Question aux hommes Aspis

[cosima]

Oui, je crois qu'on peut être autiste à deux fois vingt cinq et des poussières sans le savoir. La preuve : le fleuriste d'hier soir!
Je suis persuadée qu'il a passé sa vie à s'adapter (avec grosses capacités d'apprentissage) en pensant qu'il était nul et qu'il n'y comprenait rien.

Du coup, la remarque de Winston est particulièrement intéressante : en partant de ton propre cas "je veux te faire comprendre qui je suis et ce qu'est le SA, j'aimerais que tu lises ces documents, blablabla...". Et ensuite "sans vouloir te blesser, il m'a semblé voir des similitudes aussi dans ton comportement et le SA blablabla...". Et enfin la phrase de Winston " on peut être autiste sans que quiconque ni soi-même ne s'en soit aperçu, eussions nous quarante ans, cinquante ou même deux fois vingt-six plus cinq" et hop! tu lui propose de s'inscrire sur Asperansa!

Ah, si c'était si simple...

@ Tugdual : c'est pas méfitude plutôt que méfiage ?

[Astragale]

Que c'est compliqué !
Et si je lui envoie le bouquin sans rien dire ?

[Astragale]

@ Tugdual : c'est pas méfitude plutôt que méfiage ? [/quote] Je n'avais pas vu

[Tempus Fugit]

Vous êtes gentils avec vos délires mais merci de revenir à la question de départ si possible...

désolé Astragale. mais comme je ne suis ni homme ni aspie, je n'ai pas le droit de répondre a la question de départ. mais je répond aux hors sujet puis qu'a priori ca ne m'ai pas interdit.

[Astragale]

Vous êtes gentils avec vos délires mais merci de revenir à la question de départ si possible...

désolé Astragale. mais comme je ne suis ni homme ni aspie, je n'ai pas le droit de répondre a la question de départ. mais je répond aux hors sujet puis qu'a priori ca ne m'ai pas interdit.

Et tu peux me dire quel en est l'intérêt ?

[Tugdual]

On peut quand même tabler sur le fait qu'il sait parfaitement qui est différent et qu'il a des problèmes ?

On peut tabler, oui, mais ça ne suffit pas.

Quand on se sait différent et qu'on a des problèmes
depuis tant d'années, on a forcément mis en place
des mécanismes pour survivre. Parmi ces mécanismes,
une carapace, bien épaisse, qui gène aux entournures,
mais qui protège à peu près, tant bien que mal.

Se pointer et lui dire "je sais mieux que toi tes soucis",
ça revient à menacer le fragile équilibre laborieusement
mis en place, à trouver une faille dans la carapace,
et à titiller l'hypersensible qui se cache là dessous.
C'est une attitude hyper violente, et il faut s'attendre,
fort logiquement, à une réaction en conséquence.

Précision : je dis ça à l'aulne de ma propre expérience,
peut-être cette personne vit-elle les choses différemment.
Mais j'insiste : méfiage ...

c'est pas méfitude plutôt que méfiage ?

On va dire que ces mots sont synonymes ...

[Tempus Fugit]

pour toi aucun a priori puisque tu t'en plaids, mais pour moi, le plaisir de faire découvrir un truc marrant au mec qui parlait de sa passion pour les chiffres. c'est un joke. j'aurais du le mettre en spoiler dsl. je m’exécute de ce pas.

[WinstonWolfe]

Poser le livre sur le paillasson, sonner et s'enfuir avant que la porte ne s'ouvre ? Même un aspie y verra de la manipulation...

Tu t'inquiète de lui, et tu as accumulé des connaissances sur le sujet. Tu es donc légitime pour lui parler. Frontalement ? Non, je crois qu'on est d'accord. En lui parlant de ton cas ? Ça semble plus judicieux. Je ne connais pas les rapports que tu as avec cette personne, ni le genre de sujet que vous pouvez évoquer ensemble, ni aussi la façon d'aborder des sujets délicats. Ce sera dons a toi, in fine, d'ajuster.

Ne te préoccupe pas trop (un peu quand même) de l'approche. L'important est la suite, anticiper ses réactions, toutes celles possibles. S'il accepte l'hypothèse, comment être à ses côtés ? S'il la refuse, es-tu prête à ne plus y revenir ?

Car ça aussi c'est important. Ne pas insister. Si ça ne fais pas "tilt" tout de suite, ça ne veut pas dire que ça ne sonnera jamais. Tu auras repiqué un plançon fragile, ce n'est pas en l'arrosant, pardon, en l'aspergeant toutes les heures que tu lui donneras les meilleures chances.

Prépare toi aussi à lui laisser du temps. Donne lui, d'une façon plus ou moins détournée, les informations utiles maintenant, et laisse lui du temps. Ne deviens pas Mme Asperger, sois celle qui juste se soucie.

Juste mon point de vue.

[Astragale]

pour toi aucun a priori puisque tu t'en plaids, mais pour moi, le plaisir de faire découvrir un truc marrant au mec qui parlait de sa passion pour les chiffres. c'est un joke. j'aurais du le mettre en spoiler dsl. je m’exécute de ce pas.

Je ne me suis pas plainte, j'ai juste demandé de revenir au sujet d'origine qui est important et qui peut aussi être utile à d'autres.

[Astragale]

Poser le livre sur le paillasson, sonner et s'enfuir avant que la porte ne s'ouvre ? Même un aspie y verra de la manipulation...

Tu t'inquiète de lui, et tu as accumulé des connaissances sur le sujet. Tu es donc légitime pour lui parler. Frontalement ? Non, je crois qu'on est d'accord. En lui parlant de ton cas ? Ça semble plus judicieux. Je ne connais pas les rapports que tu as avec cette personne, ni le genre de sujet que vous pouvez évoquer ensemble, ni aussi la façon d'aborder des sujets délicats. Ce sera dons a toi, in fine, d'ajuster.

