Section destinée à recevoir toutes les informations d'actualités, les annonces d'événements, et d'une manière générale tout ce qui se produit de nouveau dans le milieu de l'autisme et du syndrome d'Asperger.
« L'autisme n'est pas un domaine de la vie, où les professionnels peuvent se passer des usagers. Les usagers ne veulent pas se passer des professionnels, mais un - lourd - passé continue à peser toujours. Nous ressentons donc vivement l'exclusion, qui n'est pas anecdotique et semble destinée à devenir systématique... Dans une étude en cours de publication commanditée par l'ARS et les quatre conseils généraux de Bretagne sur la prise en charge des personnes autistes dans les établissements médico-sociaux, la résistance au changement des jeunes en sortie de formation initiale est relevée (...) ».
Je ne sais pas si ça peut aider (la phrase mise en gras) : « Nous recommandons en France et en Belgique la création de quelques cliniques spécialisées, diagnostiquant et évaluant uniquement cette population. Celles-ci doivent selon nous comporter les éléments suivants :
- direction paritaire médicale (MD-Ph.D) et non médicale (Ph.D.),
- utilisation d'outils standardisés,
- pratique d'une évaluation cognitive multidisciplinaire,
- association à un laboratoire de recherche en neuroscience (neurobiologie, neurogénétique, imagerie et cognition),
- être un lieu de stage pour les professionnels de la santé,
- association à un service de réadaptation de type cognitivo-comportemental, - participation intégrée de personnes autistes adultes à divers niveaux de la clinique et de la recherche. »
Réf. L'autisme, une autre intelligence, Laurent Mottron, 2004.
Idée a écrit :« Nous recommandons en France et en Belgique la création de quelques cliniques spécialisées, diagnostiquant et évaluant uniquement cette population. Celles-ci doivent selon nous comporter les éléments suivants : (...) - participation intégrée de personnes autistes adultes à divers niveaux de la clinique et de la recherche. »[/color]
Réf. L'autisme, une autre intelligence, Laurent Mottron, 2004.
Vraiment pas une mauvaise idée !
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Jean a écrit :Et sans attendre MC Laznik, une autre conférence lacanienne le 1er février à la fac de Brest. « DSM, Plan Autisme…Imposer une clinique sans sujet dans les institutions »
1h47 mn : il manque les "débats"
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Laura Ingalls a écrit :ça veut dire quoi, une clinique sans sujet?
Le mot "clinique" peut désigner l'art médical d'interpréter les signes cliniques au contact direct d'une personne malade ou non (wikipedia).
Le lacanien défend la thèse que cet art médical, s'il utilise le DSM et les méthodes comportementales, ignore la subjectivité de la personne. L'autiste serait un "golem", comme le dit son "camarade" Melman.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
La subjectivité du sujet me semble être la subjectivité avec laquelle le psychanalyste observe son patient.
Ils se sont donné le droit d'une vision subjective sur des personnes, c'est à dire que toute interprétation, aussi farfelue soit-t-elle, leur est permis.
Ne plus interpréter selon leurs théories les fruste énormément.
Jean a écrit :Et sans attendre MC Laznik, une autre conférence lacanienne le 1er février à la fac de Brest. « DSM, Plan Autisme…Imposer une clinique sans sujet dans les institutions »
Une lettre que l'ARS lui a adressé : « Vous indiquez que Mme V. et M. DE D. ont participé à une formation de l’Ecole de psychanalyse des Forums du Champ Lacanien le 29 septembre 2012 intitulée « Le psychanalyste et l’autiste ». Tel que mes services vous l’ont indiqué lors de la rencontre du 13 novembre 2013, je vous rappelle que les recommandations de la Haute Autorité de la Santé relatives aux interventions auprès des enfants avec TED et autisme de mars 2012 ont classé comme non consensuelles les interventions fondées sur les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle. Sont recommandés auprès de l’enfant avec autisme ou TED les interventions personnalisées, globales et coordonnées fondées sur une approche éducative, comportementale et développementale. De ce fait, je rejette la dépense de formation d’un montant de 80 €. Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de la Santé, cette dépense ne peut être considérée comme justifiée par les nécessités de gestion normale de l’établissement. »
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
en tapant au porte-feuilles, les choses vont changées, enfin ; car ce n'est pas sur le terrain idéologique que les assos de parents arriveront à leurs fins : c'est trop dur de gagner un débat d'idées avec des psychanalystes -la rhétorique etant leur spécialité-. il faut donc changer de théatre de combat pour que la prise en charge des autistes -adultes ?- s'améliore.
