement, les personnes n'éprouvent pas vraiment les émotions qu'ils miment.Jean a écrit :Finalement, on dit que les aspies ont du mal avec la polysémie du langage et prennent les mots au pied de l a lettre, mais dès qu'on parle d'empathie, les scientifiques utilisent une notion de l'empathie qui ne s'applique pas aux aspies, mais aux autres.
Et comme le souligne oméga d'une certaine façon, l'empathie, ce n'est pas l'alpha et l'oméga des relations humaines.
L'empathie
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Re: "Autisme et empathie" - Rachel Cohen-Rottenberg
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Re: "Autisme et empathie" - Rachel Cohen-Rottenberg
Attention à ne pas généraliser à toutes les situations sociales.Roxelane06 a écrit : mais finalement, les personnes n'éprouvent pas vraiment les émotions qu'ils miment.
S'il existe des individus "faux émotionnellement" ou des situations où les individus jouent une comédie sociale (ex : faire semblant d'apprécier un cadeau qui ne nous plais pas etc.), la plupart des réactions émotionnelles ou d'empathie des NT ne sont pas "joués".
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Re: "Autisme et empathie" - Rachel Cohen-Rottenberg
La notion d'empathie est subjective d'un individu à l'autre.C'est surtout la faculté de l'un de répondre aux attentes de son interlocuteur,en plus de mimer ce qui est acceptable.
Mais justement le fait dans la littérature aspie de considérer que les nts interagissent par l'empathie,empêche de faire un receuil même incomplet de situations concrètes et de codes sociaux.
Il serait parfaitement possible de faire un "code de sociabilisation" pour les règles d'interaction basiques...`
Mais justement le fait dans la littérature aspie de considérer que les nts interagissent par l'empathie,empêche de faire un receuil même incomplet de situations concrètes et de codes sociaux.
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Re: "Autisme et empathie" - Rachel Cohen-Rottenberg
Mon temoignage sur la douleur de l'accouchement personnellement , je n'ai pas ressenti de douleur. Pour mon deuxieme a mon arrivé a la maternité la personne de l'accueil me disait que si j'etais en train d'accoucher je serai plié en deux de douleur et que la je souffrais pas. Finalement j'ai insisté pour être oscultée j'etais a 7cm, donc très avancée dans l'accouchement. Je n'ai eu la peridurale que a 8cm car je fais des hemoragie (ca m'evitais de finir sous AG).
J'ai eu de nombreux kyste sur le crane donc a enlever par chirurgie, certaines fois sans anesthesie car trop de kyste donc trop de dose sinon, j'ai donc eu la peau du crane decoupée puis recousue a vif sans pour autant avoir eu l'impression de souffrir outre mesure. (me cogner le ptit doigt de pied me parrait beaucoup plus douloureux.
Autres phénomenes je me suis fait nombre d'entorse , déchirrure et autre luxations... sans en ressentir franchement la douleur, bref je continuais l'entrainement sans me rendre compte de la gravitée.
Une autre fois je me suis bléssée au nez dans un combat (coup de genou malheureux) , sauf que moi ben j'ai rien senti donc je me suis relevée et remise en garde pour reprendre; J'ai compris que quelquechose n'allais pas en voyant le visage blanchir de mon adversaire. En fait je pissais le sang, je suis sortie en catastrophe du tatami (les mains pour reccueillir le sang qui coulait j'ai tout mis dans une grosse poubelle). La l'entraineur me tate le nez "tu as mal??" moi "non, non pas du tout" mdr j'ai passé plusieurs jours avec la moitié de mon visage bleu violacé.
Je dit aille quant je me cogne, par contre je le dis aussi si un objet tombe par exemple. Donc j'ai plus l'impression que mon "aille" est dis automatiquement en cas de choc et pas de douleur.
Pour l'empathie je passe pour une personne froide, quant quelqun est triste je le sais mais je ne sais pas consoler, ou trouver les mots qui vont aider la personne a aller mieu. Quant je dis quelquechose c'est encore pire alors je ne dis rien, bref dans les deux cas je suis gauche alors souvent je fuit.
Je peux voir une extreme souffrance sans manifester de reaction ca me fait aussi passer pour froide, meme si je ressent cette souffrance. Par contre quelquechose d'heureux peux parfaitement me tirer une larme.
J'ai eu de nombreux kyste sur le crane donc a enlever par chirurgie, certaines fois sans anesthesie car trop de kyste donc trop de dose sinon, j'ai donc eu la peau du crane decoupée puis recousue a vif sans pour autant avoir eu l'impression de souffrir outre mesure. (me cogner le ptit doigt de pied me parrait beaucoup plus douloureux.
Autres phénomenes je me suis fait nombre d'entorse , déchirrure et autre luxations... sans en ressentir franchement la douleur, bref je continuais l'entrainement sans me rendre compte de la gravitée.
Une autre fois je me suis bléssée au nez dans un combat (coup de genou malheureux) , sauf que moi ben j'ai rien senti donc je me suis relevée et remise en garde pour reprendre; J'ai compris que quelquechose n'allais pas en voyant le visage blanchir de mon adversaire. En fait je pissais le sang, je suis sortie en catastrophe du tatami (les mains pour reccueillir le sang qui coulait j'ai tout mis dans une grosse poubelle). La l'entraineur me tate le nez "tu as mal??" moi "non, non pas du tout" mdr j'ai passé plusieurs jours avec la moitié de mon visage bleu violacé.
Je dit aille quant je me cogne, par contre je le dis aussi si un objet tombe par exemple. Donc j'ai plus l'impression que mon "aille" est dis automatiquement en cas de choc et pas de douleur.
