Gwen a écrit :Petite sortie dominicale à la pointe du Raz pour le marathon du bout du monde.
J'ai pulvérisé mon record avec wheelie : 3h42mn03s.
Un petit article est paru sur le télégramme édition de Douarnenez du 07 avril.
http://www.letelegramme.fr/finistere/do ... 112438.php
DOUARNENEZ Marathon. « Plus facile que celui d'Athènes »
7 avril 2014
Partis de la pointe du Raz dans la purée de pois, ils sont arrivés à Douarnenez sous un soleil timide. Hier, les quelque 850 concurrents de ce 5e marathon du Bout du Monde ont fait le spectacle tout au long de ces 42,195 km... à pied. Les meilleurs comme les plus téméraires. Ambiance.
Loin d'avoir la notoriété de celui de Paris ou la réputation festive de celui du Médoc, le marathon du Bout du Monde attire pourtant des coureurs de toute la France et même un peu de l'étranger. À l'inverse, les Douarnenistes ne sont qu'une poignée à s'inscrire à l'événement. Il faut dire qu'on ne s'improvise pas marathonien...
« C'est le jour des héros »
« Nous sommes humbles devant l'effort, c'est le jour des héros aujourd'hui », a résumé Maurice Lemaître, le maire de Plogoff au départ de l'épreuve. Tous les cinq kilomètres, un point ravitaillement attendait les coureurs. Les spectateurs massés tout au long du parcours, depuis la Pointe du Raz jusqu'à Tréboul ont pu le constater. Avant d'être une compétition sportive, un marathon est un challenge personnel. 850 personnes étaient inscrites hier, dont 550 pour le marathon. Les autres ont couru la distance à deux, en relais. Le point de passage du relais était au kilomètre 26, à Beuzec-Cap-Sizun. À en croire les coureurs, l'engouement grandissant pour cette épreuve bisannuelle (ils étaient 600 en 2012), provient de la qualité du parcours. Sur le plan sportif et sur le plan visuel.
« Horrible mais géniale ! »
Le Douarneniste Patrick Duquesne, qui a couru toutes les éditions, résume ainsi l'épreuve : « Horrible mais géniale ! ». « Le parcours est magnifique », confirme Panayotis, l'un des cinq Grecs inscrits dans l'épreuve, via le comité de jumelage Quimper-Lavrio. Cet athlète de 44 ans, juriste à la cour européenne des Droits de l'Homme, découvrait la Bretagne. « Je ne connaissais pas le parcours, je l'ai découvert au fur et à mesure. Cela fait partie du plaisir. La mer, puis les vaches dans les champs, c'était très... bucolique. Mais on m'avait dit que le parcours était plat et ce n'est pas vrai ! Ce marathon est plus difficile que celui de Paris (qui avait également lieu hier, NDLR) mais plus facile que celui d'Athènes ».
Un coureur renversé par un cycliste
Mais ce n'est pas parce que l'on est né au pays du marathon qu'on est le meilleur. Cette édition a été remportée par un jeune athlète d'Issy-les-Moulineaux, Simon Bousquet, qui était déjà sur le podium il y a deux ans. En féminine, c'est la favorite de l'épreuve, la Gourlizonaise Martine Garrec, sous les couleurs de son club, « Courir à Châteaulin » qui l'a emportée, comme en 2012. Dans l'épreuve des relais, c'est le duo formé de Didier Le Goff et de Françoise Jehanno qui a passé le premier la ligne d'arrivée. Le seul compétiteur handisport, Jean-Lou Abyven, du club de Saint-Pol de Léon, espérait terminer en 2 h 10. Il y a quatre ans, il avait filé tout droit dans un virage en descendant en direction de la Baie des Trépassés. Cette année, tout s'est bien passé pour lui. Un autre coureur a, hélas, été victime d'un accident hier, au kilomètre treize, sur la commune de Beuzec. Un Nantais de 22 ans qui a été renversé par un cyclotouriste distrait. Blessé, il a été transporté vers le centre hospitalier. (Lire aussi en page Sports)