Police de la pensée ?
Le docteur Jean Pierre Drapier, médecin directeur du CMPP d’Orly vient de rendre publique une ingérence hautement symbolique de l’ARS d’Ile de France dans la formation continue de l’équipe qu’il dirige. Deux psychologues se voient ainsi refuser un remboursement (de 80 euros !) pour une formation en rapport avec la psychanalyse sous prétexte que la HAS aurait déclaré « non consensuelles les approches de l’autisme fondées sur la psychanalyse et la psychothérapie institutionnelle ».
Nous avions à l’époque déjà pris position contre cette décision de la HAS et lancé en clôture des Assises de la psychiatrie et du médicosocial, « l’appel des 1000 »( http://www.hospitalite-autistes.org/spip.php?article1) qui a recueilli 8000 signataires à ce jour . Cet appel critiquait vivement une telle fermeture du débat dans les pratiques et réclamait une autre politique à l’égard des personnes souffrant d’autisme. Nous nous inquiétions déjà d’une mise en acte de telles recommandations dans les formations des soignants de tous métiers, et très tôt nous avons pu constater que ces recommandations se transformaient très vite en interdictions.
Nous récusons une volonté de formatage des formations et des pratiques qu’il faudrait indexer à des référentiels HAS, ce qui est en train de s’officialiser dans le Développement Professionnel Continu, et qui s’attaque à ce qui fait la richesse des métiers : la nécessaire diversité des approches théoriques, la possibilité de controverses qui par définition ne seront jamais consensuelles !
Nous appelons à la mobilisation contre un tel formatage où serait prescrite une pensée officielle et homogénéisée aux conséquences redoutables sur les pratiques soignantes.
Nous voulons aussi insister sur le fait que ces prises de position de la HAS s’attaquent aujourd’hui à la question complexe de l’autisme, mais promettent le même réductionnisme à l’égard de l’ensemble des pathologies qu’il s’agirait de rabattre sur un trouble neurologique, en écartant toute recherche de sens dans l’abord psychopathologique. Une telle négation de l’inconscient, l’ignorance de l’apport des processus transférentiels dans les thérapeutiques, sont une véritable insulte à la culture soignante, une entreprise révisionniste à l’œuvre contre la psychiatrie française et son histoire. La diversité des approches thérapeutiques ne peut être balayée et nous refusons que les soins soient réduits à des techniques instrumentales.
Des conférences ont été déjà interdites, des colloques se voient refuser leur agrément, des soignants ne peuvent s’inscrire dans le cadre de la formation continue à des journées de formation, dès lors qu’elles ne s’inscrivent pas dans les orientations « stratégiques » des pôles ou des Directions des soins. Ce qui se met actuellement en place, ne touche pas que les formations se référant à la psychanalyse ou à la psychothérapie institutionnelle, mais toutes les formations qui ne rentrent pas dans le cadre des protocoles
Cette « police de la pensée » est d’autant plus inquiétante qu’elle se couple à une réduction des moyens que l’on nous annonce chaque jour plus grave : aux dernières nouvelles 23 milliards en 3 ans sur la santé et la protection sociale !
Accepter aujourd’hui cette attaque sur une formation à Orly, c’est accepter l’instauration d’une censure et d’une autocensure généralisées pour tous les professionnels du soin psychique, et accepter également une réduction de la qualité de l’offre d’accueil et de soins.
Nous appelons donc tous les professionnels de tous métiers, tous les collectifs de soin, mais aussi les patients et les familles à se mobiliser contre cette décision provocatrice de l’ARS d’Ile de France, et à tenir bon sur l’aspect pluridimensionnel des approches en refusant le formatage et le réductionnisme.
J'arrive pas a comprendre le but d'un tel blog o_O
C'est du combientieme degré ? Il est censé amené quoi comme idées ce bon monsieur ? (j'ai tantôt l'impression qu'il se moque des psykk tantôt du contraire, c'est dommage, ceci dit j'ai bien compris que c'est une satyre !)