Pour l'empathie je passe pour une personne froide, quant quelqun est triste je le sais mais je ne sais pas consoler, ou trouver les mots qui vont aider la personne a aller mieu. Quant je dis quelquechose c'est encore pire alors je ne dis rien, bref dans les deux cas je suis gauche alors souvent je fuit.
Je peux voir une extreme souffrance sans manifester de reaction ca me fait aussi passer pour froide, meme si je ressent cette souffrance. Par contre quelquechose d'heureux peux parfaitement me tirer une larme.
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Tous différents , tous humains!
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).
Spoiler : :
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Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Bad trip :Jacline a écrit :Spoiler : :
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
http://www.brest.fr/ (index.php?eID=tx_cms_showpic&file=uploads%2Fpics%2Farbre-emphatique.jpg&width=800m&height=600m&bodyTag=%3Cbody%20style%3D%22margin%3A0%3B%20background%3A%23fff%3B%22%3E&wrap=%3Ca%20href%3D%22javascript%3Aclose%28%29%3B%22%3E%20|%20%3C%2Fa%3E&md5=7c6c0991a06a4c4b14e200bcfd1ff0e7)
Arbre empathique à Brest !
Modération (Tugdual) : Toujours une suspicion sur cette URL
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Source :Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Ca parlait de quoi du coup le lien Jacline?
Merci Tugdual pour ta vigilance.!!!
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Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
L'expression me parle et me plait beaucoup."syndrome du monde intense"
Elle rejoint la réplique mise dans la bouche d'un personnage d'un roman de Bernard Weber, qui vit dans une tour, coupé du reste du monde et dit ceci :
"tout me traverse, tout me transperce, tout me détruit."
Ces deux concepts sont aussi en moi et je comprends très bien également le fait de se mettre hors circuit, de s'évader psychiquement, lors d'une forte saturation des sens: tandis que le corps demeure visible, l'esprit s'échappe et recrée un monde plus viable ; exempt d'aspérités blessantes.
L'empathie: dans la mesure ou ne disposant pas de filtres régulant/triant ce qui nous atteint, nous captons donc tout, un peu d'ailleurs, comme en ce qui concerne la pensée visuelle, ou le « tableau visuel » est engrangé dans son intégralité.
A l'inverse, une réduction, un filtre artificiel, pourrait peut être donner un peu d'élan dans al relation aux autres : pour illustrer mon propos, voici une anecdote me concernant.
Quand j'avais dix ans et demi, j'ai fait une méningite, qui m'a laissé, en séquelle, un problème d'audition.
Je confond des sons, notamment les sons aigus (dix et six, par exemple) et je ne perçois pas ces même sons aigus au delà d'un certain seuil ( je n'entend pas les chants d'oiseaux).
Pour finir, en général, j'entends moins de "bruit de fond".
Malgré cela ( c'est à dire malgré cette protection contre l'intrusion de sons trop perturbants), je suis quand même très sensible aux bruits, que j'ai du mal à supporter.
Vers 11, 12 ans, quand il fut avéré que mon audition était défaillante, on décida de m'équiper avec un appareil auditif : je n'ai jamais supporté cela et je l'enlevait systématiquement, malgré les menaces de représailles.
J'avais l'impression que ma tête allait exploser, tant la cacophonie était intense : j'entendais tout, sans aucune modulation et tout les sons, bruits se mélangeaient les uns aux autres.
Avant que je fasse cette méningite, j'étais la plupart du temps dans un environnement assez calme, à la campagne, école primaire incluse e t souvent seul.
La période ou je fus équipé de cet engin de torture, correspondait à ma découverte de la ville, beaucoup plus bruyante (jamais vue auparavant), via le le collège (ou lycée ?).
Par association d'idées, il me vient une autre réflexion, quand à ma "résistance" en milieu professionnel : il est peut être possible que mon handicap sensoriel ait joué un rôle adoucissant, me permettant ainsi de "durer" plus que je n'aurais pu le faire sans cela ?
Hypothèse qui n'engage que moi, of course.
Au sujet de ma compréhension sans cet appareil : je fais répéter et au fil des ans, je "remplis les blancs" : c'est quelque chose que je remarque de plus en plus, d'ailleurs, cette possibilité de rétablir la syntaxe d'un mot mal perçu, en jaugeant rapidement le contexte général de la phrase prononcée.
On fini par acquérir des réflexes d'adaptation et je pense que cet état, non statique, vaut également en ce qui concerne les relations sociales : on apprends, au fil du temps qui passe, à décortiquer des attitudes (ou des mots malentendus).
Voila pour ma perception de la chose et de ce fil très interressant.
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Je suis à fond pour cette fameuse Théorie du Monde Intense.
Vers l'âge de 10 ans j'ai essayé de décrire cela à ma mère qui ne comprenait pas mes colères et mes nerfs à fleur de peau.
Quoi qu'il en soit, c'est EXACTEMENT comme ça que je vis les choses.
Vers l'âge de 10 ans j'ai essayé de décrire cela à ma mère qui ne comprenait pas mes colères et mes nerfs à fleur de peau.
Quoi qu'il en soit, c'est EXACTEMENT comme ça que je vis les choses.
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
Je préfère quand il a plus d'empathie :
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
C'est plus sympa comme ça, en effet.Jacline a écrit :Je préfère quand il a plus d'empathie :
Mais est-ce une photographie
ou bien une image de synthèse ?
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
c'est un photo montage (avec de la 3D ) du projet, façon visualisation d'architecte
voilà avec googlestreet : ici http://goo.gl/maps/wwFLM, en réalité
voilà avec googlestreet : ici http://goo.gl/maps/wwFLM, en réalité
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
TSA
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Re: le problème ne serait-il pas "trop d'empathie" ?
C'est ce qui me semblait ...had a écrit :c'est un photo montage (avec de la 3D ) du projet, façon visualisation d'architecte
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).