Ne te préoccupe pas trop (un peu quand même) de l'approche. L'important est la suite, anticiper ses réactions, toutes celles possibles. S'il accepte l'hypothèse, comment être à ses côtés ? S'il la refuse, es-tu prête à ne plus y revenir ?

Car ça aussi c'est important. Ne pas insister. Si ça ne fais pas "tilt" tout de suite, ça ne veut pas dire que ça ne sonnera jamais. Tu auras repiqué un plançon fragile, ce n'est pas en l'arrosant, pardon, en l'aspergeant toutes les heures que tu lui donneras les meilleures chances.

Prépare toi aussi à lui laisser du temps. Donne lui, d'une façon plus ou moins détournée, les informations utiles maintenant, et laisse lui du temps. Ne deviens pas Mme Asperger, sois celle qui juste se soucie.

Juste mon point de vue.

Excellent point de vue Winston et je t'en remercie.
Je crois que je perds de vue quelques éléments que tu fais bien de me rappeler.

Je ne suis pas du genre à asperger (hé non ! ), enfin plus. J'ai compris. Ça ne fait pas longtemps mais j'ai compris.

En revanche je suis toujours trop directe. Mais il est habitué à mon directissme (aujourd’hui on a le droit d'inventer des mots) et je crois qu'il l'apprécie.

L'enjeu est relativement important pour moi et pour une autre personne proche (ça devient dur de m'expliquer discrètement ).

Lui parler de mon diagnostic et simplement voir comment il accroche ?

[WinstonWolfe]

Lui parler de mon diagnostic et simplement voir comment il accroche ?

Oui, peut-être en lui demandant, comme une faveur, de lire un ouvrage soigneusement choisi, afin que lui te comprenne mieux.

Ah, et "directisme", ça prend qu'un seul s. On peut inventer des mots, mais ça n'empêche pas de les orthographier correctement !

[Bubu]

c'est pas méfitude plutôt que méfiage ?

On va dire que ces mots sont synonymes ...

Pour continuer dans le délire d'avoir un discours verbeux, idiot et exceller dans l'art de la digression, et dont tout le monde se fout à part moi ...

Vous êtes des gros nuls : on ne dit ni méfitude ni méfiage mais méfiation.
Méfiation : n.f. terme désignant le fait de se méfier quand on est analphabète.

Oh vous m'avez bien cherché sur ce coup là

Ce n'est pas un barbarisme (mot bien compliqué) mais une énorme connerie sans interêt.
Bref, je vous laisse retourner à vos moutons (noirs ?)

[Tugdual]

Lui parler de mon diagnostic et simplement voir comment il accroche ?

Je commencerais effectivement par ça.
Parler du diagnostic, et aussi
des particularités qui y sont liées.

Et surtout sans précipitation, c'est à
dire sans s'attendre à ce qu'il percute
immédiatement. Car si ça paraît évident
une fois qu'on a assimilé la chose, c'est
quand même une sacré remise en cause.
Et cela peut demander un peu de temps,
mais l'idée devrait faire son chemin ...

Après quelques discussions de cet ordre,
c'est bien le diable si des rapprochements
ne devraient pas naturellement se faire ...

Ah, et "directisme", ça prend qu'un seul s. On peut inventer des mots, mais ça n'empêche pas de les orthographier correctement !

[Astragale]

Lui parler de mon diagnostic et simplement voir comment il accroche ?

Oui, peut-être en lui demandant, comme une faveur, de lire un ouvrage soigneusement choisi, afin que lui te comprenne mieux.

J'ai peur qu'il trouve ça bizarre... Nous avons fait les comptes depuis longtemps et l'heure n'est aps forcément à une meilleure compression de moi. Je sais pas...

Ah, et "directisme", ça prend qu'un seul s. On peut inventer des mots, mais ça n'empêche pas de les orthographier correctement !

Oups, je n'avais pas vu la coquille !

Lui parler de mon diagnostic et simplement voir comment il accroche ?

Je commencerais effectivement par ça.
Parler du diagnostic, et aussi
des particularités qui y sont liées.

Et surtout sans précipitation, c'est à
dire sans s'attendre à ce qu'il percute
immédiatement. Car si ça paraît évident
une fois qu'on a assimilé la chose, c'est
quand même une sacré remise en cause.
Et cela peut demander un peu de temps,
mais l'idée devrait faire son chemin ...

Après quelques discussions de cet ordre,
c'est bien le diable si des rapprochements
ne devraient pas naturellement se faire ...

Ah, et "directisme", ça prend qu'un seul s. On peut inventer des mots, mais ça n'empêche pas de les orthographier correctement !

C'est certainement la meilleure méthode.
Le hic c'est qu'on ne se parle que par téléphone et seulement environ trois à quatre fois par an.
J'ai bien peur qu'à ce rythme il ait trois fois vingt deux plus quatre ans quand il comprendra !

Je crois que dans un premier temps je vais lui expliquer pour moi, appuyer sur le fait qu'on ne s'en rend pas forcément compte, que les psys ne sont pas très au fait et que qui se ressemble s'assemble... Ensuite j'aviserai. Pas mal non ?

Allez, soyez francs

[Tugdual]

Je crois que dans un premier temps je vais lui expliquer pour moi, appuyer sur le fait qu'on ne s'en rend pas forcément compte, que les psys ne sont pas très au fait et que qui se ressemble s'assemble... Ensuite j'aviserai. Pas mal non ?

Ça me semble bien comme ça ...